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 Sujet du message: Les Monstruosités
MessagePosté: Mer 18 Nov 2009 22:36 
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Hello les Yuimeniens et les Yuimeniennes !

Si je poste ce sujet ici aujourd'hui, c'est que j'en appelle à vos remarques avisés (Ou pas !) en ce qui concerne un recueil de nouvelle que je commence à écrire...

"Les Monstruosités"
Cela englobe en fait 13 petites nouvelles d'horreur/angoisse/fantastique sans lien les unes aux autres...

Bon je les commence et je n'en ai pour l'instant écrit qu'une et demie et ait de vagues idées pour la suite.

Mais le fait est que je vous demande, le plus franchement du monde, ce que vous en pensez. Et si vous remarquez des erreurs d'orthographe, de syntaxe... Ou plus simplement si vous trouvez cela mal écrit, avec un style trop léger/lourd ou quoi que ce soit pour peu que ça soit un tantinet constructif, je suis preneur !

En ce qui concerne donc la première nouvelle que je poste, je suis en train de me tâter entre deux "fins"... J'aimerais donc avoir votre avis sur la question.

_________________

Playlist de Mercurio

A propos, j'ai trouvé la morale de la fable que ton grand père racontait,
celle du petit oiseau que la vache avait recouvert de merde pour le tenir au chaud et que le coyote a sorti et croqué...
C'est la morale des temps nouveaux.
Ceux qui te mettent dans la merde, ne le font pas toujours pour ton malheur
et ceux qui t'en sortent ne le font pas toujours pour ton bonheur.
Mais surtout ceci, quand tu es dans la merde, tais-toi !

--------------------
Jack Beauregard (Henry Fonda), Mon nom est Personne, écrit par Sergio Leone, Fulvio Morsella et Ernesto Gastaldi


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 Sujet du message: Re: Les Monstruosités
MessagePosté: Mer 18 Nov 2009 22:37 
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1. AMOUR MATERNEL


Mère et moi vivions dans une maison à la campagne, loin du "chaos extérieur", comme elle disait.
Mère et moi vivions en autonomie. Nous n'avions pas besoin du monde extérieur.
Nous avions un élevage de chèvres et un potager qui nous nourrissez.
Nous récupérions l'eau à la rivière, dans des seaux.
Nous nous chauffions et utilisions comme toute lumière la cheminée, pour laquelle nous devions ramasser des branches sèches et des bûches.

Mère ne m'a jamais clairement parlé du monde extérieur.
Elle me disait juste qu'il était dangereux, néfaste, douloureux. Que Père était à l'image de ce monde, et qu'il soit très bien que je ne l’ai point connu.
Je n'ai jamais connu personne d'autre que Mère.
Pourtant, Mère connut beaucoup de personnes, avant de vivre ici.
Mère me lisait toujours des histoires avant de dormir. J'aime les histoires.
Mère choisissait ses histoires avec beaucoup d'attention.
Ma préférée était celle du petit chaperon rouge. Je tremblais à l'idée de voir le loup.
Et après elle m'embrassait sur le front.

Mère me disait toujours ; Tu seras un être parfait, mon fils. J'étais fier.
Mais pour cela, tu ne dois rien savoir du monde extérieur, disait-elle. Alors je ne savais rien.
Car moi-même, à cause de lui, je ne le suis pas.
Jamais tu ne dois penser que l'autre monde est meilleur, disait-elle. Alors je ne le pensais pas.

Pourtant Mère gardait des livres et d'anciens journaux qui parlait du monde extérieur, et je la voyais parfois les lire.
Elle me disait que ses livres parlent tous de l'histoire du monde extérieur, et qu'elle cherchait en eux les origines de tout ce mal.
Que je ne devais pas être mêlé à tout cela. Sinon je ne serais plus parfait.

Mère m'appris à lire et à compter.
Elle m’apprit les bases de l'orthographe et la géométrie.
Plus tard, elle m’apprit le dessin. Elle dessinait beaucoup.
Partout dans la maison, elle accrochait les dessins,
Qu'on faisait avec seulement du papier et des crayons gris, que nous avions beaucoup.
Elle dessinait ce qu'elle voyait dans la journée.
La rivière, les chèvres, son reflet dans le vieux miroir.
Et moi.
Il y avait tellement de ses dessins sur les murs qu'on voyait à peine la tapisserie.

J'étais heureux avec Mère à mes côtés.
Mais un jour Mère tomba très malade.
Au début, elle crut en un rhume.
Mais le rhume fut de plus en plus grave.
Elle avait beaucoup de fièvre.
Et un matin, elle ne se leva pas.
Elle était morte. Maintenant, j'étais tout seul.

Je fus longtemps très triste.
Durant des jours entiers je restais à pleurer dans mon lit.
Puis je me relevai. Mère n'aurait pas voulu que je me morfonde ainsi.

Je ne savais pas que faire du corps de Mère.
Avec ceux des chèvres, nous les dépecions et les faisions cuire.
Je ne peux faire de même avec celui de Mère.
Mère ne m'a jamais expliqué comment je devais faire dans ce cas-là.
Alors je l'ai mis sur sa chaise, près de la cheminée.

Je lui parlais.
Dans mes rêves elle répondait.

Je n'osais pas regarder les livres de Mère.
Je voulais être un être parfait.

Alors chaque jour je continuais à vivre.
Le travail était plus dur tout seul.
Mais durant plusieurs mois je vécus ainsi.
Et Mère ne changea jamais de place.
Je l'imaginais, devant la cheminée, à lire ses livres interdits, que j'empilais à côté d'elle.
Chaque soir, je lui en rajoutais un à la pile, pour qu'elle le lise, quand je ne la regardais pas.
A mon tour, je lui raconter des histoires pour l'endormir, et lui donnait un baiser sur le front avant de dormir.
Pourtant, à chaque jour qui passait, ma curiosité grandissait.
Je vivais ici depuis toujours. Et je n'avais jamais vu autre chose que les champs qui nous entourent.
Et les autres humains, à quoi ressemblaient-ils ? Y avait-il une autre "Mère" parmi eux ? Un autre moi ? Autre chose ?
Si j'avais connu "Père", que ce serait-il passé ? Dois-je réellement rester ici, maintenant que Mère n'est plus là ?

Pourtant, lorsque j'étais à côté d'elle, j'avais peur.
Je la voyais me disputer, me gronder. Je ne devais pas y penser.
Mais à quoi bon être un être parfait sans Mère pour me le dire ?
Etais-je toujours un être parfait, depuis qu'elle fût partie ?

Alors j'ai cherché à m'occuper l'esprit.
Je la dessinais, devant la cheminée.
J'essayais dans tout les angles, dans toutes les nuances de foncés.
Je mettais chaque jour les dessins en file indienne, au-dessus de la cheminée.
On pouvait remarquer l'évolution corporelle de Mère, qui se desséchait peu à peu.

Puis un jour, je me suis fâché.
Je voulais savoir ce que j'avais à redouter.
Alors j'ai pris Mère et je l'ai secoué.
Sa tête, puis son corps s'est comme effondré en poussière.
Qu'avais-je fais ? Je m'en suis tant voulu.
J'ai voulu la rassembler. Mais ça ne marchait pas.
Le corps se désagrégeait sous mes doigts.
Je me suis énervé encore plus, et je pleurais.
Mère ne pouvait pas me quitter une nouvelle fois.
Mais je ne faisais que casser encore plus ce qu'il restait de Mère.

Alors j'enlevai sa poussière du sol.
Mère disait que le sol devait être toujours bien propre.
Et je me remis dans mon lit, à pleurer.
Je ne dormis pas de la nuit.

Le lendemain, je voulu reprendre des habitudes.
Seulement j'étais habitué à parler à Mère.
Le matin, quand je me réveillais, j'aimais lui parler de mes rêves.
La journée, entre deux tâches, je la tenais au courant du temps, de la vie du potager et des chèvres.
Le soir, l'histoire avant de dormir.
Tout cela n’était plus possible sans sa présence.

Alors je me mis à parler aux chèvres.
Mais elles ne m'écoutaient pas.
Elles étaient méchantes avec moi.
Mère n'était pas méchante.
Elles me disaient que le loup viendrait me manger.
Je ne pouvais plus les supporter.
Alors je les ai tués. Toutes.
Avec la hache à couper du bois.
Elles ne devaient pas me faire peur comme ça.

Mais après je n'avais plus personne à qui parler.
Alors je m'occupais l'esprit comme Mère me l'avait appris.
En dessinant. J'ai essayé de dessiner avec le sang des chèvres.
Une nouvelle couleur, pleine de nuance.
Je pouvais beaucoup plus dessiner ainsi.
Mais le sang des chèvres ne dura pas longtemps.
Je dus alors faire couler mon propre sang pour peindre.
Mais je faisais attention de ne pas trop en faire couler.
Alors je me coupais au-dessus du bras, sur les cuisses ou sur le ventre.
Et je peignais. Puis quand j'avais fini, je me mettais des habits sur les plaies.
Les jours, plus tard, j'avais des cicatrices.
Mais je peignais beaucoup. Alors j'avais de plus en plus de cicatrices.
Ca faisait mal, mais moins que de se dire qu'il n'y avait plus personne à qui parler.

Puis un jour, je crois que j'avais trop peint, car je fis un malaise.
Heureusement, je me suis réveillé, mais j'ai eu peur. Je ne voulais pas mourir.
Alors j'ai arrêté de peindre. Il me fallait une autre occupation.

Et je devais savoir.

J'ai commencé à lire les livres de Mère.
Je me suis rendu compte que le monde était aussi horrible qu'elle me le disait.
J'ouvrais un de ces journaux. La première page faisait mention d'une guerre.
Qu'est-ce qu'une "guerre" ? Mère ne m'avait jamais appris ce mot-là.
Je feuilletais ce journal, mais il y avait beaucoup de mots que je ne comprenais pas.
Qu'est-ce que l'"argent" ? Qu'est-ce qu'un "assassinat" ? Qu'est-ce qu'un "suicide" ?
Il fallait que je sache.
Je savais que Mère utilisait parfois un dictionnaire, pour m'apprendre à lire.
Il y avait dedans la signification de chaque mot.
C'est vrai que je n'y avais jamais songé, mais elle ne m'avait jamais interdit ce livre.
J'aurais pu les apprendre bien plus tôt.
Mais je n'avais alors aucune raison de les chercher.

Et alors je regardai la définition de chacun de ses mots.
Assassinat en premier, puisque je lisais dans l'ordre alphabétique.
Je ne compris pas.
Pourquoi un individu voudrait tuer un autre individu ?
Mère aurait pu m’assassiner ? Aurais-je pu lui faire ? Pourquoi ?
Etait-ce bien ou mal de ne pas le faire ?

Je regardais peu à peu les définitions de chaque mot du journal, stupéfait.
Puis d'un livre. Puis de l'autre. Petit à petit, je comprenais.
Bien que Mère m’ait prévenu, je fus consterné de tout ceci.
C'était totalement absurde. Dénué de sens. Entièrement mauvais.

Fin n°1

Toutes mes envies de voir le monde extérieur s'évanouirent en cet instant.
Mais un de ses principes m'attira fortement. Le "Suicide".
Mettre volontairement fin à sa vie.
J'ai lu les textes interdits. Je les ai compris.
Je n'étais plus un être parfait. Mère avait fait tous ses efforts pour rien.
Je les avais réduits à néant.
Je m'en veux tellement maintenant.

Je m'en vais peindre quelques dernières toiles.
Je me peindrais, face au miroir.
J'ai toujours du mal à faire les yeux. Je devrais m'appliquer.


Fin n°2

Une idée me vint alors en tête.
Et si Mère avait prévu tout cela ?
Et s’il était maintenant de mon devoir, de répandre ma pureté dans le monde ?
Mère était très intelligente. Elle savait que je lirais ses livres.
Et elle savait que j’en arriverais à cette conclusion.
Elle voulait changer le monde, mais ne pouvait le faire directement car elle était à son image : Impure.

Je suis l’instrument de sa volonté, et je sais ce qu’il me reste à faire.
Je pars éliminer le "chaos extérieur"



La forêt est grande et obscure.
Je me suis perdu, Mère.
J’ai faim, j’ai froid et j’ai peur.

J’entends des loups hurler au loin…
Ils viennent vers moi.

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Playlist de Mercurio

A propos, j'ai trouvé la morale de la fable que ton grand père racontait,
celle du petit oiseau que la vache avait recouvert de merde pour le tenir au chaud et que le coyote a sorti et croqué...
C'est la morale des temps nouveaux.
Ceux qui te mettent dans la merde, ne le font pas toujours pour ton malheur
et ceux qui t'en sortent ne le font pas toujours pour ton bonheur.
Mais surtout ceci, quand tu es dans la merde, tais-toi !

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Jack Beauregard (Henry Fonda), Mon nom est Personne, écrit par Sergio Leone, Fulvio Morsella et Ernesto Gastaldi


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 Sujet du message: Re: Les Monstruosités
MessagePosté: Mer 18 Nov 2009 22:38 
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Voilà voilà... J'attend vos remarques...

_________________

Playlist de Mercurio

A propos, j'ai trouvé la morale de la fable que ton grand père racontait,
celle du petit oiseau que la vache avait recouvert de merde pour le tenir au chaud et que le coyote a sorti et croqué...
C'est la morale des temps nouveaux.
Ceux qui te mettent dans la merde, ne le font pas toujours pour ton malheur
et ceux qui t'en sortent ne le font pas toujours pour ton bonheur.
Mais surtout ceci, quand tu es dans la merde, tais-toi !

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 Sujet du message: Re: Les Monstruosités
MessagePosté: Mer 18 Nov 2009 23:23 
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Alors alors, si je puis me permettre, plein de choses :p :

Style:
1) au début, on a du mal à se faire à tes phrases de 4-5 mots. Après on commence à s'y faire, mais c'est trop bourrin à mon sens, tes rejets sont bien par contre. A mon avis, joues plutôt sur les rejets que sur une succession de phrases comme ça. (au passage, seule faute notoire relevée est au tout début, pas d'bol :p "et un potager qui nous nourrissez"---> nourrissaient)

2)Pas mal de répétitions, alors, je sais que c'est un gamin qui parle, mais tu le dotes d'un vocabulaire très fourni parfois, et d'autres fois, il répète 5 fois les mêmes mots sur 3 phrases alors qu'il existe une multitude de synonymes. Donc fais un choix, soit il sait très bien s'exprimer, soit il a plus de mal, car ça se voit comme une faiblesse d'écriture, ou du moins, on a le doute. ^^' (je ne remet pas en cause tes facultés attention, souvent on est trop pris par notre histoire, et je pense que c'est pour ça que tu nous demande notre avis)

3) Dans le language parlé (car c'est un peu ça dont il est question, plutôt qu'écrit, on parle plus au passé composé + imparfait qu'au passé simple, surtout quand on est enfant, mais après c'est ton choix, je pense qu'il doit être esthétique d'ailleurs, et tu as raison, mais bon, je tenais à soulever le point.

Cohérence:
4) "je n'y avais jamais pensé, c'est mal de faire ça?" dixit quand il lit le dico à la fin, mais il avait pas dézinguer ses chèvres à coup de hache? dans le dico, on doit parler d'être vivant et non seulement d'humain, et pour qu'il soit parfait, sa mère a du lui dire que les animaux sont aussi importants que lui je pense... Surtout du fait qu'ils ne vivent que grâce à eux...

5) Quand on tombe dans les pommes parce qu'on s'est laissé saigner à blanc, on se réveille pas, car on continue de saigner, et à moins qu'on te réveille à coup de casserole dans la tête ou qu'un morceau de sucre saute direct dans ta bouche, tu mourras d'émorrhagie en quelques minutes (ou heures tout dépend).

6) si j'ai bien compris, sa mère l'a élevé loin du mal et du reste pour qu'il n'ai jamais l'idée ou l'envie de le commettre , donc à mon sens, elle ne lui a pas expliqué le mot "bien" ou "mal", vu qu'il ne doit rien connaître de tout. Sinon, il aurait demandé c'est quoi le mal? etc.

7) Le gamin à l'air de comprendre qu'elle est morte... mais en fait non, on sait pas si il connaît ou pas, et je pense que ton effet était qu'on comprenne qu'il ne sait pas ce que c'est, or c'est mal dit je trouve. Il ne devrait pas pleurer dès le départ, s'il ne sait pas ce que c'est, il ne devrait même pas se rendre compte, penser qu'elle dort, pendant au moins 3 jours, avant de caler.

Encore plein d'autres choses, mais bon, je vais pas charger la mule, car au final c'est bien quand même! :)

La fin n°1 sans hésiter, c'est pas un Psychopathe proFNiste ton p'tit gars!

En tout cas, j'ai apprécié, c'est pas évident ce genre de sujets bizarre, mais fais attention, Fantastique Horreur ne veut pas dire "tout est permis", il faut rester cohérent pour être irréprochable et laisser le lecteur se mettre à fond dans l'histoire plutôt que de se dire: "c'est possible, ça?" "là, il abuse" "mouais, au pire"...

J'espère que ça t'a servi! ;)

_________________
Zephreïna voleuse wiehle persuadée que Zewen lui parle.

"Ainsi sera comblée la Grande Volonté de Zewen!"


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 Sujet du message: Re: Les Monstruosités
MessagePosté: Jeu 19 Nov 2009 02:10 
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Plop!

Bon, alors de même que Zeph, j'ai eu du mal à entrer directement dans ton texte en raison de ton style de phrasé. Mais au bout de quelques lignes, j'ai réussi à accrocher, et finalement je trouve que ça donne une profondeur supplémentaire à ton écrit... On ressent vraiment la "naïveté", je dirais, de quelqu'un qui ne connait rien du monde extérieur.

Par contre, et ce même si je ne me considère pas comme un modèle en orthographe (loin de là d'ailleurs...), il est vrai que le qui nous nourrissez en début de texte fait mal aux yeux ^^

J'en ai relevé une autre, qui tient plus de la tournure de phrase:
Elle me disait juste qu'il était dangereux, néfaste, douloureux. Que Père était à l'image de ce monde, et qu'il soit très bien que je ne l’ai point connu.

C'est l'imparfait qu'il te faut là je pense... Ou alors j'ai mal saisi le sens de ta phrase, c'est possible.

Ensuite, je rejoins la critique de Zeph (qu'est pas mal complète je trouve [:bonnard:] )sur un point: si son expérience de la mort est si faible que cela, il ne devrait pas immédiatement prendre conscience du décès de sa mère... D'ailleurs, ce passage me fait pas mal penser à Tales of Symphonia quand on retrouve Préséa à Ozette... Enfin bref, je m'égare :)

J'ai quand même bien accroché, et j'avais bien les images en tête... Ça m'a un peu rappelé l'univers de Burton que j'apprécie beaucoup... Le côté onirique de la famille isolé qui vit heureuse en pleine forêt, et qui tout d'un coup se transforme en cauchemar...

Pour moi c'est la fin nº2, qui scelle la boucle. Et puis j'en avais marre de l'attendre ce loup, fallait bien qu'il se pointe un jour :D

_________________

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Watch the shadows, watch the walls,
For there he lurks, and there he crawls
His dagger quick, his dagger sly,
To cut your throat, to pierce your thigh.


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 Sujet du message: Re: Les Monstruosités
MessagePosté: Jeu 19 Nov 2009 03:00 
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J'ai bien aimé l'histoire à la Stephen King, le gamin joyeux qui finit par sombrer à cause d'un évènement malheureux. Pour ma part, dans ce texte t'a montrer aussi une face cachée de la nature humaine, la mère interdisant au gamin de côtoyer le monde qui est pour elle corrompu jusqu'à la moelle pour le protéger de toute mauvaise tentation; mais on dirait qu'elle n'avait pas prévu que dans chaque être vit une part ténébreuse plus au moins forte. Elle l'a voulu le protéger des autres de ses propres erreurs, mais elle a oublié d'apprendre au gosse de se protéger de lui-même en lui inculquant des bases pour reconnaître ce qui est bien et ce qui est mal.

Cependant il y des trucs qui me gêne, comment il peut connaître le terme de la mort alors qu'il n'a jamais entendu parler juste vu à moins que sa Mère l'est lui expliqué! Et aussi sa mère veut le protéger, mais dans le chaperon rouge, c'est un conte qui reflète les malheurs du monde à l'époque (la sexualité, la violence, l'anthropophagie...) où il a était écrit, cela s'oppose pour moi à l'aspect mère-poule de sa Mère.

On ne met jamais de virgule avant le "et", car ça veut dire la même chose!
Pour la fin je prendrais la n°2! Là où il se prend comme pour un "purificateur" investit d'une mission primordiale, presque divine.

_________________
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 Sujet du message: Re: Les Monstruosités
MessagePosté: Jeu 19 Nov 2009 14:20 
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Ah, bien merci pour vos remarques, c'est exactement ce que j'attendais de votre part ! :)

Sur ce, je modifierais la nouvelle en conséquence. (Et en profondeur, apparemment elle en a besoin... C'est une bonne chose, ça la rallongera un peu.)

Je vous préviens quand je réédite ! ;)

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 Sujet du message: Re: Les Monstruosités
MessagePosté: Jeu 19 Nov 2009 20:28 
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Inscription: Mar 26 Mai 2009 03:58
Messages: 348
"Car moi-même, à cause de lui, je ne le suis pas." Est-ce les paroles de la mère ? Dans ce cas je n'ai rien à dire, si ce n'est qu'il faut le deviner. Si c'est le narrateur, n'est-il pas étrange d'utiliser soudainement le présent ? Le passé serait plus indiqué je pense.
Après poursuite de la lecture on comprend que c'est la mère qui parle. Je trouve qu'il y a une petite ambiguité sur ce point (dut à l'absence de ponctuation surtout). Voilà ca c'était vraiment pour chipoter.

Le problème des répétitions déjà évoqué m'a aussi sauté aux yeux, mais Zephreina a mieux expliqué ce point là que moi je le ferais.

Ma critique "majeur" porte sur les sentiments de ton personnage. A mon gout ils ne sont pas développés, j'aurai aimé avoir une description plus détaillée de la folie qui s'empare de ton personnage, son processus etc... Sinon la trame de ton histoire tient la route, elle mériterait vraiment d'être approfondie.
Talion a cité King, moi je citerais Lovecraft, étant un amateur de cet auteur. Je trouve ses descriptions de la folies très jouissives.

Je ne suis pas très fan de la forme d'écriture, c'est un parti prit mais cela favorise trop l'action, comme un enchainement de faits, au détriment de la description qui donne de la profondeur.

Pour conclure, la fin numéro 1 sans hésitation, je trouve que la 2 ne colle pas avec la personnalité de ton personnage, c'est trop brusque, changement radical énoncé en deux, trois lignes.

_________________
Cornélius, Humain, Guerrier

Image

"I must not fear.
Fear is the mind-killer. Fear is the little-death that brings total obliteration.
I will face my fear. I will permit it to pass over me and through me.
And when it has gone past I will turn the inner eye to see its path.
Where the fear has gone there will be nothing.
Only I will remain."


The Fear Litany, F.H.


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