L'Univers de Yuimen déménage !

Gamemaster8 · **Inscription:** Lun 7 Sep 2009 04:57 **Messages:** 13066

Coincé dans un livre, et de surcrôit en sandwich entre deux pages de garde de couleur, tu es transporté par une corneille.

Donc bizarrrement tu es devenu si petit, et le livre est si grand que tu n'as pas conscience que tu as de la compagnie. Tu te crois seul dans un calme absolu où tu ne peux que distinguer le froissement des ailes de la corneille.

Or, devant la page qui te fait face, défile une écriture fine qui te raconte une histoire :

« Il était une fois un vieil homme grognon nommé Aram qui avait quitté sa demeure afin de partir à la recherche d’un moyen pour libérer sa femme de l’enchantement dont elle était la victime. Avec son amie : Bavarde la corneille, ils avaient découvert l’existence d’une certaine crème qui appliqué sur le cadre de la bien aimé d’Aram, pourrait la libérer. Il découvrirent ensuite que cette crème était en possession d’un être qui habitait jadis dans un village qui n’existe malheureusement plus. En fait, personne ne se rappelait de l’endroit où il se situait si bien que certains gens affirmaient même que ce village n’avait jamais existé sur Yuimen. Bavarde qui avait le bec fourré un peu partout trouva ce petit livre merveilleux et enchanté qui racontait l’histoire de ce village et de la créature qui détenait cette crème miracle. Aram s’y engouffra seul sans perdre une seconde sommant son ami de rester là pour surveiller le dit livre.. celui-là même dans lequel tu te trouves »

((( Je te demande de rp ici, l’apparition de Bavarde dans ta vie, jusqu’à ton arrivée ici, y compris ce que tu viens de lire. Tu l'as sûrement compris, il t'est à présent impossible d’effectuer aucun mouvement pour l’instant tant que le livre de conte ne sera pas ouvert ! )))

Rägrok Mâchefer · **Inscription:** Lun 19 Déc 2011 22:57 **Messages:** 568

RÄGROK S'EN VA EN GUERRE

C'était le bond qui était de trop, aucun doute là dessus, le hamac avait été parfaitement construit d'une main d'artisan, les noeuds étaient serrés à en craquer le bois et les poutres avaient été épargnées par le feu voir même durcies de ce dernier. Aucun doute là dessus, Rägrok n'aurait peut-être pas dû sauter s'il voulait se payer quelques minutes de repos tranquilles à l'ombre des maisons brûlées.

De toute manière, l'idée était stupide, dormir ici, ce n'était pas malin. Encore moins venant de loin. L'endroit était dégagée et les ruines étaient omniprésentes, une embuscade aurait été chose aisée et le pauvre orc n'aurait peut-être même pas levé un sourcil à l'heure de son dernier souffle. A choisir, il aurait peut être dû voyager encore un peu et trouver un coin de clairière sympathique, avec quelques flaques d'eau stagnante pour y tremper les pieds, la tête dans les glaïeuls pour dormir...

La rétrospection était de toute manière la seule chose qu'il pouvait se permettre pendant la seconde que dura sa chute, les évènements se bousculant beaucoup trop vite pour réfléchir à autre chose qu'au présent ou au futur. Son dos lui faisait un mal de chien et un hurlement animal s'échappa de ses poumons, sa rage s'échappant en écho dans le vallon qui l'abritait.
D'abord, la chute, lourde, douloureuse, les débris de bois calcinés n'aidant pas sa colonne vertébrale à heurter le sol en douceur. Puis vint l'autre chute, celle des traitres appuis dont l'utilité n'avait pas été flagrante à première vue, et qui de plus vinrent se nicher dans les parties les plus stratégiques de l'anatomie de l'orc. Un deuxième hurlement s'échappa de sa poitrine, à moitié étouffé par le choc de la poutre contre son front, terrorisant alors ce qu'il aperçevait être un pigeon voyageur. Noir et portant un livre. Jamais il n'avait demandé de livre à Triste Aile, ce devait donc être un pigeon voyageur, enfin, un pigeon bagagiste.

Les mouvements de la bête ne furent pas particulièrement naturels, un sursaut secouant l'animal à l'entente du cri de Rägrok, la réaction ne se fit pas attendre et son bien échappa à sa prise pour, malgré les tentatives vaines de l'oiseau noire, aller s'écraser à son tour sur le front de l'orc. Pas de cris, pas de hurlement, même pas de coups, à vrai dire, le corps de l'orc venait tout simplement de se faire aspirer sur toute sa longueur par l'étrange ouvrage, sous les yeux écarquillés des squelettes noircis par les flammes. Drôle de spectacle.

Avant qu'il ne put faire une quelconque remarque, ses yeux s'ouvrirent sur un large pan de papier, et son dos endolori lui renvoyait la fâcheuse sensation d'être collé à un mur des deux côtés. Un orc en captivité est un orc dangereux, la clostrophobie étant fréquente chez ceux de son espèce, et Rägrok ne faisant pas office d'exception.
Un hurlement trop longtemps retenu, guttural, s'échappa de nouveau de sa poitrine mais aucun écho ne lui renvoya le doux bruit de la panique générale, seuls quelques battements d'aile semblaient troubler le silence de la page. Finalement, une écriture se dessina en face de lui, l'obligeant à reconnaître la langue écrite avant de pouvoir commencer à la comprendre.

« Il était une fois un vieil homme grognon nommé Aram qui avait quitté sa demeure afin de partir à la recherche d’un moyen pour libérer sa femme de l’enchantement dont elle était la victime. Avec son amie : Bavarde la corneille, ils avaient découvert l’existence d’une certaine crème qui appliqué sur le cadre de la bien aimé d’Aram, pourrait la libérer. Il découvrirent ensuite que cette crème était en possession d’un être qui habitait jadis dans un village qui n’existe malheureusement plus. En fait, personne ne se rappelait de l’endroit où il se situait si bien que certains gens affirmaient même que ce village n’avait jamais existé sur Yuimen. Bavarde qui avait le bec fourré un peu partout trouva ce petit livre merveilleux et enchanté qui racontait l’histoire de ce village et de la créature qui détenait cette crème miracle. Aram s’y engouffra seul sans perdre une seconde sommant son ami de rester là pour surveiller le dit livre.. celui-là même dans lequel vous vous trouvez »

Plonger dans un livre était une expression qu'il avait souvent entendu, mais la présence effective de papier autour de lui ne pouvait en aucun cas faire croire à une blague.
Voulant tendre sa main pour toucher l'encre, Rägrok se rendit finalement compte de sa paralysie, chose qu'il avait à peine remarqué tant la colère l'avait envahit, et cette entrave mêlée à sa clostrophobie grandissante commençait à amener le doux mélange de la folie dans tous les recoins de son cerveau...

Longue fut son inspiration, long fut son hurlement :

*Hmf*...WRAAAAAAAAAAAUGH !!

Gamemaster8 · **Inscription:** Lun 7 Sep 2009 04:57 **Messages:** 13066

1-pgz8

Le livre s'ouvre enfin et tu te retrouves ici !

Page de garde couleur (zone 8)

Qui est en ligne