*Avatar*
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Nom : Esmé
Classe : Fanatique
Race : Humaine kendrane
Age : 48 ans
Description physique et de la personnalité :Si on peut douter de la résistance du gravitay, aucune défiance n’est de mise quant à la volonté d’Esmé. La dire d’acier, ce serait encore l’insulter ; la prétendre aussi solide que le métal élémentaire permettrait sans doute d’échapper à son courroux. En définitive, les mots ne suffisent pas, et ne servent guère de toute manière : Esmé se suffit à elle-même lorsqu’il s’agit de se définir. Cette volonté, combinée au sentiment d’être le pivot autour duquel le monde doit s’organiser, suivant l’ordre établi par elle, permet à Esmé d’avancer dans la vie d’un pas plus que déterminé, assurée qu’elle est de représenter pour tout ce qui l’entoure la pire des menaces. Menace oui, mais menace latente : la violence est pour elle, au même titre que la magie, le dernier recours, presque un aveu de faiblesse. Elle qui voyait les membres de sa famille soigner les nobles comme les pauvres, dans des halos lumineux, tandis qu’elle-même devait laisser la nature faire son œuvre pour ses bleus et ses coupures, a compris que l’esprit peut l’emporter par bien des manières sur le corps. Mais cette sagesse n’est encore qu’embryonnaire, et les aspirations de sa jeunesse à une puissance qui ferait pâlir d’envie les siens ne se sont pas encore éteinte. A un tournant de sa vie qu’elle ignore, car pour elle la ligne droite prévaut, elle mène sa vie solitaire dans les collines de Tulorim, aspirant avant tout au calme et au respect dû à son statut. Quiconque l’insulte peut s’attendre à de graves représailles, mais pas nécessairement sous la forme attendue… Comme le lui a un jour dit sa tutrice : « S’il n’est pas à notre portée de changer un homme en grenouille, rien ne nous empêche de le persuader qu’il en est une ». Si les premières années d’Esmé se sont déroulées dans l’une des plus grandes cité de Yuimen, les années à courir les montagnes et à battre la campagne lui ont chevillé au corps une profonde aversion pour les villes ; à moins que ce soit sa connaissance des différentes races qu’elle a rencontré au cours de sa vie qui l’a conduite à considérer que concentrer en un même lieu une trop importante population est une source d’ennui sans nom.
La femme s’accorde à ce caractère, à moins que ce dernier n’ait modelé la chair du corps dans lequel il est logé. A quinze ans, elle était sensiblement plus petite que les femmes de sa famille, on disait alors qu’elle grandirait plus tard, d’un coup ; ce ne fut pas le cas. Qui s’avisera de lui faire remarquer qu’elle est un peu moins grande que la moyenne s’entendra sûrement répondre que c’est les gens qui sont en général trop grands, et que cela ne leur apporte rien de bon la plupart du temps. Les formes amples ne sont également pas au rendez-vous, ce qui ne l’a jamais empêché de faire tourner les têtes dans ses plus jeunes années, malgré ses robes noires qui ne la mettaient guère en valeur et ses chignons stricts qui donnaient à son visage un air encore plus sévère qu’il ne pouvait déjà l’être. Un beau visage pourtant, qui s’éclaire sitôt qu’elle sourit, épargné par les assauts du temps, si ce n’est quelques rides qui ne font que mettre plus en valeur ses expressions de colère, d’agacement, de mépris, et bien d’autres encore de la palette que lui inspirent ses semblables. C’est un front haut et bien dessiné qui couronne pourtant un visage dont l’ovale est agréable à l’œil, le nez fin, un peu long, casse cette impression de rondeur, tout comme le menton légèrement pointu ; les pommettes hautes pourraient donner un air rieur à cette figure, si seulement Esmé pouvait se départir de la morgue qu’elle juge en adéquation avec sa fonction. Ses contempteurs la disent aigrie, triste, d’aucuns suggèrent que son cœur est sec, d’autres qu’il est brisé, certaines murmurent qu’elle n’a jamais connu d’homme, ni de femme d’ailleurs, et que cela la travaille sans doute. Tous se trompent. Esmé est heureuse à sa manière, et son cœur est grand : elle aime presque tous ceux qui l’entourent, seulement cet amour ne se traduit pas par une bienveillance mielleuse, une gentillesse dégoulinante semblable à celle que les C. déploient à Kendra Kâr. C’est parce qu’elle aime qu’elle corrige, remet dans le droit chemin, aide de sa manière si abrupte, jette des mots acerbe, bénit comme elle maudit. Ceux qu’elle n’aime guère, elle les ignore, les laisse aller lentement vers les ennuis, sans les avertir ; parfois, lorsqu’elle ne les aime vraiment pas, elle donne un petit coup de pouce au destin, elle est la racine saillante sur le chemin de leur existence. Mais ça, jamais elle ne l’admettrait. Car Esmé est fière. Parfois trop peut-être. C’est pour cela qu’elle a abandonné son nom lors de son départ de Nirtim : elle ne veut pas que la poursuive la réputation de sa famille, seuls doivent compter aux yeux du monde ses actes et ses mots, pas ceux de ses parents ou de ses ancêtres ; elle en a décidé ainsi.
Biographie (résumé) :Dans la famille C., on guérit. Pustule, verrue, bronchite, vilain bleu, jambe cassée, tout y passe, et les patients remercient cent et mille fois Gaïa d’avoir béni cette digne lignée pour le plus grand secours de la population de Kendra Kâr. Bons, dévoués, sensibles, ainsi qualifie-t-on les C. sans exception. Blonds et élancés, on leur prête des origines elfiques, que vient confirmer une noblesse de traits et de caractère sans pareil. A l’abri du besoin, tendant la main à leur prochain, jouissant d’une réputation sans tache, la famille baigne dans le bonheur : la dernière fille du patriarche vient d’ailleurs d’accoucher d’une adorable jeune fille que l’on pressent déjà douée pour les arts curatifs tant la magie semble vigoureuse dans ce petit corps rose et potelé, les petits yeux bleus grand ouverts sur le monde donnent à voir une intelligence naissante, les visiteurs ne tarissent pas d’éloge sur la future beauté que l’on devine dans le blond poupon. Deux années de félicité s’écoulent avant qu’une nouvelle grossesse ne s’annonce.
Cet enfant est celui du doute. Comment expliquer cette improbable tignasse de cheveux noirs ? La mère a-t-elle fauté avec un autre homme que son mari ? Le patriarche intervient en personne pour confirmer ce que tous les parents de l’infortunée mère pressentaient déjà : sous la peau pâle du bambin courent les fluides honnis de Phaïtos et Thimoros. A-t-il pleuré à sa naissance ? Non. C’est un signe. Voilà ce qui se dit, seul un nouveau-né habité par des forces obscures peut ne pas hurler lorsque pour la première fois l’air pénètre ses poumons. Et tandis que l’on échange sans vergogne au dessus du berceau sur ce que signifie cette naissance inattendue et inédite dans cette prestigieuse dynastie de serviteurs de la lumière, ce nourrisson contemple sa famille babillarde de ses grands yeux verts, avec une curiosité que personne ne remarque, sans esquisser le moindre de ces sourires qui ne manquent pas de faire fondre certains adultes. Pas plus qu’elle ne gazouille.
Sourire, Esmé ne le fait guère. On l’a nommé ainsi, en souvenir d’une arrière-arrière-grande tante dont on ne connaît pas grand-chose, sinon un passé douteux dont personne ne parle, sûrement pas une tare aussi honteuse que celle de la petite, mais dans le doute… Petite qui ne sourit guère de son enfance, car tous le font pour elle. Ou qu’elle aille, un sourire. De tous ces mouvements de lèvres, elle a appris à reconnaître la joie de la pitié : lorsqu’on lui adresse une mimique sympathique, c’est avant tout la peine pour sa situation qu’elle perçoit. Or, jamais elle ne s’est vue comme pitoyable depuis que sa conscience s’est éveillée. Différente, elle a conscience de l’être : à sa sœur et à ses cousins sont enseignés les arts magiques, elle doit se contenter de la lecture, de l’écriture, des cours sur les simples et les potions. Jamais on n’évoque avec elle lors des dîners sa profession future, jamais son grand-père ne l’invite aux prières au temple de Yuimen, jamais on ne lui prête vraiment attention dans les dîners et les réceptions. En fait, dès lors que son entourage peut l’ignorer, il ne se gène pas pour le faire. Et cet état de fait convient bien à la jeune Esmé : au moins elle n’est pas obligée de céder à toutes les mondanités que lui auraient imposé une appartenance pleine et entière à sa famille. Parce qu’elle est différente, elle est tranquille, et pas malheureuse.
Mais l’enfance prend fin, parfois brutalement. Pour Esmé, il n’en est rien : elle continue de confire dans le bonheur ambiant de la maisonnée, et cela commence à lui porter sur les nerfs. Elle n’est même pas là comme les chats, ses seuls compagnons, eux récoltent parfois des caresses, des mots, on les estime, on soutient leur regard de fauves miniatures mais curieusement tout aussi intimidant. La jeune fille ne reçoit guère de telles intentions. Mais elle n’est pas malheureuse non plus. Entre deux est sa situation. Et cela l’exaspère. Un matin, la voilà partie. Les C. versent des larmes, promettent des primes pour qui la ramènera, prient Gaïa de la garder des dangers qui peuvent être les siens, mais au fond d’eux, de leur âme si belle et lumineuse, ils ne peuvent s’empêcher de ressentir un certain soulagement : après tout, n’est pas une décision mûrement réfléchie ? N’a-t-elle pas, dans sa lettre exprimé son intention de découvrir le monde, de faire un apprentissage ?
Apprendre, voilà qui convient à Esmé. Et voir le monde, sûrement, mais d’abord quitter la ville, s’en aller loin des siens et de leur bonté dégoulinante. Elle sent la magie au bout des doigts, et ce potentiel la travaille, beaucoup plus que sa jeunesse qui s’épanouit et que son corps qui petit à petit se transforme. Son plan, elle l’a établi : au marché elle a rencontré une femme des montagnes étrange, une femme droite, digne, qui se proclamait sorcière. Esmé l’a observé quelque temps, et elle lui a fait forte impression avec sa sévère robe noire, et son chignon impeccable, sans compter ce superbe chapeau pointu qui semblait en imposer à tous les passants ; et puis des gens venaient la voir, des gens puissants, influents, riches, les mêmes qui venaient consulter les C., mais sans doute pas pour les mêmes raisons. La jeune Esmé sent chez cette femme du pouvoir, un grand pouvoir. Et la femme a besoin d’une apprentie. Un matin d’automne, la voilà partie avec sa nouvelle tutrice, n’emportant avec elle qu’un lot de robe qu’elle s’est fait confectionner en secret, et un chapeau qui lui paraît digne de sa nouvelle fonction. Elle a quinze ans lorsqu’enfin elle s’extirpe de ce cocon de bienveillance qui l’étouffait.
Elle marche doucement sur la cinquantaine, avec la tranquillité de celle qui sait que sur le chemin aucune embuche ne l’attend : la vieillesse ne lui fait pas peur, elle sait ce que c’est, et elle sait s’y préparer. Ses années d’apprentissage dans les villages des Duchés des Montagnes sont lointaines, elle a bien plus accumulé de connaissances sur les hommes que sur la magie et les plantes, et ce savoir lui semble bien plus important que tous les ouvrages sur les arts thaumaturgiques que sa famille a engrangé durant des générations. Comme les Montagnes de Nirtim n’étaient pas assez vastes pour les sorcières qui s’y trouvent, et que sa tutrice comptait continuer à officier pendant de longues années, Esmé a pris le bateau pour l’Imiftil. Elle s’est installée dans une petite bergerie de pierres sèches non loin de Tulorim, ville qu’elle a trouvée vierge de concurrence en sorcellerie et sur laquelle elle a peu à peu étendu son emprise.
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Armes et bouclier :En main principale :
En main secondaire :
Armure(s) :Protection pour le torse :Protection pour la tête :Chapeau pointu noir renforcé (End+2)
Protection pour les jambes :Protection pour les bras :Cape :Bijoux Magiques :Sac (Encombrement = 0/20) :Argent : 50 Yus
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Sorts Acquis :Sorts de combat évolutifs :
- Souffle de Thimoros : Thimoros récompense ses adeptes les plus fidèles en leur faisant don de ce pouvoir terrifiant. Il permet de retirer directement des PV à une cible sans tenir compte de ses points d'endurance. PV-2/lvl du sort.
Sorts RP :
Sorts créés par le PJ lui-même :
Capacités de combat (CC) :CC Sans Arme acquises (CC SA) :
CC Avec Arme acquises (CC AA) :
CC avec Arme de Jet acquises (CC AJ) :
Aptitudes RP
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Croyances :- Dieu vénéré : Aucun
- Dieu(x) prié(s) régulièrement : Aucun
- Dieu(x) haïs : Aucun
- Dieux non reconnus : Aucun
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Un n-ième multi de votre sans-avatar préféré (celui là, je ne pouvais PAS résister, il a résolu mon problème avec la magie depuis que j'ai découvert Yuimen).
Pour le choix du fluide de terre 1/16, voir ma question
ici.
Sinon je crois que c'est tout
