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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : Le Vaisseau-Lune
MessagePosté: Mer 12 Aoû 2009 17:01 
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Léonid : Maîtrise arme : réussite.
Dôraliës : Maîtrise corps à corps : réussite.
Silmeï : Maîtrise magique : réussite.


Tout se passe très vite… Léonid, doté d’une nouvelle connaissance martiale qui ferait le plaisir de son mentor nain, transperce la carapace de métal du ventre de la harpies des mers qui lui fait face, et qui vient donc s’empaler sur l’Ongle de Rana en poussant un soupir inaudible lâchant dans les eaux l’air qu’elle renfermait, preuve d’une sorte de respiration de ces êtres… Elle n’en est cependant pas morte, et tente de se débattre avec force, frappant de ses mains nues le soldat humain. Son poing droit rate son coup, mais le second touche Léonid sur le buste. Le coup est étouffé sous la protection de son armure, mais la créature n’est plus prisonnière de son arme… et ne semble en rien souffrir, ni même saigner.

De son côté, Gleol s’en sort plutôt bien. De deux moulinets, il a arraché les deux ailes d’une de ses assaillantes, qui tombe, presque humaine désormais, sur le pont, alors que l’autre se prépare à le frapper de ses plumes d’acier. Elle rate néanmoins son coup, qui vient mourir sur les protections solides du nabot guerrier, qui crie sa hargne et sa motivation de combattre…

Sous le navire, Dôraliës semble entrer en mode ‘Superman’, poing en avant, pointé sur une des deux ennemies de métal. Il parvient ainsi à la toucher, en pleine poitrine, et les lames acérées de son gantelet viennent percer la carapace de la créature, qui tente de répliquer au poing, qu’elle colle dans la joue de l’elfe bleu. (-2pdv)
La seconde contourne Dôraliës pour le prendre en sandwich, mais ne parvient pas à frapper pour le moment.

Quant à la harpie de fer prise en cible par le petit groupe restant, c’est une véritable hécatombe : La magie de feu propulse l’ennemie au sol, et elle n’a pas le temps de réagir qu’un projectile de glace la cloue au pont, par son aile, alros qu’une dague effilée est lancée par Fein pour lui clouer l’autre aile. Intervient alors le bourrin Ergoth, qui, nanti de sa masse puissante, vient écraser d’un coup brutal le torse de la harpie. Elle ne semble pas réellement en souffrir, même s’il est tout défoncé. Ça n’est qu’au second coup de la brute, en pleine tête, que la femme de métal trépasse tout bonnement, alors qu’un filet de sang rougeâtre sort de sa bouche et de ses yeux… étrangement, une plume ensanglantée filtre par sa bouche défoncée… Elle ne bouge plus…

(Bilan de ce tour : 1 morte, 2 au corps à corps avec Gleol, dont une désailée, 1au corps à corps avec Léonid, 2 au corps à corps avec Dôraliës, 4 à l’arrière.)

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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : Le Vaisseau-Lune
MessagePosté: Jeu 13 Aoû 2009 18:10 
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C'est avec une puissante satisfaction que je vois notre ennemie se faire botter les fesses en règle, et rapidement avec ça. Notre collaboration a été des plus efficaces, et a porté ses fruits sans attendre: à nos pieds gît désormais une carcasse métallique éventrée, vaincue par le déchaînement de nos forces rassemblées. Dûment clouée au sol et proprement exécutée, notre harpie d'acier n'est plus qu'un mauvais souvenir. D'acier? Apparemment pas seulement. Intrigué, je me penche vivement sur son visage, dont la perfection a été sacrément altérée par la massue d'Ergoth, et constate avec stupeur qu'un fluide rouge foncé s'échappe doucement de sa bouche et de ses yeux, s'élevant au dessus du cadavre en de joyeuses volutes, gracieusement agitées par les remous sous-marins. Encore plus surpris, je ramasse une petite plume ensanglantée, qui reposait sur ses lèvres glacées, que seule l'urgence du combat m'empêche d'examiner de plus près. Pour le moment, je me contente de fourrer vivement l'étrange relique dans mon sac. Mes pensées tournent à toute allure dans mon crâne concentré. Je m'efforce d'ignorer la lassitude qui déjà pèse sur mes petites épaules, devant l'effort que me demande de maintenir sous mon contrôle tant de pouvoirs. Il faut que je me concentre sur le principal fait de cet assaut: l'ennemie est morte uniquement lorsqu'Ergoth lui a défoncé le visage. Et c'est de son crâne que c'est échappé le sang, sans compter l'énigmatique plume... Pas de doute possible, leur point faible était la tête... De là à supposer que des êtres emplumés contrôlaient ces exosquelettes ailés depuis leur tête, il n'y a qu'un pas.

(Sil'! Préviens-les! Préviens-les!)

Je décide d'écouter sur le champ ma sage compagne, et me hissant de quelques centimètres au dessus du sol pour que ma voix porte le plus possible, je mobilise toute la puissance de ma petite voix pour alerter mes compagnons:

" La tête! Leur point faible est la tête! Léonid, Gleol, Maelan! La tête!! "
Comme phrase, on a vu plus clair, je sais. Bref, j'ai rempli mon office et j'espère de tout coeur à présent que nos guerriers pourront se montrer plus efficaces dans leurs assauts, plus meurtriers dans leurs coups. Bien, il est temps de passer réellement à l'offensive, pour se débarrasser définitivement des indésirables.

Soudain, je me sens vaciller et la tête me tourner. Fichue et foutue magie, ça devient de plus en plus éreintant à maintenir ces fluides en état d'alerte. Il faut mettre un terme à ce combat, et vite, je risque de tomber dans les pommes juste devant les harpies sinon. Histoire de m'économiser un peu, je cesse de battre des ailes et me laisse doucement redescendre sur le pont, au milieu de la petite troupe elfique, dans une surprenante inactivité alors que nous sommes en plein champ de bataille. Peut-être sont-ils encore surpris par l'exécution subite de la harpie... Toujours est-il qu'il faut nous activer: Léonid est encore aux prises avec sa propre harpie, et Gleol affronte deux adversaires en même temps. Dôraliës est toujours disparu; je ne donne pas cher de sa peau...
Je reprends fermement la parole à nouveau :

" Maelan, restez ici avec Léonid et achevez cette harpie. N'oubliez pas que la tête est leur point faible -je rajoute, pour que Léonid m'entende clairement aussi.-. Capitaine, Ergoth et Fein, suivez-moi, nous allons porter secours à Gleol! Notre tactique est efficace, aussi suggèré-je de la réutiliser. Ensuite nous aurons le champ libre pour achever les blessées! Maelan, Léonid, rejoignez-nous dès que vous aurez fini. En avant! "

Je les scrute un instant pour vérifier qu'ils ont bien compris -osons le dire- mes ordres, et me mets en marche sans plus attendre en direction de Gleol qui n'a pas manqué de déjà mutiler l'une de ses adversaires, qui se retrouve à forme humaine désormais. Sa hache décrit de terribles moulinets, fendant férocement les flots, cependant je ne peux m'empêcher de m'inquiéter pour lui, étant seul en première ligne et aux prises avec deux terrifiants adversaires.

Les pupilles chargées de magie, concentré, et les mains scintillantes, je hâte le pas.


[Mon action est donc 1) Donner mes instructions 2) Rejoindre Gleol ]
A corriger

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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : Le Vaisseau-Lune
MessagePosté: Sam 15 Aoû 2009 15:15 
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Mon attaque fit mouche, frappant ma tendre ennemi métallique à la poitrine, action qui ne fut pas vaine étant donné la fine égratignure qui vint percer son armure rigide. Heureux de mon coup qui venait d'affaiblir intrinsèquement la harpie des mers, je ne fis pas attention au retour de force qu'elle usa sur moi, me donnant ainsi un crochet du droit en pleine joue. Mon visage fit un quart de tour;presque assommé par ce choc, je ne compris pas tout d'abord ce qui venait de se produire, mais rapidement je m'aperçus que les deux demoiselles tentaient de prendre le dessus sur ma personne, signant ainsi mon arrêt de mort ! Craignant de me voir sombrer dans les sombres eaux, je me ressaisis, oubliant la douleur lancinante que je ressentais. Je devais faire de mon mieux, ignorer les difficultés qui s'élevaient sur mon passage, j'étais un elfe bleu, le fils de Moura, la Déesse des océans ! Non ! Je ne pouvais pas mourir dans mon élément cela aurait été trop bête et décourageant...

(Allez ! Repartons à l'attaque !)

Pendant mes quelques secondes de réflexion, la deuxième créature s'était placée derrière moi, cherchant sans doute à me prendre en tenaille pour faire je ne savais trop quoi... Des folies de leurs corps ? Déchiqueter le mien ? Ah ! Non ! Les terreurs des profondeurs ne se rueraient pas sur moi, foi de Dôraliës ! Prenant mon courage à deux mains, je devais riposter et bien sûr me libérer de ce traquenard, il me restait tant de choses à accomplir, je ne pouvais trépasser maintenant et surtout pas dans l'eau ! Imaginant déjà mon corps se putréfiait et dévorait par les poissons, je sentis un frisson au niveau de ma nuque ! Était-ce la peur, l'effroi, la terreur ? À moins que ce ne soit le souffle de la bête qui s'approchait de moi... Enfin, cela était impossible, ces monstres ne respiraient pas à proprement parler comme nous les créatures de la terre...

(Moi qui me pensais invulnérable... Voilà que je commence à douter... En même temps, ce n'est pas de ma faute si mon plan est tombé à l'eau...)

Reprenant le contrôle de mes mouvements, je me mis à brasser rapidement vers le haut, donnant quelques impulsions dans le liquide avec les jambes pour m'aider dans ma tâche. Montant de quelques centimètres pour que mon pied se trouve à hauteur de la figure de mon adversaire, je lui donnai un bon coup de pied, croyant pouvoir la sonner... Pourtant, au fond de mon cœur, j'avais la nette impression que cette attaque serait complètement inutile à cause de l'épaisseur de leur carapace... La meilleure chose que j'aurais à faire, c'était prendre la fuite et remonter sur le bateau où je pourrais prêter main forte à mes «coéquipiers». Mais, apparemment, ces bestioles avaient l'air de nager bien plus vite que moi, comment les semer ? Leur jouer un mauvais tour ? Mais lequel ? Oh ! Pourquoi mon cerveau ne fonctionnait pas un peu plus vite ! J'aurais dû m'instruire un peu plus en lisant des livres de stratégie pour combattants... Mais, non ! Je trouvais ça trop stupide et les seuls parchemins qui m'intéressaient étaient ceux sur lesquels des notes de musique avaient été dessinées à l'encre....

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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : Le Vaisseau-Lune
MessagePosté: Dim 16 Aoû 2009 15:10 
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Dôraliës : jet de maîtrise corps à corps : réussite.


Sur le Vaisseau-Lune englouti, la situation semble tourner à l’avantage de la défense, farouche, bien que les ennemies soient toujours en surnombre. Après le meurtre brutal de la première harpie de métal, c’est la duelliste de Léonid qui tombe sous ses coups : En trois mouvements d’épée, il lui pourfend le crane en partant par le menton, au même moment où une flèche de Maelan vient percer la tête entre les deux yeux. La créature s’effondre aussitôt sur le sol, comme désarticulée, alors qu’un filet de sang sort de son crâne… C’est étonnant d’ailleurs, puisque sa blessure au ventre est autrement plus impressionnante, et qu’elle ne souffre pas de la moindre fuite de sang.

Mais bien peu sont aptes à s’en rendre compte : tous s’activent avec acharnement sur ce navire en plein combat. Silmeï, talonné par Aëlwinn, Ergoth le molosse et Fein, prudent, arrive à proximité du nain, qui n’a pas attendu votre secours pour décapiter purement et simplement la demoiselle dont il avait déjà ôté les deux ailes à coups de sa hache puissante. Le maître nain semble un avantage certain dans le combat…

Mais tout n’est pas aussi simple… Les quatre harpies de métal restées en arrière bondissent à l’assaut à leur tour, visiblement déjà remises des blessures qui leur ont été infligées, tant par la magie que par les flèches.
C’est maintenant cinq harpies contre cinq membres du Vaisseau-Lune : Gleol fait face à celle qui l’avait précédemment attaqué, alors qu’Aëlwinn se trouve à côté d’une des ébouillantées. Silmeï également, d’ailleurs, ainsi que Fein. C’est Ergoth qui se retrouve en face de celle qui est déjà un peu abimée par les flèches et la magie de glace de Silmeï.

Derrière, Léonid et Maelan réarment leur arc pour venir en aide, bien que la mêlée et les flèches puissent faire un danger supplémentaire… Les adversaires semblent se jauger, comme s’ils réfléchissaient chacun à la tactique à adopter : attaque groupée ou individuelle, stratégie ou bourrinage…

Sous le navire, Dôraliës se sort de justesse de l’étreinte des deux harpies métalliques. Sa tentative de fuite les a surprises, et son pied vient frapper la tête de celle qui lui fait face, l’étourdissant un peu. Celle de derrière tente de lui saisir la cheville, mais échoue, laissant ainsi une possibilité de fuite à l’elfe bleu… Sans doute sa dernière chance d’échapper aux lames acérées des harpies meurtrières…

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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : Le Vaisseau-Lune
MessagePosté: Mar 18 Aoû 2009 15:18 
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Et paf ! Mon pied vint frapper le visage métallique de la harpie des eaux, celle qui voulait ma peau à tout prix, cette garce qui croyait avoir pris le dessus sur ma personne ! Non mais ! Je n'allais pas me soumettre à ses griffes, sachant que je ne ferais pas le poids contre ces deux créatures des profondeurs, je devais fuir et retourner sur le bateau qui devait sans doute en avoir fini avec une grosse partie des bestioles. Je n'arrivais pas à croire que des créatures si terribles désiraient nous écorcher vifs... Que leur avions-nous fait ? Franchement, ces pulsions meurtrières étaient à la limite de l'indécence ! Cependant, en remontant pour attaquer mon ennemi, je fus la victime d'une attaque menée contre mon humble personne. La seconde harpie, trop avide de sang pour me laisser partir, tenta de m'attraper la cheville pour me ramener vers elle... Heureusement pour moi, elle échoua odieusement, ripant bêtement à cause de la solution aqueuse qui nous entourait.

(Ouf ! Enfin un peu de chance.)

Bien ! Maintenant, je devais retourner sur le Vaisseau-lune. Je pensais réussir mon coup vu que la première était un peu sonnée par mon coup de pied et la seconde avait été surprise par ma volonté de m'échapper. Laissant derrière moi toutes mes peurs et mes craintes, je quittais cet effroyable champ de bataille, brassant, battant des pieds, nageant de toutes mes forces pour accélérer l'allure et me diriger vers le pont du navire. Je n'espérais plus qu'une chose : que ces harpies des océans ne soient pas suffisamment rapides pour me rattraper... Dans ce cas-là, je n'aurais pas eu l'air très fin et j'aurais bien aimé voir la manière dont je m'en serais sorti... Bref ! Pour le moment, je n'en étais pas là, le seul mot qui résonnait dans ma tête comme un leitmotiv incessant était «fuite» ! Il me fallait retrouver les autres aventuriers qui devaient être aux prises avec les dernières créatures, ils ne feraient donc qu'une bouchée de ces deux dernières qui ne demandaient qu'à dépérir !

(Allez Dôraliës ! Dépêche-toi... Elles vont te rattraper !)

J'avais la nette impression que ma progression était lente, molle, même une tortue aurait pu me doubler. Il était bien plus difficile de me mouvoir dans l'onde que je ne l'aurais cru, pourtant, je n'avais pas le choix, il ne fallait pas faillir en si bon chemin. Parfois, ma joue me lançait, il était probable que j'aie une marque rouge, écarlate, simple blessure de guerre dont j'étais partiellement fier. En effet, elle était le signe que je n'avais pas obéi totalement à mes principes, à ceux qui m'incitaient à ne pas me battre contre des créatures vivantes et pensantes. Pourtant, c'étaient elles ou moi et je devais bien avouer que je préférais que ce soient ces bestioles tyranniques plutôt que ma frêle personne. Je réfléchissais à un nouveau plan au cas où, elles me rattraperaient, que pourrais-je bien faire pour m'en dépatouiller ? Me battre volontairement contre ces satanées créatures ? Non, je ne faisais pas le poids, je n'étais pas assez fort et manquais terriblement d'entrainement... Sans compter que je me trouvais dans l'eau ce qui n'était vraiment pas mon lieu de prédilection pour les combats... Déjà que sur la terre ça finissait mal...

(Bon... J'improviserai !)

Chassant de mon esprit ses sinistres pensées qui poussaient inlassablement comme des mauvaises herbes dans un jardin, je m'activais dans l'unique but de sauver ma peau et d'être appuyé par le soutien de mes alliés !

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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : Le Vaisseau-Lune
MessagePosté: Jeu 20 Aoû 2009 11:57 
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Concentré comme je suis sur ma course et sur mon emprise sur les fluides de glace, je ne fais guère attention à ce qu'il se passe derrière moi (erreur qui aurait pu se révéler fatale, d'ailleurs.), je rate donc la mise à mort de la harpie aux prises avec Léonid et Maelan, exécutée probablement avec une maestria sans nom. Je rassemble mes dernières maigres forces en vue d'un assaut final. Les fluides parcourant activement mon petit corps, toutes ces acrobaties dans l'eau qui ne me sont pas familières... L'inexorable et perverse fatigue est à son insidieuse oeuvre, aspirant mon énergie physique et mes pouvoirs magiques. Malgré toute la bonne volonté du monde, c'est hors d'haleine que j'atteins le champ de bataille de Gleol, les jambes tremblantes, la vue brouillée lorsque que je reprends bruyamment mon souffle. Au travers du masque, ce n'est plus de l'air que j'ai l'impression de respirer, mais du feu qui assèche ma gorge assoiffée et brûle mes poumons douloureux.

Et je reste ainsi, pantelant. J'assiste d'un oeil vitreux à la décapitation très professionnelle d'une des adversaires de Gleol, qui décidément se révèle être un guerrier tout simplement mortel. Deux nouvelles expirations douloureuses, et Ergoth, Aëlwinn et Fein nous ont rejoint, les armes dégainées et l'oeil perçant. Courage Silmeï, vous allez en venir à bout. Je ne peux retenir une toux douloureuse qui me fouraille impitoyablement la trachée, puis me redresse, fermement décidé à en finir. Aurore dans mon esprit m'encourage sans discontinuer, de sa mélodieuse petite voix, avec un sardonisme qui parfois me ferait éclater de rire si je n'étais pas aussi crevé.

Malheureusement pour nous, nos petites amies blessées par notre premier assaut décident que c'est le moment propice pour rappliquer sur le pont, histoire de fêter l'évènement de leur rétablissement avec nous. Fichues et foutues harpies. Alors que nous allions combattre avec une noblesse sans égal, c'est-à-dire à cinq contre un, la dernière harpie, il faut que ces saleperies de boîtes de métal arrivent pour déséquilibrer les forces! (Comment ça, les "rééquilibrer"? C'est moi le narrateur, je dis ce que je veux.).

Bref, revenons à nos bouloums caparaçonnés. Sans nous en rendre compte, nous, les défenseurs vaillants sans peurs et sans reproches du rutilant Vaisseau-Lune, nous nous sommes placés en une ligne quasi parfaite, formation que s'empressent d'adopter nos copieuses d'adversaires. Ce sera donc un duel entre moi et cette harpie. Je n'ai qu'à m'imaginer qu'elle a une tête d'Aldryde, et elle est morte. Enfin bon, de toute sa hauteur, plantée devant moi, avec ses ailes acérées, je n'en mène pas large et déglutis avec difficulté. Elle est grande, la bougresse. Mal à l'aise, je jette un coup d'oeil derrière moi (il est toujours bon d'étudier tous les choix qui s'offrent à nous...), et j'aperçois avec surprise la tête de Dôraliës, l'air paniqué, derrière le bastingage. Eh bien, il a la mort aux trousses ou quoi? Je me rappelle soudain des deux harpies qui l'avaient pris en chasse. Dis donc, il a survécu. Peut-être pas si empoté que ça finalement. Toujours est-il qu'il est quand même en assez mauvaise posture, je hurle donc à Léonid et Maelan, qui se trouvent proche de lui:

" Léonid! Maelan! Allez aider Dôraliës! Epinglez leurs poursuivants dès qu'ils montrent leur tête! La tête, n'oubliez pas! " repèté-je aussi à l'intention de mes compagnons. Aïe. C'est peut-être aussi pour ça que j'ai mal à la gorge: j'ai tellement crié aujourd'hui que mes cordes vocales doivent être en charpie rosâtre.

Bien, il est temps de s'occuper de signer l'arrêt de mort des dernières harpies métalliques. Je jette un rapide coup d'oeil à mes elfiques compagnons, et au Torkin. Ils n'auront aucun problème en combat singulier... à part peut-être Fein, qui se trouve par chance juste à côté de moi. J'use un peu plus mes pauvres cordes vocales pour m'écrier:

" Chacun le sien. Fein, je prends la vôtre, achevez-la si je n'y parviens pas. La tête, n'oubliez pas! "

Cette réplique va devenir un cri de guerre, assurément.
Sans plus attendre, je quitte brusquement le sol pour m'élever avec toute la célérité possible dans l'eau, battant puissamment des ailes. Dans le même temps, je mobilise dans chacune de mes mains un fluide de glace, que je commence à extraire de mes paumes tout en les enroulant sur eux-mêmes. Me voilà placé entre mon adversaire et l'adversaire de Fein, à hauteur de leurs crânes vulnérables. Tendant de part et d'autre de moi mes deux bras chargés de leur perçante magie, je lance, en visant soigneusement leur point faible (qui de toute façon fait ma taille), deux flèches de glace, dans lesquelles je concentre tous mes espoirs et mes prières quant à l'issue de cet éprouvant combat.


A corriger

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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : Le Vaisseau-Lune
MessagePosté: Jeu 20 Aoû 2009 13:15 
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Dôraliës : Jet d’habileté aquatique : réussite.
Silmeï : Jets de maîtrise magique : réussite, échec.


La folle remontée de Dôraliës se fait sans trop de mal. Il est bien évidemment talonné dans sa nage par ses deux ennemies, mais parvient in extremis à reparaître aux combattants du pont pour s’assurer une vie plus ou moins sauve. Plus ou moins, car à peine est-il paru que la plus vive de ses persécutrice lui attrape la cheville, prête à la découper en tranches d’un coup d’aile. Fort heureusement pour lui, Silmeï, Maelan et Léonid sont attentifs, et lorsque le petit Aldryde hurle ses ordres, les deux archers ont déjà encoché une flèche chacun. La première, tirée par l’elfe, touche la harpie en plein poignet, ce qui la force, malgré que le coup ne lui ait fait aucune douleur ostensible, à lâcher sa proie à la peau bleue. La seconde flèche loupe de peu la tête, et vient se ficher dans la gorge de la créature de métal. Étrangement, on a dirait prise de mal… à la cheville, puisque spontanément, c’est la jambe droite qui flanche et remonte comme après un coup, alors que le visage métallique se couvre d’une expression de douleur.

Mais elles n’ont pas dit leur dernier mot. Alors que la touchée s’élance, rageuse, vers les deux archers, la seconde reste concentrées sur l’elfe bleu, et arrive à sa hauteur pour lui flanquer un coup de poing en plein visage. (-3pv)

Dôraliës a le nez qui saigne, mais il ne lui semble pas cassé pour autant.

Sur l’avant du pont, la tension est à son comble lorsque les duels commencent. Aussitôt proche de son ennemie, Aëlwinn plaque ses mains sur la carapace métallique de son visage, qui semble être chauffé à blanc. La harpie se débat frénétiquement, mais la capitaine elfique tient bon, gémissant avec ferveur sa rage magique, qui crée des bulles partout autour d’elles.

Gleol, lui, fait face à une harpie qui a tiré expérience de sa consœur décédée. Elle s’en enveloppée dans ses ailes, qui semblent constituer un rempart de lames protectrice autour de sa personne, n’attendant qu’une faille dans la défense du nain pour frapper. Hélas pour elle, le petit être caparaçonné est blindé de partout, et ne souffre pas de défaut défensif, ni même offensif, puisque sa hache ripe dangereusement sur la barrière de lames, faisant reculer la harpie sous ses coups.

Silmeï, se positionnant entre Valor Fein et son adversaire, s’en est mis deux à dos, et si sa première flèche de glace touche son ennemie en pleine poire, perçant dangereusement la carapace métallique d’un trou, sans visiblement abîmer l’intérieur – puisqu’aucun sang ne sort et qu’elle est toujours debout – sa seconde flèche glacée manque son coup…

Valor Fein, comprenant qu’il ne sert sans doute à rien de s’attaquer à une adversaire indemne, lance sa dague sur le visage de la harpie tuméfiée, et la lame courbe se fiche avec une précision impressionnante dans le trou fait par la magie de glace. Là, le sang sort en vaguelettes rougeoyantes et létale, alors que l’armure tombe raide morte sur le pont…

Ergoth ne souffre pas de tant de difficulté, et balance sur son ennemie un puissant coup de masse qui déforme sa carapace et la fait reculer. Un second coup, sur le crâne, a bien vite fait de la mettre à mal et à exploser littéralement la tête de la harpie dans une explosion de sang et de plumes…

La harpie manquée par Silmeï se rue sur celui-ci et tente de l’attraper d’un coup de main, manqué, fort heureusement. Mais elle ne semble pas vouloir se laisser battre si facilement, et adopte la même posture que la harpie de Gleol, se couvrant d’une barrière de lames-plumes métalliques.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : Le Vaisseau-Lune
MessagePosté: Dim 23 Aoû 2009 17:16 
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Par Rana, désormais, c’est pour ainsi dire la condamnation d’une belle organisation telle que je l’aurais voulue, et chacun est maintenant parti dans sa propre lutte, l’unité que j’avais au départ espérée ne consistant désormais plus qu’en des stratégies élaborées à la va-vite afin de réagir au mieux aux assauts de nos adversaires au fur et à mesure que ceux-ci nous chargent impitoyablement, leur ardeur ne faiblissant pas malgré les pertes que nous avons commencé à leur infliger. Et à propos d’ardeur, j’ai bien moi-même la tentation de flancher en voyant que ce que j’avais pris au départ pour de stupides jouets mécaniques surdimensionnés semblent bel et bien être des entités tout ce qu’il y a de plus vivantes à en juger par l’expression de souffrance rageuse qu’arbore la femme-oiseau que je viens de gratifier d’une flèche dans le cou, celle-ci réagissant de manière bien étrange à mon tir, une de ses jambes se rétractant comme si je l’avais frappée au mollet au lieu de l’avoir plantée au niveau de la gorge. C’est à n’y rien comprendre ; et ce sang, ce sang qui jaillit de leurs crânes au fur et à mesure que nous les fendons, les broyons, les décapitons… que sont ces choses, bon sang de bonsoir, et dans quelle sorte de bataille avons-nous été plongés par la faute de cet ignoble Visage dont les agents sont décidément aussi malsains et déstabilisants qu’il l’est ?!

Ces questions sont sans aucun doute très pertinentes, et il serait de bon ton d’y réfléchir plus avant afin de parvenir éventuellement à dissiper un peu la brume d’inconnu effrayante qui plane sur notre quête depuis son commencement, mais l’ennui est qu’au cœur de l’échauffourée à laquelle chaque participant s’adonne à hue et à dia, je ne crois pas que les divers participants de ce combat seront d’accord pour que nous instaurions une mi-temps histoire de nous concerter bien gentiment. Ainsi, au lieu de laisser ma tête se remplir de questions toutes plus insolubles les unes que les autres, il est bien préférable que je continue de laisser parler la lame plutôt que le verbe, le premier instrument étant certainement bien plus utile pour notre survie que le second, les mots ne servant dans le cas présent qu’à nous lancer des recommandations les uns aux autres comme le fait depuis le début Silmeï.
A ce propos, je ne peux m’empêcher d’être admiratif devant la hargne de l’aldryde bien que la situation ne se prête aucunement à se jeter des fleurs les uns aux autres, car il faut avouer qu’entre ses cordes vocales et ses ressources magiques, son énergie est diablement sollicitée, et il ne doit probablement tenir en grande partie qu’à un effort de volonté de sa part qu’il ne s’effondre pas sans autre forme de procès comme l’indique le timbre rauque de sa voix aux accents chargés d’une hystérie brutale bien compréhensible. Pour autant, le cryomancien n’en est pas moins redoutable à l’œuvre, ne cessant de projeter à droite à gauche ses mortels pieux de glace tout en vociférant à qui mieux mieux des instructions afin de coordonner nos actions comme il le peut au milieu d’un tel tumulte de violence.

En ce qui concerne justement la situation de notre lutte échevelée, les belligérants du Vaisseau-Lune (les gentils donc, hé !) se sont manifestement scindés en deux groupes, l’un étant constitué des deux magiciens, des deux colosses et de l’ambassadeur qui se montre décidément beaucoup moins branque que je ne l’aurais cru, le bougre prouvant que l’allure finement ciselée de sa dague est loin d’avoir pour unique but de faire joli, le tranchant de la lame courte s’avérant tout ce qu’il y a de plus performant pour perforer les carapaces d’acier de nos ennemies. En parlant de carapace d’acier, je peux voir que Gleol, à défaut d’être un orateur habile, est un combattant hors pair, la résilience dont il fait preuve ainsi que la puissance dévastatrice de ses moulinets de hache l’érigeant certainement au rang de meilleur combattant du pont… ou tout du moins, ce serait indubitablement le cas s’il n’y avait pas parmi nous Ergoth, le géant elfique faisant des ravages avec son énorme massue qui déchaîne entre ses mains des impacts à la puissance destructrice égale à celle d’une avalanche, le lourd outil pareil à une masse de démolition signant la défaite de son opposante en moins de deux. Quant à la Capitaine, elle n’est pas en reste puisque, comme par dépit de ne pas voir ses sorts être aussi efficaces au sein des étendues de Moura qu'au milieu celles de Rana, elle semble en déchaîner la puissance avec une intensité redoublée, ses traits d’ordinaire empreints d’une tranquille majesté arborant une rage saisissante à voir alors qu’elle passe au court-bouillon le crâne de métal de son adversaire, celle-ci n’appréciant guère ce traitement auquel elle ne devrait pas résister bien longtemps.

Mais fini de s’extasier sur la performance d’autrui ; il est temps que moi aussi je passe à l’action au lieu de rester les bras ballants avec mon arc dans les mains, surtout avec Dôraliës qui paye cher les graines de son étourderie, en récoltant les fruits sous forme d’une bonne tarte aux pruneaux dans la poire, l’elfe bleu paraissant toutefois avoir de la chance dans son malheur puisque aucun craquement ne retentit sous ce choc, signe que son appendice nasal a conservé son intégrité en dépit des dommages qui lui ont été infligés sous la main d’acier qui l’a cogné. Étant donné que je suis quelqu’un de charitable, je ne dirai pas que c’est bien fait pour lui et qu’il l’avait bien cherché, mais il n’empêche que cette torgnole devrait lui apprendre à tenir un peu plus ses velléités en berne et à se préoccuper un peu plus des autres au lieu de vouloir faire cavalier seul.
Enfin bon, ce n’est pas une raison pour le laisser se faire massacrer par la créature qui a de toute évidence le dessus sur l’eàrion malheureusement pour lui beaucoup moins doué lorsqu’il s’agit de jouer de la lame de combat que de la flûte. Bien sûr, moi et Maelan avons nos propres soucis sous la forme de la harpie blessée qui nous fonce dessus avec la ferme intention de nous rendre au centuple ce que nous venons de lui infliger, sa patte traînante n’étant qu’un faible handicap comparé à la vitesse à laquelle ses redoutables ailes d’acier lui permettent d’aller, mais nous sommes trois contre deux opposants, et ce serait bien Thimoros que de se laisser déborder par une force inférieure en nombre ! D’ailleurs, grâce à Silmeï, nous connaissons désormais leur point faible, aussi ce ne devrait pas être si difficile pour moi que d’estoquer cette sale mécanique impie qui vient nous rentrer dans le lard : j’ai déjà réduit la tête d’une d’entre elles en julienne de mes propres mains, et même si ce n’est pas quelque chose dont je suis vraiment fier, je me sens apte à renouveler le fait d’armes sur une autre de ces dangereuses harceleuses tourmenteuses !

« Aidez-le, je m’occupe de l’autre ! » Interpellé-je Maelan en lui indiquant Dôraliës d’un signe de la tête, le maître musicien qui n’est pas maître d’armes ayant l’air d’avoir bien besoin du couvert d’un archer. « La tête, n’oubliez pas ! » Enchaîné-je presque malgré moi alors que je troque encore une fois mon arme de tir pour celle de corps à corps.

Cependant, il s’avère vite que contrairement au premier assaut que j’ai mené, il ne serait pas de bon ton que j’utilise le passe-garde étant donné que cette attaque a pour but avoué de frapper les régions inférieures de son opposant, la manœuvre ne se prêtant ainsi que trop peu à viser la tête de son adversaire comme cela sera pourtant nécessaire pour venir à bout de celui auquel je fais face ; sans mentionner que je suis toujours en train de nager à deux bons mètres au dessus du pont, ma situation de flottaison n’étant pas des plus pratique pour m’élancer comme je l’ai précédemment fait. N’importe, j’imagine qu’il va falloir me passer de subtilités de ce genre, et faire preuve d’improvisation : advienne que pourra, je ne peux de toute manière plus reculer maintenant que je suis déjà en train de battre des pieds en direction de l’entité d’acier, et de toute manière, nanti de la divine protection de Rana en la présence de son Ongle destructeur et de son Empreinte protectrice, je ne vois pas ce que je devrais craindre, quel que soit le danger !

« En garde ! » Défié-je mon ennemie, plus pour me donner une contenance qu’autre chose alors que je file vers elle, l’épée brandie dans le sifflement aigu mélodieux qui lui est coutumier.

Et justement, alors que je m’achemine dans sa direction, l’idée me vient que la meilleure idée ne serait pas de la prendre de face et de me confronter ainsi à ses ailes qui lui fournissent une protection plus que substantielle comme l’indiquaient les difficultés auxquelles était confronté Gleol dont la force de frappe n’est pourtant plus à prouver. Ainsi, au lieu de me précipiter devant elle, je fais de mon mieux pour orienter ma trajectoire marine afin de surplomber la créature et de viser ainsi plus commodément sa tête, activant mes jambes aussi vite que je le peux de manière à prendre la dame-oiselle au dépourvu avant qu’elle ne se rende compte de la position de vulnérabilité dans laquelle ma stratégie a pour but de la mettre, me dépêchant de frapper d’un bon coup d'estoc aussi habile et violent que possible tant que je peux espérer bénéficier de l’avantage d’une position surélevée.

[Attaque simple sur la harpie blessée. Ensuite, pour les points d’agilité restants, je continue d’attaquer la même. Si elle est vaincue et qu’il reste des points, je m’attaque à celle de Dôraliës. Si après ça, il reste encore des points, j’attaque la plus proche. (Avec l’épée ou avec l’arc, selon la distance à laquelle se trouve l’adversaire)]

_________________
Léonid Archevent, fier Soldat niveau 11 d'Oranan et fervent adorateur de Rana. En ce moment en train de batailler follement en compagnie d'une vingtaine d'autres aventuriers dans une gigantesque salle contre une humanoïde reptilienne géante au service d'Oaxaca, conclusion d'une rocambolesque quête.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : Le Vaisseau-Lune
MessagePosté: Lun 24 Aoû 2009 01:44 
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Au moment de lancer mes flèches de glace dans le crâne métallique de nos amies les harpies, ma vue se brouille brusquement et je suis pris d'un spasme d'épuisement. Et malheureusement, le temps de me ressaisir et de raffermir la prise sur mon pouvoir, mes projectiles sont déjà partis, et ce, n'importe comment. Cependant, un bruit de casserole transpercée des plus satisfaisants retentit, et lorsque je tourne la tête, je constate avec un petit sourire que ma magie, à défaut de plomb, aura mis à notre adversaire un peu de glace dans la cervelle.

Puis je m'aperçois avec effroi qu'aucun sang ne s'échappe du crâne de la belle d'acier, et que ses yeux à l'éclat inexpressif sont braqués sur moi, malfaisants. Je déglutis bruyamment en fixant la blessure de mon adversaire. Bon sang, je n'ai pas dû y aller assez fort. A la prochaine, je lui plante deux flèches dans chacune des oreilles, et on verra si elle continuera de faire la maligne. Toujours est-il que j'amorce prudemment une descente vers le pont, afin de me mettre hors de portée de la bestiole courroucée, quand... je vois avec stupeur une dague effilée se ficher avec brio et précision dans la blessure de la harpie. Cette dernière est secouée de violents tremblements avant d'enfin rentre l'âme, tandis que les charmeuses volutes de sang s'échappent de sa bouche encore entrouverte de stupéfaction. Je tourne la tête, assez abasourdi (je le prenais pour un incapable de première!), en direction de Fein. Soit, je m'incline, le bougre n'est pas si incompétent que ces verbiages le laissent supposer. En remerciement, je hoche une fois la tête, avant de reporter mon attention sur la seconde harpie que j'avais prise pour cible.

Juste à temps! Je vois filer dans ma direction une main gantée de fer, grande ouverte, qui n'a rien d'amical puisque prête à me broyer sans autre forme de procès. Réagissant avec une promptitude que je dois à mon instinct de survie hargneux, un puissant battement d'aile me fait grimper de quelques centimètres dans le fluide, suffisamment pour que l'ignoble battoir qui cherchait à m'attraper claque dans le vide, dans un grincement de mâchoire affamée se refermant sur de la limaille de fer très désagréable (on passera sur le glapissement qui m'a malencontreusement échappé...) Sale harpie, ce n'est vraiment pas beau d'attaquer par derrière!

Agitant toujours mes petites ailes pour m'éloigner de la bougresse, je jette un rapide coup d'oeil au champ de bataille, et ne peux m'empêcher d'afficher un rictus mi-cruel mi-satisfait. Aux pieds d'Ergoth gît un nouveau cadavre, fraîchement dézingué, tandis qu'Aëlwinn a pris entre ses mains irradiant de magie de feu la tête d'une pauvre autre harpie, qui passe tout simplement au court-bouillon. Gleol, lui, poursuit de ses tranchantes assiduités une autre belle, la contraignant à se retrancher derrière une barrière de plumes des plus efficaces, puisque la recouvrant de la tête aux pieds. Un autre coup d'oeil m'apprend que notre dernière adversaire l'imite, s'enveloppant elle aussi dans un cocon d'acier.

Un sentiment d'urgence des plus irritants étreint mon esprit, tandis que je sens mes forces clairement décliner, désormais. Vite. Je ne tiendrai plus longtemps. Encore une fois, je sacrifie ma voix pour notre survie, et crie à l'adresse de l'elfe blanc:

" Fein! Allez achever celle d'Aëlwinn! "

De mon côté, une idée m'est venue, et a immédiatement fait pouffer de rire Aurore. Alors nos chères amies veulent s'envelopper dans leur plumes, hein? Eh bien elles vont être servies! Mobilisant le plus de fluides possible, je leur ordonne impitoyablement de s'accumuler dans mes mains. Immédiatement, le scintillement bleuté est de retour, et illumine mon visage d'un halo hâve et funeste.

" Ergoth, j'ai un paquet pour vous! " m'écrié-je à l'adresse du colosse elfique.

Puis, je me jette sur la harpie la plus proche. La saleté qui avait osé m'attaquer. Avec un hurlement rageur et surtout las, je me précipite sur mon adversaire (dans un harmonieux "BONG"). Les deux ailes repliées de la harpie forment une coque protectrice tout autour de son visage. Seule une longue fente parcourt verticalement cette coque, signalant la jonction des deux ailes. Je m'arrange pour me poser sur cette fente, puis pose mes mains à présent douloureuses. Puis, comme dirait Kiana, cette chère Kiana, je lâche tout, dans l'espoir que l'énergie glacée libérée soude purement et simplement les ailes de la harpie entre elles, l'immobilisant et la rendant ainsi inoffensive. Et l'offrant aux coups dévastateurs d'Ergoth.

Génial, je sais.


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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : Le Vaisseau-Lune
MessagePosté: Lun 24 Aoû 2009 11:30 
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Encore quelques mètres... Plus qu'une dizaine... Enfin ! J'arrivai sur le pont du navire toujours poursuivi par les deux assaillantes aux griffes acérées ! Apparemment, mes deux joyeuses amies désiraient me transformer en véritables tranches de saucisson... Non ! Jamais, je ne me laisserai faire, je n'étais tout de même pas ici pour être tué en moins de trente secondes par une bande de boîtes de métal dégénérées ! J'avançais rapidement, faisant abstraction du danger qui semait la panique sur le pont du vaisseau-lune, chacun combattant un être des profondeurs de toute sa hargne et sa force, risquant sa vie dans ce jeu terrible qui se tortillait parmi nous. Oh ! Si j'avais ce sale crétin des rêves qui s'était permis de nous envoyer à l'abattoir, je l'aurais étranglé de mes propres mains ! Tous ces problèmes étaient sa faute, son œuvre de psychopathe pervers et sadique. Je ne comptais pas le laisser anéantir tous mes rêves, le trésor qui se trouvait au bout de notre chemin, ce butin tant espéré qui reposait certainement comme une perle dans cette citadelle.

(Il est pour nous !)

Mais avant que je n'aie pu avertir mes coéquipiers, une harpie tenta de m'attraper la cheville une nouvelle fois, dans l'unique but de me découper en rondelles... Du coin de l'œil, j'aperçus les plumes aiguisées qui s'apprêtaient à fondre sur ma jambe aux couleurs de l'océan. Tentant de me débattre pour m'extirper de cette emprise létale qui me changerait instantanément en amuse-gueule pour les requins qui devaient observer la scène de leurs cachettes, une flèche fusa non loin de moi et vint frapper le poignet de ma tendre amie, la faisant relâcher sa proie sans grimace apparente de douleur... Hé bien ! Ce n'était pas gagné ! Néanmoins un autre trait se ficha dans la gorge de la boîte de métal, faisant flancher sa jambe... Ah ! Ceci était quelque peu étrange, serait-il possible que cette chose ne soit en fait qu'une énorme carapace pour un minuscule animal ? Intéressant ! Toutefois, avant d'avoir pu réagir pour donner un grand coup de poing dans la tête de cette bête sauvage, elle fondit sur Maelan et Léonid... Par contre, la seconde n'avait pas l'air de vouloir me lâcher, je devais certainement être à son goût...

(Comment dois-je le prendre ? Ai-je une tête de boîte métallique ?)

Mais, je me rendis compte que ce n'était pas vraiment mon corps qui l'intéressait, mais plutôt de me voir allongé sur le sol dans un nuage rougeâtre de sang... Aimable... Je la vis s'exciter alors que l'Humain envoya Maelan pour m'aider dans ma tâche... Qu'avaient-ils tous à vouloir me chaperonner, j'étais capable de me défendre contre cette chose tout de même ! Enfin ! Le jeune Dôraliës n'avait pas fini de sortir de l'œuf, il fallait le protéger pour ne pas qu'il périsse au fond de l'océan... Mais, dans son élan d'envie sordide, la harpie se jeta sur moi, me donnant un bon coup de poing en plein visage. L'uppercut toucha mon nez qui laissa rapidement échapper un filet de sang qui disparut en quelques secondes dans l'eau amère. Mais, une chose était sûre, je ne comptais pas me laisser abattre par cette vile attaque ! Ça non ! Reprenant mon souffle, je laissais de côté la douleur lancinante qui me faisait terriblement souffrir. J'avais même l'impression que je venais de me prendre de plein fouet un arbre centenaire... Ouh que c'était douloureux ! D'abord la joue et maintenant le nez, mais, elles voulaient me dévisager ! Reprenant mes esprits, je donnai une impulsion sur le pont du bateau afin de prendre de la hauteur. Nous étions dans l'eau, autant profiter de la faible attraction terrestre pour danser dans ce nouvel élément et bondir sur l'ennemi. Donnant rapidement un coup de hanche pour faire pivoter mon corps, j'étais prêt à donner un nouveau coup de poing sur la tête de la bestiole !

(Tu vas me le payer !)

Sur le pont, c'était une véritable débandade, chacun était aux prises avec une harpie de métal, frappant, esquivant, ensorcelant ces étranges créatures. Notre chère Capitaine Aëlwinn faisait littéralement cuire une de ces bestioles à l'aide de ses puissants dons qui émergeaient de ses mains, enchantant l'eau d'une haute chaleur. Par comparaison, Silmeï utilisait des flèches de glace aussi aiguisée que celles de Maelan... Archer des montagnes enneigées ? Mais, rapidement, ce couard de Valor intervint de ses talents viles de criminel contrôlé par des pulsions meurtrières. Sa dague s'enfonça aimablement dans la tête caparaçonnée d'une des harpies qui ne put contenir son liquide vital qui commença à s'échapper de la blessure...Cela n'était pas vraiment ragoûtant, cependant, en tant qu'aventurier, je ne pouvais flancher à ce moment crucial, cet instant décisif qui nous barrait la route. Néanmoins, comment pouvais-je rivaliser face aux autres matelots improvisés ? Ergoth donna deux uniques coups de massue qui résonnèrent dans le silence de l'océan, détruisant complètement son adversaire qui s'écroula sur le sol... Hé bien ! J'étais loin de sa force... L'aurais-je un jour ?

(Après un long entrainement peut-être !)

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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : Le Vaisseau-Lune
MessagePosté: Lun 24 Aoû 2009 20:30 
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Jets :
Léonid : Jets de maîtrise arme : réussite, échec, réussite, réussite. (je précise que tu ne prévois pas d’action de rechange ‘si’ ton ennemi meurt ! Dans la rage d’un combat, on n’a pas le temps de changer d’avis quand on donne ses coups.)
Silmeï (en mode GM3… Hum) : Jet de maîtrise magique : Echec.
Dôraliës : Jet de maîtrise mains nues : réussite.


La situation semblait tourner à l’avantage des défenseurs, sur le Vaisseau-Lune, malgré quelques couacs par-ci par-là. Ainsi, Gleol s’acharne toujours avec vigueur contre son ennemie protégée par ses ailes d’acier décidément plus solides que la hache du nain, sans qu’il baisse une seule fois la garde cependant.
Ergoth, lui, s’approche avec enthousiasme, masse à la main, de la harpie que Silmeï a essayé de congeler… Une mince couche de glace bouche la rainure visée par l’aldryde, mais une fois le molosse tout prêt, la paroi d’ailes s’ouvre d’un côté sans aucune difficulté pour faire une longue et sanglante estafilade sur le torse nu et rempli de cicatrices de l’elfe imposant de par sa musculature. Mais ce dernier ne se laisse pas impressionner par la blessure et balance un revers de sa massue énorme. La harpie a cependant le temps de refermer in extremis sa protection. Le coup n’abime en rien sa carapace de lames, mais envoie bouler la créature sur le pont. Ainsi blagueboulée, elle s’immobilise… visiblement inconsciente…

Fein, quant à lui, ramasse son arme et se précipite sur l’ennemie toujours aux prises avec Aëlwinn. Le métal de la tête est presque fondu, et l’elfe blanc se fait un plaisir d’y enfoncer avec facilité sa dague, alors que le sang s’échappant de la tête est presque aussitôt solidifié par le feu de la pyromancienne. Une morte de plus…

Du côté des archers et de l’elfe bleu, la situation est tout aussi bancale. Léonid livre une véritable passe d’arme avec son adversaire, qui reçoit deux blessures, mais parvient à parer un coup. Les deux plaies ne sont pourtant pas fatales, car la lame de l’Oranien n’a réussi qu’à trouer la carapace du visage, sans pour autant perce plus loin de ce qui semble décidément une armure… Pourtant, un coup ultime semble venir à bout du visage métallique, et transperce l'intérieur de cette étrange boite crânienne, réduisant à néant cette créature ennemie.

Dôraliës réussit une fois de plus à gratifier son ennemie d’un coup de poing rageur, au même moment où une flèche vient se ficher avec précision dans l’une des oreilles de la créature de métal, qui, étonnamment, ne porte pas sa main à sa tête sous la douleur, mais semble cambrer son bras ipsilatéral à l’oreille blessée, sans tenter aucune attaque sur l’elfe bleu.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : Le Vaisseau-Lune
MessagePosté: Mer 26 Aoû 2009 15:33 
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Bondissant comme Santias l'aurait fait sur une souris ou un lapin des champs, je frappai la harpie des mers avec mes superbes gants d'arme. Malheureusement, je ne réussis toujours pas à traverser cette coquille métallique intensément résistante... Ah ! Que ça commençait à m'ennuyer, d'abord mon fantastique plan était tombé à l'eau et maintenant, mon manque de muscles me faisait défaut... Ce n'était vraiment pas de chance ! Autour de moi tout le monde frappait, faisant de véritables dégâts sur ces créatures insignifiantes. Que pouvais-je faire ? Donner des coups encore et encore pour transformer mon ennemie en plaque de métal sans intérêt n'était pas la meilleure solution... Non, il fallait que j'agisse en tant que penseur, en tant qu'érudit... Plus facile à dire qu'à faire ! Mais, quelques instants après mon attaque, une flèche vint se planter dans l'oreille de la créature métallique. Cela ne devait pas être agréable, d'ailleurs, elle s'immobilisa, ramenant son bras vers la blessure, sans aucun doute dans le seul espoir d'apaiser la douleur lancinante qu'elle devait ressentir.
«Dame ! Elle ne crie pas... Maelan, pensez-vous qu'elle peut nous entendre ?»

Nageant pour me retrouver une nouvelle fois sur le plancher des vaches, je jetai un coup d'œil furtif au champ de bataille qui s'offrait à moi. Ergoth et Gleol s'acharnaient toujours sur les créatures d'une manière plutôt bourrine pour l'elfe, ce qui m'étonnait d'ailleurs... Quant au nain... Bien, on pouvait dire qu'il agissait vraiment comme tous les membres de son espèce sale, moche et stupide. Ergoth devrait prendre garde car le minus était en train de déteindre ouvertement sur le géant de muscles, pervertissant ainsi l'esprit de l'elfe. Enfin, les magiciens faisaient leur possible pour irradier la menace, utilisant leurs dons d'une manière plutôt inattendue... Surtout Aëlwinn qui tentait de faire fondre la carapace de son adversaire... Cependant, l'eau devait l'empêcher de réaliser son sortilège, semblant être bien affaibli par l'onde claire qui nous portait en son sein. Pourtant, arrivant à la rescousse de la Capitaine, Valor, dans son éblouissante bonté qui qui faillit presque me faire mourir de rire, planta sa dague dans la tête de la bestiole... Toujours aussi courageux...

(Bon ! Revenons à nos moutons, je dois transformer la créature de métal en un objet plus utile !)

«Maelan préparez-vous ! Je vais tenter de l'immobiliser pour que l'on puisse voir qui se cache derrière ces plaques de métal.»

Prenant une nouvelle fois mon élan sur le pont du navire, je m'inclinai légèrement pour que mes jambes se trouvent aux premières loges. Puis, je me mis à battre des bras dans le sens inverse pour pouvoir écraser la bestiole avec mes jambes et ainsi la faire basculer dans l'unique but de me retrouver dessus. J'espérais que la flèche de Maelan avait bien affaibli la créature, me laissant ainsi la possibilité de prendre le dessus sur cette chose étrange venue tout droit d'un univers méconnu. Évidemment, je ne savais pas comment réagirait mon adversaire qui aurait très bien pu rabattre ses ailes sur mes tendres jambes. Enfin ! Personne n'avait réellement envie de se battre au corps à corps avec ces choses, peut-être étais-je fou, inconscient du danger qui s'apprêtait à fondre sur mon visage en une fraction de seconde... Non ! Cela était complètement stupide, je devais défendre notre intérêt et plus particulièrement le mien... Déjà que tout le monde me prenait pour le traître de service parce que j'avais eu la généreuse idée de faire accuser l'elfe blanc qui naturellement était contre notre mission, je n'avais pas le loisir de laisser ce combat derrière moi... Bien !

(Est-ce l'unique épreuve qui nous attend...)

Acte suicidaire ou pas, je préférais tenter le tout pour le tout dans l'unique but d'apercevoir ne serait-ce qu'une partie du corps de nos charmantes assaillantes. De son côté, l'Humain avait choisi d'opter pour une tactique de proximité, abandonnant l'arc pour une lame somme toute attrayante.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : Le Vaisseau-Lune
MessagePosté: Jeu 27 Aoû 2009 02:31 
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Rha ! C’est avec violence que j’abats mon arme en direction de la tête de mon opposante, n’ayant pas l’intention d’être une menace négligeable pour ces créatures qui ont osé s’en prendre à nous ; et je ne parais manifestement pas l'être de l’avis de la harpie qui me fait face, celle-ci interrompant sa charge sous-marine d’un brusque mouvement de ses ailes pour se camper sur ses positions et me réceptionner dûment, les bras levés en position de défense alors que mon épée sainte s’abat de toute la force de mes deux bras sur elle, le puissance de mon élan s’ajoutant à celle de mes muscles pour lui en faire pâtir un maximum. Mon coup, bien qu’il porte, n’est pas un succès aussi fulgurant que je l’avais escompté, car, devant la violence de l’assaut, ma rusée ennemie choisit de dévier le coup plutôt que de le parer, levant les bras afin de fausser le parcours de la lame dont le tranchant ripe sur ses solides bras de métal pour partir vers le haut, ne causant à son crâne d’acier qu’une estafilade sans grande gravité.
Heureusement, emporté par mon parcours, je file par delà la position de la femme-oiseau, ce qui me permet d’éviter une riposte de sa part, et après m’être retourné d’une secousse des reins et des cuisses, j’administre au jugé un coup circulaire dans le même mouvement. Surprise par ce moulinet défensif, mon adversaire recule précipitamment pour ne pas se retrouver avec une troisième narine, cette frappe m’ayant ainsi mis à l’abri d’un choc surprise tout en n’infligeant cependant aucun dégât à l’agile automate extraordinaire. Ne laissant pas s’écouler le temps de réfléchir, autant pour moi que pour elle, je la rejoins aussitôt d’un bon battement de jambes, l’Ongle toujours sifflant triomphalement pointé en avant en un solide coup d’estoc droit vers son visage marqué par la stupeur d’assister à une démonstration de vivacité à laquelle elle ne s’était à ce qu’il semble pas attendue.

N’ayant pas la marge de manœuvre nécessaire pour esquiver cette nouvelle ruade, l’entité métallique se prend de plein fouet le bout du glaive des vents qui, sans pour autant transpercer sa boîte crânienne de part en part, s’enfonce tout de même de quelques centimètres dans le front de la dame-oiselle, celle-ci battant désespérément en retraite face à une telle fougue, agitant maladroitement les bras et les ailes pour m’éloigner, ses traits reflétant toute sa rage et sa douleur… à moins que cela ne soit qu’un effet de la déformation que son faciès inhumain a subi. A ce propos, je ne sais toujours pas si je dois considérer ces choses comme des êtres pensants ou comme de simples jouets mécaniques de grande taille : leur apparence d’armure animée ainsi que l’absence total de phonèmes d’aucune sorte chez elles tendraient à faire penser que ce ne sont que des engins artificiels qu’il ne serait pas plus criminel de tuer que de détruire une charrette ; mais d’un autre côté, elles saignent, craignent la douleur… et renferment de l’air, comme tout être vivant !
Véritablement, je ne sais plus quoi penser, et pour éviter de me faire un cas de conscience qui pourrait faire flancher mon bras et me coûter cher en représailles, je m’efforce de ne pas réfléchir à des choses pareilles, me concentrant sur l’aspect purement pratique de ce combat qui consiste à estoquer toutes nos assaillantes pour notre propre survie. Ainsi, serrant les dents, je pousse encore en avant à la nage pour creuser mon avantage et, levant encore une fois l’Ongle de Rana avec un sourd grognement au fond de la gorge, je porte l’estocade, celle-ci consistant en un nouveau coup de boutoir certes pas brillant de subtilité mais d’une efficacité indéniable puisque, dans un bruit de limaille de fer écrasée suivi d’une sorte de petit glougloutement aux sonorités sordides précédant l’écoulement d’un filet de sang vaporeux annonçant le trépas de mon ennemie, la voici passée par le fil de l'épée.

Ne prenant qu’à peine le temps de m’assurer qu’elle ne bouge plus, puis de souffler pour à nouveau brandir ma lame dont le chant aérien vaillant n’a cessé de résonner, je peux voir en englobant d’un coup d’œil le champ de bataille que je surplombe que la situation a définitivement tourné à notre avantage : malgré l’aspect chaotique de la lutte, il est indéniable que les défenseurs du Vaisseau-Lune ont le dessus, le rapport de forces étant désormais de huit contre trois, dont une apparemment bien sonnée. A moins d’un revirement inattendu, on peut d’ores et déjà dire que le dénouement de l’affrontement ne fait plus l’ombre d’un doute, mais ce n’est pas pour autant que je me contenterai d’être un spectateur satisfait de lui-même, avisant justement Dôraliës qui ne s’en sort toujours pas contre son adversaire ; et ce n’est pas parce qu’il est odieux par certains aspects que je vais le laisser gratuitement se prendre d’autres mandales.
Cependant, alors que je prends appui que le lourd corps désormais inerte pour me donner de quoi m’élancer avant que celui-ci ne chute, je peux entendre l’earion avoir en quelque sorte un éclat d’intelligence et de jugeote lorsqu’il propose de faire de son opposante une captive plutôt que de la laminer purement et simplement comme cela a été le cas pour toutes les autres jusqu’ici. C’est vrai qu’en y pensant, moi aussi je voudrais bien vérifier si ces choses sont capables de s’exprimer d’une autre manière qu’en infligeant des plaies et des bosses, ainsi que ce que l’on peut découvrir en opérant plus attentivement de manière à leur découper l’enveloppe crânienne plus subtilement qu’en la transperçant et en la défonçant.

Cependant, le bougre s’y prend tout de travers, faisant preuve d’autant de précautions que quelqu’un qui déciderait de battre du seigle en farine en se cognant la tête contre le tas de céréales jusqu’à l’avoir réduit en poudre, l’elfe bleu ruant les jambes en avant avec l’intention manifeste de plaquer celle qui lui fait face au sol… le problème est qu’il semble oublier que la dame-oiselle est munie d’une fort jolie paire d’ailes dont le tranchant aiguisé ferait tôt de le transformer en produit de triperie si elle se décidait à les refermer sur ce sot qui se jette dans la gueule du loup !
Jurant entre mes dents, je pousse fortement sur mes jambes pour me projeter à plus grande vitesse possible sur la femme de métal, l’épée bien calée entre les mains pour agir promptement afin d’éviter au musicien de subir de cuisantes blessures. Le modus operandi de mon action, à défaut d’être fin ou même peut-être intelligent, est loin d'être d'une écrasante compléxité : le tranchant de l’Ongle de Rana s’étant déjà dévoilé d’une efficacité plus que convenable pour la situation, je compte bien en faire usage pour, à l’instar de mon professeur torkin, désailer celle dont nous allons faire notre prisonnière. Puis, une fois que ce sera fait, si elle se rebiffe toujours, ce sera au tour de ses bras par trop castagneurs d’y passer ! Normalement, en étant attaquée de dos comme ça, en ayant déjà fort à faire avec Dôraliës, et avec tout le tumulte ambiant des combats, je veux bien être damné si elle me sent venir, et ça ne devrait pas être hors de ma portée de lui faire en deux temps trois mouvements une bonne amputation !

Décidément, on dirait qu’à avoir côtoyé quelqu’un d’aussi bourrin (il n’existe pas de meilleur mot pour le qualifier) que Gleol, son caractère et ses habitudes ont déteint sur moi, mais bon, ce n’est pas comme si je pouvais espérer pouvoir amener la harpie à se rendre simplement en le lui demandant, gentiment ou non.

[Les 4 points d’agi sont utilisés pour aller attaquer la harpie de Dôraliës, d’abord pour lui couper les ailes, puis les bras s’il reste des points.]

_________________
Léonid Archevent, fier Soldat niveau 11 d'Oranan et fervent adorateur de Rana. En ce moment en train de batailler follement en compagnie d'une vingtaine d'autres aventuriers dans une gigantesque salle contre une humanoïde reptilienne géante au service d'Oaxaca, conclusion d'une rocambolesque quête.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : Le Vaisseau-Lune
MessagePosté: Jeu 27 Aoû 2009 11:58 
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Inscription: Sam 3 Jan 2009 13:20
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J'étais pourtant plein d'espoir. J'étais pourtant persuadé que mon idée marcherait à merveille. J'étais pourtant persuadé pouvoir faire confiance à ma froide compagne. Mais comme quoi, ce qui compte dans ce genre de combat, ce ne sont pas les intentions. Les faits, purement et simplement les faits sont aptes à sauver une vie ou à envoyer quelqu'un à la mort. Je crois que jusqu'ici, jusqu'au moment où je vois comme au ralenti ma soudure de glace brusquement céder, et l'aile tranchante voler vers la poitrine du mastodonte elfe, telle la hache hargneuse s'attaquant au tronc centenaire dans un éclat jaloux, je ne me rends pas vraiment compte de la dangerosité de ma situation. Jusqu'ici, le seul sang que j'ai vu couler est celui de nos adversaires. Jusqu'ici, mes sorts ont tous fait mouche avec une précision létale. Jusqu'ici, ça n'a été qu'un macabre jeu dont je n'ai même pas compris les règles. Jusqu'ici, je n'ai été qu'un Aldryde complètement inconscient, balancé dans une quête et une bataille qui le dépassent, et qui peuvent l'écraser d'un revers négligent de la main. Oh oui, jusqu'ici, j'ai bien joué. Cependant, j'ai commis ma première erreur -à cause de la fatigue?-.

Je jauge mal ma puissance magique et Ergoth se prend une plume d'acier en plein torse.
(Kamoulox!)
Silence perplexe.
(Pardon??)
(Non non, ce n'est rien, tu ne peux pas comprendre. Pardon, continue, tu étais en train d'être sous le choc.)
Aurore me surprendra toujours.

Le destin (le petit blagueur) a voulu que je ne paye pas les pots cassés. Lorsque les ailes de la harpie se déploient brusquement, je suis simplement catapulté à quelques dizaines de centimètres, parfaitement indemne car réceptionné en douceur par le fluide qui nous entoure. Cependant ce n'est pas le cas d'Ergoth, qui se retrouve avec une longue balafre en devenir (une de plus) sur le torse. Entièrement ma faute. Si j'avais été plus lucide, je me serais rendu compte que pour un colosse pareil, ce n'est vraiment rien, une petite coupure, rien de plus. Mais la fatigue qui me compresse dans un étau de plus en plus puissant commence à anesthésier mes pensées, et je manque de cohérence. Je suis sous le choc. Je me sens coupable d'avoir fait blesser un compagnon. Compagnon qui se sent tellement meurtri qu'il assomme d'un revers de masse cette saloperie de harpie et l'envoie valdinguer à l'autre bout du pont. A part ça, je l'ai fait blesser à mort.

Par dessus le marché, je suis tellement éprouvé que je sens que je commence à perdre le contrôle de mes fluides. Lentement mais inexorablement, ils commencent à me filer entre les doigts pour se faufiler à nouveau dans leur antre. Si je dois une dernière fois utiliser la magie, c'est maintenant. Rongé par la culpabilité, la fatigue, la lassitude et la peur, je ne suis plus qu'un demi-Aldryde qui nage péniblement en direction d'Ergoth, heureusement non loin de moi. Ce faisant, je jette un rapide coup d'oeil au reste du pont: plus que trois adversaires vivantes, dont une sonnée. La vue un peu brouillée, c'est à peine si je distingue ce que font Léonid, Maelan et Dôraliës à l'autre bout du pont. De notre côté, Gleol continue son duel avec la harpie enveloppée dans ses ailes, tandis qu'Aëlwinn et Fein regardent le dernier cadavre en date d'une dame de fer.
J'atteins le torse blessé de l'elfe, traversant une fine nuée de sang. Ménageant un peu mes cordes vocales, je chuchote presque à Ergoth:

" Navré, compagnon. Je vais vous soigner. "
Enfin, essayer.
Je mobilise mes dernières réserves d'énergie et de volonté pour concentrer une petite partie de mes fluides dans ma main droite, qui irradie d'une douce lueur azurée aux vertus curatives. Las, je passe lentement ma main au dessus de la blessure, à quelques millimètres, laissant la glace faire son oeuvre. Je suis tellement fourbu que je doute de ma réussite à lancer ce sort, pourtant bien moins complexe à mettre en oeuvre qu'un froid perçant.

J'ai l'impression de rapetisser tant je ne tiens plus. Je profite des propriétés de l'eau pour doucement me laisser tomber à terre, lâchant complètement prise. L'effet ne se fait pas attendre: mes pouvoirs m'abandonnent tout d'un coup. Enfin. Un poids, de plus en plus lourd à supporter, est enfin ôté de mes frêles épaules. Je me sens tout de suite plus léger; j'ai l'impression d'être une plume en train de gracieusement chuter, dans une atmosphère cotonneuse donnant envie de fermer les yeux et de s'endormir. Si Aurore ne me rappelait pas violemment à l'ordre, je serais tombé dans les pommes en même temps que sur le pont.

Je touche le sol. Allez, Sil', réfléchis. Cette histoire de plume m'a fait penser à celle que j'ai ramassé dans le cadavre de la première harpie. Quelque chose d'emplumé contrôle ces exosquelettes de métal, de cela je suis certain. Et ces choses nous ont attaqué, sans qu'on sache pourquoi. Or le pourquoi serait très intéressant à apprendre... Je fixe un instant, songeur, l'adversaire qu'Ergoth a envoyé rouler ailleurs. Peut-être qu'en la gardant vivante... Après tout, ces bestioles doivent bien posséder une once d'intelligence pour s'organiser au combat. Oui, décidément, c'est une bonne idée. La seule idée que mon cerveau rompu a pu trouver.

Bien, il est temps d'user une dernière fois mes petite cordes vocales. Une quinte de toux me secoue avant que je puisse ordonner à Ergoth, posant une main sur sa jambe pour attirer son attention:

" Ergoth, allez aider Gleol. S'il l'un de vous deux arrive à sectionner ses ailes à leur base, dans son dos, la harpie est finie. "

Puis de me retourner vers notre capitaine, et le-pas-manchot-que-ça Fein:

" Capitaine, Fein, nous devons garder en vie la harpie qui se trouve inconsciente là-bas, dis-je en la désignant du doigt, pour un interrogatoire futur. Si elle se réveille, n'hésitez pas à la clouer au sol, la démembrer, bref, la réduire à l'impuissance sans la tuer. "

Et moi. Eh bien, je vais m'asseoir juste ici, tiens.


A corriger

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 Sujet du message: Re: Chapitre 4 : Le Vaisseau-Lune
MessagePosté: Jeu 27 Aoû 2009 15:17 
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À ce niveau, le combat est presque gagné d’avance… Ca n’est plus qu’une question de temps, d’acharnement brut et sans finesse. Aëlwinn et Valor, sur les indications de Silmeï, partent veiller sur la créature assommée, qui le semble bel et bien… L’émissaire de la Reine de Cuilnen se contente de toiser la harpie d’un regard hautain, alors que la capitaine examine cet ennemie inconsciente de plus près, pour en comprendre le fonctionnement. En effet, de toutes vos ennemies, seule celle-ci est totalement indemne, et c’est avec une curiosité toute scientifique qu’elle palpe, observe les moindres recoins – décents – de cette création de métal inerte.

La magie du petit être de glace fait également effet sur le mastodonte elfique, puisque la plaie béante et assez impressionnante semble cesser de saigner sous l’injonction du froid réparateur. Il a un regard reconnaissant, bien que toujours rude, et sans un mot – forcément – il jette un œil au nain, toujours occupé à marteler vainement le rempart de métal qui se trouve devant lui. L’arrivée d’Ergoth met bien entendu un terme à ces tergiversations : la harpie ne le voit pas arriver, et il lui cale un puissant coup de masse au creux du dos, sur la jointure des ailes, ce qui force la créature de métal à ouvrir grand ses plumes métalliques, exposant sa poitrine et le reste de son corps à la hache avide de Gleol. Ergoth manque de peu de se faire une nouvelle fois écharper par une des lames de ces créatures. Mais pour le nain, c’est la porte ouverte à la barbarie guerrière qu’il attendait tant. Dès les premières plumes ouvertes, il frappe la bête en pleine poitrine, et sa hache s’enfonce avec fracas dans les rouages de ses entrailles. Le nabot ne semble pas rassasié par un seul coup, et continue de frapper, et de frapper encore, jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un amas métallique difforme, dont la tête seule défoncée, laisse échapper un filet de sang et quelques plumes rougies…

La seule combattante en forme est donc celle aux prises avec Maelan et Dôraliës. L’elfe bleu, lui, réussit sa prouesse et plaque son ennemie au sol, alors que l’archer reste à distance, flèche pointée vers la tête de la harpie, prêt à décocher sa flèche au moindre geste suspect. La harpie se débat, mais l’intervention de Léonid rend à néant ses efforts : sans ailes ni bras, la harpie ne peut plus rien espérer. Alors, elle semble se laisser aller, et tombe inerte sur le sol, frappée de nombreux coups… Du sang filtre toujours de son oreille, et elle semble… partie…

C’est alors qu’Aëlwinn pousse un cri.

« Par les tempêtes ! Venez voir, aventuriers. »

Au creux de ses mains, elle tient le visage métallique de la harpie assommée. Visage qui semble n’être qu’un masque fixé sur une armure. La tête de la harpie contient une chose, un petit être vivant ayant la même physionomie – en gros – que la harpie, mais en bien plus petit. Elle semble assise sur un siège, ses membres – ailes comprises - attachés volontairement à des petites sangles de cuir activant chaque partie de l’armure qu’elle habite.

« Sire Silmeï… N’est-ce pas là une de vos consœurs ? »

En effet, au creux de la tête ouverte, une aldryde demeure. Elle ne bouge pas, et ne semble plus respirer. Comme vous, elle porte un masque, à sa taille.

Fein s’insurge alors :

« Mais alors c’est lui le traitre ! Il nous a mené dans ce piège ! »

Le regard d’Aëlwinn se fait flamboyant.

« Emissaire, si vous vous intéressiez un peu à d’autres choses que vous, vous sauriez que les aldrydes mâles n’existent que pour la reproduction, et que tout exilé est un ennemi mortel de ces demoiselles ailées. Cessez donc avec ces histoires de traître ! »

Il ferme de mauvais gré son caquet, octroyant un nouveau regard soupçonneux à l’intention du petit être ailé maniant les fluides de glace, tout en rangeant son arme dans un pan de sa veste.

Mais soudain, le Vaisseau-Lune se remet en mouvement, brusquement, sans prévenir, arrachant une exclamation à Gleol.

« Boudiou !! »

Le navire prend rapidement de la vitesse, et se dirige droit vers la citadelle des mers. En approchant, vous pouvez distinguer ce qui semble être une entrée, derrière une statue antique à la gloire d’un humain barbu… Mais le bateau ne ralentit pas, et se dirige droit vers un piton rocheux. Maelan hurle, terrorisé, et Aëlwinn crie furieusement :

« Sautez, nous allons nous écraser !! »

Chacun prend alors son élan et son ‘envol’ dans l’atmosphère humide. Ergoth prend même la peine de s’emparer de l’armure ailée intacte, dont Aelwinn a toujours le visage en main…

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