Description de la zone :

Une zone de verdure accueillantes où les pentes de la montagne est taillée en terrasse cultivée. On se croirait presque dans les coins agricoles des duchés des montagnes, si on excepte bien sûr les squelettes qui travaillent aux cotés des esclaves pour tous les travaux des champs



Zones adjacentes :

Mise à jour rp
Jour 2 : 8h du matin

Plus vous longez la rivière vers le sud, plus le terrain devient verdoyant, sans pour autant que cette odeur froide de mort ne quitte réellement l'atmosphère. Mais pour autant, vous ne croisez aucun mort-vivants, du moins jusqu'à ce que vous arriviez à une zone en apparence tranquille : des champs, des étendues vertes sur plusieurs kilomètres de long, patiemment travaillées en terrasse.

Vous y voyez des humains, des Shaakts, des elfes entrain de travailler dans des atours pauvres, simples tuniques de toiles rêches, sales et trouées pour la plupart. Il ne vous faut guère de temps pour voir à leur tête des couronnes de cuir, toutes identiques. Puis à coté de ces humanoïdes, d'autres, vêtus des mêmes habits, à l'exception de la pièce de cuir sur le crâne, mais nettement moins charnus, vraiment nettement moins. Ce sont des squelettes. De loin peu différent des esclaves vivants, si ce n'est qu'eux n'ont même plus la peau sur les os.
Sur tout le territoire, vous ne comptez qu'une petite cinquantaine de gardes, pour près de 500 esclaves humains, vêtus de cuir, armés d'un fouet et d'une épée ou d'une hache et parfois d'un poignard.

Vous comptez aussi 5 créatures, vêtues eux de longues houppelandes noires touchant le sol et à grande capuche cachant leur tête. Au début, à leur attitude tout à fait immobile, vous les aviez même pris pour des statues. Elles sont debout les bras écartés, répartie équitablement sur le terrain, formant un pentagone parfait pointant vers le sud. Dans chacune de leurs mains, une orbe noir rougeâtre flotte à deux ou trois centimètres de leur peau. Plus que des squelettes, l'odeur de morts vient d'elles et des trois esclaves attachés à un poteau derrière elles. (3 esclaves par créature)

Au loin, sur la petite colline au sud, vous distinguez ce qui semble être un village...

"J'ai pas de but précis et toi non plus je présume. C'est là le fond du problème mon amie. Courir après la gloire et l'amasser sans l'utiliser c'est un peu comme faire le moulin à eau. On tourne en rond la plupart du temps dans le vide."

La discutions continue, alors que nous marchons dans la terre morte, soulevant poussière et vapeur morbide. Le paysage morbide semble pourtant s'effacer au loin, à deux ou trois kilomètre au sud, se dessine une bande bleuâtre de ciel pur.

"je pense qu'on peux prendre ça comme un signe" je souris en montrant le changement de paysage progressif. "Dorénavant nous travailleront pour la construction de notre organisation, or, renommée et réseau appartiennent à notre guilde ! On discutera de tout ça une fois de retour sur le continent... allons voir ce beau soleil la bas."

Mes bottes finissent par fouler une touffe d'herbes sales émergeant du sable gris et une fois les petits kilomètre parcourus, emporté par notre discutions, c'est en haut d'une colline verdoyante que nous arrivons.La rivière, toujours en hauteur, s'enfonce dans les collines en passant tous près de terrasse taillée à même la colline. Elle ne descend pas et s'en va en direction du volcan, s'oubliant entre les collines plus hautes. Je me stoppe en haut de la colline et regarde en contrebas, je fais rapidement un pas en arrière et me mets à genoux.

Des silhouette indistinctes, des mouvements et des bruits de bêches alertent mon sens de la discrétion et c'est en silence que je fais signe à Depheline de faire de même.

Plissant mes yeux, je prend le temps de détaillés la situation en bas. Une quantité impressionnante d'hommes et de femmes, esclaves au vu de leurs atour, portant d'étranges couronne contrastant avec leurs condition, travaillant à coup de bêche, de panier et de seau dans les champs.

Pire que tout, Certains esclaves semblent morts, récemment réanimé et travaillent encore avec les autres esclaves avec le flegme morbide qui les caractérises. Tout ça est encadrer par des troupes de gardes à la mine patibulaire. Des hommes mais aussi des Garzoks beuglards jouant du fouet et du pied sur les trainards.

La sensation de danger émane des cinq épouvantail immobile réparties au quatre coin des champs, plus un autre devant le chemin qui mène au volcan et à une sorte de village. Ces êtres respire la non-vie et le pouvoir nécromantique. Je plains silencieusement les pauvres âmes attachée aux poteaux derrières chacun d'eux.
Je regarde Depheline et lui demande son avis:
"Par le vent sacré... Ce sont des esclaves. On ne peut pas les abandonner et si ça se trouve les jumeaux sont la dedans..." Je jette un œil encore sur les forces en présence et mon visage se fend d'une moue craintive.

"Ils sont trop nombreux, les gardes déjà sont 20 fois plus nombreux que nous... et ces choses là, mes avis qu'elles dirigent les squelettes de la plaines. Si elle sont aussi forte que les homme-oiseaux se serais du suicide de nous jeter la dedans... même avec nos colliers. Tu as une idées?"

Depheline avait été très attentive aux paroles de Serpent, qui avaient achevé de la conforter dans l’idée qu’ils avançaient, car cela représentait probablement plus de sécurité pour leur vie que ce qu’ils avaient fait jusqu’à présent. Construire une guilde, rencontrer du monde, étendre leur réseau, tout cela plaisait énormément à la magicienne. Cependant, elle ne parvenait peut-être pas encore à mesurer l’ampleur du travail que cette quête personnelle allait leur demander. Elle aurait bien le temps de s’imprégner de la chose s’ils restaient en vie, de toute façon, et ne souhaita pas alimenter son angoisse davantage. Ce projet était là pour leur redonner courage et espoir, pas pour les accabler un peu plus encore. Et puis, leur situation semblait tellement compromettante pour leur survie, que rien ne semblait pouvoir être plus grave que ce qu’ils vivaient à présent et ce qu’ils découvraient en quittant la zone de la mort.

Au bout d’une bonne heure de marche, ils purent constater qu’ils étaient parvenus en bout de crête. Depheline avait manqué de défaillir en voyant la quantité d’esclaves qui se trouvaient en contrebas, avant de finalement s'accroupir pour ne pas être vue. Il était jusqu'alors encore impensable pour la magicienne, qu’un régiment entier d’individus fussent réuni sur cette île, dans le seul but de les faire travailler avec acharnement. Elle plissa les yeux pour tenter de voir s’ils avaient un collier comme le leur, après s’être demandée si c’était à ce travail qu’ils étaient destinés eux-deux aussi. Elle se rendit finalement très vite compte que les esclaves étaient maintenus ici par le seul pouvoir de la menace représentée par les gardes, dispersés sur tout le territoire en terrasse. Mais si quantité de travail il y avait ici, Etres à sustenter, il devait y avoir aussi sur l'île, dans les mêmes proportions.

« Ces pauvres esclaves doivent sans doute servir à nourrir les créations des 13 d’Oaxaca… Dans ce cas-là, ils sont légions sur cette île… Et ces squelettes, quelle horreur. Je ne sais pas ce que je préfère finalement entre la terre désertique et celle-ci. Ces deux zones n’ont de différence que la verdure, du reste… »

Ils ne pouvaient, selon toute vraisemblance, pas continuer à fuir, comme ils avaient commencé à en prendre l’habitude. Pour aller-où, de toute façon ? Il fallait chercher les jumeaux, c’était pour le moment leur seule raison d’être sur cette île, puisque celui qui avait cherché à les contrôler via ces colliers et qui se faisait appeler maître, n’avait pas laissé de mode d’emploi ni d’indication.

Serpent l’invita à réfléchir et à évaluer toutes les potentialités que leur offraient ses pouvoirs et son intellect. Elle n’avait peut-etre pas été formée académiquement à la magie, il n’empêche qu’elle sentait bien que ces êtres informes flottants dans les airs tiraient leurs pouvoirs des prisonniers attachés derrière-eux. Ils ne semblaient néanmoins pas y prêter attention et Depheline y voyait là une faille.

Reprenant son souffle après avoir retenu sa respiration pour éviter que l'odeur pestilentielle n'agresse davantage ses narines, elle reprit donc la parole :

« Il faudrait déjà savoir si ceux qui sont attachés sont encore vivants ou non, et si les jumeaux s’y trouve. Nous n’avons d’autres choix que de faire le tour, je suppose, afin de vérifier. Et puis, regarde ces sphères, elles puisent leur magie dans le sang des victimes, c'est presque une certitude. La disposition de ces êtres immobiles est aussi à noter : il s’agit probablement d’un rituel puissant qui demande à ce que les sphères soient alimentées. Je suis sûre que si plus d’esclave aux poteaux, plus de magie, et comme tu l’as si bien dit, probablement plus de squelettes non plus. De fait, il faudrait attirer l’attention des gardes vers un endroit, tout en bas, et ensuite briser le sortilège qui est à l’œuvre. »

C’était là la seule idée qui venait en tête à la magicienne, qui avait besoin de voir évaluée et rendue concret sa proposition de plan, grâce à la vivacité d'esprit dont Serpent savait toujours faire preuve en toute circonstance.

Le plan de Depheline me parait judicieux et je m'empresse de collecter les informations manquantes. D'un geste gracieux de la main je caresse mon masque d'or au coin de l'oeil, cotés extérieur et cherche à joindre Mask par la pensée.

°° Mask ? Prête moi ta vision améliorée... Il faut que je m'assure de quelque chose°°

°° Fait comme chez toi...°° grommelle une petite voix grincheuse que je reconnais de suite comme étant le mesquin petit Faera gobelinoïde.

Ma vision semble se flouter un instant, une impression désagréable, comme si Mask s'amusait à régler ma perception visuelle au grés du hasard et puis soudain, tout s'éclaire. Me voila doté du regard perçant de l'aigle.

Je sonde les champs avec minutie, localisant le nombre et la place des soldats tout en les énumérant à voix basse. Dans la foulée je vérifie la conditions des prisonniers aux poteaux. Ils sont ligotés et semblent inconscients, donc pas vraiment en état de s'échapper d'eux même, même si je rompais leurs liens. Le combat avec les horreurs morte vivante s'avère inévitable.

Après un petit instant j'expose la tactique à Depheline calmement.

"Tu va envoyer une boule de feu... du genre qui fait du bruit et qui se voit dans cette direction..." Je montre un point, non loin du village, assez éloigné des champs sans être inatteignable.

"Je vais descendre... Avec l'aide de ma cape de dissimulation et foncer vers les prisonniers aux poteaux. Je vais revêtir la forme de la furie du vent... Et détruire les orbes des créatures aussi rapidement que possible, cela pourrait détruire les squelettes avec un peu de chance... ou au pire je suis sur que ça ne leurs fera pas du bien. Si ce qu'on dit sur les morts est vrais, Ils n'auront même pas le temps de comprendre ce qu'il se passe."

Je joints les mains en signe de prière, les porte à mon front et poursuis à voix basse.

"La suite dépendra de la destruction ou non des orbes et des réactions des esclaves... Si tout marche comme je l'espère... les gardes éloignés, les squelettes désactivé, Ils nous aiderons à démolir les prêtre morts-vivants."

Un courant d'air souffle soudainement autour de moi et mes fin cheveux roux commencent à voleter énergiquement en l'air. Je concentre les fluides du vent en moi et implore Rana de faire de moi à nouveau son Hérault. Progressivement, mes veines se teintent d'un bleu sombre inquiétant. La légère transformation se termine et mes yeux se voilent d'un drap bleu azur, puis se teintent de sombre comme un ciel qui se gâte. Un vent constant semble donner vie à ma cape et mes cheveux et je me sens bientôt léger, vif et débordant d'une énergie incroyable.

"a toi !" Lancé je à ma comparse alors que rapide comme le vent, je glisse de la butte, comme une feuille soufflée par le vent jusqu'en contrebas, cherchant à m'abriter à toute vitesse derrière la première cachette repérée.

[Utilisation du *Don de vision amélioré* de mon Faera suivi du pouvoir •[color=#0040FF]Furie Zéphyrienne : Vous commencez, pour [lvl/2] tours du combat, arrondis à l'inférieur, en premier, vos mouvements étant accélérés par la magie d'air qui virevolte en vous. Esquives et maîtrises+0,5/lvl.[/color] (D'ailleurs tu as oublié d'actualisé ma fiche j'avais appris ce sort durant la quête ).]

La magicienne resta attentive aux analyses de son comparse, essayant de retenir un maximum d’information qui pourrait leur être utile. La vision de Serpent laissait Depheline pentoise. Jamais elle n’avait vu quelqu’un avoir une vue aussi acérée et sur le moment, elle se prit à croire qu’il avait du sang d’elfe dans les veines. Elle ignorait bien sûr tout de l’existence du Faera.

« Une boule de feu ? Impossible, on la verrait partir d’ici et on nous localiserait forcément. Non, une météorite qui traverse les airs en tombant du ciel, ça, ça sera mieux. Bon c’est un peu bruyant et le sol risque de trembler, mais ça se fondra ensuite très bien dans le décor volcanique à tous les coups. Ca évitera de rameuter toute l’île. »

La confiance que Serpent avait en lui-même rassurait grandement Depheline. Elle avait peur que son entreprise soit trop risquée et aurait préféré s’en prendre aux esclaves sur les piquets, histoire d’écarter la source de magie noire des silhouettes flottantes. Par ailleurs, elle savait également que cette option ne serait retenue par son ami qu’en dernier recours, lui qui ne supportait pas de faire du mal à quelqu’un sans qu’il n’ait tout tenté avant. Elle devait donc s résoudre à suivre ce plan d’action certes réaliste, mais qui allait peut-être nécessiter de prendre plus de risques.

Lorsque le Ménéstrel se changea en furie des vents, la sorcière sourit, comme elle l’avait fait en sortant de la cabane d’Argassia, lorsqu’elle avait vu pour la première fois son ami avoir recours à ce sortilège qui l’avait d’abord inquiétée. La situation ne se prêtait pas aux taquineries c’est pourquoi elle retint sa pique, néanmoins, elle n’en pensa pas moins.

(Il est loin, le temps où la magie était à bannir et où il me sermonnait pour l’usage de mes flammes devant lui...)

Affectueusement, elle l’encouragea à s’élancer en avant sans perdre de temps, laissant couler sur sa cape une main réconfortante, qui voulait aussi profiter du contact qui risquait d’être le dernier si jamais Serpent échouait dans sa mission.

« Prend garde à toi… », murmura-t-elle en le laissant partir, sans savoir s’il pouvait encore l’entendre ou non. « Si jamais il devait t’arriver malheur, je ne m’en remettrais pas… ».

Puis elle ferma les yeux, toujours accroupie, et se concentra sur la zone qu’avait indiqué Serpent, pour tenter de faire surgir des cieux une météorite enflammée, qui exploserait au sol dans un nuage de poussière et de projections dangereuses, là où elle voyait les derniers gardes en contrebas. Dans cette situation d'apparent calme, elle avait pris le temps de perfectionner son sortilège afin de s'assurer qu'il aboutisse, sans qu'il ne soit trop puissant pour autant. Il ne servait, en effet, à rien de gaspiller ses pouvoirs.

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(((HRP : Utilisation du sort évolutif au niveau 4 donc 5, 1PM et 1 initiative - Comète : Fait apparaître une boule de feu qui vient frapper le sol au pied d'un adversaire, projetant des débris à la ronde (mag+1/lvl pour la cible, mag+0,25/lvl pour tous ceux se trouvant dans un rayon de lvl/8 m, lanceur de sort compris))))

Mise à jour combat/rp
Jour 2 : 8h du matin

Activation des sorts : Réussite pour vous deux
visibilité : 18 km (je vous assure, c'est peu pour une comète)
Réaction des gardes : panique... (mais euhhh, z'avez pas le droit de me faire des critiques là-desssus )

La comète jaillit, petite boule de feu mais visible de loin (18 km, hum)... qui provoque un gros coup de frayeur des gardes, qui se mettent à paniquer, se ruant sur le village, hurlant à l'éruption du volcan, lâchant les fouets, les armes et plantant les esclaves-là. Ceux-ci continuent de travailler, comme s'ils n'avaient rien vu.

Du coté de Serpent, le résultat dépassera ses espérances, non seulement il pourra atteindre ses cibles sans difficulté vu le chaos des gardes. Dès qu'il aura détruit la première orbe, le nécromancien rompra le sort en réagissant... Détruisant tous les squelettes sur un seul coup. Ce qu'il payera en se retrouvant face à une liche fort peu sympathique :


En pratique, il vous reste désormais 5 adversaires, les 5 liches (2 sur Depheline, 3 sur Serpent). Mais elles sont lentes, et loin, sauf celle devant Serpent.

Comptez que les liches savent attaquer à distance, de l'ordre d'une portée d'arc (100 à 200 mètres quoi), et chercheront au maximum à éviter le contact.

Les esclaves, toujours couronnés de cuir, ne réagiront pas. Et vos deux compagnons ne font partis d'aucun des esclaves quasiment morts attachés là où étaient les liches.


(((XP :
-> Pour la comète et son effet : +2xp pour Depheline
-> Pour avoir conçu le plan : +1xp pour Serpent

PS : les liches ont l'air puissantes, mais ne sont pas faites pour le combat, elles sont donc niveau 10 avec une endurance réduite, possédant des sorts de feu, de foudre et d'obscurité. Tant qu'elles ont leurs orbes, elles n'ont aucune limite de PM, pompant la magie directement de la vie des esclaves attachés. Ils récupèrent aussi quelques PVs par tour. A la destruction de leurs orbes, elles perdent l'équivalent de 10% de leur PV totaux)))

Serpent dévala la bute comme un souffle, ripant sur la terre meuble et les cailloux. Au même instant fusait dans le ciel un météore enflammé déchirant l'air, étouffant le bruit des pioches et de la terre, avant de s'écraser bruyamment au point prévus dans une gerbe de mottes de terre.

L'impact souffla un garde qui exécuta un magnifique salto avant, pour finir par choir lourdement à plat ventre dans un bruit de maille. L'effet pris bien plus d'ampleur que ce que purent imaginer les deux attaquants. Une peur panique s'empara des soldats en factions dans les champs. On entendait hurler: "Le volcans s'éveille", "Cassons nous", "pousse toi!" et toute une gamme de cris de terreur.

Serpent en écarquilla les yeux alors que devant lui, deux gardes lâchèrent fouets et triques pour cavaler en direction du village. Mais la surprise venait plus du fait de l'immuable expression de fatalisme qui peignait le visage de tout les esclaves présent. Ce constat morbide ne l'immobilisa qu'un bref instant pourtant. Prenant conscience alors de la chance inespéré qui s'offrait à lui, le ménestrel sous sa forme de furie se rua en avant vers la créature à capuche la plus proche.

Il filait tel un ouragan en zigzaguant entre gardes fuyant et esclaves en plein effort, les mètres le séparant de la première créature et de ses trois victimes s'amenuisait à chaque pas alors que son cœur battait une cadence infernale dans son torse. Un pauvre ère bêchait le sol tel un zombis sur son chemin, ce dernier se pencha pour planter son outils en terre d'un mouvement lent et méthodique, le barde bondit par dessus lui à l'aide d'une main savamment placé sur le dos du travailleur. Il atterrit à 5 pas du monstre à l'orbe, le moment était venu.

Il bondit après une dernière foulée, l'épaule en avant, percutant l'être sur le cotés dans un craquement sec et un sifflement d'outre-tombe . Quoique ce fût, la chose voltigea sur deux bons mètres avant d'essuyer le sol tel un sac de chiffon. A peine remis du choc, le voleur réagit à grande vitesse en effectuant une réception sur ses deux jambe et frappant l'orbe qui retombais lentement au sol d'un formidable coup de griffe.

L'orbe explosa en une centaines d'échardes de cristal semblant gorgées de sang, une pluie aussi belle que coupante. L'explosion magique qui suivit l'éclat, ébouriffa barde et esclaves. Surprenant le jeune héros qui se protégea instinctivement le visage de son bras droit. Il ouvrit ensuite les yeux pour constater l'impact de son attaque.

L'effet escompté par Serpent ne tarda guère, les squelettes pris dans l'onde magique s'écroulèrent, totalement désarticulé, dans les cultures. Quand il vit l'étendu des dégâts qu'il avait provoqué avec l'aide de sa comparse, Serpent ne put cacher sa joie. C'était la victoire la plus rapide qu'il eut connu à ce jour.

Le sourire quitta pourtant le visage du barde aussi rapidement qu'il l'avait envahi . Si les gardes fuyaient le champs tel des rats débusqués et que les morts-vivants s'effondraient les uns après les autres dans les cultures. Les esclaves continuaient quand à eux, leurs besognes, imperturbables, tels des automates. Pire que tout, au quatre coins du champs, les silhouettes sombres lâchèrent orbe et immobilisme pour se tourner vers Serpent et Depheline. Des points rouges sinistres à la places des yeux.

Une impression glaciale parcourue l'échine du héros masqué, qui vivement, se retourna pour voir le tas de chiffon qu'il avait bousculé se redresser avec lenteur. La capuche libérant le visage de l'horreur planante alors qu'elle se tournait inéluctablement vers lui. Son ennemi révélait son origine morbide : une liche. Le jeune kendran en ouvrit les yeux de terreur.

Pourtant cette vision cauchemardesque portait la marque de l'attaque du barde, l'os blanc du crâne semblant fendu à l'endroit ou la liche à percutée le sol. Visiblement ces monstres étaient sensibles aux coups les plus basique.

Je soufflais prudemment pour me calmer, me préparant à l'offensive avec une réactivité bestiale. La forme de furie du vent allait bientôt s'estompée et je me devais de frapper vite. De plus la liche ne tarda point à me pointer d'un doigt accusateur, un doigt impérieux dont le bout s'ornait déjà d'une bille de ténèbres pure qui s'en allais en grossissant. Le monstre préparait un sort.

"Sh'rrasz Morg'thrull" persiffla l'être décharnée alors que de l'extrémité de son index partait un tir de ténèbres puissamment calibré. Grâce à Rana, la forme de la furie me permit de réagir avec justesse et j'esquivais d'un bond sur le cotés le laser obscur. Un rayon mortel qui frappa le pauvre esclave que j'avais précédemment enjambé. Dans un hurlement affreux l'humain se tortilla en se griffant le visage, une sorte d'ombre collante commençais à le recouvrir et la puissance de ses cris confirmais la cruauté du sort que m'avait réservée la liche. D'ailleurs alors que l'esclave dépérissait, l'os de la liche semblait se ressouder.

Au loin, deux autre liches se dirigeaient lentement vers moi en flottant. Le combat allait être le plus difficile de toute mon existence, de plus mon pouvoir de furie allais s'évanouir sous peu...

ma main, moite de sueur, se posa sur le manche de mon épée magique...

Ma vie ou la leurs...

Depheline ne put que rester immobile, à terre, pour constater en bas les conséquences de leur tour combiné. La météore s’était écrasée au sol plus loin en contrebas après avoir déchiré l’atmosphère d’un vrombissement enflammé sans pareil. La magicienne se réjouit alors de n’avoir pas mis plus d’énergie dans son attaque : ce n’aurait été que gaspillage de magie. La débandade des gardes qui s’en suivit ne fut pourtant rien face à la disparition miraculeuse des dizaines d’ouvriers squelettes qui semblèrent s’évaporer, au moment où Serpent rompit le rituel qu’avaient entretenu jusque-là, en silence, les sombres sbires à la solde d’Oaxaca.

La sorcière ne vit pas tous les détails, en hauteur là où elle se tenait, pourtant, elle comprit que malgré ce succès, la partie était loin d’être gagnée. La noire créature que le Ménestrel venait d’agresser s’était, sans tarder, retournée vers lui, brandissant une main menaçante qui fit craindre à Depheline le pire pour Serpent. Il n’était pas préparé à combattre des êtres magiques aussi puissants que semblaient l’être ces liches. Sa connaissance des sortilèges était encore trop limitée pour qu’il ne sût les déjouer. Seules ses habiles esquives pouvaient encore le protéger.

Depheline était parvenue à identifier la nature de ces monstres au moment où les deux plus proches d’elle, à quelques centaines de mètre à peine, s’étaient retournés dans sa direction, découvrant leur hideux visage convulsé par la haine qui les rongeait. Nul doute que les plus immondes intentions nourrissaient la puissance magique de ces êtres abjects. Les liches avaient probablement sentis une source de magie intruse sur leur territoire et s’étaient donc mis en quête de cette dernière.

« Comment est-ce… ? »>, murmura la magicienne, mais elle n’eut pas le temps de finir sa phrase et de s’interroger sur ce qui avait pu trahir sa présence, car déjà, elle put voir un éclair se précipiter vers elle à toute allure, déchirant l’air comme l’avait fait son sortilège de comète quelques instants auparavant, quoique plus bruyamment tout de même. Agenouillée au sol sur la crête révélant les terrasses en contrebas, elle n’eut qu’à plaquer son visage pour échapper à ce sort de foudre, et du calmer les battements de son cœur qui s’étaient intensifiés.

« Par tous les dieux et par la magie purificatrice de Meno, il nous faut libérer la surface de Yuimen de ces monstres avant qu’ils ne rependent la désolation plus loin et par-delà l’Aeronland ! »

Dans son esprit défila des images terrifiantes de mort et de dévastation. Néanmoins, une grande inspiration permis à la magicienne de concentrer la toute-puissance de ses pouvoirs hors de son corps, afin d’étendre l’aura de ce dernier. Toujours plaquée contre le sol, presque inatteignable le temps que les montres se rapprochent, elle utilisa son pouvoir d’Illusion de Présence. Lorsqu’elle se redressa sur ses avants bras, menaçante, les deux liches qui avaient entamé leur lente ascension ne purent qu’être déroutées : n’étaient visibles qu’une masse informe floue et indistincte qui semblait osciller à la lueur des flammes qui constituaient l’aura difractée de Depheline.

« Les choses sérieuses vont commencer… », lança-t-elle, ne craignant plus tellement à présent, pour le reste du combat qui débutait à peine, d’être repérée ni d’être touchée. Si la première liche n’était plus maintenant qu’à une centaine de mètres, la seconde était encore trop loin pour l’atteindre de ses sorts. Jetant un rapide coup d'œil à Serpent pour s'assurer qu'il n'avait pas directement besoin de lui venir en aide, elle se prépara pour son premier assaut.

Un éclair noir de ténèbres explosa à l'endroit même où, une seconde auparavant se tenait le barde. Serpent ne comptait plus que sur sa vitesse et son agilité pour esquiver de justesse les attaques des monstres mort-vivants. Son cœur battait à tout rompre, et ses muscle se raidissaient sous l'effort. Il expira brièvement et eu juste le temps de reprendre une goulée d'air avant de devoir à nouveau plonger sur le coté, pour éviter un projectile magique provenant d'une des liches qui s'approchaient en flottant lentement.

Se réceptionnant sur ses genoux, il grimaça en se redressant, prêt à en découdre. Son ennemie ne connaissait ni peur, ni fatigue, ni pitié et annonçait depuis longtemps la couleur, un ton rouge sang, poisseux et sombre comme la mort. De la victoire des uns dépendrait la vie ou la non-vie des autres.

Il se projeta en avant, le bras replié vers l'arrière, toute griffes dehors et les dents serrées. Sa vitesse de propulsion s’additionna à la puissante détente de son bras qui, comme une branche d'arbre qui se replace, fouetta l'air en sifflant et frappa la première liche de plein fouet.

Serpent sentit l'acier des lames ripper contre l'os du mort vivant, dont la tête morbide exécuta un magnifique 360° avant de revenir à son point de départ, gratifiée d'une magnifique balafre à 4 traits.
Mais ce fut là, les seules preuves que le coup avait touché au but. Pas un seul cris ne s'échappa de la gorge aride du mort et pas une seule expression ne se dessinèrent sur ce visage osseux pour marquer la douleur. Le ménestrel en fut désemparé.

L'ombre d'une autre des trois liches, venue en renfort dans le dos du héros, recouvra bientôt la silhouette élancée du voleur-musicien. Ce dernier eut juste le temps d'entendre un son émaner de la gorge du sorcier d'outre-tombe, puis un grésillement caractéristique l'avertit de se coucher prestement à plat ventre, ce qu'il fit avec toute la vitesse de réaction que lui permettait ça forme de furie.

Il sentit poils et cheveux se hérisser au passage de l'arc électrique au dessus de lui, projetée par une liche au visage ricanant. Toujours aussi vif que le vent, le jeune kendran se propulsa à l'aide de ses quatre membres en position debout et porta une main vengeresse sur la garde de son épée du vent. Plissant les yeux, priant intérieurement Rana de lui prêter courage, il couvrit la distance qui le séparais de la liche fourbe en quelques pas rapides, dégaina d'un mouvement leste et frappa dans le même temps la main qui venait de lancer le sort de foudre.

L'épée en forme de plume sembla luire au contact du manipulateur de fluide, trancha le vent, et sans un bruit, sans résistance, elle sépara la main cadavérique de son porteur. Le temps sembla se suspendre alors que l'os chutait au sol, son propriétaire semblant presque ne pas s'être aperçu du violent split entre lui et son extrémité, le barde réalisant son acte avec de grand yeux ébahit n'entendit plus rien durant quelques micro-secondes.

Puis tout revint à la normale, le bruit des bêches et des pioches, le sifflement menaçant des liches et puis la soudaine lourdeur de son corps retrouvé. Le sort de Furie venait de se dissiper.

"Haa ! merde !"

Se pensant à l’abri de tout désagrément pour quelques petites minutes encore, elle fit le point sur la situation et rappela à sa mémoire toute l’amplitude de ses pouvoirs. Quel sortilège utiliser ? Ces monstres maitrisaient la magie noire, mais également celle de l’électricité, à en juger par le précédent assaut. Ils étaient faits pour l’offensive, comme elle, et donc n’étaient probablement pas à l’aise en mode défensif. Il n’y avait qu’à voir comment la liche en proie avec Serpent se faisait maltraiter, en contre-bas. Pour autant, la magicienne ne pouvait pas observer l’avancement du combat de son ami, trop préoccupée par sa propre survie.

Toujours sur ses avant-bras, Depheline fut forcée de constater pendant qu’elle préparait son attaque, qu’une masse noire informe était en train de se dessiner autour d’elle. Elle ne put que conclure à un sort de zone qui venait d’être lancé, et qu’elle n’était, de fait, pas en mesure d’esquiver. En pensant s’être mise à l’abri des attaques directes, la magicienne s’était en réalité exposée à des sorts de zone, puisque c’était la seule façon réaliste pour les liches d’atteindre, quasiment à coup sûr, l’humaine. Restait maintenant à savoir quelles étaient les propriétés de cette brume…

Elle eut du mal à aboutir à un résultat probant sur le sort de bûcher qu’elle prévoyait, tant le doute et l’angoisse s’étaient insinués en elle. Elle ne parvint néanmoins pas à faire de lien entre la brûme sombre et les émotions ressenties, si bien qu’elle jugea plus prudent d’y rester et de poursuivre sur sa lancée. De toute façon, elle ne se sentait plus le courage de se relever et de fuir la zone ténébreuse. Tout lui semblait perdu d’avance.

En relâchant alors toute sa magie, après plusieurs tentatives qui s’étaient initialement soldées par un échec, elle vit enfin s’enflammer les vêtements flottants de la liche la plus proche d’elle, tel un bûcher, suivi de l'explosion des deux orbes tenues dans l'une et l'autre main squelettique. Laissant échapper un profond soupir de soulagement, alors que son âme semblait s’éclaircir, elle fut obligée de constater que la noirceur environnante s’était soudainement dissipée, en même temps que le voile de désespoir qui l’avait soudainement étreinte quelques instants auparavant.

Néanmoins, elle avait perdu beaucoup de temps, du fait de ses premiers essais infructueux, et elle avait vu la distance entre elle et les liches se réduire considérablement. Plus ces monstres étaient près, plus ils auraient de faciliter à la toucher. Elle comptait sur l’épuisement de leurs ressources magiques, mais ils ne semblaient pas vouloir s’économiser. Probablement avaient-ils eux aussi de quoi restaurer leur magie en cas de besoin. Elle était cependant loin de se douter que les orbes étaient source de magie illimitée.

Dans un cri d’agonie prolongé, la liche se consuma peu à peu, tandis que la seconde était arrivée à hauteur de la première, et qu’elle avait lancé un regard morbide et menaçant à leur assaillante difficilement localisable. La lenteur de cette liche ne faisait pas tellement craindre le contact rapproché à Depheline, mais elle sentait venir la prochaine attaque, qui serait probablement dévastatrice. Sans se faire attendre, un nuage roulant et tonnant au-dessus de la crête sur laquelle elle se tenait se matérialisa. Dans un instant d’inattention, Depheline leva ses yeux vers ce ciel artificiellement constitué et ne vit la main noire qui s’était dirigée vers elle et qui l’avait cherchée parmi les émanations de fluide brouillant la vision. Elle s’était alors, sans tardée, ruée dans sa bouche et s’était insinuée dans ses poumons, pour venir asphyxier l’humaine. Elle voulut hurler, débarrasser son poitrail de cette force redoutable qui l’épuisait de l’intérieur, en se roulant au sol, mais rien n’y fit. Elle entendit au loin un éclat de rire terrifiant qui ne fit qu’ajouter à son malheur. La liche qui suffoquait par les flammes, avait lancé sa dernière offensive, avant de retomber à terre, en cendre, consumée par la force magique colossale de la magicienne.

Quelques secondes plus tard, le souffle sembla revenir à Depheline, qui se mit à haleter comme jamais. Ses yeux grands ouverts, dont s’écoulaient des larmes de souffrance et de peur, s’écarquillèrent, lorsqu’elle vit les éclairs se mouvoir dans les airs, à quelques mètres à peine de sa personne, et le vent annonciateur d’une tempête. Sur le plus haut plateau de la rizière, elle était une cible de choix pour la foudre, qui n’allaient pas tarder à s’en prendre à elle, contrôlée par la seconde liche indemne. Elle en était persuadée.

Ainsi, surgissant dans les airs pour fuir cette zone de turbulence au plus vite et après avoir rangé sa baguette magique pour ne pas la détruire au passage, la magicienne atterrit quelque part en contrebas en roulant, s’approchant dangereusement de son second adversaire en pleine incantation. Le tonnerre se fit entendre quelques secondes plus tard et Depheline remercia les dieux de l’avoir épargnée. Sa tête tournait, et lorsqu’elle s’immobilisa, elle eut besoin de quelques instants pour reprendre ses esprits. Tout son corps la faisait souffrir, à la fois du fait de la main ténébreuse qui s’était insinuée en elle, mais surtout du fait des nombreux chocs qu’elle venait de subir en cahotant en tous sens pour arriver finalement à une vingtaine de mètres à peine de la dernière liche survivante. Ce n’était pourtant probablement rien face à la souffrance qu’elle aurait accusée si elle était restée en hauteur sur la crête.

Une grimace déchirante traversa son visage, et elle se releva tant bien que mal. Lorsque son regard flouté croisa celui de la liche, celui-ci était peint d’un rictus de haine à côté duquel la liche faisait presque pâle figure.

« On va en finir très vite ! », hurla-t-elle en écartant ses bras et en se projetant à toute allure vers le monstre qui reculait déjà en brandissant devant lui une main squelettique et décharnée libérant la foudre à nouveau. Dévié par l’esquive magiquement accrue de Depheline, le sort n’atteint pourtant jamais sa cible, et c’est une véritable boule de feu vivante qui se précipita alors au corps à corps pour se jeter sur la liche. L’aura de feu qu’avait revêtue la magicienne se mêla à la noirceur de la liche, qui ne tarda pas à se carboniser au contact ravageur de l’humaine. Sa lenteur ne lui avait pas permis d’esquiver cette folle attaque, qui avait poussé Depheline dans les bras d’un monstre.

Refermant sa poigne autour du corps informe, elle envoya une dernière décharge magique dans ses mains qui finit d’achever le travail, tandis que son corps se convulsait sous l’effet de l’électricité puissante qui la traversait, ultime offensive qu’avait tenté la liche pour lutter contre le néant qui l’aspirait déjà.

Quelques secondes d’éternité s’écoulèrent, tandis que Depheline se sentit flotter, en suspension, avant que la gravité de la terre ne la ramenât au sol, presque inerte. Elle était vidée de sa vitalité, vidée de sa magie et vidée de toute motivation. Du sang sortait de chacun de ses orifices, alors que rien ne laissait transparaitre ses blessures, à l'extérieur. Elle sombra alors dans un monde qu’elle ne connaissait trop bien : celui de la torpeur réparatrice. Au loin, le tonnerre grondait encore et Serpent se démenait face à ses trois adversaires redoutables. Il aurait peut-être eu besoin d'aide, mais sa conscience n'était plus à même de le comprendre. Qu'aura-t-elle de toute façon pu faire, dans cet état ?...

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(((HRP : Utilisation du sort de Bûcher niveau 12 donc 13 : Vous concentrez des flammes pendant un tour entier pour faire brûler une cible au prochain tour. mag+1/lvl, -0,5PV/lvl, arrondis à l'inférieur pendant [lvl/5]tours ensuite, maximum 4.
Utilisation du sort Aura de feu niveau 12 donc 13 : Une aura de feu entoure le lanceur de sort pendant lvl/4 tours, blessant tout ennemi qui l'attaquerait au corps à corps. (Chaque attaque au corps à corps subie inflige -0,5PV/lvl à l'assaillant)
Utilisation du sort Main Brulante niveau 12 donc 13 : Les mains du lanceur de sort deviennent comme des flammes chaudes pendant lvl/4 tours pour brûler son adversaire au contact avec sa peau (-2PV/lvl s'il réussit une attaque SA pendant que le sort est actif).
PM : 4/12+33
PV : 15/40 environs.

--> Compte tenu du +120% en magie, au regard des caractéristiques d'un nécromancien niveau 10, j'en ai conclus que mes adversaires mourraient quasi-forcément lorsque je les touchais.)))

Le sort de furie s'éteignit, laissant le kendran dans une situation de danger mortel. Il raffermit sa poigne sur son épée-plume et mit en garde la liche à présent manchot. Une perturbation magique lui rappela la présence de la première liche qui dans son dos préparait déjà un nouveau sort. Il se replaça de manière à avoir ses deux adversaires à portée d'épée et de regard.

Il devait se tenir assez proche des deux êtres mort-vivants , pour pouvoir frapper dès que l'opportunité s'en présentait. Ainsi tenant tour à tour, nerveusement , les monstre en garde, il guettait leurs gestes.

Soudain, un son bref, une sensation de froid suivie d'une douleur affreuse arracha un cris de douleur à Serpent. Un sort de ténèbres venait de le frapper entre les omoplates. On eu dit un dard glacé planté comme un javelot dans le dos du ménestrel, sauf que lorsque ce dernier passa la main, paniqué, sur l'endroit touché par le javelot invisible, il ne perçut aucun dégâts physiques.

Et puis, implacablement, son énergie fut siphonnée. Il se tenait le cœur, haletant sous l'invisible ponction de son énergie vitale. Il serra les dents et maintint son arme pointée vers les deux monstres tout en jetant un regard derrière lui.

Le troisième et dernier ennemis se tenait là, à 100 mètres. Une liche qui avait prit son temps pour s'approcher sournoisement et qui s'emblait se goinfrer de la force vitale du héros. Serpent se trouvait à présent dans un triangle d'adversaire manipulant la magie et insensible à la douleurs.

( Je vais mourir... je vais mourir...). Cette lugubre pensée vrillait l'esprit du jeune homme, il n'arrivait plus à penser.
(Imbécile ! Frappe ! Frappe! FRAPPE !) Piaillais la voix insupportable de MASK qui sous couvert de l'invisibilité tambourinais sur le crâne de son maitre.
(Je ne veux pas mourir ! JE NE VEUX PAS MOURIR !)
"JE NE VEUX PAS .... MOURIR!" Hurla l'épéiste amateur avant de frapper rageusement devant lui dans un large gestes horizontal.

L'épée siffla, s'illumina d'un bleu azur et trancha à nouveau avec une efficacité mortelle. L'acier magique brisa tout d'abord une orbe rouge qui flottait près du crane de la liche manchot, provoquant un hurlement d'outre-tombe de la part de cette dernière, avant de séparer dans un bruit d'os la tête parcheminée du corps squelettique de la première liche.

Les yeux grand ouvert il comprit alors son avantage. Malgré les apparences , les liches n'avaient qu'un seul point fort : Leurs capacités magiques. Il était plus fort, plus endurant et plus rapide que ces trois momie flottantes.

Alors que la troisième Liche finissait de se gargariser d'énergie vitale. C'est un serpent affaiblit mais enragé qui envoya valdingué d'un rude coup de pied la tête balafrée de la première liche, enfin vaincue.

Furieuse, la manchot se mit à flotter à reculons en incantant dans sa langue nécromantique. Trop tard, le ménestrel se rua en avant et, à deux mains, exécuta une frappe ascendante en balançant son fluide venteux dans sa nouvelle arme. La lame s'enflamma d'une aura bleutée et découpa le mort-vivant en deux comme une feuille. L'être immonde se scinda dans un craquement et s'écroula au sol.

Pas de temps pour le repos, Serpent fit volte face et armant ses bras, épée vers l'arrière il s'élança dans la direction de la dernière liche qui terminait sa nouvelle incantation. Ouvrant sa gueule osseuse, elle généra dans la noirceur de sa gorge desséchée, une orbe d'énergie flamboyante.

plus que 60 mètres... 50 mètres... 45... La liche relâcha l'énergie, vomissant une boule de feu monstrueuse dans la direction du ménestrel. Le kendran eu juste le temps de sauter sur le cotés avant qu'une explosion brulante ne le souffle comme une plume.

"KRAAAK BOUM" L'explosion résonna dans les champs, sans toutefois perturber le travail des esclaves lobotomisés.

Des morceaux de terres, de plantes et de cailloux retombaient lentement sur le cratère laissée par l'explosion. Un mur opaque de poussière couvrait encore les lieux.
La liche partit en ricanant, un rire affreux et saccadé qui faisait cliqueter sa mâchoire. Elle brandit son orbe rouge en signe de victoire en l'honneur d'on ne sait que maitre impie.
Ha-ha-ha-ha-ha....

Soudain un souffle de vent, une bourrasque, une lame de fond aérienne...
Surgissant de la poussière, le visage en sueur, sang et suie, la cape et certains endroits de ses vêtements brulées, le barde chargea. Il avait éviter l'impact de plein fouet mais souffrait de graves brulures et d'ecchymoses du à l'explosion. Hurlant comme un damné, Il frappa de toute ses force, le regard enflammé de rage. Il trancha le crane en deux en brisant la mâchoire caquetante.

L'épée était si belle sous la lueur du soleil... Le silence suivit le zéphyr.

Jour 2 : 9h du matin

Le craquement des os de la dernière liche est suivi immédiatement par un tremblement de terre, nettement plus puissant que celui qui vous a réveillé deux heures plus tôt; lien de cause à effet ou simple coïncidence ? Durant une minute qui paraît éternelle, le sol tremble, assez fortement, vous déstabilisant, ainsi que les esclaves toujours à leur travail.

Vous êtes désormais seuls, avec les travailleurs vivants.

(((
Si vous fouillez les liches :
Sur les 3 de Depheline :
vous trouvez 3 orbes de magies noires (ponctionne automatiquement 5 PV par tour à une victime désarmée dans un rayon de 10 mètres et le transforme en 1 PM d'ombre, de foudre, de feu ou de terre au choix. Dans les mains d'un nécromancien, elle peut ponctionner jusqu'à 5 victimes en même temps. Ces objets agissent hors contrôle -les effets ne peuvent pas être stoppé, ni contrôlé-, dès qu'elles sont exposées à la lumière du jour ou de la lune.) Cet objet a une valeur de 800 yus, mais ne peut être vendu qu'à un magicien d'alignement mauvais (villes soumises à Oaxaca ou Shaakt uniquement).
Trois couronnes de métal (end +15, esquive+5).
Trois brassards de métal (end+15, esquives+5)


Les deux de Serpent possèdent quant à elles :
1 orbe de magie noire (même effet qu'au-dessus)
2 couronnes de métal (même effet qu'au-dessus)
2 brassards de métal (même effet qu'au-dessus)
2 robes de liche (end+5, absorbe 1D100% de dégâts bruts (avant suppression de l'endurance) de sorts d'ombre )
Petites gemmes noires (valeur 200 yus) dans une bourse cachée sous un des crânes de ceinture.


Si vous touchez aux équipements métalliques des liches, stoppez le rp.


XP : pour ce combat épique : +4xp chacun)))

Depheline fut ramenée à l’état de conscience maximal par le tremblement de terre qui venait de survenir. Il ne faisait aucun doute que la terre en fusion ne tarderait pas à se répandre sur l’île, alors que les esclaves continuaient tant bien que mal de travailler.

A nouveau debout sur ses jambes, elle regarda plus bas et vit Serpent entouré du cadavre des trois liches. Visiblement, lui aussi était parvenu à bout de ses adversaires, et c’est le cœur soulagée qu’elle se concentra sur les morts qui l’entouraient. La magie imbibait encore leur équipement maintenant devenu inoffensif, et la sorcière savait qu’il y avait sans doute quelque chose à retirer de cet attirail, avant de fuir l'île au plus vite, par elle ne savait encore trop par quel moyen.

« Intéressantes, ces orbes… », murmura-t-elle en prenant la première d’entre-elles dans la paume de sa main, en la brandissant vers le ciel. Elle sentit aussitôt la vie qu’elle venait d’absorber au travailleur le plus proche d’elle, et écarquilla les yeux, tandis que l’individu se pliait en deux de douleur. Pour autant, fut capable de ressentir sa réserve magique significativement augmenter, et compris donc le rôle de catalyseur magique vampirique de ces choses. Le dégoût s’empara alors d’elle, songeant à tout le mal qui pouvait être causé par ces objets. Elle ne tarda pas néanmoins à comprendre et qu’elle n’aurait qu’à faire en sorte que ces orbes n’agissent qu’en des circonstances voulues, face à des adversaires plutôt qu’à des alliés, sauf peut-être consentants. Elle planqua alors les trois sphères dans son sac et passa à la suite.

Elle se pencha alors sur la couronne que portait la liche la plus proche d’elle pour s’en saisir, persuadée que cette dernière saurait lui apporter également une meilleure protection que sa tiare magique au combat. A n’en pas douter, elle était plus résistante et surtout, plus puissamment enchantée. Son flair magique ne la trompait que rarement.

Serpent titubait entre les restes des monstres vaincus. Bien que sueur, sang et suie coulaient en sombres rigoles sur son avant bras; le ménestrel restait sur ses deux jambes en levant les yeux au ciel, pour en capter les chauds rayons solaires.

Puis vint une nouvelle secousse, tonitruante et si forte que le peu de force qui lui servait à maintenir son corps debout s'effondra comme un rien sous le choc. Il chût en silence sur le dos et resta ainsi, en étoile, durant tout le tremblement. A l'inverse de son corps, Son esprit courrais sous le crâne de l'épéiste dilettante qui venait de se rendre compte de l'exploit qu'il venait de commettre avec une lame entre les mains.

Lui qui, bien qu'ayant reçu quelques cours d'escrime durant sa jeunesse, n'avait jamais excellé dans le domaine. Il venait tout bonnement de tuer trois monstres à l'aide de cette étrange épée.

Le tremblement s'estompe mais laisse planer dans l'air la menace d'une éruption imminente et le jeune kendran cherche à se redresser lentement après avoir repris son souffle. Depheline était-elle sauve?

Une silhouette familière en haut des terrasses terreuses le rassura. La magicienne avais réussie à vaincre ses agresseurs et semblait lui adresser un sourire. Ils échangèrent un regard bienveillant et confiant avant d'entreprendre une fouille complète de leurs victimes.

Les mains du barde tremblait d'excitation alors qu'il farfouillait les restes des monstres pour en dégagé divers objets ésothériques.

une orbe de magie noire encore intacte semblait luire d'une aura si mauvaise que le barde en eu presque un haut le cœur. Il recouvrit précautionneusement la sphère à l'aide d'un pan de sa cape avant de laisser la chose tomber dans les ténèbres de son sac. Il la fera examiner plus tard par Depheline.

Les monstres portaient en tout et pour tout Deux robe noire , des couronnes métaliques et d'étranges brassards. Yvain se doutait qu'ils étaient surement enchantés pour aider un mage plus qu'un guerrier et les délaissa. Il s'empara par contre des gemmes trouvé dans une bourse cachée... Elles devaient bien valoir une centaines de Yus.

[A pris l'orbe et les gemmes noires]