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 Sujet du message: Re: Chapitre 5 : La jungle, première partie...
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 20:05 
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Ramos a écrit:
Le petit humoran noir aux yeux rouge a l’air nerveux et grogne en jouant des griffes de sa patte libre, pendant que Rorrouk le retient toujours par un bras. Le petit noir commence alors à grommeler d’une voix rauque…

« Vous... pas approcher Rann! »

Ses traits sont crispés…Rorrouk paraît plus détendu et après un regard vers le petit, il lève les yeux au ciel à votre intension. Naral regarde ce petit être aux poils noirs avec insistance, comme pour lire ses pensées, avec un sourire en coin.

« En cherchant un humoran, nous en avons trouvé un autre…Allons-y, ils en savent peut-être plus sur kafziel…hihihi »

Son sourire mystérieux ne disparaît pas de son visage…

« Suivez-moi ! »

L’albinos se retourne, emportant l’humoran, et commence à marcher dans la jungle, à un rythme rapide, mais assez lent pour que vous arriviez à le suivre parmi les hauts arbres et la végétation luxuriante, qui se fait de plus en plus dense.

Naral, à qui Sandro vient d’apprendre la nouvelle de la traduction de la lettre, prend soudain un air grave et répète les lettres qui formaient la signature du message…

« M.V. ? Mongoor Vlash… Je le savais… »

Il ne paraît plus content du tout, vexé même, et une lueur inquiète apparaît dans son regard. Pour la première fois, sauf Selena et Tiniis vous le voyez paniquer et perdre légèrement son sang froid…

« Allons, hâtons-nous ! Plus vite nous serons là-bas, mieux ça vaudra pour tous ! »

Toute la troupe se met en marche, délaissant la recherche de Kafziel et abandonnant le druide Tathar à son sort dans la jungle…

La marche dure trois bonnes heures. Au début, elle est encore aisée, et l’espace est encore assez aéré pour marcher à deux de front, mais bientôt, la végétation se densifie et une marche en colonne s’impose. C’est Rorrouk qui mène la marche, en tirant l’humoran, suivi de Naral et Tiniis. Robasc est tout derrière, collé à l’avant-dernier. Raesha, quant à elle, marche derrière Sandro, sans rien dire...

Rorrouk, armé de sa masse, balaie les plantes pour vous offrir un passage assez large, bien qu’inconfortable parmi les buissons. Après cette marche épuisante sans aucune pause, sans qu’aucune parole, une odeur de fumée vous arrive dans les narines. La vue d’un village très spécial s’offre alors à vos yeux… Cerné d’une palissade de troncs plantés les uns à côté des autres, vous distinguer en son intérieur plusieurs maisons de bambou et de bois, juchées sur de hauts pilotis en bambou. On accède à une petite porte ronde par une échelle de même matériau. De loin, vous pouvez voir que l’entrée du village est gardée par deux worans au pelage orange rayé de noir. Ils ont une forte carrure et sont armés de lances…

Rorrouk se tourne vers vous en prenant un air fier.

« Voilà mon village ! »

(((prochaine avancée: jeudi 12/04/07)))


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 Sujet du message: Re: Chapitre 5 : La jungle, première partie...
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 20:05 
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GM9 a écrit:
Naral ne semble pas apprécier la nouvelle... notamment par rapport à la signature du message, son regard, d'ordinaire joyeux, s'assombrit soudainement, et il semble pressé de retrouver le chemin du temple. Mais avant ça, nous devons suivre les humorans vers leur village. La végétation se densifie à mesure que nous avançons. Bientôt, nous devons nous placer en file indienne pour continuer la protection, le chemin est quasiment impraticable. Il s'avère être encombrer de rocher plutôt glissant, de lianes et de racines. J'essaye de prendre des repères autour de moi dans le cas où nous devions rebrousser chemin, un arbre mort, un autre aux fruits globuleux ou encore, une fleur irisée.

Une autre fleur perturbe mon esprit, elle est on ne peut plus séduisante et me suit à la trace... Son garde fou est absent, il est grand temps d'en profiter. De plus, la crainte de ne plus retrouver le druide est entièrement justifiée, alors, à quoi bon attendre ? Je me tourne vers Raesha tout en continuant à marcher et lui tend la main, peut être pour la rassurer, sans doute pour rendre son avancée plus aisée, assurément pour lui faire oublier Tathar. Mes cellules sont en ébullition à la pensée de pouvoir serrer ce corps si gracieux contre moi.

Lorsque nous serons à l'abri des oreilles indiscrètes, j'en profiterais pour en savoir plus sur ce fameux Mongour Vache et en informer la divine Raesha. Mais pour le moment, notre périple touche à sa fin, nous débouchons sur le village humoran... On aura tout vu !

Quand j'y repense, cette histoire fait dans la parfaite démesure, un voyage en anyore pour le moins étrange, une mise en cellule en bon et du forme à Kers, une fuite tout aussi irréelle, une tempête, la mort de Gilraen, des moustiques gros comme des chevaux, nos compagnons disparus et pour finir ça ! Un village humoran...

Le chef à l'air ravi, je lui souris.

"Ça a l'air douillet chez vous..."

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 Sujet du message: Re: Chapitre 5 : La jungle, première partie...
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 20:06 
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Ezak a écrit:
Ma pierre atteint à peine sa cible que deux silhouette atterrissent à nos cotés. Un humoran et un Woran possédant une massue d’un diamètre impressionnant. Une belle paire de félins. Malgré la surprise, je ne peux m’empêcher d’afficher un sourire triomphal. J’avais raison, il y avait bien quelque chose de pas net ici. Mes recherches n’étaient pas complètement inutiles. Je ne vois qu’eux pour avoir kidnapper Kafziel, mais pourquoi ? Ils ont peut-être voulu l’adopter le pauvre... Je souris a cette pensée, imaginant l’humoran se faire cajoler par ses congénères.

Tout de suite une conversation s’engage entre notre chef d’expédition et l’imposant Woran. Ils parlent d’un temple qui se trouverait soi-disant sous la montagne, sûrement le lieu de l’emplacement du trésor. Mais pour savoir ou se trouve ce temple nous devrons prouver notre bravoure. Je lève les épaules, indifférent. Sur ce point, je n’ai aucune inquiétude.

Finalement, nous nous mettons en marche à la suite du chef Woran. A mesure de notre avancé, la jungle se fait plus épaisse et de moins en moins praticable. Mais notre guide en ces lieus ne se laissent pas démonter et continue d’avancer comme si de rien n’était.

Rosbac compte à lui m’irrite de plus en plus à me coller sans cesse et je dois faire un grand effort pour ne pas laisser place à la colère. C’est après plusieurs heures de marches que nous apercevons enfin le village. Le Woran se tourne avec fierté vers nous, en nous présentant son village. A ses mots, j’affiche une moue de déception.

(Il y à pas de quoi se vanter. Ce village manque autant de luxe que le bateau de Rosbac.)

Je me tourne vers ce dernier en arborant un sourire mesquin.

« Attention ! Il parait que les Woran adorent la tartine d’humain. »

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 Sujet du message: Re: Chapitre 5 : La jungle, première partie...
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 20:06 
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GM9 a écrit:
Le chef woran sourit fièrement à l’intention de Sandro, alors que la réaction du petit noir est plutôt contraire, et il montre les dents en grognant un peu vers le larron, tout en se libérant de l’étreinte du grand blanc. Cette réaction provoque un sursaut chez Robasc, qui est encore plus accentué par la remarque d’Ezak. Rorrouk prend alors un air moqueur et regarde le guerrier avec un sourire carnassier.

« Nous ne mangeons la viande humaine que si elle s’offre à nous… »

Il part alors en direction de son village. Une fois à l’intérieur, les regards des worans l’habitant se tournent vers vous, curieux… Rorrouk vous désigne une cabane pour vous reposer avant d’entamer les épreuves de courage qu’il vous demandera.

Dans la cabane, il y a de quoi manger en suffisance, de la viande crue et des fruits. Des hammacs confortables et solidement fixés. Les habitants du villages sont assez accueillants, même si ils ne parlent pas énormément, ou seulement baragouinent quelques mots de langage commun. Vous ne voyez plus Rorrouk de la journée, et si vous tentez de sortir du village, vous vous faites rabrouer par les deux gardes...Robasc colle Ezak tout le temps. Raesha veut rester seule et se couche vite dans un hammac. Naral reste debout sur le seuil de la cabane presque tout l'après-midi, regardant les worans du village, ainsi qu'au loin, la montagne noire. Tiniis reste dans la cabane à manger et à se reposer... Il n'a pas l'air d'apprécier plus que ça la compagnie des hommes-tigres....

(Rp librement la fin de la journée dans le village et le repos dans la cabane surélevée)

(((prochaine avancée: lundi 16/04/07)))

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 Sujet du message: Re: Chapitre 5 : La jungle, première partie...
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 20:06 
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Ramos a écrit:
Le chef de village sourit largement, montrant ses crocs pointus, alors que l'autre me grogne après, j'ai un mouvement de recul apeuré. On ne sais pas de quoi son capable ces fauves... Rorrouk prend tout de même la peine de nous expliquer qu'en général, ils ne sont pas anthropophage... je ne suis pas vraiment rassuré, car en effet, notre groupe pourrait ressembler à un gros morceau de gruyère déposer sous le museau d'un tas de souris affamées.

Mais en vérité, les affamés c'est plutôt nous, et, en grand seigneur, ils nous proposent à manger, de la viande crue, notamment, mais aussi des fruits. Parfait ! En fait, on est comme des coqs en pâte ici, on pourrait croire qu'ils cherchent à nous engraisser ! J'espère juste ne pas tomber sur poil en mangeant une banane. ((()))

Dans un coin de ténèbre, Raesha est partie se coucher sur un hamac, elle ne semble pas avoir envie de compagnie pour le moment, je ne vais pas l'embêter avec son défunt frère. Je sors alors de la cabane après avoir bien profité du repas pour aller dehors au soleil et jouer un petit air. Une rumeur s'élève, elle provient de ce tas d'animaux, ces worans... qui semblent intrigués par la musique.

(Quelle bande d'arriérés...)

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 Sujet du message: Re: Chapitre 5 : La jungle, première partie...
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 20:06 
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Ezak a écrit:
Je souris à mon tour à Rorrouck.

(Il a le sens de l'humour. )

Suivant le chef du village, nous pénétrons rapidement dans le village. A peine rentré, nous captivons déjà l’attention des Worans. Ils ne semblent pas souvent voir d’autres espèces que la leurs vu leurs regards insistants qui finissent par me mettre mal à l’aise.

C’est donc avec soulagement que je pénètre dans la cabane qui ressemble plus à un garde-manger vu le nombre impressionnant de nourriture. Mais, refusant de rester enfermer je ne m’attarde pas longtemps. Juste le temps d’attraper quelques fruits et je suis déjà dehors, Rosbac pas très loin de moi comme à son habitude.

Assez éloigner de la cabane, je m’adosse contre l’écorce d’un jeune arbre tout en entament une pomme. Les Worrans… Je les imaginais plus sauvage, plus craintif, mais je dois avouer maintenant que je me suis complètement trompé sur leurs cas. Quels genres d’épreuves peut nous réserver un tel peuple ?

Je soupir avant de me tourner vers Rosbac.

« Pourquoi tu me suis tout le temps ? Tu sais que tu pourrais paraître comme mon serviteur en agissant de la sorte ? »

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 Sujet du message: Re: Chapitre 5 : La jungle, première partie...
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 20:07 
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Elrow a écrit:
A cet instant arrivèrent Sandro et Raesha, qui manquèrent de se prendre les pierres dans la face. Les ignorant, Ezak continua d'envoyer des cailloux dans les feuillages.

(Mais il espère que quelque chose va tomber du ciel ? Un perroquet peut-être ?)

Le guerrier m'éclaira: il avait vu quelque chose bouger là-bas. Quelque chose bouger ! Dans la jungle ! Inimaginable.
Et qui l'eut cru, un quelque chose tomba de l'arbre.

« Oh ! »

La chose tomba même très lourdement, avant de se dérouler devant nous. Et je vis qu'il s'agissait d'un humoran noir et habillé comme un pirate.

« Oh ! »

Cousin de Kafziel ? Un rapport avec sa disparition ?
Alors que la créature excitée s'avançait vers nous, un woran bondit des cieux avec un charisme stupéfiant. Il attrapa son demi-frère et le maintins en place. Je m'abstins cette fois de tout judicieux commentaire, ne pouvant que faire le rapprochement avec le woran mangeur de poisson de la plage. Mon regard se fixa sur le crâne se balançant au bout de la massue du charmant arrivant.

(Eh mince, on est chez les cannibales !)

Je souris nerveusement et reculai d'un pas. L'heure était bien à l'humour.

« Ne vous approchez pas ! Ne bougez pas ! Restez où vous êtes ! »

(Approcher ? Quelle idée ! Hum, il parle mieux que l'autre .. Un érudit sans doute ?)

Mon regard tournait en tous sens pour échapper au sourire de la tête de mort. Ce fut Naral qui répondit, impétueux à son habitude et peu impressionné. Sa réponse me fit sursauter; il semblait avoir prévu toutes ces rencontres.
Le woran blanc se rengorgea et se présenta comme le chef de son village.

(Notons: les worans ont des villages. Ca enlève de la sauvagerie ?)

« Nous cherchons l’entrée du temple… hihihi… Le temple sous la montagne, vous savez de quoi je parle… hihihi… »

Ma bouche s'ouvrit sans qu'aucun son n'en sorte; Naral faisait bien peu de cas de cette quête si proscrite sur le continent... Mais le woran réagit plutôt bien - notion très relative - : nous allions devoir prouver notre bravoure pour avoir les clefs !

(Euh, c'est quoi les critères de bravoure chez les worans ? Pouvoir se trimbaler avec des crânes humains ?)

Je retins un haut-le-coeur et suivit notre chef Naral qui suivait maintenant le chef des worans vers leur village. Mon regard accrocha notre étrange voleur, qui venait d'échanger quelques mots en catimini avec l'elfe.

(Ce n'est plus maintenant une question d'à qui faire confiance, mais de qui faut-il le plus se méfier !)

Le petit humoran noir, lui, ne parlait pas très bien. Il marmonna quelques mots d'une syntaxe douteuse, puis se tut sous la double étreinte de la poigne du woran et du regard de Naral.

« M.V. ? Mongoor Vlash… Je le savais… »

Naral laissa échapper ces mots, l'air grave.

(Euh ... J'ai loupé un truc, je crois.)

J'aperçus brièvement l'étincelle de folie qui avait brillé l'autre fois dans ses yeux. Ce nom ne le réjouissait pas, aussi je le retins.

« Allons, hâtons-nous ! Plus vite nous serons là-bas, mieux ça vaudra pour tous ! »

Nous partîmes donc pour de bon, sans le druide et sans Kafziel, sans les disparus et sans les morts. La chaleur de la plage n'était guère enviable à celle qui régnait dans la jungle. L'air humide nous étouffait et les arbres n'apportaient que peu de fraîcheur. De plus, les effluves stagnant dans notre groupe d'aventuriers transpirant dont ceux de deux bestioles à poils étaient vraiment déplaisants. Le chef woran ouvrait la voie, traînant son sous-fifre. Nous nous enfonçâmes dans les lianes et bientôt le chemin ne permit plus qu'une progression en file serrée. Je marchai derrière Tiniis, me glissant dans les failles qui s'ouvraient dans la végétation dense. Mes pieds souffraient peu, car le sol était largement recouvert de mousse; par contre mes bras et mes mollets raflaient pour chaque buisson et plante à épines. Nous prîmes le rythme, marchant en silence dans cette jungle jamais silencieuse. L'environnement devint familier: les choses humides, collantes, bruyantes, dans l'air sans vent et sans fraîcheur ne me perturbèrent plus. Je mettais un pied devant l'autre en n'attendant plus que d'arriver.

Soudain une odeur incongrue troubla la marche: une odeur de fumée. Aussitôt mon cerveau quitta le mode autonome. Nous arrivions au village.

(Enfin ! Le salut !)

En effet le boyau s'ouvrit bientôt, et nous atteignîmes le camp woran. Dans une clairière à ciel ouvert - du ciel ! -, une muraille de troncs encerclait de curieuses habitations sur pilotis. Chaque cahute avait la même ouverture ronde desservie par une échelle. Dans la palissade était une ouverture, gardée par deux worans armés comme pour une guerre et rayés de feu.

« Voilà mon village ! »

(Enchantée. C'est vrai que ça a l'air douillet. AHAHAHA.)

Je frissonnai. Il y avait certainement des hôtes plus charmants; nous n'étions pas au bout de nos peines, avec cette histoire de braves ! Nous étions tous arrêtés en ligne devant le village, et ce fut l'heure des boutades sur le goût de l'humain. Je m'éloignai un peu, ce sujet n'étant pas dans mes favoris.
Je rejoignis mes compagnons de fortune alors que ceux-ci pénétraient dans le village.

(Non, vraiment, c'est étrange un village de worans ...)

Partout des rayures et des canines, des griffes et des oreilles félines. Les regards n'étaient pas menaçants, juste curieux. Pas forcément rassurants, toutefois. Le chef nous amena dans une de leurs curieuses cabanes. C'était là, nous expliqua-t-il, que nous nous reposerions avant de prouver notre courage. Je ne retins que la première partie de ses mots: du repos !
Dans la pièce nous trouvâmes des fruits et .. de la viande crue, qui embaumait véritablement. Il y avait également des hamacs, objets divins dans l'un desquels j'allai comme Raesha sans tarder me loger. Je fermai les yeux et ne fis plus cas de l'entourage, tentant d'oublier pour quelques instants toute cette aventure, le village de carnivores où nous étions retenus et le guêpier dans lequel nous étions sûrement depuis le début. Après tout, les worans n'étaient peut-être pas des monstres de rudesse sans pitié ... Raash ... Mon sommeil tourna court. Je me redressai brusquement, l'image du premier woran me frappant de plein fouet.
Ses étranges mots me revinrent en mémoire alors que je me balançais dans le hamac. Se pouvait-il qu'il soit dans ce village ? L'hypothèse était peu probable: Raash avait une peur panique des humains.
Je pris le temps de réfléchir. J'étais peut-être un peu mieux informée que mes compagnons sur les habitants de cette île. Cela pouvait être un avantage, si je savais garder le secret.
Aussi je me levai, croquait un fruit au passage, et descendis prestement l'échelle de bambou. Je m'aventurai dans le village, observant les worans dans leur vie quotidienne, et à la recherche, peut-être, de celui de la plage. Je ne passais certes pas inaperçue, sentant glisser sur moi les regards des habitants.

(Voient-ils tantôt des humains autrement que dans leurs assiettes ?)

Je chassai cette pensée; nous semblions protégés pour l'instant.

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