L'Univers de Yuimen déménage !


Nouvelle adresse : https://univers.yuimen.net/




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 33 messages ]  Aller à la page Précédente  1, 2, 3  Suivante
Auteur Message
 Sujet du message: Re: Chapitre 5 : La guerre des Worans
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 20:13 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Tathar a écrit:
Je parviens à peine à saisir les propos que me lance ma princesse, du haut des remparts, et comprend qu’il me faut aider à consolider cette porte qui ne va probablement pas contenir longtemps la foule armée au dehors. Toutes les échelles ont été détruites ou au moins repoussés, et les ennemis sont maintenus à distance. Il me sera bien aisé de renforcer cette porte, et une idée surgit brusquement dans ma tête et qui me réjouit fortement...

Je vérifie rapidement en me penchant au-dessus de la barricade que tout le monde est rentré, puis me concentre pour faire agir les forces de la nature qui sont en moi. Ce travail là allait me coûter bien plus de force que lorsque j’avais fait appelle à ma liane, pour me balancer dans le village tout à l’heure, mais je crois qu’il en vaut le coup...

En contrebas, des petites pousses végétales commencent à sortir du sol à une vitesse faramineuse, grandissant et s’agitant en tous sens. C’est avec une grande fierté que je les fais croître, et par dizaines ces lianes épaisses et résistantes s’élèvent du sol pour attraper ces êtres qui semblent dénué d’intelligence... Certains tombent à terre en en entraînant d’autre dans leur chute et finalement, les végétaux n’ont pas de difficulté à saisir une dizaine de ces barbares(1d10) pris au piège contre les parois de la porte, certains fixés par la taille, d’autre part leurs membres. Les autres agitent leurs armes pour se défendre de cette menace qui ne cesse de grandir, mais leurs efforts sont vains : à chaque branche tranchée, deux nouvelles arrivent pour s’enrouler autour de leur jambe et de leur corps remuant. Lorsque mes forces commencent à faiblir, je me concentre pour solidifier les lianes qui se soudent facilement avec le bois de la grande porte, resserrant ainsi leur emprise sur leurs proies qui forment finalement une véritable barrière humaine, hurlante et gémissante...

« Bande d’imbéciles ! Essayez donc de passer maintenant, sans bousiller vos petits amis ! »

Je leur cris hargneusement dessus puis me retourne, jetant un dernier regard sur mon œuvre puis remarque avec dégout et appréhension que des sauvages ont atteint le milieu du village, pillant tout sur le passage...


_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Chapitre 5 : La guerre des Worans
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 20:13 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
GM9 a écrit:
Ceux de l’avant : (Tathar, Selena, Sandro)

Les lianes de Tathar font leur effet et les dix sauvages qu’il a accrochés à la porte y sont bien attachés. Deux d’entre eux meurent d’ailleurs rapidement étouffés par les végétaux. Raesha descend des remparts pour aider les worans à maîtriser la porte. Les dernières échelles de l’avant sont renvoyées à l’expéditeur, et les archers des remparts avant font bien leur boulot en tuant tout les sauvages qui osent s’approcher trop près de la porte. Ce côté est donc un peu plus calme pour le moment, mais soudain, Tiniis crie que le milieu du village est atteint par les sauvages et que les défenseurs de l’arrière sont en position de faiblesse. Il faut aller les aider, mais ne pas laisser la porte sans surveillance. Tiniis, prenant son courage à deux mains, s’élance vers le milieu du village, suivi de raesha. Naral Shaam reste à côté de la porte, et Rorrouk ne bouge pas des remparts. Quelques guerriers vont aider les leurs, mais les archers restent à l’avant.

Vous pouvez faire ce que vous voulez, soit rester là, soit aider Ezak et Robasc (qui a disparu) au centre du village. Raash se réveille petit à petit, mais est trop faible pour pouvoir se battre à nouveau.

Durant cette partie, vous n’avez pas le temps de vous battre, seulement de rejoindre les autres, qui lancent l’assaut, ou de rester à l’avant, les sauvages attendant une nouvelle occasion d’attaquer…


Ezak :

Le grand guerrier te regarde fièrement, voyant ton courage malgré tes blessures graves, et crie d’une voix forte :

« Toi courageux ! Nous suivre toi ! »

Il rugit dans sa langue rocailleuse et les worans répondent par un cri semblable, avant de le lancer à l’assaut de leurs ennemis, un peu à l’aveuglette, mais courageusement. Les sauvages sont un peu surpris par cette attaque de front. Ils sont deux fois plus nombreux que vous. Tu rencontres donc à nouveau deux guerriers sur ton passage (dont tu peux choisir les armes). En plein combat, tu vois derrière vous une poignée de woran ainsi que quelques compagnons d’aventure vous venir en aide en courant dans le village.

(((prohaine avancée: jeudi 3 mai (pour mon anniversaire :p ) )))

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Chapitre 5 : La guerre des Worans
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 20:14 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Ramos a écrit:
En retournant, vers l'interieur du village, j'ai une mauvaise surprise, le druide vient de réapparaître, comme par enchantement... Il n'aurait pas pu crever sans déconner ! Quoi qu'il en soit, moi et mon nouvel animal de compagnie Raan, passons la porte à temps. En effet, de grosses lianes sortent du sol et attrape quelques uns de nos assaillants pour les scotcher à la porte. A l'aide d'un habile slalom je les évite pour me retrouver au niveau de Naral, le petit woran noir à mes basques.

Le conflit se temporise un instant, apparemment, les incapables sensés défendre l'arrière du village se sont pris une dérouillé et les sauvages ont réussis à pénétrer. Un groupe impressionnant d'homme-bêtes et de bêtes hommes s'amassent au centre du village prêt à repousser l'envahisseur. Je reste près de notre guide et troque mon katar contre mon arbalète, je n'ai pas souvent l'occasion de l'utiliser, j'espère qu'elle me portera chance. Je parle à voix basse à Naral.

"Je sais votre magie redoutable... Si vous l'utilisiez, ce bataille ne serait qu'une formalité... De plus, je vous sais intelligent... Pourquoi vous réserver-vous ? Doit-on éviter de se dépenser pour ces futilités ? "
Puis je regarde Raan.

"Nous nous sommes bien battus ! Reposons-nous un instant, sinon, nous risquons d'y perdre des plumes..."

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Chapitre 5 : La guerre des Worans
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 20:14 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Elrow a écrit:
Tiniis appela soudain à l'aide vers le centre du village. Les quelques guerriers worans qui combattaient là-bas étaient, semblait-il, en mauvaise posture. Sans hésiter, je fus de ceux qui coururent vers la place.

(Quitte à me battre, autant que ce soit en connaissance de cause !)

Nous étions un petit groupe, et nous nous ruâmes entre les maisons, toutes armes dehors, jusqu'à l'endroit où nos camarades étaient encerclés. J'en avais oublié Raash, mais nous étions trop loin déjà pour revenir.
Je repérai Ezak qui se défendait comme un diable contre une nuée de sauvages.

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Chapitre 5 : La guerre des Worans
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 20:14 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Ezak a écrit:
A ma grande surprise, le grand guerrier semble approuver mes paroles. Sans attendre je m’élance avec les Worans, bravant la douleur de ma blessure. Les sauvages si confiants il y a à peine quelques minutes semblent soudain pris au dépourvus. Malgré cela, ils sont nombreux et nous semblons courir vers une mort certaine. Les deux armés se rencontrent enfin dans un fracas d’armes et de corps impressionnant. L’action est confuse, et dans cet masse de combattant déchaînés il est difficile de s’y retrouver.

Sans que je n’en vois le provenance, un coup de masse m’accueil à la tête, ouvrant une plaie dégoulinante de sang. Sonné, je titube quelques instants mais reprend bien vite mes esprits pour éviter le deuxième coup. Je repère bien vite mon ennemi. D’ailleurs, il est accompagné par sa copie conforme, armé lui aussi d’une massue.

(Deux fois plus de problèmes…)

J’évite à nouveau les coups simultanés des deux sauvages en me baissant cette fois ci. Ma riposte ne se fait pas attendre avec un puissant coup de faux vers l’un des deux. La lame de mon arme glisse sur le torse de ma cible torse lui offrant une belle balafre sur tout le long. Il soufre, et devrait me laisser tranquille quelques temps.

L’autre pendant c temps en profite et m’assène un coup de masse dans le dos m’infligeant une douleur terrible. Je tombe à genoux sous la puissance du choc mais me relève bien vite pour éviter un autre coup. Chaque mouvement est douloureux pour ma blessure d’où le sang continue à s’écouler lentement.
Je dois en finir vite, je ne suis pas sur de pouvoir le supporter longtemps. Je m’élance vers mon ennemi et lui assène un coup du manche de ma faux directement dans la tempe. Surprit, il ne peut l’éviter et se retrouve sonné.

J’en profite et tente de le décapiter mais je n’arrive qu’à l’atteindre qu’a l’épaule que j’arrive a entaillé malgré la faible puissance de mon coup. Pestant contre mon manque de précision je recule d’un bond. Le sauvage lui malgré la douleur s’élance vers moi et me frappe cette fois ci l’une de mes jambes. Je tombe a nouveau à genoux prenant appuis sur ma faux. Je me sens faible et je n’ai plus la volonté de continuer.

L’autre sauvage fait à nouveau son apparition et voyant mon état de faiblesse fait un signe à son ami. Les deux confrères placés chacun d’un coté lève leurs masses et s’apprêtent à donner le coup de grâce. Les coups partent.

Dans un dernier sursaut j’évite les coups en me couchant sur le sol. L’un de mes ennemis surpris pers le control de sa masse qui va s’écrasé fortement contre la tête de son ami dans un craquement sinistre. Désemparé il ne sait pas quoi faire, et profitant de l’opportunité, je le décapite sans état d’âme.

Je suis satisfait mais je ne peux tenir debout. Avec un dernier regard vers l’arrière ou des renforts sont venus nous prêter mains fortes je me laisse tomber lourdement sur le sol.


_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Chapitre 5 : La guerre des Worans
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 20:15 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
GM9 a écrit:
Sandro >>>

Naral te regarde avec un air inquisiteur.

« Les futilités dont vous parlez, très cher ami, sont nos vies, ainsi qu’un moyen d’accéder à l’endroit que je…que nous recherchons…hihihi. Mais je crains que ces demeurés d’animaux soient effrayés par ma magie et ma puissance…Les réactions de ces primitifs peuvent être imprévisibles, et déjà je hais le retour de Tathar qui dévoile sa magie sans réfléchir…Il en paiera sans doute les conséquences…hihihi… Ainsi donc je préfère, comme vous dites, me réserver…Mais vous qui ne possédez nul pouvoir, agissez, agissez…Faites donc preuve de courage, puisque tel est le vœu de nos hôtes dénués d’esprit…hihihi »

Un petit sourire mesquin naît à l’embrasure de ses lèvres, et il contemple le combat du centre du village avec amusement, ne se souciant plus de la porte à laquelle il tourne le dos, la croyant visiblement bien protégée par les archers worans.

Raan, à côté de toi pendant tout le discours de Naral, regarde ce dernier avec un regard meurtrier. Une fois le discours raciste terminé, il crache aux pieds de l’elfe aux cheveux mauves, sans se dépareiller de ce regard haineux et assoiffé de sang… Naral ne fait que regarder l’humoran comme s’il n’était qu’un moins que rien, sans réagir face à l’affront.

La bataille au centre du village est fortement confuse de là où vous êtes. Les sauvages se battent violemment contre les worans qui ripostent rudement. C’est une mêlée difficile à cerner.

(((Si tu décides de tirer avec ton arbalète, tu as droit à 3 tirs, et j’ai tiré les dés, et en voici les résultats : ton premier tir fait totalement mouche et tue un sauvage, le second est moins précis et blesse un sauvage ET un woran, et le troisième blesse assez gravement un autre woran, sans qu’il soit pour autant mort… à toi de rp ça, si tu désires tirer, bien entendu…Et tu n’es bien sûr pas obligé de tirer les trois coups…)))

Tathar >>> (((comme tu n’as pas rp à temps, il te reste toujours le choix de rester là où tu es, sur les remparts avant, à quelques mètres de Rorrouk, le chef du village ; ou bien d’aller aider tes camarades au cenre du village…Tu ne te bats pas ce tour ci…)))

Si tu restes sur les remparts, tu vois Naral et Sandro, avec le petit Raan discuter ensemble, et de l’autre côté de la porte, les sauvages se faire tuer par les flèches des archers autours de toi. Raesha a disparu dans la mêlée du centre du village.

Selena>>>

Quand tu arrives au centre du village, tu vois Ezak, ton compagnon, s’effondrer lourdement sur le sol poussiéreux du village. Tu vois un sauvage squelettique s’approcher doucement de lui avec une dague aiguisée, dont l’usage te vient directement à l’esprit. Il compte égorger vif votre compagnon… Le sauvage est grand et ses yeux sont injectés de sang. Il a de l’écume baveuse aux coins des lèvres, et regarde sa future victime avec un regard empli de folie.

(Si tu décide de ne pas te battre contre ce sauvage là, tu te tourne vers le centre de la bataille et aperçois un sauvage de taille réduite avec une petite hache qui s’amuse à trancher les articulations des worans autours de lui. Quand il te voit le regarder, il se rue sur toi… (((à toi de choisir donc…)))

Ezak >>>

Les formes s’effacent autours de toi. Tu t’évanouis petit à petit. Dans un dernier regard, tu vois Selena accourir derrière toi. Un dernier bruit te parvient : un ahanement. C’est le sauvage squelettique qui compte t’égorger. Tu perds connaissance et sombre dans un monde remplis de rêves obscurs (ou pas, selon le temps que tu as pour rp^^)

(((prochaine avancée: Mardi 08/05/07)))


_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Chapitre 5 : La guerre des Worans
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 20:15 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Elrow a écrit:
Alors que j'accourais lui porter mon aide, je vis le guerrier s'effondrer au milieu de ses assaillants. Un sauvage à l'air macabre et n'ayant que la peau sur les os avançait doucement vers lui. Il tenait un fin poignard et ses yeux injectés de sang lui sortaient presque des orbites. Ce regard me rappela celui machiavélique des coiffeurs qui voulaient, quand j'étais petite, couper et trancher de leurs lames éclatantes mes jolies mèches blondes. () Plus que l'épisode des coiffeurs, je fus frappée par le filet de bave qui entamait son errance le long du menton de l'indigène.

(Mais il veut le bouffer !)

Un cri monta dans mon esprit, et je m'élançai la dague en avant vers le squelette. Si quelque chose me soulevait réellement, c'était le cannibalisme. L'air affamé de ce sauvage regardant le guerrier évanoui était trop pour moi.
Je sautai entre eux deux et m'interposait, brandissant ma dague vers l'humain bavant.

« Ne le touche pas ! »

Plus loin dans le village, je voyais les dunes de corps s'empiler ruisselantes de pourpre. C'était un carnage.

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Chapitre 5 : La guerre des Worans
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 20:15 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Ramos a écrit:
Un regard amusé, j'écoute la réponse de Naral, je m'attendais à quelque chose de ce genre, ne pas effrayer les animaux. Raan, à côté de moi, peste et crache de rage, mais Naral s'en fout, il le regarde comme si il faisait le pitre, sans réagir. A mon tour, je regarde le woran pour lui faire comprendre que s'il tient à la vie, il ferait mieux de ne pas titiller l'elfe aux cheveux violet... Sinon, le sablier de sa vie risque de s'arrêter de couler plus tôt que prévu.

"Et bien, je comprends et je vous suis. Même si vous semblez plus attaché à trouver le sanctuaire qu'à nous... Je suis de la même trempe !"

Bon, aller ! Il est temps de faire le ménage dans cette mêlée des plus sanglante. En effet, j'ai rarement vu combat de cette violence, les worans lacèrent, mordent et déchiquettent, alors que les sauvages plantent, coupent et fracassent... Impressionnant. Je pointe alors mon arbalète mais impossible de distinguer une cible concrète dans une telle confusion. Un des sauvages se trouve pourtant un peu en retrait, prêt à attaquer un des humorans dans le dos. Mon carreaux fuse, faisant claquer la corde sur le bois de l'arbalète et le sauvage tombe raide, la gorge exploser.

Quelle puissance ! Je n'ai pas souvent l'occasion de me battre de la sorte et je suis à chaque fois impressionné, il est si facile de donner la mort à distance, on ne voit pas le sang, on n'entend aucune complainte et tout ça, rien qu'en bougeant le doigt. Je regarde cette arme merveilleuse avec un sourire en coin.

(Le parfait instrument de la lâcheté !)

Je me laisse emporté par ce jeu morbide, mais tellement excitant. Un espace se créée entre deux adversaires et PAN, un second trait file à toute vitesse frôlant la base du nez d'un sauvage pour finir, dévié de sa trajectoire, dans la joue d'un woran, lui creusant un bel orifice.

"Oups."

Je ris un peu amusé, comme un gamin, c'est impressionnant de pouvoir apprécier la mort à distance, d'autant que le visage est un zone terriblement sanglante. Je prépare une troisième tir, voulant tenter une nouvelle fois ma chance. Un petit sauvage est en train de lutter avec un homme-tigre beaucoup plus massif. Une proie de choix en quelques sortes. Une simple pression du doigt et le projectile s'envole ! Mais le problème, c'est qu'il y a un problème... C'est logique mais lequel ? (((petite référence à la rue ket ))) Tout simplement parce que le sauvage se prend une dérouillé par l'humoran et qu'au moment où le carreau aurait dû faire mouche, ma cible est gisante. Par conséquent, c'est le woran qui se le ramasse, en pleine poitrine. Je suis assez satisfait de mon tour, moins par ses conséquences. Un petit rictus ironique accroché au visage je regarde le malheureux se retirer du combat, vers un espèce de petit jardin, devant une des cahute du village.

"Je ne devrais peut-être pas insister..."

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Chapitre 5 : La guerre des Worans
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 20:15 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Kafziel a écrit:
Nous revenons à l'arrière, je reste avec sandro. Dans le village tout n'est pas calme non plus, et je ne pense pas qu'il reste un seul endroit ou ne se déroule une bataille, et d'ailleurs, Tiinis et Raesha se lancent dedans une nouvelle fois, vers le centre du village.

Thatar, qui lui ne se prive pas d'utiliser sa magie, nous fait une oeuvre originale d'une de ses compositions florales, sauvages et consolidation, c'est décidément un don bien utile, nous devrions rester la pour empecher le front que nous venons de conquérir de tomber à nouveau. Mais Sandro hesite, et Naral est la.
Naral. Rien que sa présence m'horripile, mes poils se dressent le long de ma colonne vertebrale tandis que mes griffes me démangent affreusement.

Puis il fait un discours à Sandro, sur ce que sont les Worans à ses yeux, et il reparle de son mysterieux objectif:

« Les futilités dont vous parlez, très cher ami, sont nos vies, ainsi qu’un moyen d’accéder à l’endroit que je…que nous recherchons…hihihi. Mais je crains que ces demeurés d’animaux soient effrayés par ma magie et ma puissance…Les réactions de ces primitifs peuvent être imprévisibles, et déjà je hais le retour de Tathar qui dévoile sa magie sans réfléchir…Il en paiera sans doute les conséquences…hihihi… Ainsi donc je préfère, comme vous dites, me réserver…Mais vous qui ne possédez nul pouvoir, agissez, agissez…Faites donc preuve de courage, puisque tel est le vœu de nos hôtes dénués d’esprit…hihihi »

Son discours est insultant, son regard arrogant, il est fier, il se sent supérieur, lui qui est doué de la magie.Ma haine vicérale continue à grandir tandis qu'il prolifère injures et remarques incisives. Je dois me concentrer, me calmer, mais il est déja allé trop loin. Mes yeux de félins braqués sur lui, les crocs découverts, je n'ai qu'une envie, lacérer sa chair jusqu'a ce que ses cris appaisent ma haine monstrueusement amplifiée. Je crache à ses pieds, un regard assassin braqué sur le visage, mes iris rouges lui promettent une vengance sans pitié; mais je ne peux rien faire d'autre que haïr.

Cette haine, je la retourne contre moi, je me hais, d'être impuissant face à cette ordure, et mes griffes s'enfoncent dans la poignée du couteau que sandro m'a donné. Je tremble de colère.

Soudain, cette voix... sa voix, résonne encore dans ma tête, il m'appelle par mon prénom, et se joue une fois de plus de moi, la colère est à son comble, et je n'entends plus les cris au loin, juste les battements de mon coeur. Ils gagnent en vitesse, je perds le sens de la réalité tandis que cette présence étrangère me soulève le coeur. Chacun de mes membres, tendu à l'extrème, me parais dur comme l'acier. je suis dans un état d'excitation que je n'avais jamais ressenti avant, un peu comme les 4 lunes, la folie meurtrière en plus.

Ses mots... son regard.. sa comédie... tout m'exaspère, et j'ai mal tant je hais.

Ma main se déssère, et le couteau de sandro va se planter au sol, je ne cligne plus des yeux.

Le temps ralentit.

Mon coeur bat une fois. deux fois. La bataille qui fait rage n'est plus qu'un fond auquel je n'accorde aucune attention.

Et naral me fixe, souriant, il lit ma haine, il est dans ma tête, je hais, de toute la pureté que ce sentiment peut avoir. je hais avec hargne, avec passion mais surtout avec folie.

Alors que je porte mes mains à ma tête, je ferme les yeux, mon visage se crispe, et fou de colère, j'hurle:

"SORS DE MA TÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊTE!!!!"

Le regard sanguinare, je pars en courant, à quatre pattes, je percute violement Sandro, je me dirige vers la fontaine. Je percute quelques sauvages, crevant un oeil au passage, lacérant une tête. Je plonge littéralement dans la fontaine. Et reste quelques secondes en apnée, toujours cette impression de ralenti, accompagnée des battements de mon coeur, mes yeux sont injectés de sang. Je suis la braise que l'eau ne peut refroidir.

Je ressors de l'eau, un sauvag equi m'aperçoit se jette sur moi, armé de sa lance, il la lève pour m'en asséner un coup, hurlant de tout ses poumons, me dévoilant l'intérieur de sa cavité bucale. Avec une animalité rare chez moi, j'attrape sa machoire de ma main gauche, met mon autre main dans sa bouche tandis que mes griffes s'enfoncent dans la chair tendre de sa langue, d'ou émane un flot de sang foncé, il stoppe alors son mouvement. j'écarte alors d'un coup sec, le craquement est horrible, et le pauvre type tombe, probablement mort. Je dégouline de sang, d'eau et de haine, la cendre m'a quittée, mes rayures au soleil, je semble envahi d'un calme imperturbable, alors que sous le sol la roche est en fusion. Naral m'observe toujours, de loin.

Je ramasse la lance, et marche lentement vers lui. Quelques pas devant, un sauvage se bat contre un woran, d'un geste, je lui transperce le dos de ma lance, le woran surpris, rugit quelque chose et pars en courant vers le front. J'arrache ma lance au dos du sauvage, et ramasse sa lance de ma man gauche. Il reste a hrler sur le sol sans pouvoir bouger.

Je continue d'avancer, une lance dans chaque main, le regard fou, même sandro a l'air surpris. je l'observe quelque secondes, puis mon regard tombe sur Naral, qui attends patiemment. Je me mord les lèvres, quelques goutes de sang coulent. Je ne vois que Naral. Après un rugissement puissant, je pars en courant, comme jamais je n'avais couru avant, vers cet être abject dont la simple vision m'insupporte, les mots n'ont plus de sens.

Je sens la terre sous chacune de mes foulées, mes griffes qui s'accrochent. je sens l'air dans mes cheveux, qui sont de nouveau libres, je sens le poids des lances, et la resistance de l'air sur elles également. Ma queue fouette l'air, le bruit de mes pas sonne comme une mélopée triballe à mes oreilles repliées en arrière dans une pose menaçante, le vent qui mélé à l'humidité de ma fourrure me fait froid ne peut baisser seulement d'un degré ma rage incandescente. De tout mon élan, je me jette sur Naral, Lances en avant, crocs découverts, sur le son de ma voix qui hurle son nom de toute la haine qui m'habite. Que mon attaque soit vaine, je n'en ait plus rien à faire, seul m'importe l'action, et l'image satisfaisante d'un Naral implorant pour sa vie. Qu'il me tue, qu'il use de sa magie, c'en est trop, trop. J'explose en cette ultime attaque, libérant d'un coup toute la fureur que je contenais depuis le début. Me repassent les images de Raesha pleurant, Rotob déchiqueté. Une larme coule.

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Chapitre 5 : La guerre des Worans
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 20:16 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
GM9 a écrit:
Comme vous l’avez certainement compris dans le post ci-dessus, Kafziel vient de refaire son apparition parmi vous… En fait, il s’était déguisé, se peignant le poil en noir et se faisant appeler Raan… Revenons donc à notre village woran…

Ezak >>>
tu finis par te réveiller. Au dessus de toi, tu vois Selena et un sauvage squelettique se toiser curieusement. L’humaine te protège de son corps. Soudain, le sauvage jette un regard vers l’avant du village, en même temps qu’un cri affreux retentit…

Selena >>>
Le sauvage parait déstabilisé par cette interruption soudaine et un moment de flottement se fait ressentir entre lui et toi. Il te regarde avec le même regard fou, parcouru de sang, toujours la bave aux lèvres, quand soudain, un cri inhumain retentit derrière toi, à l’entrée du village…

Tathar >>>
Tu n’as pas le temps de rejoindre le combat qu’un cri inhumain retentit à tes côtés, en bas des remparts sur lesquels tu te trouve encore. Rorrouk, le chef du village, paraît tout aussi déstabilisé que toi par ce cri.

Sandro >>>
Après ton massacre à l’arbalète, tu vois Raan hurler comme un fou.

« SORS DE MA TEEEEETE »

Il part ensuite en courant à quatre pattes vers la fontaine du village, et s’y plonge totalement. Quand il en ressort, c’est sous la forme d’un Kafziel depuis longtemps disparu. Mais tu n’as pas le temps de réagir qui se rue vers vous en massacrant un ou deux sauvages, avant de se jeter toutes griffes dehors sur Naral Shaam, qui à cet instant pousse un cri démoniaque, attirant les regards de tout le village sur lui…

Tout le monde (Kafziel y compris) >>>

Tu te lances sur Naral, et visiblement, il s’y attendait. Il arrête ton attaque en se baissant un minimum et en t’attrapant par ton plastron en cuir et te dressant au dessus de sa tête, en hurlant de toutes ses forces et d’une voix empreinte de folie et de maléfice. Une voix démoniaque et horrible…

« RHAAAAAAAAAA »

Son regard, à cet instant, est rempli de rage et de folie, et une aura mauve et malfaisante plane autours de lui. Il est hors de lui, et poursuit, toujours de sa voix inquiétante et mauvaise, te hurlant dessus.

« Imbécile !!! Ne recommence plus jamais ça ! Il t’en coûterait la vie !!! Rhaaa ! »

Il semble alors se rendre compte que tout le village a les yeux tournés vers lui. Soudain, il se calme, d’un coup, redevenant le Naral que vous connaissez, un peu hautain, mais pas méchant, ni violent. Il repose Kafziel sur le sol, reprenant également sa voix normale.

« Allons messire humoran…Ce serait triste de vous perdre… »

Vous êtes TOUS témoins de la scène. Les sauvages, entendant la voix démoniaque de Naral, se regardent tous et commencent à fuir dans tous les sens, mais en tout cas hors du village. Il ne reste plus désormais que les blessés et les morts, parmi les guerriers worans, qui n’ont pas bougés, mais qui n’ont pas l’air rassurés. Un silence de mort s’abat sur le village, et on n’entend plus que les blessés geindre et se plaindre… Naral se recoiffe un peu et s’appuie d’une manière noble sur sa canne…Il n’a pas l’air plus gêné que ça… Raesha ne bouge pas, aussi terrorisée que les worans. Tiniis s’est racrapoté sur lui-même, les mains sur son front, par-dessus son masque. Robasc n’a toujours pas reparu.


(((prochaine avancée: vendredi 11/05/07)))

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Chapitre 5 : La guerre des Worans
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 20:16 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Ramos a écrit:
Je jette un petit regard en direction de Raan pour être sûr qu'il n'ait pas remarqué ma bavure mais apparemment, il a d'autres soucis, il hurle comme l'animal qu'il est... il demande à quelqu'un de sortir de sa tête, son parler s'est amélioré depuis la dernière fois... il m'étonne ce petit ! Il se rue ensuite vers la fontaine pour prendre un bain et en ressortir... métamorphosé !

Ainsi voici le retour de Kafziel, depuis que nous sommes dans ce village, il semblerait que les disparus réapparaissent par paquet, quelle tuile ! Mais une chose me contrarie, il s'est foutu de moi cet enfoiré ! Je vais le lui faire payer... je récupère mon poignard qu'il a laissé tombé au sol, il a completement bousillé le pommeau ce boulet.

Pendant ce temps l'humoran tue une paire de sauvage.

Le voilà qu'il se rue vers Naral et moi, lances en avant. A priori, je n'ai rien à craindre, Naral semble être sa cible, mais ça ne se passera pas comme ça, j'ai été élevé à bonne école, celle de la rue, alors ce sac-à-puces va regrettez de m'avoir berné et de surcroît, de s'être mêlé de ce qui ne le regardait pas. Je place un carreau sur mon arbalète, mais j'ai du mal à tendre le cordon, si bien que Kafziel est à distance de frapper son adversaire.

(Pauvre dinde.)

Pourtant, il semblait y croire, le voilà au dessus de la tête de Naral Shaam, porté à bout de bras. J'étais loin d'imaginer que la force de notre guide était aussi colossale. Mais ce qui est vraiment inquiétant, c'est le cri qu'il pousse, il semble sorti d'outre-tombe et il glace le sang et les os. Je fais quelques pas pour me reculer.

(Dans quel merdier je me suis encore fourré...)

L'elfe aux cheveux mauves met en garde l'humoran sur ses actions kamikazes, avant de le déposé, soudainement calme. Je n'ose rien dire pendant que les sauvages détalent à toute vitesse et qu'un silence gêné s'installe. Notre équipé semble au complet, si ce n'est la disparition du capitaine, mais il doit être caché dans un coin, sinon, on est dans le bousin, car sans lui impossible de quitter cette île. J'espère que Rosbac l'éternel fugitif ne nous a pas fait le coup de clapser...

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Chapitre 5 : La guerre des Worans
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 20:16 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Kafziel a écrit:
Je suis arrêté net dans ma course par le bras de Naral, aucune des lances n'a touché. Mais... sa voix... c'était... comme dans ma tête avant. Je le regarde, les yeux hagards, tandis qu'il me lève d'un seul bras. Je suis paralysé.Les lances m'échappent, mes bras tombent le long de mon corps. Je n'écoute pas même ses mots. Je suis anéanti. Il n'y a pas de solution. Il me lache, je m'effondre.Mes yeux continuent de le fixer, de ma fourrure dégouline toujours l'eau de la fontaine, me glaçant la peau alors que mon sang est déja glacé par Naral. Je ne saisi plus très bien.Pourquoi ne pas m'avoir tué..? Je me sens mal. Et tandis que je le contemple du sol, ses yeux croisent les miens. Ils brillent d'une lueur malsaine, et me transpercent, me sondent et pour la première fois, j'ai l'impression qu'il n'y a plus cette espèce de négligeance lorsqu'il m'observe. Pas qu'il me craigne, oh non, mais... il m'a pris en grappe. ce doit être ça. Par mon action désespérée je l'ai fait se dévoiler plus qu'il ne l'aurait dû.
Mon coeur s'emballe, et je tente de me relever. L'émotion a été trop forte, mon corps m'obéit mal, les nerfs retombent et avec eux ma rage. J eme sens vide, vide de tout, je ne sais plus quoi ressentir tant mess entiments s'emmellent entr eux. Le silence qui règne depuis me semble durer une éternité, et Naral ne bouge pas. la bataille est finie, et tous se demandent ce qui va suivre. Sauf moi peut-être. La seule chose qui me reste à l'esprit, c'est cette simple question, que je pose dans un souffle à l'incarnation de ma haine:

"Mais..qu'est-ce que.. tu es..?"

Et d'ailleurs, la réponse ne vient pas, car mes yeux se ferment, car mon corps me lache, car mon esprit capitule. Je sembre doucement dans le néant appaisant, tandis que ma fourrure mouillée se tache de boue, tandis que mes compagnons m'observent, tandis que le ciel est témoin de mon impuissance.

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Chapitre 5 : La guerre des Worans
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 20:17 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Ezak a écrit:
Apres avoir sombrer dans le noir le plus total, j’ouvre les yeux. Mon regard est d’abord flou mais peu à peu je distingue des formes au dessus de moi. C’est Selena, qui posté devant moi, tente de me protéger d’un sauvage.

Refusant cette situation de faiblesse, je me relève péniblement utilisant le manche de mon arme comme appuie.
De sont coté, la bataille fait toujours rage. Le choc des armes et des corps laisse sa place à un véritable bain de sang. Mais cette violence si impressionnante soit-elle ne dur pas bien longtemps. Un cri inhumain déchire l’espace ou tout bruit de bataille à maintenant cesser. Les worans et les sauvages qui se battaient encore entre eux il y a quelques secondes se tournent maintenant ensemble vers la provenance su cri. Moi aussi je me prête au jeu, mais à la vue de la scène qui se présente devant moi, je ne peux m’empêcher de laisser échapper un juron sous la surprise.

Le cri dépourvu de toute humanité vient de Naral. Ce dernier porte Kafziel au dessus de lui en lui proférant des menaces. Je ne bouge pas et continue à regarder alors qu’un frisson d’épouvante me parcoure l’échine.

Semblant soudain se rendre compte que tous les regards sont posés sur lui, l’ancien Naral que l’on connaissait jusqu'à maintenant semble reprendre sa place. Les sauvages n’attendent pas longtemps avant de s’enfuir dans tous les sens, apeurés, mettant fin définitivement à la bataille.

A ce moment tout me semble flou. Kafziel est présent, alors qu’il y a quelques minutes nous ne savions pas ce qu’il advenait de lui. Et cette voix, sortit d’outre-tombe, provenait réellement de Naral ? Une chose est sûr en tout cas. Pour avoir mis notre guide d’habitude si calme dans cet état, l’humoran avait dû faire quelque chose de vraiment terrible.

Toujours appuyé contre le manche de mon arme, j’observe Naral, alors que Kafziel s’écroule sur le sol.

(Je n’arrive pas à croire que j’ai voyagé aux cotés de ce monstre.)

Comme pour me punir de l’avoir oublier un instant, ma blessure provoqué par la lance me titille à nouveau. C’est dans un râlement qu’un filet de sang s’échappe à nouveau de ma bouche.

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Chapitre 5 : La guerre des Worans
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 20:17 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
GM9 a écrit:
Tous >>>

Rorrouk, toujours perché sur le chemin de garde, n’a rien loupé de la scène, mais est le premier à se ressaisir. Il s’adresse en langue worane aux habitants de son village, dune voix forte, puissante, autoritaire et rauque. Vous ne comprenez rien de ce qu’il raconte, ne percevant que des rugissements qui vous semblent tous pareils. Les guerriers worans semblent alors se désintéresser de Naral, et de vous. Ils partent aider les blessés, et commencent à rassembler les morts de leur camp en une grande ligne, se débarrassant des cadavres des sauvages en les jetant hors du village.

Le chef albinos descend alors vers la porte, où se tiennent Naral, Sandro et Kafziel, étendu sur le sol. Il vous fait signe de venir le rejoindre, où que vous soyez… Raesha obtempère, suivie de Tiniis, qui a du mal à se relever. Il est blessé et du sang s’écoule de dessous son masque.

Une fois que vous êtes tous autour de lui, Rorrouk recommence à parler dans la langue commune, avec une voix plus calme, où il ne peut masquer une certaine crainte, regardant Naral Shaam d’un mauvais œil.

« Vous vous êtes bien battus, tous, et pour ça, je vous remercie. Mais votre présence ici est maintenant devenue dangereuse pour nous. Vous devez partir, tout de suite ! Nous ne voulons pas attirer les foudres des forces occultes de l’île sur notre village…Partez… »

Naral intervient alors, redevenu totalement calme, et reprenant son ton diplomatique et son accent de la haute société.

« Nous partons, cher ami…hihihi…Mais vous nous aviez promis votre aide si nous vous montrions notre bravoure…Qu’en est-il donc advenu, de cette promesse ? Hihihi… »

Rorrouk paraît embêté par la question de l’elfe aux cheveux mauves.

« Je ne peux vous aider…Ma place est ici, parmi les miens. Je dois veiller sur eux… »

Une voix intervient alors derrière vous. Une voix douce, mais qui dégage une certaine prestance, ainsi qu’une indéfinissable sensation de pouvoir.

« Je les accompagnerai…Aventuriers, j’irai avec vous au cœur de la montagne…Il y a si longtemps que j’ai des comptes à y rendre… »

Vous vous tournez vers la voix féminine qui vous a parlé. C’est une elfe superbe, grande et élancée, svelte et langoureuse dans sa démarche, que vous voyez derrière vous, aussi surprenant que cela puisse être dans ce village. Son visage dégage une sérénité hors du commun, calme, posée, mais vous sentez bouillonner en elle des sentiments puissants…Ses longs cheveux bruns foncés et frisés tombent en cascade dans son dos et sur les côtés de son visage à la peau pâle. Ses yeux sont d’une couleur très particulière, la couleur du feu, vifs, ardents, brûlants.





Rorrouk parait déstabilisé, Naral l’est aussi. Elle reprend la parole.

« Je suis Amaltia. Je sais où se situe l’entrée du temple… »

« Amaltia… »

Naral semble encore plus troublé, et il regarde la jolie elfe avec un regard surpris…Amaltia lui répond par un sourire.

Vous devez partir du village. Vous pliez rapidement bagage, et c’est sans un au revoir que vous sortez de village woran dévasté par la bataille. Tathar, par un élan de bonté, sans doute du à sa bague de justice, s'empare du corps inanimé de l'humoran pour l'emmener avec vous. Selena, tu ne vois plus Raash. Au moment où vous quittez le village pour vous diriger vers le nord, le Capitaine Robasc fait sa réapparition, sortant de sa cachette, un tas de bois contre une hutte. Il courre vers vous en criant…

« Attendez-moi, attendez-moi ! »


(((prochaine avancée: lundi 14/05/07)))


_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Chapitre 5 : La guerre des Worans
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 20:17 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Ramos a écrit:
Naral est désormais et, je l'espère définitivement, sorti de son état de transe. Le chef du village hurle des ordres, dans son langage bestial, à son peuple qui s'active à s'occuper de la charogne. Soit rapatriement les corps des leurs, soit en balançant ceux de leurs ennemis.

(Ils vont sans doute les faire cramer...)

Et bien voilà, après cette épisode sanglant et pour le moins étrange, on peut imaginer que notre arrivé au temple est une question de minutes... Mais avec la menace latente d'une autre crise chez notre guide, je me demande si j'ai vraiment envie de trouver ce trésor...

(Il a intérêt à être énorme !)

Malheureusement, le woran albinos nous annonce que c'est foutu, qu'il ne peut pas nous y emmener. J'ouvre la bouche pour lui dire qu'après tout ce qu'on venait de faire pour lui, c'était très déplacé de nous refuser ce tout petit service qu'une elfe magnifique fait son apparition. Physiquement elle a tout d'un elfe, ses formes gracieuses sont mises en valeur par cette légère robe blanche, qu'elle endosse telle une reine. A l'instar de Naral, son regard est étrange, troublant même, un ardent foyer semble se consumer au fond de ses pupilles. Je ne dis mot, émerveillé, jusqu'à ce qu'elle nous propose de nous accompagner.

"Décidément, ces humorans sont de vrais malappris, forcer une femme aussi gracieuse à exécuter une tâche aussi basse que celle de guider des étrangers !"

Je m'approche d'elle et lui fait un baise-main.

"Ma foi, je suis ravi. Je tâcherais à ce que cette escapade vous soit agréable. Je suis Sandro et tout entier dévoué à vos services."

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 33 messages ]  Aller à la page Précédente  1, 2, 3  Suivante


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Aller à:  
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group  

Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO

L'Univers de Yuimen © 2004 - 2016