Caabon a écrit:
Hahahahahaha !
Eh bien oui, bande d'incomparables branleurs, pendant que vous fumiez votre cigarette sur le pas de votre porte, pour ne pas mouiller vos petites baskets, la neige s'est refroidie. L'infâme boue formée par le passage successif de vos concitoyens s'est peu à peu muée en glace. Ce que vous espériez voir disparu au levé du soleil s'est renforcé, est devenu plus dangereux pour les passants... Et maintenant ? Allez-vous agir pour que ceux qui emmènent leurs enfants à l'école, se rendent dans les commerces, ou pour toute autre raison arpentent les trottoirs, ne risquent pas de se briser quelque chose sur le pas de votre porte ?
Non.
Vous continuez de fumer, comme si rien ne passe, renvoyant plus que jamais à vos semblables une image d'inactifs, d'assistés, de jeunesse délinquante et fière de l'être, de parasites. Noyés dans une masse, vous pourriez être plus ou moins anonymes, mais dans un village, tout se sait : de vos minables réussites à vos échecs cuisant, qui sonnent à vos oreilles comme des titres de gloire ; vous souffrez de cette information qui toujours circule, par vos tantes désespérées, vos grands-mères honteuses de votre comportement, et tous ceux de votre famille qui osent rappeler que vous êtes affiliés à eux. Pour un peu je vous plaindrais, car je déplore le poids que fait peser cette surveillance de chacun sur tous, et ces bruits qui filent en dépit du bon sens et de l'intimité, du droit de chacun à vivre sa vie en paix.
Mais voilà, comme chaque fois que la neige tombe, vous ne déneigez pas devant le pas de votre porte, vous laissez le trottoir se constituer danger public. Indolents, vous fumez, devant ces plaques de glace, et balancez votre mégot comme si cela pourrait faire la différence. D'autres sont sans doute aussi peu soucieux de leur implication dans la vie citoyenne du village, pourtant c'est après vous que je râle. Parce que tout le reste de l'année, vous n'êtes pas aussi passifs, vous faites franchement chier le monde.
En forme à ce que je vois !

J'ai bien aimé te lire hier, et tu sembles récidiver ce matin, c'est bien !