Religion de Gaïa
Religion et culte de Gaïa
IntroductionGaïa est la dame de lumière, la reine soleil qui illumine le monde. Elle a créé l'astre du jour pour que croise les plantes et que vivent les animaux. Elle est l'incarnation de la vie et de la joie, et on dit que nul ne peut s'empêcher de verser une larme devant tant de joie de vivre.
Déesse de la lumière et de la connaissance, Gaïa joue un rôle de médiatrice entre les Dieux et de mère aimante pour les mortels. Fondamentalement bonne, généreuse et bienveillante, elle juge sans a priori et est toujours prête à accueillir de nouveaux enfants dans ses bras. Cette faculté à juger de façon impartiale et en faisant abstraction des erreurs passées lui a souvent permis de calmer les plus terribles conflits entre ses frères et sœurs, comme à l'occasion du combat de Yuia et Meno. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir ses propres aprioris.
Sœur de Yuimen, elle a passé une grande partie de son existence à vivre parmi les peuples mortels, leur transmettant son savoir ainsi que la volonté d'aider son prochain. Sous sa tutelle, se développèrent les arts et l’artisanat. Avec Yuimen, elle enseigna aussi l’agriculture et l’élevage pour que ses enfants n'aient plus jamais faim, et les peuples passèrent de nomade à sédentaires. Bien qu’elle ne soit pas aussi sage que Rana, ni aussi forte que Moura ou aussi belle que Yuia, Gaïa a toujours mis tout son pouvoir et son savoir au service d’autrui. Et si elle est parti avec les autres dieux, respectant la volonté de Zewen, elle a pris le soin de laisser derrière elle des fidèles qui continueront à faire preuve de bonté envers les justes et à faire comparaître devant la justice les mauvais.
Le culte voué à Gaïa a souvent tendance à vénérer trois aspects différents et pourtant complémentaires de la sainte déesse :
- Gaïa la Bienfaisante : Déesse de la guérison, Gaïa est avant tout la déesse de la lumière et la maîtresse des fluides de lumières, qui apportent la guérison et la protection d’autrui. C'est l'aspect de Gaïa majoritairement vénéré par les prêtres des grandes villes. C'est en fait l'aspect le plus connu et le plus populaire, que ce soit chez les elfes ou chez les hommes.
« Soulage toujours les souffrances de ceux que tu croises. »
« Apporte ma lumière dans les lieux de ténèbres, fais preuve de bonté, d’intelligence et de compassion. »
- Gaïa l’Omnisciente : C'est la déesse des artistes, des artisans et de tous ceux qui cherchent la connaissance, principalement sous sa forme matériel : création d'objets artistiques, écriture de livres... On retrouve souvent sa représentation à l’entrée des bibliothèques du monde de Yuimen. Ce savoir est essentiellement moral et à généralement pour but d'améliorer la vie des gens. Cet aspect de Gaïa est principalement suivi par les prêtres archivistes comme ceux de la grande bibliothèque de Kendra Kâr. Ce culte est moins connu, et souvent confondu avec les autres car il travaille étroitement avec tous. Les prêtres gardent souvent des savoirs interdits, car ils répugnent à détruire toute source de connaissance, préférant la cacher loin des regards mal intentionnés. Et gare à ceux qui voudraient déjouer leur vigilance...
« Cherche la perfection de l’esprit en équilibrant raison, perception et émotion. »
« Ne laisse aucune connaissance disparaître, recherche les savoirs anciens et oubliés, dispense les connaissances sacrées et garde le monde des connaissances néfastes. »
- Gaïa la Protectrice : Il s'agit de la déesse combattante, gardienne de la morale et de la justice. C'est l’aspect le plus guerrier et le plus véhément de la déesse. Étant une déesse avant tout bienfaisante, le courroux de Gaïa ne s’abat principalement que sur les serviteurs maléfiques de Thimoros et d’Oaxaca, contre qui ses serviteurs voue une guerre religieuse sans relâche. Ses combats s’appuient avant tout sur la stratégie et l’intelligence, ainsi qu'une volonté inébranlable de protéger ceux qui sont dans le besoin. Cet aspect de Gaïa est essentiellement vénéré par les paladins, les théurgistes, les protecteurs et les moines. Il y a peu de temple qui lui sont vraiment dédiés, mais on trouve parfois, sur les sites d'anciennes bataille, des autels érigés à la mémoire des combattants de la lumière tombés contre les forces du mal. Les paladins vont souvent s'y recueillir.
« Accorde au mal une vigilance de tous les instants et combats le sur tous les fronts. »
« Protège les faibles, libère les opprimés et défend l’ordre juste. »
Symboles
Son emblème : l’Œil omniscient encastré dans un Soleil d’or
Son arbre : le Pommier, arbre de la connaissance
Son animal : la Colombe
Temples
Toutes les villes habitées par des peuples non maléfiques possèdent leur temple de Gaïa. En effet, le culte de la déesse de la lumière fait partie des plus importants du monde de Yuimen et elle est quasiment autant vénérée que le dieu Yuimen lui-même. Les adorateurs de Gaïa sont en général bien accueillis partout où ils se rendent. Même le plus humble paysan n'hésitera pas à les accueillir, sachant qu'il trouvera un hôte courtois et bienveillant.
De manière générale, les temples consacrés à Gaïa sont grands, aérés et d’un blanc immaculé. Ils sont le plus souvent bâtis de façon à ce que le soleil en baigne chaque pièce durant toute la journée. Ils abritent également des cours ouvertes et ensoleillées. Les temples de Gaïa sont toujours d’une propreté impeccable et nombre d’entre eux disposent d’ailes qui accueillent des hospices pour soigner les malades et les blessés. Riches et pauvres, petits voleurs ou avocat, toute personne sera accueillie et soignée. Cependant, certains temples se montreront réticents face à des personnages louches, car ceux qui vouent leur âme au mal ont renoncé de leur plein gré aux bienfaits de la déesse.
Ils sont aussi toujours étroitement liés avec la bibliothèque de chaque ville.
Autorités religieusesLes prêtres de Gaïa portent souvent des vêtements blancs, dorés ou jaunes. Selon ce à quoi ils ont été formés, ils peuvent être des conseillers, des professeurs, des diplomates et des guérisseurs. Ils tiennent donc un rôle important dans nombre de sociétés, y compris dans des aspects non religieux comme en tant que précepteurs, savants ou conseillers politiques.
Ils apprécient leur rôle pacifique et servent souvent de diplomates pour apaiser les tensions entre des seigneurs rivaux comme entre des voisins en colère.
En revanche, les combattants de Gaïa, pour leur part, n’hésitent pas à prendre les armes lorsque cela se révèle nécessaire. Ils pourront imposer leur opinion sur le champ de bataille quand cela n’est pas possible au sein d’un conseil. Certains, comme la tristement célèbre Inquisition Écarlate qui rassembla des fidèles de Gaïa et de Meno pour lutter contre une prolifération subite des morts-vivants, marquèrent le monde par leur fanatisme et les massacres qu'ils causèrent. Plusieurs nations du monde en vinrent à leur déclarer la guerre afin d'anéantir cet ordre qui refusait d'obéir à d'autres lois que la leur.
La hiérarchie n’est pas ressentie au sein du culte de Gaïa exactement comme elle peut l’être dans d’autres religions. En effet, au sein des temples, les suivants de la déesse blanche se considèrent comme tous égaux. La hiérarchie a donc plus vocation à nommer des porte-paroles et à gérer l'administration des lieux de culte et de savoir. Cette hiérarchie prend tout de même un tour un peu plus strict entre les acolytes et leurs maîtres.
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Les Fidèles. Grande majorité des personnes priant régulièrement Gaïa. La prière à d’autres dieux n’est pas interdite, tant que leur culte concorde avec celui de Gaïa.
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Les Acolytes.Fidèles rentrant dans les ordres de Gaïa. Ils apprennent le culte de Gaïa, l'art de la guérrison ainsi que divers connaissances généralistes auprès de prêtres-professeurs. Bien qu'ils aient toujours plusieurs enseignants, il peut arriver, selon la politique du temple, qu'un professeur référent soit désigner pour s'occuper prioritairement de l'acolyte, qui lui devra obéissance. Le reste du temps, ils sont souvent relégués aux tâches annexes du temple à savoir l’entretien de celui-ci et de la bibliothèque qui lui est rattachée.
Les acolytes deviennent prêtres à l'issue de la cérémonie de l'hommage blanc. Cette cérémonie très secrète consiste en une série de rituels de purifications accompagnés de questions portant aussi bien sur des domaines de culture générale que sur la conduite à adopter dans une circonstance particulière. Si l'acolyte est considéré comme ayant répondu correctement, les portes du sanctuaire lui seront ouverte pour qu'il rencontre le grand-prêtre qui accomplira les derniers rituels, vouant sa vie à la déesse.
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Les Prêtres.Ils organisent les cérémonies religieuses et transmettent les enseignements de Gaïa au peuple. Rattachés à un temple, les prêtres et les prêtresses formes la base du culte, assurant les tâches administratives ou prodiguant les soins dans le temple ou à domicile. Au contraire de l'acolyte, le prêtre choisi lui-même sa fonction et ses domaines de spécialité. Il n’est pas rare de voir certains temples réaliser des échanges entre leurs prêtres pour leur permettre d’étendre leurs connaissances et d'éviter une trop grande spécialisation qui empêcherait le prêtre de se débrouiller en toutes circonstances.
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Les Grands prêtres.Ils sont l'autorité suprême du temple, il en existe donc un par temple. Leur fonction n'est pas vraiment différente des prêtres ordinaires, mais leur ancienneté (il est impossible d'être grand prêtre à moins de cinquante ans) leur donne une aura de prestige. Ils se sont généralement distingués par leur grande compréhension des enseignements de la déesse, de sorte que tout membre du temple se posant des questions sur l'attitude à agir dans une situation précise sait qu'il pourra trouver conseil auprès du grand prêtre. Les grands prêtres sont nommés par les prêtres qui choisissent à la mort du précédent grand prêtre lequel d'entre eux est le plus apte à lui succéder.
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Les Hiérophantes.Une fois chaque année, les grands prêtres des trois principaux temples se réunissent pour discuter du culte de Gaïa et des affaires du monde. Par tradition, le grand prêtre de Kendra Kâr, dont le temple représente l'une des plus grandes bibliothèques du monde, représente Gaïa l'Omnisciente, le grand prêtre de Cuilnen, dont le temple est aussi ancien que renommé pour la qualité des guérisseurs elfiques, représente Gaïa la Bienfaisante et le prêtre de Tulorim dont le temple garda longtemps l'âme d'Oaxaca emprisonnée représente Gaïa la Protectrice. Ils prennent alors le nom de Hiérophantes et vont discuter de la marche à suivre pour le culte de Gaïa dans son ensemble.
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Les Oracles.Il ne s'agit pas d'une autorité à proprement parler, bien qu'ils jouissent d'une aura incontestable sur le culte. En effet les oracles ne sont pas rattachés aux temples : ce sont des élus de Gaïa, des mortels qu’elle aurait jugées dignes de transmettre sa parole dans le vaste monde. Dans toute l'histoire de Yuimen, les multiples conseils des Hiérophantes n'ont reconnu officiellement que 41 oracles, dont les neuf « enfants de Gaïa » qui triomphèrent d'Oaxaca durant l'âge obscure.
Les oracles sont révérés et il y a même certaines prièrent qui leur sont dédiés.
Aujourd'hui que Gaïa est réapparue, beaucoup attendent le 42ème qui apportera la réponse ultime aux forces du mal. Bien sûr, il se pourrait aussi que Gaïa en envoie plusieurs pour combattre Oaxaca et ses serviteurs...
Sociétés et organisations-
Les Hospitaliers.Ces guérisseurs parcourent le monde pour aider et soigner les personnes en péril. Ils n’est pas rare de voir un groupe d’Hospitalier sur les champs de bataille aidant les blessés et mourants. Si leur tenue de cérémonie est blanche avec un soleil rouge, ils portent généralement des robes de médecin plus banales pour ne pas se salir. Les hospitaliers ont fait vœu de pauvreté et consacrent leur vie à voyager pour aider les plus démunies. Cependant, communiquant par l'intermédiaire des ménestrels et des symboles secrets, il leur arrive de se rassembler en nombre dans les grandes villes, avec leurs tenues de cérémonie pour défiler et se réunir dans le temple de Gaïa pour parler du monde et renouveler leurs serments.
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Les Gardiens du Savoir.Ces érudits gardent les écrits. Il leur arrive de voyager de ville en ville pour enrichir les bibliothèques des temples de la déesse. Ils accumulent et dispense le savoir, au point d'être souvent employés comme précepteurs par les familles nobles. Certains deviendront aussi des professeurs d'écoles plus modestes.
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Les Ménestrels.C'est sûrement l'organisation la plus hétéroclite, acceptant des membres de tous horizons. C'est le groupe le plus aventurier, et ils entretiennent une collaboration étroite avec tous les autres ordres, pour lesquels ils jouent souvent le rôle de messagers. Leur but est de partager le savoir de Gaïa au commun des mortels par le biais de chants, danses et contes. Ils forment des guildes itinérantes qui sillonnent le monde.
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L’Aube Radieuse.Les membres de cet ordre se considèrent comme les guerriers sacrés de Gaïa. Ils vouent une haine sans nom aux créatures de Thimoros et de Phaïtos. L'Aube Radieuse est le dernier avatar en date des efforts de serviteurs de Gaïa lassés de rester passifs devant les actes des créatures maléfiques. L'Aube radieuse serait née à Tulorim, après la libération d'Oaxaca par les 13. Bien que son QG soit toujours mobile, on sait qu'il est maintenant quelque part dans les montagnes de Nirtim.
Son chef répond à de nombreux noms comme l'impérator, le chevalier blanc ou la main de Gaïa. Leurs manières d'agir leurs valent d'être peu apprécié dans les temples, excepté celui de Tulorim, aussi, leurs agents se vantent rarement de leur appartenance au groupe.
À noter que l'Aube Radieuse n'est pas le seul ordre dans lequel se trouvent des paladins et autres combattants de Gaïa, c'est juste là que se rassemblent les plus fervents ennemis d'Oaxaca.
- L'ordre purificateur de GaïaC'est en -542 qu'un groupe de mages blancs décidèrent de fonder l'ordre purificateur de Gaïa, dévoué à la chasse aux détenteurs de magie noir et aux écrits et artefacts maléfiques. L'ordre était déjà connu pour sa violence et sa sévérité, recrutant prêtres et paladins parmi les plus fervents, imposant des rituels extrêmement durs à ceux qui voulaient y entrer ou monter en grade. Mais les choses allaient empirer lorsqu'un paladin fanatique et paranoïaque assassina les leader et se proclama « grand maître ». Depuis, l'ordre purificateur de Gaïa n'a eut de cesse de se replier sur lui-même. Doté d'une force armée conséquente, il se consacre surtout à la détention, voir à la destruction, des reliques maléfiques et de leurs détenteurs. Aujourd'hui, avec l’avènement d'Oaxaca, ils se sont un peu rouverts, cherchant à recruter de nouvelles troupes. Ils se préparent à une guerre dans laquelle ils seront seuls, car il n'est pas d'autre faction, même parmi les autres adorateurs de Gaïa, qu'ils ne considèrent comme corrompue.
En bref, il s'agit sans conteste de l'ordre le plus fanatique et le plus féroce au service de Gaïa. Leur intolérance et leur absence totale de scrupule dans le cadre d'une lutte contre le mal, dans laquelle tous les moyens sont permis, fait dire que Gaïa elle-même s'est probablement détournée d'eux. Évidemment, on prend garde à ne dire ça qu'après avoir vérifié que leurs inquisiteurs sont loin...