Y'a des mamans, des papas, qui emmènent leurs bambins à l'école. Sans doute qu'ils habitent loin, ou qu'ils doivent ensuite aller au boulot, aussi viennent-ils en voiture. Mais la rue de l'école est plutôt étroite, avec un parking pas loin, mais souvent occupé par des gens qui travaillent dans le coin avant l'heure d'arrivée des marmots. Bien sûr, il y a des places un peu plus en avant, à cent mètres, peut-être deux cents mètres de l'école, mais il faudrait faire un créneau pour entrer, pour sortir. Bah, ce n'est pas grave, garons nous à cheval sur le trottoir : après tout, ce n'est pas pour très longtemps, ils déposent la marmaille, disent trois mois aux instits et puise repartent, sans trop gêner personnes. Les voitures qui passent par là peuvent bien s'arranger pour quelques minutes d'une circulation alternée improvisée. Peu probable qu'il passe un camion, et tout de même, la gène n'en sera que minime.
Il y a aussi cette dame en fauteuil roulant qui accompagne son gosse à l'école, ce monsieur avec une poussette. Pour ceux là, pas de place sur les trottoirs, ils n'ont qu'à aller sur la route avec leur progéniture. Après tout, ils vont sur roue. Ha.Ha.Ha. Et tant pis si les automobilistes peinent à les voir, avec ces voitures qui cachent les carrefours, qu'ils doivent contourner au risque de surgir sur la chaussée.
Certains matins, j'ai envie de refaire la carrosserie de jolies voitures à coup de barre à mine.
_________________
* * *
C'est par la sagesse qu'on bâtit une maison, par l'intelligence qu'on l'affermit ;
par le savoir, on emplit ses greniers de tous les biens précieux et désirables.
Proverbes, 24, 3-4