En plus les hommes qui osent c'est cool

C'est quoi le problème éthique du grand Caabon ?

Roh. Dans le pire des cas elle saura que tu lui plais, il y aura certes une gêne, mais elle en restera flattée.
Cette chochotte !

C'est facile à dire pour toi, tu t'es déjà fait draguer, tu dois être mignon ou charismatique.

Alors non.
Mais alors pas du tout.
Pas comme généralité en tout cas.
Y'a des hommes qui osent qui n'ont RIEN de cool.
Précisément parce qu'ils osent, et qu'ils ont une définition d'oser assez discutable.

Les dragouilleurs franchouillards du collier qui s'imposent auprès des femmes comme des parasites gâchant leur journée, à la limite du harcèlement, avec comme seul objectif de tremper leur biscuit prémâché dans leur fumante tasse de thé.

A mon avis une jolie femme qui travaille dans un métier social comme à la caisse d'un supermarché doit voir un certain nombre d'hommes oser, du lourd pas très respectueux au gentleman beau-parleur. Donc le couillon un peu gros qui sait pas quoi dire et qui donne l'impression de jamais avoir abordé de femme de sa vie, elle va, comme le disait Kenra, s'en moquer à la pause avec les autres caissières et passer à autre chose.

C'est pas que de l'auto-flagellation et du manque de confiance en soi vous savez, c'est juste tout à fait logique de penser que mes chances sont plus que très maigres, à la limite de l'inexistence.

Bof. Les filles aiment les gays et les mecs ne sont pas un grand mystère.

Certes, mais si tu ne fais rien elles resteront à zéro, que tu aies raison ou tord.

Ou être touchée.

Ou les deux, le personnel et le masque social n'étant pas toujours raccords.

Oui mais quand elle m'aura mis un râteau je pourrais plus passer à sa caisse et observer son joli sourire. Alors, les chances de succès méritent-elles les chances d'échec ?

Évidemment si tu parles d'eux
Mais moi je te parles des garçons qui prennent le numéro de la fille et qui leur envoie des sms mignons dans le bus <3 (oué, c'bon, j'attends toujours mon prince charmant et alors ?)

Il fut un temps où une caissière me plaisait. J'ai longtemps hésité, comme toi, à l'aborder, et n'ai jamais osé le faire.
Puis, un jour, je ne l'ai plus vue. Elle ne travaillait plus là, vraisemblablement. La chance était passée.

J'ai toujours regretté n'avoir pas essayé. N'avoir pas osé.