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Biographie?
Plutot un tas d'anecdotes curieuses.. En effet, le passé d'Halkmir est si mysterieux, et il est si peu clair dans ses propos à ce sujet, qu'une recherche même approfondie ne permettra de découvrir grand chose sur l'histoire de ce jeune garçon....
Si Vous voulez en savoir plus, vous pouvez toujours lui demander, mais ne venez pas vous plaindre si après deux heures à l'écouter se perdre dans ses souvenirs, vous n'avez rien appris d'autre que son goût immodéré pour la danse et la magie, ou bien qu'il a un jour été confronté à un orc à 3 bras...
Non, n'insistez pas...Bon, alors si, je veux bien vous raconter une ou deux histoires, mais vous ne direz pas que c'est moi.
Un Goût de sable.
Le monde entier est un berceau, qui porte chaque jours, à chaque instants, les enfants qui viennent de naître. Poussant leurs premiers cris au cœur d’une citadelle majestueuse, posant leur premier regard sur une forêt immense. Et s’endormant, bercés par les sons des océans.
Hélas tous les recoins du monde n’ont guère de merveilles à offrir à leurs nouveaux nés, et d’autres ne connaissent que le tourment. C’est dans les bas fonds d’Exech qu’est ainsi venu Halkmir. Sans un cri, sans un pleur, comme s’il savait déjà qu’en ces lieux, il ne pouvait se permettre d’être vulnérable. En retour, l’étreinte de sa mère,le seul geste « d’ amour » qu’il connu, était froide, distante. Le premier goût qu’il eu dans la bouche était acre, loin de tous plaisirs et de toutes douceurs.
Pour Halkmir, il existe deux ténèbres. Celles de l’extérieur, dans lesquelles il se cache pour survivre dans sa ville. Il aime ces ténèbres, c’est grâce à elle s’il peut vivre et travailler. Quelque part, elles ont pour lui quelque chose d’apaisant. Les autres ténèbres étaient celles de l’intérieur, quand il ferme les yeux. Celles-ci, en revanche, sont inquiétantes, lui amenant des images qu’il préférait ne pas regarder. Il ne comprend toujours pas pourquoi il ne pouvait parfois s’en empêcher. Ces images lui rappellent un temps, où tout le monde lui semblait immense. Il y avait toujours cette présence à ses cotés. Elle se montrait toujours distante, mais elle était là… Puis il voulu grandir, et la présence s’éloigna. Il se voyait alors la poursuivre en vain…
Plusieurs personnes apparaissent alors. Les gens semblaient le vouloir auprès d’eux, restaient à ses cotés, comme la présence. Ils lui montraient des choses étonnantes, puis lui demandaient des services qu’il rendait avec plaisir, tant qu’ils restaient avec lui…Mais Ces gens ne restaient jamais. Ils devaient partir ou disparaissaient subitement, le laissant seul, abandonné. A chaque fois, le goût lui revenait dans la bouche.
Les images sont plus nombreuses et plus nettes avec le temps. Mais d’un autre coté, Halkmir à l’impression de les voir comme a travers une vitre, bien à l’abris, laissant les choses aller sans l’affecter, faisant comme on lui a appris, et faisant en sorte que personne ne vienne le chercher dans sa cachette, continuant de vivre sans se soucier du reste, bien à l’abris…
C’est souvent à ce moment, quand les images deviennent trop nombreuses et trop claires, qu’Halkmir ré ouvre les yeux. Cette fois ci, il avait le nez dans le sable, aux portes de la ville. Il se redresse, une petite moue au visage, se demandant comment il est arrivé là. Puis la dernière image remonte à son esprit. Il avait tenté de voler une bande de brutes à la taverne et s’était fait prendre…quand il ne pu rien faire d’autre que subir les coups, il s’était « caché »… En époussetant ses vêtements, il remarqua le sable mouillé là où sa tête était posée. Ce même sable qui restait collé sur ses joues. Il se demanda ce qui pouvait provoquer ce phénomène. Où plutôt, il se laissa se poser la question, et fit mine de ne pas connaître la réponse…
La nuit tombe. Les portes vont fermer. En s’empressant de les franchir, il se rend enfin compte qu’il a du sable dans la bouche. Il ne s’en était même pas rendu compte, n’avait pas remarqué son goût…Il cracha, l’air de rien, et reprit sa route, se demandant ce qu’il y aura ce soir à manger à la taverne.
Un Costume pas Banal !
(je n'étais pas sur qu'il soit bien utile d'ajouter ce recit qu'Halkmir a pourtant très à coeur. Il faut admettre qu'il n'a pas grand chose d'épique, mais après tout, il n'y a pas grand chose d'épique chez Halkmir en general)
Le fait est qu’Halkmir ne porte son étrange tenue beaucoup trop grande pour lui que depuis l’age de neuf ans. Il servait alors l’organisation du-gros-avec-un-œil-crevé (sûrement pas le vrai nom de cet organisation, mais c’est tout ce qu’Halkmir a retenu d’eux..). Ces derniers étaient alors en conflit indirect avec un groupe de renégats qui refusaient de les laisser agir sur leur territoire (qui était, à l’époque semble t’il, un endroit pourtant fort intéressant pour un voleur en quête de proies faciles) et avaient décidé de se débarrasser d’eux en leur mettant à dos plusieurs autres factions de la ville.
C’est ainsi, qu’au milieu d’un repas « paisible » à la taverne, alors qu’Halkmir défendait chèrement son assiette contre une bande de mendiants, un membre de l’organisation lui remit un paquet, avec pour ordre de le déposer, sans que personne le sache, dans la chambre du meneur des renégats, le bien nommé Moustache-parfaite (Ce qui est faux, puisqu’il était imberbe, on sait pas pourquoi Halkmir l’appelle comme ça) avant l’aube. Il lui fut clairement dit et répété de ne pas ouvrir le paquet! ….
Une fois l’agent partit, Halkmir ouvrit donc le paquet et y trouva deux anneaux ornés de pierres ainsi qu’une dague ouvragée tachée de sang. Il rangea les bijoux dans ses poches, puis nettoya le couteau afin de s’en servir pour finir son dîner.
Quand cela fait, il prit tranquillement la route pour la maisonnée de… nous l’appellerons M. Bref... Une fois sur place, Hal s’empressa de grimper sur les toits pour atteindre rapidement les appartements dans lesquels il devait poser le paquet. Malheureusement, il fallut que ce soit à cet instant précis que M. entre dans la pièce, accompagné de deux ribaudes. Halkmir tenta brièvement de se faire passer pour un serviteur, mais n’y croyant pas lui-même, et M. n’ayant pas de serviteurs, il fut contraint de s’échapper prestement. Profitant des cris hystériques des ribaudes lorsque M. sortit son arme, Le jeune garçon pris la fuite dans les couloirs de la maison, passant devant les cuisines dans lesquelles, dans une vaine tentative de remplir malgré tout sa mission, il jeta le paquet.
Poursuivi dans tous les étages de la demeure par M et ses soldats, Halkmir se cacha un long moment dans une penderie, dans laquelle traînait ce qui allait être SON costume. On ignore si c’est pour ses couleurs, son style, ou encore une fois parce que c’est Halkmir, mais celui-ci s’empressa de l’enfiler, ne prenant pas garde aux bruits qui eurent tôt fait d’attirer un garde. Quand l’homme ouvrit la porte, Halkmir eu le soudain réflexe de …. S’écrouler sur place, tétanisé. Songeant au fond de lui que s’il avait su qu’il allait mourir ce soir, il aurai pris autre chose à la taverne qu’une misérable assiette de ragoût, il ne remarqua que bien plus tard que le garde ne l’avait pas vu et était repartis depuis longtemps…Comment était ce possible ? Redressant un peu la tête, Halkmir constata, dans un miroir face à lui que, ainsi affalé, il pouvait aisément paraître, aux yeux peu attentifs ou fatigués, pour un vulgaire tas de linge … Il douta un instant que cette ruse ne fonctionne ailleurs que dans une penderie, mais les faits étaient là : ce costume lui avait sauvé la vie…Actuellement, personne n’a su le convaincre que ces vêtements n’ont pas de conscience et n’ont donc pu « chercher » à le sauver. Mais c’est un autre problème.
Quand le jeune garçon quitta sa cachette, la maison était totalement endormie. Il remonta discrètement jusqu'à la chambre de M, vautré dans sa couche avec ses compagnes. Une fois de plus, nul ne sait ce qui poussa Halkmir, à cet instant précis, à prendre une plume et un encrier avant de se diriger vers M. Mais comme personne ne vit ce dernier en publique les jours suivants, on peut imaginer ce qui est arrivé, et éventuellement l’origine de son étrange surnom. Alors oui, vous me direz que tout cela est franchement enfantin. Mais à Neuf ans, vous cassiez du dragon, vous ?
Le lendemain, dans le cadre de l’enquête de l’assassinat de deux riches marchands, une source anonyme poussa les autorités locales (Ou plutôt une faction dominante s’intéressant un minimum à l’ordre au sein de la cité) à fouiller la maison de M. Ils ne trouvèrent rien sinon une dague couverte de sauce de ragoût, enroulée dans un paquet. En revanche, les aveux d’un receleur chez lequel on retrouva les deux sceaux des marchands, permirent de retrouver les vrais coupables et l’organisation du-gros-avec-un-œil-crevé fut réduite à néant. Halkmir se retrouva de nouveau seul, mais qu’a cela ne tienne, le travail ne manque pas ici, Mais avant, il fallait qu’il enlève cette grosse tâche de sauce de son costume tout neuf !
C’est quoi la magie ?
(avec un destin de ce genre, on aurait plutôt imaginer Halkmir devenir un voleur...Mais fort de constater qu'il n'est pas si doué que ça pour le vol, c'est finalement mieux pour lui qu'il se soit plongé dans l'art de la magie)
C’est à environ 11 ans qu’un mystérieux inconnu demanda à Halkmir d’infiltrer le cirque de la Troupe Flamboyante, afin de voler à l’un de ses dompteurs un objet très précieux. Environ 5 minutes après avoir reçu ses ordres, le jeune garçon avait déjà totalement oublié quel objet il était supposé voler, et s’inquiétait plutôt de la manière qu’il devrait employer pour entrer dans le cirque…
La façon dont il employa habilement une botte de carottes pour neutraliser deux vigiles et comment il parvint à se faire passer pour un fauve, même aux yeux des fauves présents dans la cage dans laquelle il s’était lui-même enfermé, feront l’objet d’un autre récit. Pour l’heure, concentrons nous sur l’élément qui marquera à jamais le jeune garçon : Ce dernier parvint à s’infiltrer parmis les spectateurs à l’instant même où le spectacle de pyromancie débutait. L’art de la pyromancienne Lichia Vela subjugua Halkmir au point qu’il ne put en détacher son regard … Il n’opposa même pas de résistance quand un vigile, coiffé d’une botte de carottes, s’empara de lui et le jeta hors du cirque. La douleur et la « déception » d’avoir « encore » échouer à une de ses mission n’avaient pas la moindre importance face à la révélation qu’avait eu le jeune homme. Il avait déjà entendu parler de magie, et vu quelques tours de passe-passe en ville, mais la démonstration de ce soir avait éveillé en lui une furieuse envie de connaître cet art magnifique dont il ignorait tout.
Malheureusement, son infiltration l’avait rendu célèbre parmis le personnel du cirque, et c’est sous la menace de coups, de traits de feu et d’être dévoré par les fauve, qu’il dut finalement renoncer à son vœu de voir la pyromancienne et lui demander de devenir son disciple.
Cependant, Halkmir voyait désormais les choses différemment. Et tout ce qui touchait plus ou moins à la magie l’intéressait désormais. Dans une grande ville comme Exech, il ne tarda pas à recueillir de nombreuses informations et composants précieux. Bien que son approche de cette science demeure très… personnelle, il parvint à acquérir certaines compétences en magie… Fier de ses nouvelles qualités, et persuadé de leur utilité dans ses activités, il demeure encore aujourd’hui avide de connaissances en magie. Depuis, on peut facilement le suivre à travers la ville, la plupart de ses cachettes finissant rapidement en cendres…
De l’art du combat.
Ce n’est qu’à l’age de 14 ans qu’Halkmir fut réellement contraint à l’affrontement direct. Jusque là, son astuce et sa chance insolente lui avaient toujours permis de trouver un moyen d’échapper au combat. Il faut bien admettre que sans cela, Il n’aurait sûrement pas fait long feu tant sa façon de combattre est… particulière.
Pourtant, l’art de se défendre, ne serait ce qu’avec ses poings, fut l’une des premières choses qu’on lui enseigna. C’est un vieux nain, appartenant à une troupe de bandits, et se voulant maître d’arme, qui lui apprit les techniques d’esquives et de retraites (qu’Halkmir assimila très vite) puis les technique de parades et enfin offensives (qu’il oublia un peu vite, hélas).
Le Nain fut rapidement atteint d’un agacement très prononcé et aurait tué son jeune élève lui-même s’il n’avait pas soudainement rencontré un terrain favorable au décès prématuré (une ruelle très sombre et pourtant très peuplée tandis qu’il était lui-même dans un état d’ébriété avancé). Finalement, la principale technique de combat à mains nue qu’Halkmir maîtrise consiste en courir aussi vite que possible vers son adversaire, lui rentrer dedans, tête la première, en espérant ainsi le faire basculer en arrière, et profiter de l’opportunité pour prendre la fuite….
C’est bien plus tard qu’ une elfe voulu lui montrer qu’on pouvait se servir d’une dague autrement que pour manger… Pour une raison qu’on ignore (on suppose que c’est parce que ladite elfe nourrissait et logeait Halkmir, à cette époque) Il fut bien plus attentif et le résultat final, bien plus satisfaisant. Le jeune garçon faisait preuve d’une dextérité à la fourchette, euh à la dague, qui le sortit de bien nombreux pétrins. L’elfe est morte lors d’une rixe dans une taverne (on peut être doué avec une lame, ça change pas grand-chose quand ce qu’il faut parer est une table pour 4 personnes) Mais Avant cela, elle parvint à apprendre à son disciple quelques menues bottes pour parer et ennuyer efficacement ses adversaires… du moins le temps de trouver une sortie.
Pour ce qui est de la magie, Halkmir fut contraint d’apprendre plus ou moins seul. Quelques vieux sages acceptèrent de lui enseigner des bases contre divers services et pacotilles, mais son caractère impatient et changeant vint rapidement à bout de leur patience. Les objets qu’il leur subtilisa discrètement, néanmoins, lui permirent de progresser encore jusqu'à posséder un véritable potentiel magique…L’inconvénient est que son acharnement dans ses exercices, ainsi que son comportement parfois un peu trop exubérant l’on conduit à une approche et une manière de pratiquer la magie assez…unique. Il ne contrôle pas la magie qu’il génère, et demeure persuadé que la puissance de ses sorts est influencée par la qualité de la chorégraphie exotique qu’il exécute à chaque incantation…
Mais il n’eut guère besoin de toutes ces comptences avant un soir où la chance avait semble t’il décider de le laisser se débrouiller un peu. Et il faut admettre qu’elle avait bien choisit son soir.
Echouant encore à la mission qu’on lui avait confié, Halkmir fut livré par ses compagnons à des organisateurs de combats de rue. Ces derniers, désireux de montrer un spectacle rapide mais efficace à leurs clients, opposèrent le jeune garçon à une véritable monstruosité : un orc immense, accablé d’une malformation qui lui donnaient un air plus effrayant encore : il était pourvus d’un troisième bras (d’un 4eme aussi, mais dont il ne restait qu’un moignon) crochu, qui semblait destiné à attraper les petites proies pour laisser à ses deux autres énormes poings la liberté de les reduire en bouillie sans effort…
C’est un combat acharné au fin fond des égouts d’Exech dans lequel s’engagèrent le petit être et le monstre. Dans un premier temps, les esquives, bien qu’entravées par l’eau croupie, maintinrent Halkmir loin des coups, laissant l’orc s’essouffler lentement et encaisser les rapides coups de dagues qui, s’accumulant sur sa peau épaisse, finirent par causer une perte de sang conséquente. Seulement il suffit d’un coup de poing bien placé pour que le jeune garçon soit projeté au loin, sérieusement blessé. Le combat semblait des lors perdu, mais cet à cet instant qu’il décida, malgré la douleur, de s’adonner à une danse folle, provoquant un fou rire chez les spectateurs… Mais ces rires eurent tôt fait de disparaître quand, à l’instant du coup de grâce, les flammes enveloppèrent l’enfant, puis l’orc, qui disparut à toutes jambes dans les ténèbres des égouts en hurlant.
Halkmir s’était encore créer une ouverture et s’en tira une nouvelle fois…. Mais pas sans une égratignure, loin de là. Il était conscient de sa vulnérabilité physique, mais prenait soin de la cacher… elle aussi.
Il fut contraint à se cacher pendant un long moment, et même après cela, du fuir les amis de l’orc jusqu'à devoir quitter la ville.
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