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 Sujet du message: Les souterrains de la cité
MessagePosté: Mar 11 Nov 2008 14:22 
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Les souterrains de la cité


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Il existe différentes entrées à ce dédale creusé à même la roche. Les murs comme le sol et le plafond sont inégaux, dans le but d'éviter le passage d'une grande armée. C'est dans le même but que certains couloirs sont étroits, de la taille d'un voire deux hommes.

Par le passé, ces souterrains furent le théâtre de nombreuses résistances contre les barbares des montagnes. Aujourd'hui, une partie des tunnels est piégée, mais ils le sont depuis tant de temps que nul ne connait plus l'emplacement exact des pièges...

Si les entrées ne sont pas toutes connues dans la ville, les sorties le sont: une vers l'ouest, tournée vers Lebher, une vers l'est, tournée vers Henehar et la dernière à une petite dizaine de kilomètres le long de la grève, dans une des nombreuses grottes du bord de mer.

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 Sujet du message: Re: Les souterrains de la cité
MessagePosté: Mer 2 Déc 2009 20:08 
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>>> Se réveiller d'un rêve figé ... (premier rp)

* Deux ans auparavant, peu après la chute de Pohélis, un soldat esseulé s'éveille d'un sommeil mortifère *



Froid.
Je hais le froid, ce froid si mordant qui s'insinue partout, vous ronge la chair et glace votre sang.
Ooh que je hais le froid …

J'ai l'impression de mourir lentement. Tout doucement. Inexorablement. Quelle terrifiante sensation !

J'ouvre les yeux. Ma vision est brouillée, je ne distingue que des tâches de lumière bleue et blanche, diffuses. J'essaie de bouger. Je ne sens plus mes jambes ni mon bras droit. Mais tout le reste de mon corps me fait souffrir. La douleur … haa ! La douleur ! Elle est là, lancinante malgré le froid engourdissant, elle paralyse mon corps et envenime mon esprit ... J'ai mal. Grands Dieux, j'ai mal !

Je cherche à la combattre mais j'ai perdu d'avance. Je hais la douleur. Je hais cette vie à laquelle je m'accroche. Je hais la douleur d'avantage qu'elle me fait savoir en vie. Je hais la vie pour n'être que douleur. Je veux mourir.
Mourir et en finir avec tout ça …

Une voix.
J'entends une voix, quelque part. Je ne comprends pas ce qu'elle dit. Je ne comprends pas mais je crois qu'elle m'encourage. Tenir bon, c'est cela. Tenir …

Qu'importe la douleur, je dois me lever, vivre, et me battre. Puisant dans des ressources dont je ne soupçonnais pas l'existence, je parviens à me soulever à l’aide de mon bras valide. La tête me tourne. Une atroce nausée m'envahit. A genoux, face au sol glacé, je vomis une flaque rouge. Du sang. Abrutis de froid et de fatigue, mon regard vitreux s'attarde un instant sur ce liquide vermeil qui contraste tant avec la glace céruléenne. Mon sang. Mon propre sang …

Je dois faire vite.
Avec précaution, je parviens à me redresser sur mes jambes flageolantes. Tenir debout n'est pas aisé, et le sol traitre du tunnel peut me faire trébucher à chaque pas. J'entends encore la voix, lointaine et déformée, qui marmotte ses bénédictions. Cette voix m'agace. Son inutilité m'apparait comme une insulte en ce moment pénible.
Mais qu'elle aille donc se faire voir, bordel ..!

Mes yeux commencent à peine à s'habituer à la lumière vive du soleil réverbérée par les parois translucides. Tout le tunnel est éclairé, et tout autour de moi je découvre des restes d'orques congelés. Surement sont-ce eux qui …

Détournant le regard, je plisse les yeux pour mieux y voir au travers ce brouillard iridescent, afin de distinguer la sortie de ce tombeau gelé. Toute cette lumière me brûle les yeux et me crible la tête d'aiguilles. Ma respiration est difficile, bruyante, douloureuse. Je serre les dents pour ne pas défaillir. Debout, je sens un liquide chaud et poisseux couler le long de mon torse. Je ne prends pas la peine de regarder, car je sais qu'à chacun de mes pas, je perds quelques perles sanguinolentes qui teinteront mon chemin de rouge pour l'éternité dans leur prison de glace. Qu'importe de toute façon, je n'ai nullement l'intention de revenir.
Sortir. Je ne souhaite que sortir d'ici.

Ma réflexion semble s'être gelée elle aussi. J'ignore combien de temps j'ai pu rester dans ce souterrain, ni même pourquoi je suis encore en vie. En fait, j'ignore même ce que je fais ici. Pour dire vrai, je m'en fout.
Sortir, c'est tout ce qui m'importe.

L’extrémité du tunnel proprement dit n'est pas si loin, mais le trajet me prend ce qui semble être une éternité. M'appuyant contre les parois, je m'interromps tous les deux ou trois pas, haletant, et crachant ou toussant, je laisse chaque fois un peu plus de mon précieux liquide vital dans cette antichambre de l'enfer.
Merde … je crois que mon poumon est touché. Or ce genre de blessure ne pardonne pas.
Plus vite. Je dois sortir plus vite !

L'issue.
Arrivé. J'y suis arrivé ! Sur le seuil de la caverne, je peux voir en contrebas l'immensité des plaines Nosveriennes. Un vent d'Est réchauffé par le soleil matinal me fouette le visage. J'ignore pourquoi je pleure. Cela fait plusieurs longues secondes déjà que mes yeux laissent couler ces larmes dont j'ignore la signification.
Peut être ce sentiment ténu de soulagement que je ressens au fond de ma poitrine ?
Ou peut être la douleur, si vive encore qu'elle m'arrache une grimace à chaque inspiration ?
Ou encore cette sensation étrange d'avoir perdu quelque chose d'essentiel ?
Je l'ignore, et ce n'est pas important. Mes larmes coulent, je les laisse faire. Ce qui m'importe d'avantage en ce moment c'est le vent, ce vent frais et vivifiant qui charrie quelques senteurs de résine. Je devine à cela la présence d'une forêt de conifères non loin et guidé par l'instinct - ou peut être n'est-ce que du hasard - je m'avance dans la direction me semblant la plus propice, n'ayant alors pour seule intention que de mettre le plus de distance possible entre ce maudit tunnel et moi.

Mais c'était présumer de mes forces.
Las, gravement blessé, transi et perclus de douleur, je n'esquisse pas un pas que mes jambes se dérobent.
Je trébuche, et tandis que je perds de nouveau conscience, je sens mon corps rouler en contrebas du talus herbeux. Advienne que pourra, maintenant je veux dormir. Dormir ...


>>> Sauvetage & Perdition : 1ere partie

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