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J'aime bien la vieille collection brochée SF du Club Français du Livre. Couverture grise, rigide, lettres bleu nuit. Au cas où vous vous demanderiez, mais vous vous en foutez probablement, donc raison de plus pour le dire : le livre en question, dans cette collection, ce soir, est Dune. Parce que Dune c'est bien quelque soit le soir. J'aime bien l'aspect planétaire que prend la SF dans Dune. Ailleurs, il est souvent question de ce grand rêve : maîtriser le climat, qu'il soit lié aux altitudes, aux latitudes, à tout un tas de chose. Un lieu de vie uniforme et dominé. Après Irma, je suis tombé sur quelques émissions et discussions à la radio où il était question de savoir si nous avions les moyens de nous prémunir contre les aléas climatiques, ingéniérie climatique que ça s'appellerait. Mais sur Dune, c'est pas le cas. Herbert a une tendance écologiste dans ses autres romans d'ailleurs. Adaptation à la planète et changement radical sur le long terme, par une approche "naturelle". La ruche d'Hellstrom est pas mal côté société dominée par l'efficacité. Pas tout à fait le trip écolo habituel mais... Bon, j'avoue, dans le côté barré, L'étoile et le fouet place la barre très, très haut. Une étoile qui est une entitée pensante qui entretient une relation masochiste chelou à coup de fouet et qui entraine des perturbations qui amènent le BuSab à mettre le nez là dedans. Je me souviens... Une fois j'ai mis le nez là dedans fatigué. Ben... pas fameux comme résultat. Si ça vous intéresse, pour rester dans Herbet mais changer de Dune, tout en conservant un peu de cette question de l'environnement hostile, je vous recommande Dosadi.
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C'est par la sagesse qu'on bâtit une maison, par l'intelligence qu'on l'affermit ; par le savoir, on emplit ses greniers de tous les biens précieux et désirables. Proverbes, 24, 3-4
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