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 Sujet du message: La Lande Noire
MessagePosté: Mer 16 Juil 2014 15:40 
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Lande Noire – Chemin vers la Tour d’Orsan.

    Le sire orque sembla flatté de partager sa voiture avec un sergent d’Oaxaca. Il laissa l’homme y pénétrer, et s’installer sur un des sièges confortable fait de velours rouge rembourré. Il grimpa ensuite et s’installa en face, non sans soupirer profondément d’un râle rauque commun aux garzoks… Mais réservé, néanmoins. Il était curieux de constater qu’un orque puisse avoir tant de manières et de souci pour son apparence, comme le soulignaient les vêtements riches, la lavallière et les bijoux du dirigeant d’Orsan. Il n’était pas beau, bien entendu : son visage était celui d’un orque, et sa peau pâle était grêlée et parcourue de cicatrices abominables. Un œil blanc, sans doute inapte à la vision, et un autre, où luisait une lueur bleue tout à fait artificielle… Sans doute magique.

    « Si cela vous sied, et ne vous retarde pas dans votre mission, je vous ferai visiter la Tour d’Orsan, et vous pourrez vous reposer dans des quartiers dignes de ce nom. »

    Il semblait vouloir faire bonne impression…

    Dehors, le gobelin était resté muet, grognant en lorgnant sur le couple dans la voiture. Une fois celle-ci démarrée, lancée par le chauffeur et les trois étalons noirs au galop, il cria ses ordres de sa voix criarde et les monteurs de loups se mirent en route. Plus rapides que le carrosse, ils eurent tôt fait de le dépasser, et de disparaitre dans la Lande Noire, ne laissant de traces d’eux qu’une poussière qui tardait à retomber sur le sol d’obsidienne.

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    Le paysage, partout autour, était chaotique. Fait de roches noires dressées en pointes et en pics, et nervurés de veines de lave, le décor ne comportait pas le moindre végétal. Une région en tous points inhospitalière. Sans doute aurait-elle été boudée, si elle n’avait pas eu un tel potentiel magique.

[HJ : Il y en a pour 2,5 jours de trajet. Je te laisse RP la première journée seul, rapidement (inutile de s’appesantir sur des détails de trajet inutiles ^^). La voiture ne fera pas de pause durant ce premier jour, et il ne se passe rien de spécial. Si tu désires interagir avec ton hôte, je répondrai alors en intervention PNJ.]

[Ezak : XP : 0,5 (post). – Mot : Tortionnaire.]

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 Sujet du message: Re: La Lande Noire
MessagePosté: Ven 18 Juil 2014 13:04 
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Yeux brillants et sourire satisfait, comme un enfant à qui on aurait donné une sucrerie, Bruugar me laissa entrer en premier dans la voiture. Il y avait la tout le confort que pouvait attendre tout haut dignitaire. Un intérieur spacieux, et des sièges confortables de velours rouges. Je me laissais tomber sur la banquette prenant mes aises, alors que le Garzok entrait à ma suite visiblement heureux de pourvoir se vautrer dans son véhicule. Je devais avouer que voyager avec confort était un plus. J’allais vraisemblablement devoir traverser un désert pour rejoindre la ville de Messalia, je préférais garder mes forces pour des conditions qui avaient la réputation d’être difficiles. Sans compter sur le bonus morale non-négligeable.

Les chevaux ne tardèrent pas à exécuter leur besogne, tirant la voiture sur le sol rocheux de la Lande noire. Moment que choisit l’officier Garzok pour faire encore de la lèche, me proposant de me faire visiter Orsan et me ventant l’excellence des quartiers qui seront à ma disposition. Je grimaçai quelque peu en plongeant mon regard dans celui de mon interlocuteur. Je ne voulais pas qu’il en fasse trop, je n’avais pas envie d’établir un quelconque lien avec cet abominable Garzok à la peau pâle mais peut-être qu’il pourrait m’aider malgré lui.

« Si cela ne me fait pas perdre de temps, oui. L’épicentre de la guerre sera à l’autre bout de ce monde à Fan-Ming et Naral Shaam ne m’attendra pas. Il est hors de question qu’il soit leur seul tortionnaire. »

Et je jetais mon regard vers l’extérieur, observant la région aride qui défilait sous mes yeux. Il n’y avait rien à voir dans ce paysage aux roches pointus et noires mais je réfléchissais à la manière la plus efficace de me servir de l’apparent désir de bien faire de l’officier. J’avais un début d’idée et je ne tardai pas à la mettre en pratique.

« Si le plaisir des yeux ne me fera pas gagner cette guerre, vous pourriez peut-être m’aider d’une autre façon. J’ai cru comprendre que vous avez des problèmes avec les humains de l’armée. Cedez-les moi, ils feront bon usage sous mes ordres plutôt que de mourir pour je ne sais quelle expérience? Et vous avez peut-être d’autres ressources stratégiques de le région qui pourraient me servir, ou ce monde est-il aussi sans intérêt qu’il en à l’air ? »

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"L'objet de la guerre n'est pas de mourir pour son pays, mais de faire en sorte que le salaud d'en face meure pour le sien."

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 Sujet du message: Re: La Lande Noire
MessagePosté: Lun 21 Juil 2014 11:50 
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Lande Noire – Chemin vers la Tour d’Orsan.

    L’orque parut confus, et s’excusa platement.

    « Oh, mais je ne souhaite en rien vous retarder, sergent. Quant à votre demande, sauf votre respect, il ne s’agit pas d’hommes de l’armée, mais de prisonniers sur lesquels nous testons des… procédés pour qu’ils entrent à nos ordres tout en étant… améliorés. Le processus fonctionne à merveille sur les garzoks, mais seuls les humains les plus résistants parviennent à survivre. Nous tentons actuellement de remédier au problème et, par conséquent, avons besoin de ces cobayes pour vérifier nos hypothèses. »

    Des expérience sur le genre humain. Une abomination que l’orque considérait apparemment comme tout à fait normale, et fondée.

    « Les points d’intérêt de la région ? Oh mais ils sont nombreux. Il est dommage qu’Arthim’Olth soit dans la direction opposée. Vous auriez pu voir la fabrication de ce métal précieux, noir et indestructible… Ou l’incrustation de ces gemmes magiques sombres d’Elscar’Olth qui ont le pouvoir de donner la vie à l’inanimé… entre autres. Orsan est davantage dans la lignée de la spécialité du Seigneur Vallel. Nous modifions la chair pour l’améliorer, nous tatouons des formules secrètes dans une encre tirée des sous-sols de la Tour pour donner des pouvoirs à ceux qui n’en ont pas… ou contrôler leurs esprits. Et je ne parle là que de la Lande Noire, messire d’Arkasse. Ce monde recèle bien d’autres secrets fort intéressants, pour qui prend le temps de s’y pencher. »

[Ezak : XP : 0,5 (post) + 0,5 ( informations recueillies). Mot : 1XP. - Tétrapode.]

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 Sujet du message: Re: La Lande Noire
MessagePosté: Mer 23 Juil 2014 11:06 
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La réponse de mon interlocuteur fut empreinte d'un ton d'excuse. Il était désolé que j'aie pu prendre sa proposition comme une perte de temps, et tout aussi désolé de ne pouvoir me fournir les hommes que je désirais. C'étaient des prisonniers qui avaient comme agréable activité de servir de cobaye.

Le regard toujours fixé sur le paysage de roches, je levai les yeux au ciel devant tant de sollicitudes de la part des forces Oaxienne pour les membres de ma race, juste bons à servir de chair à canon. Je devais avouer que cela me touchait plus que ce que j'aurais imaginé. C'était une guerre de civilisations et dans ce conflit, j'avais grand mal à accepter que ma race soit malmenée. Je trouvais encore plus incompréhensible que des hommes comme Elath ou Gart acceptent d'être le bras armé de la reine noire. Comment pouvait-on lutter contre ce qui nous ressemble ? Qu'est-ce qui motivait l'allégeance de ces hommes au bourreau des leurs.

Mais mes questions philosophiques devaient malheureusement s'arrêter à leur commencement, car la sire orque répondit à ma boutade sur le manque d'intérêt de la région. Il le fit d'une belle façon, et j'entendis à nouveau parler du métal indestructible, mais j'en appris bien plus sur les mystérieuses gemmes d'Escarloth, qui auraient le don d'animer les objets et sur la mystérieuse méthode de modification de la chair utilisée à Orsan.

Ma curiosité avait été piquée au vif, et je détachai pour la première fois les yeux de la plaine rocheuse qui défilait au galop des tétrapodes. J'observais l'homme pâle quelques instants en silence, réfléchissant aux informations qu'il venait de me délivrer. Nous étions dans un monde étrange, aux possibilités étranges, et s'il y avait une chose qui était vraie, c'est que je doutais que Fan-Ming soit préparé à tout ça. Nous étions dans un monde étrange, aux possibilités étranges, et s'il y avait une chose qui était vraie, c'est que je doutais que Fan-Ming soit préparé à tout ça.

« Finalement, voir ce qu'Orsan fait de mieux me plairait assez. »

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 Sujet du message: Re: La Lande Noire
MessagePosté: Ven 25 Juil 2014 10:56 
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    À mesure que la charrette avançait, l’atmosphère extérieure devenait de plus en plus sombre. La nuit tombait… Mais ce n’est pas pour autant que le véhicule allait s’arrêter. Il poursuivait sa route, dans sa course folle. Le garzok avait opiné du chef à la demande d’Ezak. Il lui ferait visiter. Silencieusement, le voyage se poursuivit, des heures durant, jusqu’à ce que l’aube se lève à nouveau. Quelques heures après le départ, l’orque s’était endormi, et ronflait copieusement en bavant dans son sommeil. Chasser le naturel, il revient au galop…

[HJ : plus de 13h de passées d’un coup. Indique-moi si tu fais quelque chose de spécial pendant ce temps, ou non. ^^]


[XP : Ezak : 0,5 (post). Mot : 0 (il faut le placer dans un dialogue.) – Tulipe.]

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 Sujet du message: Re: La Lande Noire
MessagePosté: Mar 29 Juil 2014 07:42 
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Le Garzok acquiesça silencieusement. Alors que je replongeais mon regard sur l'extérieur. J'avais l'esprit ailleurs, je ne savais trop ou d'ailleurs. Je le laissais voyager alternant entre réflexion et souvenir inutile. Parfois, je revenais à la réalité pour constater que le paysage ne changeait pas vraiment. Il n'y avait rien pour les yeux ici.

"Pas âme qui vive... Pas même une tulipe ou un grand chêne. Cet endroit est insipide. »
Lâchais-je avant de me rendre compte que mon subordonné s'était endormi, bavant la gueule ouverte. Les dieux me punissaient surement pour de sombres raisons qui m'échappaient. Et bien, ils pouvaient tous allez se faire foutre !

Les heures passèrent, les distances aussi, et alors que l'ennui commençait à me gagner, je me sentis à peine sombrer dans le royaume des cauchemars.

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 Sujet du message: Re: La Lande Noire
MessagePosté: Mar 5 Aoû 2014 10:46 
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Alors que les premières lueurs de l’aube, pâles et quasiment indétectables dans un environnement si sombre et nuageux, montaient dans l’horizon chaotique de la lande noire, la charrette où Ezak et le gouverneur de la Tour d’Orsan se trouvaient se fit arrêter. Le gros orque, curieux de cet arrêt, apostropha vivement le conducteur à l’extérieur.

« Oh. Pourquoi nous arrêtons-nous ? »


Et le gobelin aux rennes de l’embarcation de répondre :

« Des dognards ! Y’a une meute juste devant. »


L’orque soupira et lorgna Ezak, avant de lui préciser.

« Ils s’attaqueront aux chevaux, puis à nous, si nous ne nous débarrassons pas d’eux. Voilà le moment de faire preuve de votre art du combat, Sergent d’Arkasse ! »

Et il sortit de la voiture en ouvrant la porte, libérant une odeur de charnier qui pénétra les narines de l’humain. Effectivement, à l’extérieur, le décor avait un peu changé. Les roches noires étaient, ici, recouvertes de cadavres anciens, pourrissant là dans les fosses et sur les crêtes. Une odeur persistante et forte de viande en décomposition avancée emplissait l’air, visible même, via une fumée verdâtre qui s’échappait par volutes éparses des poches de gazs formées par les corps décomposés.

Dans ce décors de pourriture, cinq molosses étranges faisaient face à la carriole.
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Muscles puissants, peau nue, broches et cicatrices visibles, ils devaient être le résultat d’une expérience ratée. Une puissante mâchoire munie de dents acérées formaient leur plus grande arme… si ce n’était leur force elle-même, car ils avaient la taille de dogues puissants et impressionnants, rattrapant aisément celle d’Ezak s’ils se campaient sur leurs pattes de derrière.

Les bêtes grognaient, comme si elles défendaient leur territoire et empêchaient les intrus de passer… Mais n’attaquaient pas, pour le moment.

[Ezak : XP : 0,5(post). Mot : 0 (trop tard) - bière.]

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 Sujet du message: Re: La Lande Noire
MessagePosté: Ven 26 Sep 2014 01:50 
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Mon sommeil fut agité, parsemé de mauvais rêves qui avaient tous en commun une fin tragique et misérable, et agrémentés de gymnastique désagréable, notamment à cause du mouvement de la voiture qui rendait souvent la position fort inconfortable. Ce repos n'en avait pas été vraiment un, alternant entre inconscience et bref réveille, je fus facilement alerté lorsque le silence se fit tout à coup entendre.

En effet, tout était devenu si calme, le roulement du carrosse avait cessé son grondement persistant, et plus aucune secousse ne venait troubler le repos de ma chair. Nageant péniblement entre le monde réel et celui des songes, je ne réagis pas tout de suite, extrêmement soulagé par cette quiétude retrouvée.

Les yeux clos, j'entendis le Garzok se mouvoir, avant que sa voix ne s'élève forte, apostrophant notre conducteur avec vigueur. Le timbre puissant de la peau verte me fit sursauter et eu le don de me réveiller totalement. Immobile, allongé sur la banquette, est les yeux encore lourds, je jetai un regard remplit de mépris à l'Orque. J'eus envie de lui sauter dessus et lui faire définitivement fermer sa sale bouche tant je fus aigri par ce réveil des plus brutales.

Mais ma colère fut renversée, anéantis par la voix du gobelin lorsque qu'il annonça que des Dognards nous bloquaient la route.

Pendant un temps infime, j'eus la futile pensée que je pouvais encore être endormi. Qu'est-ce que pouvait bien être un Dognard ? Une espèce d'oiseau ? Mais lorsque le regard lourd de l'officier appesantit sur moi , je compris que cette chose allait, en tout cas, nous causer des ennuis. Impression qui se confirma bien vite lorsque le Garzok précisa que nous et nos chevaux faisions partie de son régime alimentaire.

Je soupirais longuement, agacé par cet énième évènement maudit. Ne pouvais-je pas passer une seule journée sans problème ? Révolté et décider à botter le cul de ses Dognards de malheurs, je me redressai et sortis en grande pompe de la voiture, en rattachant mes armes à ma ceinture. J'étais prêt à me déchainer sur eux.

Et lorsque je mis le nez dehors, je fus littéralement agressé par une odeur putride. S'infiltrant dans mes poumons, elle manqua de me faire régurgiter le peu de choses qui me restait sur l'estomac. Je retroussai mon nez écœuré par ce parfum de mort. Cela empestait, et il n'était pas difficile de trouver la source de cette puanteur. Sur les roches noires qui avaient donné son nom à la région, quantité de cadavres pourrissaient, envahis d'insectes qui se gonflaient de leurs organes en décomposition. Des fumerolles verdâtres s'élevaient de certains corps, donnant à la scène une pointe chaotique, si elle pouvait l'être plus. Dans cette vision morbide régnait ceux qui étaient surement les coupables de ce cimetière à cœur ouvert.

Un groupe de canidés aux muscles saillants, à la peau nue et plissé et aux dents, pour le moins acérés. Sur leur flanc, des os à l'air libre et des cicatrices bien visibles. Ils étaient impressionnants de carrure et de laideurs, mais nulles doutes qu'ils devaient être puissants. Ils étaient sur la défensive, grognant dans notre direction, et pas franchement agressif. Je devais avouer que tout cela m'avait refroidi un peu, et je n'avais plus trop envie d'en découdre. Pour moi, éviter un conflit contre des animaux de cette stature et supérieur en nombre, était la priorité.

Vigilant et la main sur la garde de mon épée, je me rapprochais du conducteur avant de m'adresser à lui.


« Est-ce que vous pouvez les contourner ? »

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 Sujet du message: Re: La Lande Noire
MessagePosté: Dim 5 Oct 2014 10:39 
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    Le conducteur de la carriole, un gobelin pustuleux et maigre à faire peur répondit en couinant, apeuré :

    « Orsan se trouve au ceeentre de leur territoire ! Ils nous ont repéré, à part en faisant demi-tour, nous ne pourrons passer. »

    Et à l’orque de renchérir :

    « Nous devons les combattre. Êtes-vous effrayé, sire d’Arkasse ? »

    Son œil bleu sembla luire d’une lueur plus intense, lorsqu’il les regarda alors. Les Dognards, eux, n'avaient pas bougé. Ils attendaient le moindre mouvement des intrus...

[Ezak : XP : 0,5 (post). Mot : courgette.]

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 Sujet du message: Re: La Lande Noire
MessagePosté: Mar 7 Oct 2014 10:32 
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Le gobelin tremblant de peur, me répondit presqu'en claquant des dents que nous ne pouvions faire demi-tour, le seul choix était de combattre. Le pauvre, il avait vraiment l'air d'avoir fait dans sa culotte. Mais je ne ressentais aucune compassion pour cet être à la peau verte. Derrière, le Garzok s'adressait à moi visiblement pressé de combattre, mais ses réflexions, je devais l'avouer avaient le don de m'agacer. C'est pourquoi irriter, je lui criai ma façon de penser.

« Mais vous allez la fermer oui ?! C'est moi qui décide, si on attaque ou pas, si on recule ou pas. Je n'ai aucun ordre à recevoir d'un vulgaire pantin comme vous. Alors si vous ne voulez pas finir en rondelle comme une vulgaire courgette veuillez vous adressez à moi avec plus de sollicitude. Si vous connaissiez mes faits d'armes vous sauriez que ce n'est pas de vulgaires caniches qui me font douter. »


Le regard sévère je ponctuai cette engueulade d'un claquement de langue agacé, mais il était effectivement temps de combattre. Rageur, je libérais mes armes de leurs fourreaux.

« Combattons, mais intelligemment. Ils sont en surnombre. Laissez les charger les premiers, ce sont eux les bêtes, pas nous. »

Le pas calme, je passai devant la carriole souhaitant éviter que les chevaux se retrouvent blesser dans le combat qui s'annonçait.Le pas calme, je passai devant la carriole souhaitant éviter que les chevaux se retrouvent blesser dans le combat qui s'annonçait.

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 Sujet du message: Re: La Lande Noire
MessagePosté: Dim 19 Oct 2014 09:48 
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    L’orque noble ne regarda pas le sergent de la Reine Noire quand il parla. Son œil, luisant d’une inquiétante lueur bleutée, puissante, était fixé sur les bêtes menaçantes. Le gobelin, lui, s’était tout bonnement retourné comme une autruche, la tête planquée dans ses mains, alors qu’il tremblait de peur, du haut du siège du carrosse. Lui n’était pas un combattant, c’était certain. Et il était doublé d’un lâche notoire.

    Lorsque le guerrier avança vers l’avant des chevaux, les dognards grognèrent de plus belle. Derrière, le nobliau garzok grognait :

    « Je n’ai pas d’ordre à recevoir de vous non plus. »


    Et un éclair terrible, un flash aveuglant, partit vers le monstre le plus à droite. Le coup, venu droit de l’œil modifié de l’orque, tua la bête sur le coup, alors que son cadavre carbonisé tombait sur le sol, parcouru de derniers spasmes musculaires, et d’étincelles électriques se liant en arcs grâce aux broches métalliques qui dépassaient du cadavre.

    Cela déclencha le combat. Les quatre autres se ruèrent vers la carriole… Et Ezak, donc, qui se trouvait entre eux et les chevaux. Il était temps d’agir.


[Ezak : XP : 0,5 (post). Mot : 1XP. - poltron.]

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 Sujet du message: Re: La Lande Noire
MessagePosté: Lun 20 Oct 2014 04:28 
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Mes lames qui avaient prises tant de vies, tremblaient sous la tension de mes muscles, qui d'eux-mêmes semblaient se raidirent à l'approche du combat qui était imminent. Comme à l'accoutumée, l'excitation de la bataille commençait à prendre le dessus. Mon exutoire, le seul art dans lequel j'excellais réellement allait me donner une nouvelle fois l'occasion d'expulser toute la haine que j'avais en moi. Mais patiemment, j'attendais, stratège que j'étais, que le Garzok vienne à mes côtés pour protéger d'une seule ligne notre seul moyen de transport. Dans ma concentration, les yeux rivés sur l'ennemi, j'oubliais déjà l'odeur nauséabonde qui montait des restes en putréfaction. Ce lieu de désolation, jonché de cadavres et, territoire de ces dogues carnivores, je comptais bien en faire mon jardin. Celui où j'allais exprimer toute ma maitrise des armes. Ici, à mille lieues de chez moi, je n'étais rien de plus qu'un conquérant.

Dans cette attente presque solennelle, je tendis l'oreille pour guetter l'arrivée de mon allié du jour, mais seul les claquements de dents du sekteg parvenaient à mes oreilles. Tel un lâche, il s'était recroquevillé sur lui même, attendant d'être une proie ou d'être sauvé par nos soins. En plus d'avoir eu la chance inespérée d'être né peau verte, il était en plus doué d'un incroyable courage. Comme la nature l'avait gâté ! Ironie d'un D'Arkasse, bien entendu... Ce genre de personne avait le don de m'irriter. Inutile, faiblard, incapable d'influencer sur leur destin, méritait-il seulement que je verse mon sang pour lui ? En tout cas, si il ne voulait pas combattre, je comptais à ce qu'il se fasse discret.

« Poltron, si tu veux couiner fais le, mais je t'en prie, ai au moins la finesse de le faire en silence. »

Posés, ces mots sortis de ma bouche ne laissaient néanmoins pas le moindre doute sur ce que je pensais de la créature. Et alors que je réclamais la discrétion du couard, la voix du Garzok maniéré s'éleva à son tour pour m'indiquer avec défiance qu'il n'avait aucun ordre à recevoir de moi.

Vexé, je tiquai d'agacement devant tant de désinvolture. N'étais-je pas son supérieur ? N'était-il de toute façon pas de race inférieure ? Celle qui se soumet à la première parvenue, Oaxaca ? Mais je n'eus pas le temps de lui traduire le fond de ma pensée qu'une détonation retentit, suivit presque instantanément d'un flash aveuglant qui traversa mon champ de vision pour filer jusqu'à nos ennemis. Je ne pus m'empêcher de fermer les yeux, surpris par cette chose qui m'aveugla presque, et lorsque je les rouvris, j’aperçus la mort.

En effet, l'une des bêtes, la peau brulée était étendue sur le sol, agitée de spasmes, alors que des arcs électriques émanaient de son corps encore fumant. Surpris par la rapidité des évènements, je ne bougeai pas d'un poil. Abasourdi, je venais seulement de comprendre que l'attaque, magique sans aucun doute, venait du Garzok, et aussi qu'il venait de mettre en péril mon plan et moi, par la même occasion. Oui, car à cet instant les bestioles se sentant agressées chargèrent en front désordonné. Le dirigeant du duché d'Orsan l'avait-il fait exprès ? Sans aucun doute, et pour ça, il allait payer un lourd tribut. Mais j'avais d'autres problèmes bien plus graves à cette heure.
J'étais le seul rempart entre notre véhicule et un ennemi quatre fois plus nombreux. Ironie du sort, la nature ne m'avait pas déformé, je n'étais donc doté que de deux bras. Même si je pouvais agir et en tuer deux d'un seul coup, j'aurais été ensuite la proie facile de cette meute assoiffée de sang. Je devais agir et vite, car les bestioles ne me laissaient pas le temps de la réflexion.

Me sentant cerné et trahi, je serrai les dents de rage.

« Et puis merde ! »

Comptant sur l'effet de surprise, je m'élançai vers la petite troupe. Seul, courant face à une bande de chiens qui ne rêvaient que de me déchiqueter, je devais avoir l'air suicidaire. Mais me sacrifier sous les couleurs d'Oaxaca et pour quelques chevaux n'était pas à l'ordre du jour. Et alors que j'arrivai à portée de crocs, je bondis verticalement, le pouvoir que je savais enfoui dans mon épée aidant je m'élevai dans les airs à une hauteur vertigineuse. C'était une sensation étrange que de me voir décoller ainsi tel une créature ailée. Ce pouvoir que m'avait offert Crean Lorener était des plus appréciable. Je me sentais surpuissant à cet instant, survolant mes ennemis de toute ma hauteur. Et alors que j'arrivais au point culminant de mon saut, je visai l'un des canidés en dessous de moi, celui qui serait ma première cible. De toute ma puissance, je voulais lui retomber dessus en lui perforant le crâne de mes lames. Mais je savais au fond de moi que l'atterrissage risquait d'être mouvementé. Bousculé dans mes plans, je n'avais d'autre choix que d'improviser. Tant pis.

HJ :Utilisation de la capacité rp de l'épée de Faerune

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 Sujet du message: Re: La Lande Noire
MessagePosté: Sam 25 Oct 2014 16:08 
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Lande Noire – Chemin vers la Tour d’Orsan.

Attaque AA : réussite.

    Le bond majestueux d’Ezak le fit atterrir droit sur un des molosses, les épées plantées dans le crâne. Clouée au sol, la bête était morte sans un couinement… Ni y comprendre grand-chose. Un guerrier la chargeait, l’instant d’après il disparaissait dans les airs et… Elle mourrait. Ses frères canins étaient tout aussi désorientés, et lorsque leur congénère mourut violemment, ils mirent du temps à se rendre compte que le guerrier était derrière eux. Deux firent volte-face, alors que le troisième, plus bête encore que les autres, continuait à filer vers le carrosse. Celui-là fut cueilli d’un nouveau flash électrique. Un éclair le frappa de plein fouet… L’envoyant rejoindre son comparse électrocuté.

    Ezak se voyait donc chargé par les deux molosses restant, qui n’avaient pas eu le temps d’attaquer, pris par surprise. Mais ça ne resterait pas longtemps le cas…

[Ezak : XP : 1(post) + 1 (meurtre spectaculaire). Mot : 1XP. – ivoire.]

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 Sujet du message: Re: La Lande Noire
MessagePosté: Lun 27 Oct 2014 10:47 
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Inscription: Sam 29 Nov 2008 22:29
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Tel un faucon, je retombai sur ma proie, mes lames allant s'encastrer dans le crâne de l'animal dans un bruit écoeurant, mélange de brisement d'os et de chairs déchiquetées. Elle n'avait rien vu venir, elle n'émit pas un bruit, ne tenta pas un mouvement de défense, et son corps s'affaissa, de fait, sans vie.

C'était un bien joli coup. Mais je n'avais pas le temps de contempler mes méfaits, la meute n'était pas encore décimée. Les jambes fléchies, à cause d'un lourd atterrissage, je levai mon regard partiellement masqué par quelques mèches rebelles. Je devais prendre l'information rapidement avant de me faire surprendre. Des trois abominations restantes, l'une d'elles, animée par la rage, continua sa course funeste vers le véhicule. Mais son épopée majestueuse fut de courte durée. Car le sort s'abattant sur la petite troupe, un éclair du Duc d'Orsan vint l'accueillir comme il se devait. Carbonisé, l'animal s'écroula, roulant sur quelques mètres, entrainé dans son élan.

Ce Garzok avait manifestement de la ressource, par deux fois il avait visé et par deux fois il avait décimé. Je ne pouvais perdre ce combat face à ce soumis d'Oaxaca, et j'allais bientôt avoir l'occasion de lui montrer ma rage destructrice. Car si leur comparse avait continué sa course, les deux canidés restant, renâclant l'air avec avidité, s'étaient retournés dans un grognement pour s'apercevoir que j'étais là, trônant fièrement sur le cadavre de leur ex-compagon de meute. Ni une, ni deux, ils se ressaisirent et foncèrent dans ma direction à l'aide de leurs muscles puissants.

La rage comme leitmotiv, je pris appui sur le crâne de ma victime pour en retirer mes lames meurtrières. Dans un craquement, je pus sentir ma botte s'enfoncer dans la boite crânienne, fissurée, alors que mes armes ressortirent, libres, prêtes à semer la mort à nouveau. Mon soulier recouvert de fluides crânien, je n'en avais que faire. Ici, à cet instant précis, je n'étais plus un homme au sang bleu. J'étais un animal, éléphant inébranlable, qui avait faim de morts. Quant à leur territoire, j'allais le faire mien.

« Venez tâter de mon ivoire sales chiens ! »

Animal contre animal, j'haranguai l'ennemi. Mais derrière cet instinct primaire de mort, se cachait un homme, plein de ruses et de malice. Je n'avais pas encore dévoilé tous mes tours. C'est pourquoi, une nouvelle fois, je chargeai, l'ennemi, à la différence que cette fois, je n'allais pas me faire faucon, mais guépard.
En effet, dans ma course effrénée, j'attendis d'être mi-distance des dogues pour puiser dans les ressources de mes bottes. Animées d'un souffle magique, elles changèrent instantanément ma vitesse, et de la course normale d'un homme, je passai subitement à celle d'un cheval au galop. Dans un mouvement précis, je tentai de passer sur leurs flancs alors mes bras se balancèrent pour déchirer le flanc de l'un d'entre eux.

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"L'objet de la guerre n'est pas de mourir pour son pays, mais de faire en sorte que le salaud d'en face meure pour le sien."

- George Smith Patton


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 Sujet du message: Re: La Lande Noire
MessagePosté: Dim 2 Nov 2014 12:32 
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Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
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Lande Noire – Chemin vers la Tour d’Orsan.

    Perturbés par la vitesse, les dogues ne comprirent pas ce qui leur arrivait. Surtout celui dont les flancs furent zébrés de deux longues plaies rouges lui déchirant l’intégralité du flanc profondément. Il s’effondra, plus loin poursuivant sa course sur quelques pas avant de choir sur le côté, piaillant de manière aigüe et paniquée. Mort.

    Son compagnon, non blessé, profita de l’attaque pour se remettre vite de sa surprise de voir ainsi Ezak changer de vitesse. Le dernier survivant bondit donc prestement pour mordre avec force le mollet du guerrier. Les bottes solides résistèrent à la prise, mais la créature s’y accrocha avec fermeté, grognant et enserrant plus fort sa prise. Il serait dur de s’en débarrassé. Et si le cuir avait protégé la jambe d’être purement et simplement broyée et tranchée par les deux, deux canines, plus longues que les autres dents, avaient quand même percé la protection, et pénétraient douloureusement la chair du maître d’armes.

    L’orque borgne, plus loin, ne pouvait assister qu’impuissant à la scène. Il n’allait pas électrocuter le chien, sous peine de toucher Ezak par la même occasion.

[Ezak : XP : 0,5 (post) + 1 (meurtre original). Mot : 1XP. - gisant.]

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