Ramos a écrit:
Cette fois, je les ponce littéralement. Je fais quasiment imploser le premier, la lame de mon katar déchire, détruit, sectionne, broie, réduit en bouillie, que dis-je ? réduit à néant les toiles qui forment les ailes du moustique puis viens gentillement se fourrer dans la vermine. S'en suit une explosion de fraicheur, ou plutôt une éclaboussure de jus d'insecte proportionnelle à la taille du dit moustique. Tout est aspergé à un bon mètre environ, moi y compris.
Et c'est le visage moucheté de fluide de moustique que je m'attaque au second. Si ma tentative eut été vaine quelques instants plus tôt, la nouvelle vague est des plus violente qui soit. Je le clous dans les airs et l'ammêne au sol avec fracas. la boue gicle et mes vêtements en prennent une fois de plus pour leur grade... mais bon, je ne suis plus à ça près.
C'est ce qu'on apelle, faire dans le sonore et le dégeulasse.
Je marque une pause pour reprendre mon souffle en lâchant la pauvre animal. Juste le temps de voire un 'dard' hésitant passer largement sur ma gauche, il vient de derrière moi... Je suis amusé par la persévérance de mes deux assaillants. L'autre s'extirpe de la boue, comme je l'avais prévu, ses ailes sont en mauvais état.
"Et bien, mes petits potes... ça été un plaisir de faire votre connaissance."
Je trouve que l'idée de les laisser en l'état est bien plus sadique que de les exterminer sur le champ. Ils sont condamnés à mourir, soit dévoré par un autre animal soit à cause de leurs blessures. Je mets une dernière pêche, pour le plaisir, à l'embourbé avec mon katar, je vise sa sale tête, il l'a bien cherché après tout !
Puis je prends mes jambes à mon cou, détalant dans la forêt, courant du mieux que je puisse avec mes blessures. Ces moustiques étaient l'excuse parfaite pour rammener un minimum de bouffe et ils sont un alibi parfait ! En parlant de nourriture, j'ai un petit creux moi !
Je sors une des rares bananes que j'ai ramassé, l'épluche et la dévore en courant.
"Après ça, je suis pas prêt de supporter les moustiques..."