Merci beaucoup pour vos réponses très pertinentes, ça pourrait même pousser à une évolution du personnage très intéressante. Ce qui est le but du bousin en fait hein.
Effectivement, Goetius a déjà d'énormes difficultés avec la foule et le bruit ; c'est pas que ça l'angoisse particulièrement, c'est que ça lui insupporte. Et quelque chose qui pourrait le faire totalement vriller, c'est de se retrouver dans une situation l'y confrontant, sans aucune échappatoire. Cette situation pourrait constituer un premier palier, j'ai déjà quelques idées concernant sa mise en scène. L'avantage d'une tour d'origine divine pouvant justifier le moindre événement en mode TGCM.
Vous m'avez aussi donné de bonnes idées pour le dernier palier, ce qui me laisse à imaginer un autre type de confrontation avec son adversaire, beaucoup plus... frustrante pour lui. Une bonne grosse claque bien violente d'humilité où il comprendrait enfin qu'il n'est pas le prophète qu'il pense être, que les dieux n'ont pas du tout besoin de lui pour se défendre ou pour arriver à leurs plans. Je ne l'imagine cependant pas aller jusqu'à se remettre totalement en cause, comme un "être humain normal" le ferait alors, par exemple en se jugeant lui-même de blasphémateur et entamant sa pénitence auprès de Zewen et Phaïtos après cela. Il comprendrait juste un peu plus la puissance incommensurable des dieux et verrait ça comme un défi, de vraiment devenir ce prophète et de devenir indispensable pour les dieux. Ou mieux : Amorcer chez lui l'ambition de les renverser à son tour, une ironie mordante lui faisant prendre le relaie de son propre ennemi. J'aime beaucoup le principe, même si je n'avais pas pensé à ça à la base.
Bref, il ne va vraiment pas se transformer en bisounours après ça, c'est pas le but de toute façon.
Après, je n'aime pas trop l'idée à la "fantôme des noëls passés" en mode moralisme pur et dur en lui faisant vivre les atrocités qu'il a fait vivre aux innocents avant lui car bah... Chez Goetius, la psychopathie est clinique :
Citation:
1. Domination sans peur. À partir des sous-échelles d'influence sociale, d'intrépidité, et d'immunité au stress. Associée à moins d'anxiété, de dépression et d'empathie ainsi que la hausse du bien-être, l'affirmation de soi, le narcissisme, et recherche de sensations fortes.
2. Impulsion antisociale. À partir des sous-échelles du « machiavélisme », de l'égocentrisme, du non-conformiste, de la rébellion, de l'externalisation du blâme, et du manque d'Insouciance et de la planification. Associée à l'impulsivité, l'agressivité, la consommation de drogues, aux comportements antisociaux, un affect négatif, et des idées suicidaires.
3. Sang-froid. À partir d'une sous-échelle portant le même nom.
Après bon, dans cette définition, je suis pas trop sûr de comprendre le coup du "Moins d'anxiété et de dépression", alors qu'on a après "des idées suicidaires"... J'ai longtemps pensé que c'était juste une contradiction jusqu'à faire ma propre sauce en me disant que les psychopathes pourraient avoir l'envie de frôler la mort juste pour le fun du frisson, je suppose. Mais bon, je suis pas certain de bien comprendre, je ne suis pas psy et je n'ai pas pour but de coller absolument à la réalité pathologique non plus, mais si je peux en rester le plus proche possible, c'est pas plus mal.
Mais je digresse, tout ça pour simplement dire que, n'importe quelle soit la situation, Goetius n'a simplement pas la capacité mentale de faire preuve d'empathie.
Enfin bref, la discussion n'est pas terminé.
Vos propositions m'ont bien inspiré mais il me manque toujours un palier intermédiaire digne de ce nom alors n'hésitez pas à balancer des idées, même les plus farfelues. J'ai juste besoin d'amorces plus ou moins variés, je suis sûr qu'il y a des tas de trucs sur lesquels je pourrais broder en fait.
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Playlist de Mercurio
A propos, j'ai trouvé la morale de la fable que ton grand père racontait,
celle du petit oiseau que la vache avait recouvert de merde pour le tenir au chaud et que le coyote a sorti et croqué...
C'est la morale des temps nouveaux.
Ceux qui te mettent dans la merde, ne le font pas toujours pour ton malheur
et ceux qui t'en sortent ne le font pas toujours pour ton bonheur.
Mais surtout ceci, quand tu es dans la merde, tais-toi !
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Jack Beauregard (Henry Fonda), Mon nom est Personne, écrit par Sergio Leone, Fulvio Morsella et Ernesto Gastaldi