Voyant l'humoran se jeter sur lui, l'indigène interpose son arme vers lui donnant un coup sec pour tenter de le transpercer.

Le capitaine, lui, reste en arrière en dégainant son sabre. Vous ne pouvez pas le voir, mais de grosses gouttes de transpiration commencent à perler sur ses tempes et son front.

Résultat tour 1:


Kafziel: Tu as très mal évalué la distance et ton coup part trop tôt, ta faisant même légèrement perdre l'équilibre. (23)

Ezak: Ta faux passe derrière ses jambes et lui tranche la chair des molets, qui s'écoule en sang sur le sol de la jungle. L'homme, surpris, tombe sur le sol. (94)
(((-1en agilité pour lui pour ce tour ci)))

Indigène: Dans sa chutte, il essaie de toucher l'humoran, mais la pointe de son arme ne fait que frôler l'oreille de Kafziel. (38)

Fin du tour 1...

Me rétablissant rapidement après l'attaque d'Ezak, je vois l'homme basculer en arrière sur le sol, je ne cherche pas plus loin, et me contente de lancer ma main armée vers sa poitrine tout en sautant sur lui, pour le plaquer au sol.

L’homme tombé au sol, je décide de tenter ma chance. Alors que Kafziel tente de le plaquer au sol. Je lève ma faux et l’abaisse avec fureur vers le cou de mon adversaire.

Kafziel bondit sur l'homme, mais celui-ci s'abaisse avec dextérité au dernier moment, et l'humoran chute derrière lui, l'arme à la main, tombant sur un tas de feuilles, lui évitant ainsi de se blesser dans sa chute... (28)

Le coup d'Ezak ne rate pas, lui. La faux glisse sous la gorge de l'ennemi, ne lui tranchant pas la tête, mais faisant s'échapper beaucoup de sang rouge, qui lui tombe sur le torse, diluant les peintures tribales... (84)

L'homme, vacillant sous le coup de l'humain, lance vers Ezak son arme. Celle-ci vient se planter dans le bras gauche de ce dernier. (96, -4pdv)

Il vous regarde alors, avec les yeux plein de haine et de peur, et sort un poignard, qu'il s'enfonce dans le ventre pour s'effondrer sur le sol, mort.

Fin du combat

Bilan: sauvage mort, kaf par terre mais avec toute sa vie, Ezak avec une lance plantée dans le bras et avec 4pdv en moins...

Titubant sous mon coup, le sauvage me plante avec fureur sa lance dans mon bras. Je pousse un petit cri de douleur et lâche ma faux sous le choc. Je regarde l’homme, avec haine, sortir son poignard. Je me prépare a éviter une quelconque attaque de sa part.
A ma grande surprise, l’homme tourne le poignard vers lui et se l’enfonce dans le ventre. Je le regarde, l’ai ahuri, s’effondrer sur le sol.

(Quel est l’intérêt de se suicider en plein combat.)

Le combat finit, je m’appui contre un arbre en jetant un coup d’œil a mon bras.

(Il y a encore cette fichue lance.)

Je jette un regard vers Robasc qui bien sûr n’a rien fait pour nous aider.

« Venez donc me retirez cette lance. »

Le capitaine Robasc se relève, tremblant encore un petit peu, puis se dirige vers Ezak.

"hourra, on l'a vaincu! C'était un beau combat hein?"

Il regarde l'humain avec un grand sourire.

"Oh mais tu es blessé!"

Il agrippe le manche de la lance et tire un coup sec dessus, l'arrachant de ta blessure sans même te prévenir.

Le sang coule de la plaie, mais ce n'est pas une blessure grave. Elle se remettra vite.

Kafziel, qui semble ne plus bouger depuis la fin du combat, est toujours allongé la tête dans le tas de feuille quand soudain, une poule sortie vous ne savez d'où aterrit sur son dos.

Le capitaine Robasc la regarde avec envie

"Un bon poulet roti pour ce soir!!! Miam miam miam!Il faut l'attraper! Et vite, le soleil descend déjà dans le ciel!"

En effet, par delà les feuilles, le ciel se colore d'une teinte orangée, prouvant que le soleil a déjà commencé sa course vers l'horizon...

Rosbac s’approche de moi un grand sourire aux lèvres. Je lui lance un regard assassin. Le fait qu’il se réjouisse alors que je me retrouve avec une lance dans le bras, me donne envie de frapper avec force sa "tête à claque".

A la phrase du capitaine je me retiens de justesse.

« On ? Comment ça on ? Vous êtes rester derrière a regarder sans rien faire. »

Rosbac trop heureux pour m’entendre, retire la lance de mon bras d’un coup sec. Je serre les dents évitant d’exprimer ma douleur.

« Vous auriez pu prévenir, non ? »

J’arrache la lance des mains de Rosbac avant de le frapper avec le manche sur la tête. Je m’approche du cadavre que je commence fouiller.

« Il n’est sûrement pas le seul sur cette île. Quand les autres vont se rendre compte qu’un des leurs a disparu, on risque d’avoir des problèmes. »

N’ayant pas de réponse, je lève la tête vers l’humoran toujours au sol.

« Kafziel, vous allez bien ? »

Avant que celui-ci n’est le temps de me répondre, une poule surgit soudain de nulle part pour atterrir sur son dos.

(Oui, c’est vrai que l’idée d’un poulet rôti me plait bien.)

Instinctivement je lève la lancer au dessus de ma tête.

« Rosbac, faites en sortes que la poule sorte du dos de Kafziel. Je voudrais éviter de le blesser »

Robasc, comme si il était soudainement devenu ton serviteur, assouvit ton ordre et s'avance pas discrètement vers la poule sur le dos de Kafziel, apparemment inconscient...
La poule s'en va un mètre plus loin et se pose sur le sol, picorant le sentier, même si il n'y a là aucune graine...

Voyant la poule s’éloigner un peu plus loin, je me rapproche à pas de loup. En regardant l’animal, qu’une vision me vient à l’esprit. Celle d’une de ses cuisses entre mes dents. La poule ne semble pas me remarquer et picore le sol, comme pour me provoquer.

(Oui, continue comme ça, bientôt tu finiras grillé.)

Pousser par l’envie d’un bon repas, je lève le bras au dessus de ma tête, la lance pointer droit vers la poule et donne un grand coup de lance vers celle-ci.

Surestimant ton jet à la lance, tu rate la poule d'au moins un mètre. Celle-ci s'envole d'un coup et tu la vois se poser une dizaine de mètres plus loin pour se remettre à nouveau à picorer bêtement le sol, comme si rien ne s'était passé...

Robasc arrive à côté de toi et te regarde avidement, sentant sans doute lui aussi le goùut du volatile sur son palais...

Je rate la poule et pas de peu.

(Je finirais pars l’avoir.)

Je vois Rosbac me regarder comme-ci il me suppliait presque d’attraper cette poule. Je fronce les sourcils avant de lui répondre.

« C’est pas ma faute, j’aimerais bien vous y voir, vous. »

Je m’approche aussi discrètement que tout à l’heure et tente à nouveau le même geste.

Cette fois, ta lance embroche complètement la poule. Tu ne la tues cependant pas sur le coup et elle court encore une dizaine de mètres avec la lance dans le corps avant de s'effondrer sur le sol.

Tout joyeux, Robasc se précipite sur elle et la ramasse, la faisant tournoyer au dessus de sa tête comme un enfant ferait avec un nouveau jouet...

Mon coup transperce cette fois-ci la poule, m’arrachant un sourire de satisfaction. Enfin, je l’ai eu. On aura droit à un bon dîner ce soir. Ma joie est de courte durée. Car la poule dans un dernier souffle, s’en va, qui plus est, avec ma lance toujours planté dans le corps. Mes yeux s’agrandissent d’étonnement Comment un animal si petit peut tirer une lance sur une telle distance. Le volatile finit, heureusement, sa course quelques mètres plus loin.

C’est le signal. Rosbac qui s’était montrer plutôt calme jusque la, accoure vers l’animal avant de lever au dessus de sa tête, en sautillant dans tous les sens.
J’observe le capitaine, agacé par son comportement. En ce moment j’avais une incroyable envie de lui donner une claque derrière la tête, histoire de le calmer. Enfin, de toute façon Kafziel s’en chargera, vu "l’admiration " qu’il a pour cet homme.

Kafziel ? Cette pensée me traverse l’esprit, tel un éclair. L’humoran ne s’était toujours pas relevé depuis la fin du combat. J’accoure vers lui et le retourne immédiatement sur le dos. Il respire, et sa vie ne semble pas en danger. Il est juste inconscient. Surement a cause de l'aterrissage. Je tente de le reviller avec quelques petites claques mais rien y fait.
Je soupir d’exaspération, il se fait tard et je ne peux pas le laisser ici. Je passe mes bras sous l’humoran et le soulève d’un coup en forçant quelques peu. C’était pas que, mais il était plutôt lourd pour un "chat ". Et en plus, avec ma douleur au bras…

Je tourne la tête vers le capitaine qui continue toujours de danser avec la poule embrochée dans la lance.

« Robasc ! Cessez vos enfantillages ! On rentre. »

Je prends la direction du campement tout en maudissant Kafziel et Rosbac.

« Fardeaux. »

Tu marches donc vers le campement, dont tu as parfaitement retenu le chemin, avec Kafziel sur le dos et le marinà tes trousses, imittant maintenant stupidement les cris de la poule juste avant qu'elle ait fini son agonie...

Il sautille dans tous les sens, et visiblement, il se croit drole...

Soudain, Tu sens une force te tirer vers le haut. C'est Kafziel qui semble monter au ciel, tiré par une force invisible. Tu ne peux pas tenir bien longtemps, suspendu à lui dans les airs, et tu le lâches...Tu n'as que le temps de le voir disparaître dans le feuillage de l'arbre au dessus de toi. Même si tu essaies de regarder dans les feuilles, tu ne verras rien, les mystérieux kydnappeurs invisibles ont disparu...

Nous marchons, sur le chemin du retour. La forêt est silencieuse, laissant place aux bruits de nombreux volatiles, dont Rosbac, qui s’est transformé en poule pour l’occasion. Faisant un grand effort pour le supporter depuis tout a l’heure, je ne me retiens plus et me tourne vers lui, mécontent.

« J’en ai assez. Je vous jure que si vous continuez, je vais vous … »

Je m’arrête soudainement au plein milieu de ma phrase. Une force semble tiré le corps de Kafziel vers le haut, m’élevant avec lui par le même occasion. Paniquant, je commence à gesticuler dans tous les sens en essayant de retenir le corps inerte de l’humoran. Ce n’est qu’arrivé à environs un mètre du sol que je décide de lâcher.

Je regarde terrorisé le corps de Kafziel disparaître dans les feuillage d’un arbre. Je reste, la interdit, devant ce qui vient de se passer. Non c’est impossible, personne ne peut s’élever dans les airs comme ça.

Toujours parcouru de frissons incontrôlable je fais deux fois le tour de l’arbre. Rien ! Il n’y a rien dans cet arbre et pourtant, je suis sûr de l’avoir vu disparaître dedans. Je me tourne vers le capitaine.

« Vous l’avez vu vous aussi ? »

Avant que l’homme n’est le temps de répondre, je secoue la tête.


« Non, ne dites rien. Rentrons. »

En vérité, je ne veux pas que Rosbac confirme ce que j’ai vu. C’est totalement impossible. Je reprends le chemin du campement à une allure rapide.