Kafziel a écrit:
tout l'équipage m'observait avec des yeux de merlans-frits, sauf un homme, et un autre était venu me toucher. Un grondement sourd monta à ma gorge, malgrès mon malaise, ou plutot, la rage me faisait me sentir mieux, les humains, ils sont tous pareils, ils n'ont d'égard pour rien, pas même les leurs: c'est indigne de la vie elle même.
J'allais agir quand un autre se mit en travers de nous deux, me défendant.
Je trouvais ça très surprenant, venant d'un humain, un elfe ou autre aurait agit de même, mais cette fois, c'était bien un humain.
A ce propos, ça n'était pas tout à fait exact, mon flair me l'indiquais. Mais dans ma situation, je garde ça pour moi. (seules des humaines auraient besoin de se cacher au milieu des leurs)
Nous restons quelques instans comme ça, sans bouger, mon regard est noir, et l'humain sourit avec allegrèsse; Je pourrais le griffer, mais cela ne ferait que renforcer son idée d'animalité, de bête, cependant, il m'a fait un affront, je me devais de lui prouver qui je suis.
Je rangeais doucement mon couteau sous le sourire narquois de l'humain, celle qui m'a défendu toujours entre nous. Puis je lance mon poing par dessus son épaule, il touche le visage de cet imbécile d'un bruit sourd.
Ce dernier chancelle et pose un genoux à terre, m'injuriant au passage.
"c'est ça qui me dégoute chez les humains!"
Je me sent un peu mieux, et face aux questions d'une elfe, je n'ai plus vraiment le choix, je ne mens pas.
"J'ai pas vraiment voulu jouer les passagers clandestins.... c'est un peu compliqué... disons que je me suis fait pièger dans la calle par mégarde..."
Je me sentait honteux et vidé de toute volonté, impossible de m'échapper, impossible de triompher, autant assumer avec dignité, je ne pleurerais pas comme un humain face au danger.
Je me laisse glisser le long du mur, à bout de forces, et finis par dire:
"je suis Kafziel, et en effet, je suis un humoran"
"Je ne cherchait que de la nourriture en venant ici, les temps sont durs."
Je ressort mon couteau, et sent monter une tension autour de moi, je le jette finalement aux pieds de cette femme étrange, la tension se libère.
Puis je tourne la tête vers celui que je savait le chef, l'homme aux cheveux mauves, et cherche dans ses yeux surpris la réponse à mon destin.