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 Sujet du message: Re: Cellule n°5 (Silmeï)
MessagePosté: Sam 24 Sep 2011 13:21 
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[HRP : je considère que tu as utilisé ta capa de classe RP. ^^]

La gencive congelée, l’arrachage de dent n’est plus qu’une formalité pour le vaillant petit aldryde. Crac, et le croc lui resta au creux des doigts, formant une arme de fortune plutôt pointue… et utile, donc.

Ethel, de son côté, acquiesce les dires de Silmeï silencieusement.

« Nous ne pouvons savoir s’ils sont alliés ou ennemis. Ni… ni ce que la voix leur a soufflé. Prudence est mère de sureté. »

Et elle colle son oreille d’elfe à la porte, comme pour écouter ce qui se passe derrière…

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 Sujet du message: Re: Cellule n°5 (Silmeï)
MessagePosté: Dim 25 Sep 2011 21:58 
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Qu'on loue une fois de plus mes aptitudes remarquables de survie en milieu hostile! Mes petites mains, chargées de pouvoir glacé, ont tôt fait d'affaiblir la gencive du coffre-bête, et d'un coup d'un seul, je parviens à déloger un croc acéré de son embase visqueuse. De taille moyenne, je pourrai m'en servir comme poignard de fortune, si d'aventure je dois effectivement poignarder quelqu'un. Réjouissante perspective, je sais. Fort de ma nouvelle arme donc, que je glisse pour l'instant dans mon sac qui a déjà recueilli la gemme, je reporte mon attention sur ma compagne de cellule.

A ma grande satisfaction (si tant est que je puisse être satisfait enfermé entre quatre murs), Ethel semble se méfier au moins autant que moi de ce qu'il se passe dans le couloir. « Prudence est mère de sûreté », argue-t-elle... Je ne peux que l'approuver. J'ai une certaine propension à attirer les psychopathes autour de moi ces temps-ci, à commencer par l'autre Akrilla complètement cinglée. Je ne puis donc que pâlir de frayeur en essayant d'imaginer l'état mental des prisonniers du couloirs.

Silencieux et pensif, j'attends quelques instants tandis qu'Ethel écoute aux portes, initiative heureuse là encore. Avec une certaine surprise, je constate que je m'habitue plus ou moins à la panique et la fureur. A croire que j'ai vécu habité par ces sentiments durant toute ma vie (ce n'est pas faux, en fait). Je ne suis plus vraiment dans cet état tremblant et incapacitant des premiers instants; l'ire, la peur, les effluves de folie sont toujours bien là, en arrière-plan, mais n'entravent plus tellement le cours de mes pensées. Jusque quand cela durera-t-il?

Nous échangeons vivement des hypothèses sur notre situation avec Aurore, et comme toujours, la proximité mentale de ma Faera m'aide à reprendre pied et me réconforte plus que je ne pourrai jamais l'exprimer. La conversation se révèle être plutôt stérile et se tarit d'elle-même bien vite. Quelques piques lancées pour la forme, et le silence tombe à nouveau sur mon esprit.

Je songe alors aux fioles de fluide qui se trouvent dans ma poche arrière et décide subitement d'en absorber un. Ma dernière expérience d'absorption remonte à mon séjour chez Kiana, aussi l'acte est-il pour moi emprunt d'une félicité paisible. Profitant de l'inattention d'Ethel, je sors une des plus grosses fioles et la débouche vivement. Aussitôt, le fluide s'en échappe, harmonieuses arabesques de pouvoir. En de facétieuses circonvolutions, il prend la forme d'une sphère azur lumineuse flottant juste devant moi. Le fluide attend mon appel. Répétant l'opération qui m'a été enseignée par cette chère Kiana, je plonge au coeur de mon être pour faire résonner l'écho du pouvoir. Immédiatement, la sphère se scinde en deux et, s'allongeant en deux serpents de glace, s'enroule autour de mes deux bras tendus et remonte vers ma poitrine. Une seconde plus tard, le fluide pénètre mon torse et je retiens mon souffle. La glace, dans sa forme la plus pure et puissante, s'insinue dans ma chair et diffuse des frissons jubilatoires dans tout mon corps. J'halète. Chargé d'une nouvelle part de puissance, je ne puis retenir un sourire serein; le seul que je serai capable d'esquisser avant longtemps.

Je reprends doucement mon souffle et décide d'interrompre l'écoute d'Ethel afin de l'interroger à propos d'une étrangeté qu'elle a mentionnée et que je ne suis pas sûr de comprendre:
« La voix? De quelle voix parlez-vous? »



HRP: Absorption d'un fluide 1/4 (ce qui portera le nombre total de mes PMs à 10 (car dans les 10 qui étaient affichés sur ma fiche, 4 étaient dus à l'équipement. Je suis donc à 8/10))

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 Sujet du message: Re: Cellule n°5 (Silmeï)
MessagePosté: Lun 26 Sep 2011 00:28 
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Les yeux de l’elfe n’avaient pas quitté l’aldryde lors de son absorption. Et ses sourcils se froncèrent davantage lorsque Silmeï posa sa question. Elle hésita un instant, avant de prononcer quelques mots, lentement et sombrement.

« Celle… du maître des lieux. »

Son regard semblait percer ta chair, et valaient toutes les questions. Elle te suspectait de mentir.

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 Sujet du message: Re: Cellule n°5 (Silmeï)
MessagePosté: Lun 26 Sep 2011 22:14 
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La réponse de l'elfe ne se fait pas attendre et elle passe bien plus par le regard que par les mots. D'une voix mal assurée, elle évoque un « maître des lieux » qui nous parlerait dans nos caboches comme un certain manipulateur-bobine-de-fil que je ne nommerai pas, mais ses pupilles... Elles me clouent littéralement sur place par la suspicion qu'elles me lancent au visage, insulte à peine dissimulée. Légèrement abasourdi par une telle onde de méfiance qui ne sort de je-ne-sais-où, je la fixe, silencieux.

Puis rapidement, je sens l'irritation monter en moi. De quel droit se permet-elle de remettre mon honnêteté en question alors qu'elle semble en savoir bien plus que ce qu'elle veut bien avouer? L'elfe veut que nous jouions franc jeu? Eh bien, qu'elle commence elle-même! Je m'apprête à répliquer d'une voix cinglante quand Aurore m'interrompt soudain:

(Sil', ne te mets pas en colère contre elle. Ce serait une erreur.)
(Je n'aime pas qu'on reproche aux autres ce qu'on fait allègrement soi-même, voilà tout.)
(Si tu réagis violemment, tu feras le jeu de notre nouvel ennemi: semer la discorde. N'agresse pas ta seule alliée, aussi étrange et peu sûre qu'elle soit.)
(C'est drôle, j'étais plus habitué à t'entendre dire des bêtises. Tu serais donc vraiment intelligente?)
(La ferme, misérable.)

Cette Faera parle d'or. Je plante mes yeux dans les siens. Maîtrisant mon irritation à l'égard de mon interlocutrice, je décide de mettre les choses à plat d'une voix claire et franche, débarrassée de toute trace d'animosité:

« Ethel, vous vous méfiez de moi, tout comme je me méfie de vous. Prétendre le contraire serait mentir. Vous en savez bien plus que ce que vous prétendiez à mon réveil. Parlez. Parlons. »

Soudain, un beuglement à peine intelligible retentit dans le couloir, juste à côté de nous, et je sursaute violemment. Je m'approche de la porte pour écouter la créature exprimer son mécontentement et inquiet, je fixe un regard interrogateur sur ma compagne de cellule. Des réponses, c'est tout ce que je demande. Ce que nous demandons tous deux.

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 Sujet du message: Re: Cellule n°5 (Silmeï)
MessagePosté: Mar 27 Sep 2011 16:13 
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Ethel resta silencieuse un instant. Totalement immobile, les yeux fixés sur l’aldryde dans cette même expression soupçonneuse. Elle ne sursauta pas au cri brutal du geôlier, dans le couloir, et ne réagit pas de suite aux questions de Silmeï. Une tension palpable était née, dans la cellule, entre les deux êtres.

« Je ne vous ai pas menti. »

Son ton était toujours aussi froid que la glace qui parcourait le corps du magicien ailé. Ce n’était visiblement pas une bavarde.

« Je ne vous dois rien, ni ne vous ai rien demandé. »

Puis, son regard se détourna, et elle colla à nouveau l’oreille à la porte…

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 Sujet du message: Re: Cellule n°5 (Silmeï)
MessagePosté: Jeu 29 Sep 2011 19:43 
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Les prunelles de l'un fichées dans celles de l'autre, Ethel et moi nous faisons face, échangeant silencieusement, contemplant nos âmes. Le dialogue muet est une nouvelle expérience, étrange. J'ai l'impression que si je ne me concentre pas correctement, si je ne charge pas mon regard de toute ma conviction, je ne dirai pas tout. La réplique d'Ethel claque dans le silence glauque de la cellule, me remettant froidement à ma place. Elle a parfaitement raison, elle ne me doit rien. Ni réponse, ni confiance, ni main tendue. Et elle ne ment probablement pas non plus. Le caractère complètement incongru, absurde et ironique de ma situation me pèse tellement, me rend tellement fébrile et sujet à l'effondrement psychologique que j'en viens à perdre tout sens des réalités. Nous sommes deux parfaits inconnus, enfermés dans un bagne où règne un psychopathe qui ne savent rien sur leur avenir immédiat. Nous sommes deux parfaits inconnus qui avons contracté une alliance simple et pragmatique, susceptible d'imploser à la moindre occasion pour nous de fuir en abandonnant l'autre. Alliance peine à exclure la suspicion. Les conversations chaleureuses sur le pont d'un bateau candide me semblent bien loin.

Un peu confus, désorienté, je murmure à l'adresse de ma compagne:
« Vous avez raison. Désolé. »

Je colle à mon tour l'oreille contre la porte à l'affût des sons provenant du couloir. Je ne distingue pas grand chose, si ce n'est que nos chers compagnons semblent s'attarder indéfiniment dans le boyau sombre, et que je commence à m'impatienter. Soudain retentit un autre cri, parfaitement discernable cette fois-ci, et atrocement familier. Une bruyante divagation à propos de chaussettes. Se pourrait-il que cette Akrilla dégénérée ait été capturée, elle aussi?

(Aurore, c'est bien la folle du tunnel que je viens d'entendre?)
(Je crois bien Sil', il me semble l'avoir reconnue aussi.)
(Mais que fait-elle là? Depuis que je l'ai rencontrée, il ne m'arrive que des tuiles. Si jamais je me suis retrouvé dans cette saleté de prison à cause d'elle... Je lui gèle son sale petit menton.)
(Qu'elle a fort joli d'ailleurs.)
(Rien à faire, la boule de fluide.)
(Je suppose qu'elle a due être enlevée en même temps que toi, après votre rencontre avec les autres mâles.)

Agitant nerveusement les ailes, je reprends de la hauteur pour me porter au niveau du visage d'Ethel et lui chuchote:
« Ils ne semblent pas près de partir. Seriez-vous capable de vous faufiler dans le couloir sans vous faire remarquer? Je pourrais faire une diversion s'il le fallait. »

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 Sujet du message: Re: Cellule n°5 (Silmeï)
MessagePosté: Ven 30 Sep 2011 19:53 
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Un simple clignement d’yeux, sans aucun mot pour l’appuyer, put faire penser à l’aldryde que l’incident était clos et passé. Elle ne lui tenait pas rigueur de ses mots, ni n’affichait plus son ire glacée.

À la question de Silmeï, elle répondit brièvement, d’une voix silencieuse.

« C’est peu probable. Chaque nouvelle tête sera dévisagée, sans l’ombre d’un doute. Que fait-on ? »

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 Sujet du message: Re: Cellule n°5 (Silmeï)
MessagePosté: Mer 5 Oct 2011 13:58 
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Une expression silencieuse d'Ethel me suffit pour deviner que le conflit est désamorcé. Soulagé, j'esquisse une ombre de sourire. Il est vraiment stupéfiant de constater à quel point chaque petit rien est susceptible de faire exploser, ou au contraire adoucir un Aldryde en intense état de stress et désespoir. Nous sommes revenus à notre sens pragmatique, et nous revoici dans l'action.

Satisfait de voir ma compagne elfe concentrer toute son attention sur moi et mon projet de sortie dans le couloir, je lui chuchote vivement:
« Je vais jeter un coup d'oeil dans le couloir pour voir si la voie est libre. Entrouvrez la porte s'il vous plaît. »

J'attends silencieusement qu'elle veuille bien s'exécuter tout en débattant avec Aurore, pas très rassuré, à propos des éventuels ennemis se trouvant dans le couloir. A vrai dire, maintenant que j'y pense, je me rends compte à quel point se fait impérieuse mon envie de sortir de ces quatre murs. De fuir une cage de plus. C'est même physique; mon petit corps tout entier se crispe à l'idée de passer enfin cette lourde porte de bois.

Très lentement, je m'avance vers l'espace entre le panneau de bois et le mur de pierre et passe avec la plus extrême prudence la tête dans l'embrasure, afin de pouvoir scruter ce qui se révèle être un couloir sombre. Aussitôt, je suis pris d'un violent sursaut tandis que dans mon esprit violé retentit une voix puissante et féroce qui me glace les sangs. Serait-ce donc notre cher tortionnaire qui souhaite jouer avec nous? Le timbre de sa voix n'est pas sans éveiller un curieux écho dans mon esprit, mais embrouillé comme je suis, je n'arrive pas à mettre le doigt dessus. Le souvenir de cher Marionnettiste, probablement. A croire que les grands génies du mal qui vous attirent dans des endroits complètement improbables adorent parler à leurs victime par télépathie.

(Cherche pas, Sil', c'est la mode chez les mégalo en ce moment.)
(La mode? Qu'est-ce que ça veut dire?)
(Tu sais, les beaux habits, les défilés, tout ça.)
(Quoi? Mais quel rapport?)
(Il faut croire qu'une fois de plus, mes remarques d'une intelligence si extraordinaire dépassent ton entendement d'Aldron dégénéré.)

Mais interrompons ici la retransmission de ce dialogue d'un rare intérêt pour revenir à l'action: la découverte du couloir par votre serviteur. Le coup d'oeil que je jette m'apprend que tous les autres prisonniers semblent s'être rassemblés à l'autre bout du couloir et qu'ils ont leur attention fixée sur je-ne-sais-quoi. Ce qui fait qu'ils nous tournent tous le dos. L'autre côté du couloir, vide, s'enfonce dans les ombres. L'occasion est trop belle.

Je repasse vivement la tête à l'intérieur de la cellule et chuchote fébrilement à l'adresse d'Ethel:
« Ils nous tournent tous le dos. Je vais sortir le premier, et quand je vous ferai signe, foncez vers la gauche! Je reste en arrière pour nous couvrir au cas où. »

Mon regard ferme et résolu se plante au plus profond de ses pupilles, avant de se détourner pour se perdre dans l'anticipation de l'action à venir.

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