Us et Coutumes des Sinaris (Hobbits)
I / Apparence
II / Phase de la vie
III / Métier
IV / Relation avec les autres racesI / ApparenceLes Sinaris forment un petit peuple d'une taille allant de 1m à 1m30. Bien que leur espérance de vie soit le double de celle d'un humain standard, ils ont une certaine tendance à l'embonpoint dû à leur mode de vie. En effet, les Sinaris mangent énormément et à une fréquence beaucoup plus élevée que les humains. Une certaine gloutonnerie à laquelle ils s'adonnent cinq fois par jour (Le petit-déjeuner, le petit-goûter, le déjeuner, le goûter et le souper) ; la plus impressionnante étant certainement lors du souper dans laquelle ils boivent des litres entiers d'une soupe souvent très grasse et parfois même alcoolisé de houblon. Du moment du déjeuner à celui du goûter à lieu comme il est de coutume une grande sieste que les Sinaris appellent "le moment du silence" et en effet, le voyageur arrivant sur un de leur bourg à ce moment-là aura certainement l'impression de tomber dans une ville fantôme; il n'y a alors plus une âme qui vive. En fait, celle-ci s'explique de part le fait que, biologiquement, les Sinaris ont besoin de plus de sommeil qu'un humain. Ce sont de bons artisans et musiciens, malgré le fait qu'ils détestent la magie et les machineries complexes. Ils sont bon vivants et habitent dans des trous qu'ils creusent. Les Sinaris sont pacifistes et ne sont pas le moins du monde ambitieux. La plupart sont conformistes et fuient l'aventure, préférant rester à l'abri de leurs villages, où ils ont tout ce qu'un sinari peut espérer.
Les Sinaris habitent principalement à Shory, dans les environs de Nirtim. Ils sont placés sous la protection de Kendra Kâr car ils ne sont pas de taille à se défendre.
Ils forment aussi une grande minorité dans la région de Dehant où ils vivent en dehors des murailles humaines et ont le quasi-monopole des cultures.
II / Phases de la vieLa durée de maternité d'une Sinarie est d'environ 24 mois; à ce titre toute naissance est fêtée en grande pompe par l'ensemble de la communauté. C'est un peu une raison pour laquelle il existe relativement peu de familles nombreuses et tant de fils/filles uniques; le corps de la mère est vraiment mis à dure épreuve et rares sont celles prêtes à renouveler ces deux ans de grossesse.
Dans cette même mesure, les Sinaris restent enfants pendant très longtemps et sont placés sous le protectorat de leurs parents. Ils sont la plupart du temps désœuvrés et passent donc leur temps à dormir, manger, jouer entre eux ou rendre des petits services aux adultes.
A l'aube de ses cinquante ans, le sinari doit choisir son métier. Évidemment, le choix se porte très souvent en faveur des métiers de l'agriculture, de l'élevage, de l'artisanat ou du commerce mais certains se dirigent parfois vers les ordres et d'autres, plus téméraire, rechercheront l'aventure dans la milice.
Il est à noter qu'il existe beaucoup de Sinaris habiles dans la musique, mais ménestrel et troubadour n'est cependant pas considéré comme un véritable métier. Alors, pour le plaisir et pour arrondir leur pécule, ils se réunissent en groupe et dans les tavernes ou dans les rues ont souvent lieu des concerts publics dont le bénéfice dépend uniquement de la générosité des gens.
Dans un autre registre, il faut savoir que les Sinaris, bien que fêtards, sont très pudiques et timides lorsqu'il est question d'amour. Ils ont une éthique naturelle qui leur dicte de rester vierges jusqu'au mariage, qui se fait souvent très tard, mais tout cela résulte souvent en des mariages d'amour véritable qui durent jusqu'à la mort dans une fidélité totale.
La criminalité sexuelle est d'ailleurs pour ainsi dire inexistante chez les Sinaris et il n'a jamais été entendu chez eux d'histoires de prostitutions, de viols ou de déviances particulières.
Les seniors arrêtent de travailler dès que le corps ne suit plus. Les siestes se font de plus en plus longues et ils passent le reste de leur journée à faire des commérages assis sur des troncs d'arbres en regardant la jeunesse passer. Ils partagent un peu leur expérience de la vie avec les plus jeunes et sont la mémoire vive de la communauté. À ce titre, certains se plaisent à écrire leurs mémoires et autres autobiographies, mais jamais vraiment dans le but d'être publié, cela reste du domaine familial.
Au contraire de beaucoup d'autres races, les Sinaris ne pleurent pas leurs morts, ils s'en réjouissent ! Car c'est le cycle de la vie, la fête de la naissance et la fête de la mort sont pratiquement en tout point les mêmes.
III / MétiersLes métiers agricoles sont les plus convoités. Il existe une multitude de cultures différentes, que ce soit en ce qui concerne les céréales, les fruits et les légumes mais la patate, la pomme, la vigne et le houblon sont toujours les plus prisés ! L'élevage marche aussi bien, mais du fait de leur taille, les Sinaris ne prennent que des animaux qui ne les surplombent pas. Vous trouverez donc de nombreux élevages de chèvres, de moutons, de lapins, de poules, de porcs, d'escargots et de poneys. La chasse est par contre totalement inexistante. Les artisans Sinaris, quant à eux, sont très polyvalents. Ils n'ont d'ailleurs pas de dénomination spécifique comme pour les humains et font indifféremment des œuvres de maçonnerie, d'ébénisterie, de forge, de teinturerie, de tannage, de joaillerie et de tissage. Tout dépend de la demande. Après les artisans et les commerçants sont souvent les mêmes, seuls les taverniers et les aubergistes sont de purs commerçants. À noter l'importance immense de la distillerie sinarie de Shory qui est un de seuls endroits sinari où il existe des gardes ! Et attention, ce doit être uniquement des Sinaris dignes de ce nom !
Après, de manière moins commune, l'on trouve des prêtres. Yuimen et le moins connu Kübi sont les deux seuls dieux à avoir leur temple dans la région de Shory et c'est donc tout naturellement vers ceux-là que se dirigent les Sinaris enclins à rentrer dans les ordres.
Les Sinaris plus aventureux se lanceront au service de la milice de leur ville respective.
IV / Relations avec les autres racesPour ce qui est du Comté de Shory, bien que l'empire Kendrân les ait mis sous sa protection (A la demande des sinaris, qui en avaient assez des attaques de Sektegs), les Sinaris vivent et ont toujours vécu dans une autarcie presque complète.
Ils connaissent les Sektegs (Gobelins) pour les pillages nombreux qu'ils avaient effectués à une époque et entretiennent toujours une politique de la méfiance si jamais l'un d'entre eux pointe le bout de son nez sans pour autant montrer une agressivité franche.
Ils connaissent bien les humains et leurs voisins elfes du nord sont très amicaux avec eux. Comme ils sont rarement visités par les autres races, toute arrivée de voyageurs étrangers est accueillie avec une grande fête et une effervescence rare.
Ils ont dans la milice kendrâne une unité qui leur ait propre, la fameuse "Division du Sud-Est" où ils sont malheureusement placés sous les ordres de kendrâns qui n'ont aucune conscience des besoins alimentaires et biologiques des Sinaris. Ils y ont un rôle assez secondaire d'éclaireur. Les plus évolués montent à dos de poney.
De nombreux Sinaris sont aussi présents à Dehant, où ils cohabitent aux côtés des humains et des Earions (elfes bleus). Pas totalement cependant, car ils vivent en majorité en dehors des murailles de la ville pour avoir un accès plus facile à leurs champs.
Contrairement à Shory, le passage de voyageurs étrangers sur leurs terres est relativement fréquent et n'est pas toujours prétexte à de grandes orgies.
La milice de Dehant étant relativement peu soumise à de graves problèmes, ils n'ont pas de rôle militaire précis et ont une condition plus à l'écoute de leurs besoins naturels et sont logés à la même enseigne que les elfes et les humains.
Après, les autres races leur sont assez inconnues, mais leur comportement récurrent face à l'inconnu est de sortir un grand sourire, de l'alcool et de la nourriture à n'en plus finir pour que celui-ci se sente à l'aise. L'on peut donc supposer que même pour un Thorkin, un Woran ou un Garzok, ils auront le même comportement.