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 Sujet du message: Re: Chapitre 3 (1) : Subvenir à ses besoins
MessagePosté: Lun 22 Aoû 2011 21:39 
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Seldell a écrit:
Sans même m'en rendre compte, je m'étais endormi contre la jeune fille. Ma nuit ne fut pas trop agitée comme je l'avais craint un instant, elle fut bienfaitrice et me permit de me calmer et de me ressourcer un minimum.

Tandis que je rêve, j’entends une petite voix qui me dit de me réveiller. Un oeil après l'autre, j'écarte mes paupières et vois la petite aniathy devant moi qui vient me déposer un baiser sur la joue. Je souris et me jette contre elle pour la serrer fort.

" J'ai eu si peur pour toi. J'avais peur que tu ne te réveilles plus ! "

Elle me remercie de m'être occupé d'elle et se pose contre moi. Je passe des bras protecteurs autour de la demoiselle et la serre.

Dehors, le jour s'est levé et déjà nous recevons des ordres alors que nous sortons. Les vivres manquent et il faut chasser. Je n'aime pas particulièrement tuer des animaux, même si c'est pour se nourrir. Je préfère chercher des choses de comestibles autrement, comme des fruits.

Je m'accroupis devant Keynthara et lui demande :

" Ca te dit d'aller chercher des fruits avec moi ? "

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3 (1) : Subvenir à ses besoins
MessagePosté: Lun 22 Aoû 2011 21:39 
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Cromax a écrit:
Le matin arrive plus rapidement que je l’aie espéré. J’ai suffisamment dormi, d’un sommeil de plomb. Même un cataclysme comme l’éruption de la veille n’aurait pas réussi à me réveiller. A peine levé, j’entends De parler de tirer de l’eau de la mousse et aller chercher à manger. Sur le moment, je ne comprends pas très bien ce qu’il veut, étant encore à moitié endormi, puis, le voyant faire, je comprends de quoi il parle. Cette activité, bien qu’essentielle, ne me paraît pas plus passionnante que ça et je décide de partir chasser de mon côté. Lothindil et le milicien kendran partent eux aussi chasser, mais je pars dans la direction opposée, pour augmenter les chances de trouver quelque animal dans cette forêt.

(Cet humain serait capable de faire fuir même un animal sourd tant ses pas sur le sol sont bruyants…)

Je pars donc de mon côté, après avoir sommairement bu une petite rasade d’eau récoltée par notre compagnon drow. Je m’écarte suffisamment du campement pour ne plus entendre le moindre murmure des voix de mes comparses, ni les bruits agaçants du campement. Je suis ici dans la forêt, seul parmi les chants des oiseaux. Je m’accroupis derrière un tronc épais et écoute attentivement les bruits m’entourant…Outre le vent qui souffle dans les feuilles, et les petits oiseaux chantant gaiement sur les branches hautes des arbres m’entourant, je n’entends strictement rien.

(On dirait que l’éruption d’hier a vidé ce bois de son gibier…Et je comprends parfaitement ces animaux)

(Pas si sûr…Ecoute bien là-bas sur ta droite…)

Je porte mon attention sur un buisson dru et perçois en effet quelques frottements vifs et répétés… Je m’approche avec la plus grande précaution de l’endroit, dégainant doucement ma longue rapière…Arrivé à une distance acceptable du buisson, je lève le bras et d’un coup, plante mon épée droit sur la source du bruit, espérant toucher directement ma cible. Le bruit mat de ma lame atterrissant sur le sol se fait en tendre, et je ne peux juger si elle a réussi à transpercer quelque chose ou pas… Le bruit a en tout cas cessé…Sans retirer ma lame, j’écarte de mon autre main les quelques branches me gênant la vue. Aussitôt, j’aperçois ma lame, plantée dans la terre, juste aux côtés d’un petit lapin tout tremblant, et totalement indemne. Curieux, il lève son museau vers moi et semble renifler un instant de mon côté… Prudemment, je redresse ma rapière pour embrocher le mignon animal.

(Toi tu finiras dans mon assiette…)

Aussitôt, comme en réponse à ma pensée, le petit rongeur se retourne vivement et commence à sprinter dans la direction opposée. Par réflexe, je replante ma lame dans sa direction, un peu tard hélas. Pestant, je m’élance moi aussi à sa poursuite dans les bois. Le petit animal est rudement rapide et agile : J’arrive un moment à rattraper mon retard sur la bête et aussitôt, celle-ci fait demi-tour d’un bond et me file entre les jambes. Stupidement, j’essaie de ne pas quitter le rongeur du regard et abaisse ma tête entre mes jambes. Réflexe stupide je l’avoue, car la seconde d’après, je m’étale de tout mon long sur le sol recouvert de feuilles mortes…

J’entends ma faera se moquer ouvertement de moi dans un rire psychique qui m’irrite légèrement, même si une envie de moi-même rire de la situation ne tarde pas à effacer cette irritation. J’éclate tout seul d’un rire clair et incontrôlable, qui fait fuir tous les oiseaux à la ronde… Me relevant, quelle n’est pas ma surprise quand je vois mon ami lapin qui me regarde d’un air curieux à un mètre à peine de moi. Il semble avoir cru que je voulais jouer avec lui en le poursuivant ainsi. Il est là, à me regarder avec ses petits yeux marron, les oreilles dressées sur le crâne… Sa petite fourrure brune sur le dos et blanche sur le ventre semble douce à souhait…

(Il ferait une bonne paire de gants…)

(Oh quelle horreur ! Il est trop mignon, je ne peux pas le tuer…)

Je range mon arme dans son fourreau et m’abaisse vers l’animal… Il se rapproche encore de moi et vient sentir le bout de mes doigts avec son petit museau. Mes doits effleurent ses longues oreilles dressées et je pose ma main sur le sol, paume ouverte vers le ciel. Le petit animal vient se blottir dessus, se roulant en boule. Je caresse son pelage tout doux et le regarde tendrement. Je ne pourrai jamais le tuer, et encore moins le manger…

(Pathétique…)

(Tu n’as pas de cœur !)

(Il n’y a pas trois minutes, tu aurais tout fait pour le tuer…)

(Plus maintenant…)

Je vois alors un couple de pigeonneaux se poser non loin de moi, me prenant certainement pour un ami inoffensif de la nature, et se mettent à picorer le sol à la recherche de vers gluants. Eux ne me paraissent pas du tout mignons et je tourne mon regard vers mon petit lapin.

« Toi, je te garde auprès de moi, tu es trop chou pour vivre seul dan cette forêt ! »

Je le dépose délicatement dans mon sac et aussitôt, il passe sa tête par l’ouverture pour voir ce qu’il se passe. Sans hésiter davantage, je dégaine ma rapière et m’avance doucement vers le couple d’oiseaux. D’un geste précis, habile, et avec un peu de chance, j’embroche les deux roucouleurs d’un seul coup sur ma lame, que je redresse fièrement en l’air. Les deux carcasses d’oiseaux descendent dans un dernier tressaillement sur mon poignet, sur lequel elles se vident de leur sang. Peu ragoûtant, je l’avoue. Un peu écoeuré par la chasse, je rejoins le campement avec mes deux trophées, prenant bien soin de ne pas montrer aux autres la présence de Galipette, mon nouveau petit compagnon animal aux longues oreilles.

« Voilà de quoi un peu nous sustenter mes amis ! C’est tout ce que j’ai trouvé ! »

Je regarde un peu jalousement le butin de chasse de mes comparses, mais me dit que eux n’ont pas fait une adorable rencontre comme moi.

Peu de temps après, De ayant fini de faire des petites réserve d’eau, nous nous remettons en route. La journée de marche se passe sans trop d’ennui et vers la fin de l’après midi, nous nous retrouvons sur une petite plaine alors que le soleil commence à rougir dans le ciel, rejoignant l’horizon. Nous décidons d’établir un campement après être arrivés en vue d’un immense marécage. Le camp est vite monté et nous nous regroupons tous autours du feu pour partager un repas constitué de nos chasses de la journée.

Je dépose dans mon sac quelques herbes ramassées en route et Gali plonge dessus pur les grignoter avidement, toujours sans sortir de son abri…

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3 (1) : Subvenir à ses besoins
MessagePosté: Lun 22 Aoû 2011 21:39 
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Lelma a écrit:
Le sang coule sur ma jambe, le tissu est percé, la chair aussi... Probablement. La druide vient me soigner la jambe. Elle prend des feuilles dans sa main qui commencent à briller d'une lumière dorée. Mais le sort semble échouer. Elle confirme en disant que la magie n'est pas un art sûr...

"Oui vous aller y arriver !"

Je serre les dents même si la douleur n'est pas aussi forte que je le pensais, sûrement anesthésiée par le choc. Enfin elle se concentre et les feuilles brillent d'un éclat durable. Elle me les dépose sur la jambe blessée. Je sens quelques fourmillement et immédiatement un grand bien être. Je sens aussi le sang qui s'arrête de couler et la chair qui se referme.

"Effectivement c'est prodigieux !"

J'attends encore quelques secondes, le temps que je ne sente plus rien de spécial et ôte les feuilles qui ont retrouvées leur éclat normal. Je regarde ma plaie... Rien, plus rien... Même le sang a disparu, séché et tombé en poussière. Je n'ai même pas de cicatrice !

"Vraiment prodigieux, c'est comme si je n'avais rien eu ! Mieux encore je me sens très léger et très en forme !"

La druide se charge de la grosse bête sur ses épaules, sans difficulté.

"Euh oui bien sûr !"

Un petit chien blanc suit la druide, d'où il sort ?

(Je ne sais pas, mais en tout cas il a une idée fixe !)

(Il n’a pas l'air hostile, il aura un bout de la bête s'il se tient tranquille !)

Seyra était parti près de certains arbres, elle y a trouvé de la mousse en quantité, une mousse jaune, très filandreuse, mais gorgée d'eau à sa base.

"Papa, regarde, j'en ai trouvé plein ! On ira remplir les gourdes après hein ?"

"On rentre au camp, on prépare le feu et le sanglier et on ira !"

Elle se ramène les mains pleines de mousse.

"Tiens goûtes ça fait du bien !"

"Merci !"

Je prend une poignée de mousse et en récolte l'eau. Seyra se marre.

"Et bien ? Pourquoi tu ris ?"

"On dirait une moustache !"

Pour la faire rire je place la mousse entre mon nez et ma bouche, comme une moustache jaune bien garnie.

"Même pas capable de rentrer comme ça au camp !"

"Tu vas voir si je suis pas capable !"

C'est ainsi qu'on rentre au camp, la grande druide avec son sanglier sur le dos, suivit d'un petit chien blanc et moi avec une moustache jaune...

(Manque plus que des ailes à ton casque...)

(Pourquoi tu dis ça ?)

(Oh rien, ça me rappelle un truc ce tableau là !)

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3 (1) : Subvenir à ses besoins
MessagePosté: Lun 22 Aoû 2011 21:40 
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Lothindil a écrit:
Nous retournons tous les trois, ou plutôt tous les quatre si on compte le chiot, vers le camp. Seyra va nous chercher un peu de mousse pour boire. Lelma fait l'idiot avec, gagnant une fausse moustache jaune.

Peu à peu, je sens mes poils tombés, annonçant la fin de mon sort. On accélère la marche, pour être certains de pouvoir transporter le sanglier jusqu'au camp.
(Faudrait que tu prennes du poids, ça irait mieux.)
(Je ne suis pas MAIGRE! Juste un peu fine...)

Il est vrai que mes nombreuses aventures ont eu un effet négatif sur ma silhouette, me faisant maigrir.
Les poils de ma nuque tombent, séparant la crinière en deux parties qui me tombent sur les épaules. Lirelan éclate de rire, je ne parviens pas à comprendre pourquoi. Visiblement ça doit lui rappeler des souvenirs d'une manière ou d'une autre.

Peu avant d'arriver au camp, le chien toujours suivant ma trace. Nous passons devant une partie de la forêt ravagée, celui-ci se met à hurler à la mort avant de poursuivre sa route, léchant le sang de la bête qui coule au sol.
"Et un sanglier pour le repas!"
(Par Toutatis!)
(Elle est folle cette faera...)

S'envolant sur une branche elle continue à rire comme jamais. Je désespère de comprendre pourquoi.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3 (1) : Subvenir à ses besoins
MessagePosté: Lun 22 Aoû 2011 21:40 
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Keynth a écrit:
La Petite, amusée, fit mine de se débattre tellement l’étreinte du jeune rouquin était forte, mais aussi sincère et elle éclata de rire à cette réaction on ne peut plus spontanée.

« Moi ? Ne plus me réveiller, non mais tu m’as vu ? Gros béta va ! »

Elle réfléchit un instant en retrouvant un peu son sérieux...

« En fait, t’as raison, j’ai eu peur moi aussi de plus jamais vous revoir... Mais j’ai pas envie d’en parler.
Allons-y, toute façon, on n’a pas le temps de traîner, t’as déjà assez fait de bêtise comme ça hier matin avec notre gros dragon des neiges ! »

Elle eut une expression du visage un peu exagérée pour lui montrer qu’elle plaisantait, puis rassembla lentement ses affaires avant de sortir à l’air frais.

( Il fait drôlement meilleur ici quand même... Encore un jour de plus et je mourrais de froid ! »

Elle observa, un peu à l’écart, la petite troupe qui s’était réunie près du capitaine pour prendre le repas du matin et comprit bien assez tôt que la nourriture était à présent devenue denrée rare. Elle aurait pu rester toute indifférente devant cette nouvelle, mais sa nature généreuse n’aurait pu tolérer une telle preuve d’égoïsme. Alors ce fut avec un enthousiasme non dissimulé qu’elle accéda à la requête de son ami.

« Je me serais mal vu chasser avec le mal de tête que j’ai, mais pourquoi pas faire la cueillette. Par contre il faudra être prudent, ensuite, pour voir ce qui est comestible, et ce qui ne l’est pas ! »

Elle fronça le sourcil puis regarda Lothindil...

« Mouai... Tu crois que tu sauras attendre le retour au campement tout à l’heure avant de te ruer sur les fruits ? Parce que sans l’avis de la druide sur ce qu’on aura rapporté, tu risquerais de tomber malade si tu mangeais n’importe quel aliment qu’on aurait trouvé ! » déclara-t-elle, simulant un air grave qui ne lui ressemblait pas vraiment...

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3 (1) : Subvenir à ses besoins
MessagePosté: Lun 22 Aoû 2011 21:40 
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Seldell a écrit:
" Je mange pas tant que ça hein ! Et puis de toute façon je n'ai pas très faim ... "

Il regarda la sindel puis rajouta :

" On en prendra le maximum dans nos sacs, puis on ira lui montrer en revenant pour savoir ce qui est comestible. Allons-y ! "

((( tirage aux dés :
Quantité de fruit trouvé : 17/100, donc très peu. (une dizaine)
Quantité mangeable sur l'ensemble : 70/100 ( donc les trois quart ... ) )))

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3 (1) : Subvenir à ses besoins
MessagePosté: Lun 22 Aoû 2011 21:41 
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Lelma a écrit:
La faera de la druide semble rire de bon coeur.

(Il lui prend quoi ?)

(Ils sont folles ces faeras !)

Aakia se mit à rire aussi et parti sous forme de merle rejoindre la pie. Bon il faut dire que je la comprenais, on ressemblait à deux rustres sortant des bois, l'un avec un sanglier sur l'épaule et deux lignes de poils roux tombant comme deux tresses... Et moi avec une fausse moustache jaune...

Nous rentrons triomphalement dans le camp avec quelques regards goguenards. Je me débarrasse de la mousse et prépare le feu. Le foyer sera plus grand que d'habitude. Je laisse à la druide le soin de préparer l'animal. Petit bois puis troncs plus grands sont facile à trouver, et bientôt une bonne couche de braise rouge est prête à recevoir la viande à griller !

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3 (1) : Subvenir à ses besoins
MessagePosté: Lun 22 Aoû 2011 21:41 
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Lothindil a écrit:
Je jette la bête au sol et commence, du bout de la lame à le dépecer. Mon épée est loin d'être pratique pour ça, mais je n'ai pas de dague. L'épée grogne légèrement, n'appréciant sans doute pas la tâche ingrate que je lui impose.
Je commence par ôter la peau, utilisant le reste des forces de mon sort, tandis que ma crinière rousse finit de partir.
"Je mangerais bien le sanglier complet!"

Cependant, je me retiens de l'idée de le mettre complet à la broche, sachant très bien qu'il nous faudra en conserver un peu. Le plus simple, vu le manque de temps sera de faire un premier séchage, suivi d'un autre le soir même.

La lame à plat, je parviens à ôter un maximum de graisse de la viande. Utilisant les braises obtenues par Lelma, je mets cette graisse à fondre sur une pierre inclinée. Je prends alors une autre pierre. Me concentrant quelques secondes, je parviens à entrer dans la matière pour la décomposer. Je ne vois pas le temps passé à détruire un à un les réseaux de la matière. Ce n'est finalement qu'un quart d'heure plus tard que la pierre est modelable. J'en fais un petit récipient, avec un couvercle séparé que je me mets près de la graisse qui fond, de manière à ce que celle-ci tombe dans le récipient.
Coupant la créature à grand coup d'épée, je mets les deux pattes arrières à cuir à la broche, convaincue que ça suffira à faire un repas convenable pour le groupe. Cromax revient alors avec deux oiseaux que j'ajoute après leur avoir cramer le plumage directement au feu.
(T'aurais pu les plumer au moins!)
(Pas le temps!)

Je prends le reste de l'animal et calmement, je le découpe en lamelles, prêtes à être fumées.
Creusant un trou assez profond, j'y dépose des braises du feu principales en tentant de me brûler le moins possible. J'y rajoute du bois sec, testant pour en trouver un qui fume bien. Il me faut du bois. Je regarde rapidement et vois le barbare entrain d'aiguiser sa lame:
"Andélys, allez me chercher du bois... La même espèce que celui-ci... puis du bois sec!"

Pendant ce temps, je prépare la grille pour fumer la viande, entrelaçant des lianes assez aisément. Andélys arrive avec le bois tandis que je verse un peu de graisse sur les cuisses de sanglier et les oiseaux, les faisant dorer.

Je rajoute le bois à fumer dans le trou puis dépose ma grille en y mettant les lamelles de viande. Elles auront le temps de se fumer durant le repas.

Près d'une heure plus tard, les gigots me semblent cuit à point: seul du jus sort quand je pique dedans, quant aux oiseaux, la peau semble craquante à souhait, bien dorée. La graisse finit de fondre et ma viande boucanée laisse une trace très odorante dans tout le camp.

"A TABLLEEEEE!!!!"

Seldell et Keynthara arrivent alors avec des fruits et me demandent de faire le tri. Je laisse Lelma ôter les deux broches du feu tout en regardant, coupant testant les fruits. Sur la dizaine, j'en ôte deux ou trois, gardant, les autres.
"Ceux-là on peut les manger... Les autres, j'en suis pas certaine."

Je laisse tout le monde se servir en viande tout en retournant avec l'aide d'un bâton et de mon épée les lamelles de viande.

"La viande fumée ne sera pas totalement prête, mais il reste du bois. On l'emportera avec nous et je finirais cela ce soir."

Prenant moi-même un bout de viande, j'en jette un peu au petit chien, occupé quant à lui à mordiller la gigantesque peau encore couverte de fourrure.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3 (1) : Subvenir à ses besoins
MessagePosté: Lun 22 Aoû 2011 21:41 
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Lelma a écrit:
Ah la viande qui cuit sur le feu ! Je laisse faire la druide qui se débrouille parfaitement et avec Seyra nous profitons du moment pour aller chercher de l'eau. Nous indiquons aux autres comment faire et où trouver la mousse pour qu'ils remplissent leurs réserves. On retrouve la zone remplie de cette mousse jaune, Seyra en rigole encore. Les gourdes sont rapidement remplies, on boit jusqu'à plus soif. On rentre au camp, la viande est presque prête. La druide crie à table et tous arrivent. Je retire les deux broches du feu.

On se régale, nous gavant de viandes savoureuses. Ah que ça fait du bien ! Le moral remonte après ce repas, la druide prépare le reste de la viande afin que nous puissions l'emporter. Puis nous levons le camp, une dure journée de marche s'annonce. Nos sacs sont bourrés de viande à Seyra et moi, c'est plus lourd que d'habitude, mais tant pis, il faudra bien manger par la suite !

On part dos au soleil, que l'on ne voit pas trop dans la forêt. Les insectes sont moins nombreux que lors de notre arrivée, le volcan doit être responsable. Nous marchons un long moment, mais je n'ai aucune fatigue. On s'arrête parfois, nous reposant, buvant modérément et nous restaurant.

On sort bientôt de cette forêt et on retrouve la plaine du début. La marche est plus facilitée malgré cette herbe dense. Ca n'est qu'en fin d'après midi qu'on atteint les limites d'une vaste zone humide où les insectes sont revenus, plus virulents.

(Un grand marais !)

(C'est dangereux comme zone ?)

(Très dangereux ! Je te déconseille de poursuivre par là !)

"Compagnons ! Visiblement on a face à nous un marais dangereux ! Nous ne devons pas continuer par là !"

Finalement après une discussion on se décide à poser le campement. On trouve un endroit favorable et on dresse le camp.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3 (1) : Subvenir à ses besoins
MessagePosté: Lun 22 Aoû 2011 21:42 
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Lothindil a écrit:
Une fois le repas fini, je remplis mon sac de viande, distribuant le reste à tout le groupe. Au moins, vu la taille de la bête, nous aurons de quoi manger durant quelques jours. Je charge en plus dans mon propre sac le pot à graisse, rendu étanche grâce à un peu de tendons chauffés, ainsi que la grille à fumer, ça me permettra de finir le fumage du reste de la viande durant la nuit.
Je demande à Andélys de se charger de prendre du bois, on s'est fait avoir une première fois sur la montagne, pas deux.

Nous partons alors vers l'ouest, tous le sac un peu plus lourd qu'avant. Je laisse la peau du sanglier au petit chien, n'ayant aucun talent en tannerie et ayant autre chose à faire qu'à me charger d'une pièce de cette taille-là.

La journée se passe tranquillement, en silence pour éviter de trop s'assoiffer. Nous finissons la traversée de ce qu'il reste de forêt, croisant plusieurs fois des pistes de gibiers semblables à celle suivie pour trouver notre tas de viande ainsi que d'autres différents et même la trace d'une meute de gros chiens. Peut-être l'espèce dont le chien, nommé Idéfix par Lirelan, fait parti.

Nous arrivons à une vaste plaine qui se prolonge par ce qui semble être... un marais...
(Je le sens pas ce coup-là.)
(T'en as de la chance toi... parce qu'il sent drôlement mauvais.)

Après discussion du groupe, nous décidons, sous un ciel rougissant de poser le camp ici.
"Au moins la fumée pour la viande éloignera les moustiques."

En moi-même j'espère que ça n'attirera pas plus gros. Mais il faut absolument que la viande finisse de cuir, sous peine de pourrir avant deux jours. Une fois le camp installé, je me prépare donc à recommencer la fumaison.


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 Sujet du message: Re: Chapitre 3 (1) : Subvenir à ses besoins
MessagePosté: Lun 22 Aoû 2011 21:42 
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Keynth a écrit:
Keynthara comptait sur cette balade en forêt pour lui changer les idées et lui faire oublier sa tête. C’était la première fois qu’ils pouvaient aller comme ils le souhaitaient sur cette île et la Petite prenait très à cœur sa tâche.
Elle espérait vraiment pouvoir rapporter beaucoup de fruit et de végétaux au campement et ils se mirent immédiatement en route après avoir confié le contenu de leur sac au capitaine.

Elle ne s’éloignait jamais trop de son compagnon de chasse et observait attentivement la nature. Celle-ci avait semblait-il changé depuis leur arrivée. Les oiseaux étaient moins espiègles et leur chant se faisait rare. Il y avait beaucoup de terriers, beaucoup de traces de pas, au sol, mais ils n’avaient croisés aucun animal. C’était probablement le résultat de cette éruption inopinée, ainsi que de ces nombreux tremblements de terre qui avaient secoué la région. Les fruits non plus n’abondaient pas, et c’était là ce qui surprit le plus la petite demoiselle qui commençait vraiment à désespérer.

« Seldell, c’est quand même bizarre, pourquoi on trouve pas plus de fruits ? C’est pas avec ces trois bananes et ces espèces de gros champignons qu’on va nourrir un régiment comme le nôtre ! »

Ils continuèrent à s’enfoncer malgré tout dans la forêt et finirent par trouver un drôle d’arbre filamenteux qu’ils n’avaient encore jamais croisé auparavant. Ce fut Keynthara qui le remarqua la première, et qui s’intéressa surtout à ces étranges fruits qui reposaient au sol, tout autour de l’arbre.

« Et pssst ! Regarde un peu par là ! Il y a des fruits écrasés par terre. » dit-elle, toute enthousiaste.

Alors que Seldell la rejoignit rapidement, elle leva la tête dans l’espoir de trouver quelques branches basses pour attraper les gros fruits violets.

« Oh mince, ils sont bien trop haut ! Tu crois que tu peux y arriver ? Je pense pas. Bon, essaye d’attraper une branche avec mon bâton. On devrait réussir à en ramener quelques-uns avec nous... Prions pour que ces espèces de grosses pommes bizarres soient mangeables ! »

Il se saisit de l’arme qui avait la taille de l’Aniathy et pendant ce temps, elle se pencha pour examiner avec méfiance les fruits à terre. Soudain elle s’écria dans un sursaut lorsqu’un gros insecte, perturbé dans son repas, dévala sur le dos de sa main pour finalement se laisser tomber au sol.

« Ca va j’ai rien, j’ai juste eu peur.
Bon, ça donne quoi ? Oh, bah voilà, tu vois qu’on aura fini par trouver un peu de quoi manger ! »

Le rouquin parvint à décrocher quelques fruits de l’arbre que Keynthara plaça délicatement dans son sac, puis ce fut déjà le moment de rentrer...

« Faut pas trop traîner, des fois qu’il faille déjà repartir en marche. Et surtout, met pas tes doigts en bouche ! On ne sait jamais ! »

Ils firent alors demi-tour, repartant sur leurs pas, en ligne droite, et retrouvèrent leur campement au bout d’une bonne heure de marche.

A leur retour, ils durent attendre l'arrivée de la druide encore quête de nourriture, puis se précipitèrent à sa rencontre pour faire examiner leur récolte.

« C’est pas grand-chose, on sait bien, mais on a fait tout ce qu’on a pu ! »

Ils finirent par comprendre que seul une petite dizaine de fruits était comestible, et c’est avec grande déception qu’ils s’installèrent avec les autres pour prendre le repas et conclure ainsi la matinée.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 3 (1) : Subvenir à ses besoins
MessagePosté: Lun 22 Aoû 2011 21:43 
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Filgo a écrit:
Il nous fallu tout de même quelques heures pour arriver enfin à la forêt proprement dîtes et comme à l’accoutumée, un campement fût dressé pour la nuit, les tentes dressées les unes à coté des autres et des feux allumés tout autour.
A mon plus grand bonheur ce fut De et Lothindil qui montèrent la garde ce soir là, et je pus donc aller dormir tranquillement sur mes deux oreilles, mes rêves passant des habituels visages de femmes à ma propre personne, chevauchant un magnifique dragon bleu et filant à la vitesse du vent, dévorant des distances impressionnantes d’un simple battement d’aile, et c’est ce qui me réveilla… un battement d’aile, ou plutôt le bourdonnement d’une grosse bestiole mauve aussi brillante que de l’améthyste.

Ni une ni deux, je pris une de mes savates et me préparais à l’assaut, attendant que l’immonde créature se fut posée pour l’écrasée d’un magnifique coup lifté sur… mon sac, qui se retrouva marqué d’une superbe tache pourpre et verdâtre. Bien sûr, c’était une tache indélébile et aussi grosse que le poing… Décidemment, la journée commençait bien…
Et la suite fut peut-être pire, Lothindil proposant d’aller chasser alors que je ne possédais aucune arme. Comme idée, j’avais vu mieux, mais il fallait que je me joigne à l’effort et je partis donc à l’écart, dans la direction opposée des autres, pour trouver de quoi manger. J’aurais très bien pu me servir de mes sorts, mais j’étais tenu par ma maladie de fainéantise aigue et je me contentais donc de ramasser tout ce qui me passait sous la main et qui était susceptible d’être mangeable.

Je parcourus ainsi un bon bout de chemin, traçant tout de même des repères pour ne pas me perdre et peu à peu, ma besace se remplissait de champignon de toutes sortes, rouge avec des points blancs ou alors d’une sympathique couleur violette ou bleue ou même encore avec une sorte de petit motif bizarre sur le chapeau, composé de deux traits croisés et placés sous une sorte de visage laiteux.
Tandis que j’en ramassais encore un autre, un souvenir me revint, une bribe de texte parlant de tribus sauvages mangeant de gros vers blanc bine juteux, pourquoi ne pas faire de même. Il me suffisait de trouver un arbre pourri et le tour était joué.

Cela ne me pris que quelques secondes, et j’éventrais donc le tronc pour laisser apparaître le convoité trésor. Une dizaine de larves aussi longues que la main et de trois doigts d’épaisseur gigotaient comme des poissons hors de l’eau et je m’empressais donc de les ramasser et de les mettre dans mon sac avec mes autres victuailles.
Je réitérais alors plusieurs fois l’opération, histoire d’avoir de quoi nourrir tout le monde, puis je repris la direction du camp, assez fier de moi et du peu de travail que j’avais dû fournir.

« Hey, les gens, regard…. Et merd… ! »

Malheureusement, en voyant les autres revenir avec un sanglier et d’autres animaux, je dus me résigner à vider discrètement le contenu de ma besace dans un coin.

« Désolé, je n’ai rien trouvé… par contre, j’ai failli avoir un joli…euh… un joli lézard deux fois plus long que moi… mais il m’a échappé… »

Que le mensonge ait pris ou non, la druidesse se livra ensuite à un vrai carnage, faisant voler des morceaux de viandes dans tout les sens à grands coups d’épée, pour la mettre à cuire dans un plat qu’elle façonna à partir d’une pierre. Ce n’est qu’une heure plus tard que le repas fût servit et comme à mon habitude, ce fut sur les plus gros morceau que je portais mon dévolu, la bave dégoulinant presque sur mon menton.
Le repas terminé, la marche reprit de plus belle, l’elfe grise récupérant ses morceaux de viandes pour les remettre à fumer le soir. Le reste de la journée passa plutôt rapidement et une forte odeur vint me chatouiller les nasaux à la tombée du jour. Nous étions nez à nez avec un marais de taille impressionnante et la majeure partie du groupe préféra que nous fassions un détour par le sud plutôt que de le traverser. Ils avaient sûrement raison car rien ne pouvait être pire qu’un marais et toutes sortes de créatures des ages anciens s’y cachaient sûrement.

« Mes amis, on va s’amuser, c’est moi qui vous le dit.

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