|
------------------------------------------
Nom : Hutcha
Classe : Mage
Race : Lutin des Sylves
Age : 25 ans
Lieu : La forêt des Faera, Oranan
Description physique et de la personnalité :
Hutcha ne brille pas par sa taille au milieu de sa tribu. Sujet de raillerie bien lutine, et parfois plus moqueuse, mutine, il se trouve être le plus petit Lutin Sylve de la forêt des Faera, 20 cm tout pile et encore, il y en a qui affirme qu’il n’arriverait pas à les atteindre ces 20 bons centimètres. Il a poussé ainsi au cours d’une très courte croissante qui dura les 4 premières années de sa vie…Depuis, il ne prit pas un centimètre. Il est que chez les Lutins quand on dépasse les 40 centimètres, on est quasiment un géant, mais on en a conscience..et on en tire certains profits lucratifs…Hutcha ne dérogeait d’ailleurs pas à cette réputation, un vrai de vrai larcineux qui se faufile entre les pattes des hommes, des elfes ou des fées, voire même des orcs…de l’utilité d’être petit serait une bonne caractérisation de ce qu’est un lutin. Enfin bref, il est bien petit, et on en riait bien, d’ailleurs on en rirait encore…De longs bras, de courtes jambes, des oreilles pointues à en faire jalouser un elfe vert, un teint mat…Bref un peu atypique le Hutcha dans ces proportions et dans ces envies. Les moqueries qui n’étaient que de coutumes chez le peuple Lutin ne lui firent que développer un esprit sarcastique et encore plus moqueur et mordant. Bien souvent, on commençait par rire de lui et on finissait en fulminant tant il pouvait être acide, attaquant sur les petits défauts que même un lutin n’aime pas afficher, et ces provocations toujours devant le plus de public possible…ce qui n’est pas si difficile quand on repense au mode de vie de ces créatures minimes, ils vivent les uns sur les autres, sans porte ni barrière de sorte que chez toi c’est chez moi et tu n’as rien à y redire, ce qui est bien accepté, chez nous, on aime pas trop la solitude, il faut du mouvement..Et là encore il y en a ! Houtcha passait pour être paisible, ne larcinant que deux ou trois fois jours, farçant que deux trois vieux shnocks des bois, ne débusquant que quelques musaraignes, arrachant deux trois plumes aux pires prédateurs, il n’a pas froid aux yeux et cela tient aussi de sa race, comptant surtout sur la chance pour survivre ! C’est pour cela qu’il se permet même d’être des plus étourdis…Enfin quoi qu’on en dise, il représente bien la bonne race lutine. Attifé d’un bonnet ridicule pendant quelques temps fait de brindilles et de feuillages, vite perdu, il se profile maintenant tête nu, étrangeté chez un lutin, avec une espèce de pantalon de toile très épais et très large, même surement plus grand qu’il ne le faudrait, de sorte qu’il flotte littéralement dedans…Quand il ne se balade pas torse nu, paraît-il qu’il espère ressentir tous les vents et senteurs, délires lutins quand on imagine qu’à 20 centimètres du sol les seules odeurs respirables sont les chiures des animaux plus grands, Houtcha est comme ça un mélange de bétise, d’inconscience, et de frivolité, du moins le voit-on ainsi…Vers le zénith de la journée, il rampe sur les hauteurs du grand chêne que tous voient dans la forêt des Faera, ce vieux chêne rugueux dominant de sa majesté la forêt pour donner un point de vue sur tous les alentours, là haut il y reste longtemps à y regarder les nuages et chercher la mer, car beau temps on peut l’apercevoir derrière la ville d’Oranan, et il cherche aussi à sentir un peu plus encore les odeurs distillées dans le ciel.
Aussi, il porte autour au poignet une bague humaine, une alliance qui le distingue encore du reste de sa race qui n’apprécie guère le contact des métaux.
Biographie (résumé) :
« En fait, moi je viens pas d’ici, ici c’est un refuge, un endroit où l’on nous a contraints à nous terrer, un lieu qui m’appartient pas, un seuil où je ne me sentirai pas entièrement chez moi car ce n’est pas chez moi…Les autres d’ici sont de vrai lutin de Faera, fiers et malingres, tempétueux et joyeux, accueillants et assassins dans leurs paroles, et c’est vrai qu’on se sent vite pareil à eux, on ressent les choses comme eux et on vit comme eux de sorte qu’on se sent comme chez soi, même si ce n’est pas ici…Mes parents vivent intégrer à la tribu et vieilliront comme ça dans cet état de bien être de tous les jours Mais moi je n’y serai plus, foi de lutin, je serai plus au milieu de la forêt de Faera , je quitte ce lieu. »
Sont les dernières paroles que lui prononça Houtcha, après il s’est enfoncé dans le creux de la forêt, et surement pas dans le bon sens de sa recherche mais un lutin de vingt centimètres connaît-il d’où vient la lumière. Houtcha était arrivé dans sa vie quand il était un lutinet, à peine deux ans, lui en avait déjà cinq et comprenait comme comprend un lutin le pourquoi de leur arrivée, à ces nouveaux, il fut son premier camarade de jeux et de délires, ici on vit dans le délire entre cueillette et confection de sirops hallucinogènes et encore séchage des herbes des Rêves. Depuis ce jour de l’hiver qui s’attardait dans un fausse tiédeur refoulant le printemps à chaque tentative d’incursion de sa part pour essayer de faire pousser une fleur ici ou là. L’hiver est comme ça, il veut rester et ne pas être vaincu, ne veut pas partir, il s’accroche et pétrifie les éléments, Houtcha déteste l’hiver et déteste encore plus cette hiver qui s’est incrusté dans sa mémoire, dans son être, dans ses os de bébé quand il n’était haut que de 7 centimètre. L’hiver lui prit une partie de la joie lutine. Mais pour une autre raison, qu’il ignore, que tous ignore, l’hiver rimait autrement pour Houtcha qui y voyait l’opposé de ses rêves. Houtcha ne grandit jamais, bercé incontestablement par des rêves de folies douces. Arrivé dans la communauté présente, ils jouèrent chaque jour ensemble jusqu’à l’âge de leur initiation. L’initiation est un moment important, se révèle à ce moment là devant l’ensemble des Lutins, la faculté de Fluide, c'est-à-dire que l’on y découvre les dons de Magie. Ca s’est passé comme ça.
« On s’est réuni autour du grand chêne, t’y l’y vois ce chêne au milieu de la forêt, l’Ancien a psa,pals,psalmmm,psalmodié une incantation que y’ a que lui qui peut la dire pour faire venir l’esprit de Rana, ça baragouine encore un peu et voilà son souffle chaud qui envahit les lieux et s’enroule autour des Fluides, qu’on les appelle, les Magiciens quoi…et là Houtcha s’est évanoui, il avait été désigné, il est tombé les pattes de lutins en l’air, ça a fait rire tout le monde et on l’a laissé là, c’est comme ça que l’on fait… »
Il avait dix et le voilà propulsé Magicien alors il l’avait vu partir abandonnant leurs jeux qui duraient depuis 6 ans sans interruption. Il en était revenu la nuit dernière, l’année de ces 25 années, pour lui dire qu’il partait. Perdu ce faciès de ces dix ans, perdu, à cet instant, qui saurait voir un lutin mélancolique et triste ?, son rire et sa joie, plein d’une connaissance qui l’accablait plus qu’autre chose et il ne put lui demander vers où se dirigeait-il . On disait que l’apprentissage se faisait au cœur du chêne et qu’au fur et à mesure le chêne interagissait avant l’apprenti et on pouvait connaître son état par l’état d’une branche, celle de l’apprenti. Et cette branche n’avait plus porté de feuilles depuis deux années, personne ne savait bien ce que cela signifiait mais cela signifiait quelque chose. Personne ne saurait dire non plus ce qui s’y passait dans le chêne ,dix années enfermées à apprendre la magie de la Terre et de la forêt, les seules que les lutins pouvaient contenir de part la petitesse de leur corps. Et maintenant quoi ?
------------------------------------------
Arme(s) à portée de mains :
- Branchette d’églantier
-
-
Armure(s) :
Corps
-
Bouclier
-
Casque
-
Cape
-
Bijoux Magiques :
- Anneau doré
-
Magies Acquise(s) :
-
-
-
Sac (Encombrement = 0/20) :
-
-
-
-
-
Or : 50 Yus
Pm : 2/2 élément : terre
------------------------------------------
Ville de départ: Oranan,dans la forêt de Faera sur Nirtim
|
![[:Dange:]](./images/smilies/Dange.gif ":D")
