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 Sujet du message: Fin du ch4 : la rivière (Jakadi et Krochar)
MessagePosté: Mar 9 Fév 2010 21:30 
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Glaya est estomaquée par le désarroi de Krochar. Compatissante, elle se met à balbutier.

"Je... je ne sais... Je ne peux l'enlever. J'ai déjà essayé..."

Très gênée, elle donne l'impression d'être aussi désoeuvrée qu'une mendiante.

"Mais... je vais essayer."

Elle commence à se concentrer, posant ses mains sur ta tête, mais elle n'arrive pas à exorciser ce démon. Par contre, tu as pu sentir alors qu'elle s'approchait de toi que la lumière dont elle irradie encore affaiblit la bête qui te ronge l'esprit. Celui-ci, handicappé par la présence bienfaisante et divine, perds de ses forces et n'agit plus beaucoup sur tes pensées. C'est sa proximité qui repousse les ténèbres. Mais Glaya, ignorante de cet effet car l'aura noire reste intacte, continue son essai infructueux.

(((En gros, tant que tu restes proche (2m maxi) de Glaya, le démon est affaiblit et ne peux grignoter plus de souvenirs.)))

Quand vous empruntez l'escalier, vous entendrez de plsu en plus distinctement un bruti d'eau indiquant la proximité de la rivière souterraine. A un pallier de l'escalier, une énième galerie semble être une nouvelle chambre. Deux couchettes, un peu plus matelassées que celles d'en haut, s'y trouve, ainsi que deux coffres au bois sombre et aux serrures en acier. Sur les murs et le sol se trouvent par endroit des symboles mystérieux au symbolisme magique certain. Quelques grigris s'y trouvent aussi, comme un collier orné d'un crâne et de perles d'argiles à la couleur sanguine.

Plus bas, l'escalier continu, dans un couloir tortueux.

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 Sujet du message: Re: Fin du ch4 : la rivière (Jakadi et Krochar)
MessagePosté: Mar 16 Fév 2010 23:21 
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"Je... je ne sais... Je ne peux l'enlever. J'ai déjà essayé..."

Je levais les yeux vers elle pour voir qu'elle était gênée par ma demande. Je ne me souvenais pas quand est-ce qu'elle avait essayé de me retirer le démon mais je la croyais sur parole.

(Ca devait être dans le village Torkin, lorsqu'il me contrôlait et que je rêvais.)

"Mais... je vais essayer."

"Merci."

(Avec un peu de chance, le fait que je sois conscient va changer quelque chose cette fois.)

Plein d'espoir je la laissais poser ses mains sur mes tempes et fermer les yeux pour se concentrer. Je l'imitais pour me concentrer moi-même sur la mort de cette créature démoniaque. Je le trouvais dans mon esprit, déjà affaiblis par les émanations de lumière qui sortent de Glaya. Sans plus attendre je l'affrontais mentalement, sans même que le sort de la magicienne n'atteigne le démon. Le combat fut rapide mais se termina par une égalité : il était trop affaiblit pour me battre mais je n'étais pas un adepte de ce genre de combat.
Puis la lumière sacré emplie ma tête graduellement, une sorte de lumière au bout d'un tunnel vers laquelle ont s'approche de plus en plus et qui nous aveugle. En quelques secondes elle emplissait tous mes sens mais, loin de m'aveuglé, elle me permettait de voir des choses bien plus clairement. Mes sentiments de fraternité avec Jakadi, mon immense aversion pour Lindeniel, ma totale incompréhension de Kerkan et de Glaya elle-même. Quelques questions sur nos anciens compagnons ressurgirent elles-aussi : que faisait l'archer humain avec nous ? Daewlin et le mâle elfe sombres était-t-ils liés ? Le muet était-il né muet ?

Mais toutes ces connaissances soudaines qui ressortaient dans mon crâne, claires comme de l'eau de roche, semblaient floues par rapport à la certitude de la présence de l'Esprit de la Dague. Il était là, terré dans un recoin de mes pensées, tentant de se soustraire le plus possible à la vague lumineuse comme un orquo qui se repli sur lui-même pour se protéger du froid. Pas un son, pas un seul opinion n'émanait de sa présence, juste une malveillance que son silence ne faisait qu'accentuer.
Ma seconde attaque fut bien plus dévastatrice que la première. Renforcé par la magie lumineuse, ma haine envers cette créature se décupla et me permis de la faire souffrir. Elle ne criait pas, bien entendu, mais je ressentais sa souffrance devant une aura bénéfique.

Malheureusement pour moi ce ne fut pas suffisant, le démon ne bougeait plus, il n'influençait pas mes pensées ni ne détruisait mes souvenirs, mais il était toujours présent. Glaya s'efforçait de concentrer son énergie dans ma tête mais ne pouvait apparemment la diriger contre lui.

Je ne savais pas grand chose sur la magie mais je savais qu'elle n'était pas infinie, les sorts coûtent de l'énergie pour un magicien comme un "cent mètres" pour un sprinter : très vite. J'ai donc décidé de ne pas prolonger l'expérience plus longtemps. Prenant les mains de Glaya dans les miennes je les retirais doucement de mon crâne. Elle stoppa son sortilège presque aussitôt mais pourtant le monstre ne reprenait pas des forces, le halo lumineux de la magicienne l'en empêchait.
Je fis part de ma déduction à voix haute, essayant de cacher ma déception et ma tristesse :

"L'Esprit est suffisamment affaibli maintenant, si je reste dans les environs de votre aura de lumière, il ne pourra certainement pas récupéré ses pouvoirs."

Je me relevais et tentais de réordonner mes pensées. Mon problème pourra être réglé plus tard par un magicien plus puissant. Celui de nos rêves ne devait pas attendre. Je me devais de me persuader que ça s'arrangerait tôt ou tard. Cela me pris quelques secondes.

(Espérons.)

Lorsque je me tourna vers Jakadi j'avais plus ou moins repris un air sérieux et posé.

"Bon, où allons-nous ?"

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 Sujet du message: Re: Fin du ch4 : la rivière (Jakadi et Krochar)
MessagePosté: Ven 19 Fév 2010 17:19 
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Ha ! Ce n’est pas mon genre de me réjouir du malheur des autres, mais franchement, je ne peux que tirer de la satisfaction de voir ces sacripants de Kerkan et Lindeniel partir vers d’autres horizons que les nôtres, surtout si ceux-ci sont truffés de pièges. Oh, que l’on n’aille pas pour autant croire que je voudrais qu’ils trouvent la mort dans d’atroces souffrances ou se fassent emprisonner pour toujours par des agents de la grande noiraude ! En fait, s’ils pouvaient simplement être découragés par les obstacles qu’ils vont rencontrer et décider de rebrousser chemin, je m’estimerais comblé : ainsi, nous trois qui avons plus de dix grammes de cervelle pourrions aller jusqu’à la Porte des Rêves et offrir un sauvetage à la Dame en bonne et due forme.
Jusqu’à ce stade donc, alors que chacun prend le chemin qu’il a choisi, tout se passe bien. L’elfe se fend au passage de quelques persiflements vipérins comme ce crétin verbeux en a l’habitude, mais ce n’est rien de particulièrement exceptionnel ou même inquiétant, aussi choisis-je sagement de ne pas prêter attention à ces malédictions hargneuses afin de ne pas me faire de bile à cause de celui qui en crache tant. Non, vraiment, aucune menace à l’horizon ou quoi que ce soit de réellement inquiétant, alors pourquoi ai-je le sentiment d’oublier quelque chose ?
Kswi ! La nourriture, c’est ça ! C’est bel et bien vrai que le commandant garzok nous avait parlé d’une donzelle qui était retenue prisonnière près de notre destination, et je lui avais de vive voix promis que nous ferions en sorte de lui apporter la sustentation dont elle a à l’heure actuellement très certainement besoin si l’on prend en compte les jours qui se sont écoulés depuis son dernier repas ! Et dire que j’allais permettre que nous partions sans même de quoi nourrir une souris sur nous ; quel sot étourdi je fais !

Heureusement, il est encore temps de réparer cette erreur, aussi profite-je d’un moment d’inattention de la part de mes deux accompagnateurs pour m’en retourner promptement dans la grande caverne que nous venons de quitter, m’emparant avec célérité de trois petits paquets à l’odeur de chair boucanée ainsi que d’une outre pour l’instant vide mais qui ne le sera plus longtemps une fois la rivière atteinte. Evidemment, on ne peut pas dire qu’il s’agisse là de mets de roi, et pour une demoiselle, c’est pas terrible, mais bon, si elle a aussi fin que je l’imagine, je me doute bien qu’elle ne fera pas la fine bouche, même devant de la viande séchée qui a –vous pouvez me croire- un goût franchement mauvais.
Doté de ces provisions que je fourre comme je le peux dans mon sac, je m’en reviens auprès de mes deux compagnons, mais alors que mon champ de vision commence à les embrasser, je ne suis pas peu surpris et réjoui de découvrir que Glaya s’essaye manifestement une fois de plus à chasser ce damné esprit de malheur, ses mains posées sur la tête dure de Krochar pour lui envoyer une bonne infusion de lumière ! Levant un bras pour me cacher les yeux devant ce qui promet certainement d’être une sacrée démonstration, je m’attends à contempler l’éruption d’un véritable soleil miniature, mais m’aperçois bientôt qu’au niveau du spectaculaire, on peut repasser, car si quelque chose se déchaîne, c’est de toute évidence à l’intérieur du garzok et non à l’extérieur.

C’est d’ailleurs étrange, mais j’ai l’impression que je peux littéralement percevoir, ou plutôt deviner les énergies bienfaisantes qui s’écoulent par tous les portes de la peau de mon gatch bratty pour aller baigner son enveloppe corporelle ; littéralement de la même manière qu’un grand jet d’eau balaie la saleté.
Un moment, je contemple cette étonnante démonstration de magie envers laquelle je ne peux m’empêcher d’éprouver une sorte de fascination, mais j’avoue que je dois assez rapidement détourner mon attention, non pas par ennui mais par une sorte de fatigue. En effet, à force de me concentrer sur cette manifestation… comment dire… ça fatigue quoi : tout comme fixer trop longtemps quelque chose de chatoyant, de chamarré, finit par donner mal au crâne, focaliser mes sens (lesquels d’ailleurs ? Je ne saurais pas le dire) sur cette émanation d’énergie me donne la migraine, sans compter que la sensation que j’en éprouve me met quelque peu mal à l’aise de par ce qu’elle a de vaste et d’inconnu.
Desserrant temporairement les lanières de mon casque pour masser ma caboche pesante, je me décide à agir de mon côté pendant qu’ils s’occupent de leurs petites affaires, profitant de ce moment de latence pour aller en éclaireur explorer ce qui nous attend, notamment une nouvelle chambre taillée à même la roche dans laquelle il ne serait pas impossible que je puisse trouver une ou deux choses utiles.

Ce n’est pas sans appréhension que j’entre dans cette pièce dont les ornements me font la fâcheuse impression qu’ils pourraient bien être des sorte de pièges enchantés, votre serviteur prenant grand soin d’éviter ces curieux cercles qui pourraient bien laisser échapper une colonne de flammes, un gros démon pas content ou je ne sais quoi d’autre de pas très agréable. Ainsi, c’est cauteleusement que je me mets à la tâche, ne découvrant rien de fondamentalement intéressant : des petits ossements, des roches de couleur diverses, des colliers tressés, des petit bracelets de cuir, etc. Tout ça sent la sorcellerie, et étant donné que je ne m’y connais pas du tout là-dedans, je me contente d’accumuler mes trouvailles les plus notables sur un des lits en attendant que Glaya soit libre afin qu’elle puisse donner son avis sur la question.
Plus prometteur d’ailleurs, deux coffres de bonne taille à l’air solide trônent contre une paroi de la chambre, et c’est sur ces meubles que je finis par m’affairer, ma pioche prête si jamais il y a besoin de faire entendre raison aux serrures, mais me penchant d’abord sur l’allure de ces engins-là pour discerner un mécanisme de protection des fois qu’il y en aurait un… c’est que je n’ai pas envie de me faire transpercer le lard ou griller le poil !

(Hé dis donc, Saint Jakadi, je croyais que les richesses, tout ça, ça ne t’intéressait pas ?
- Les yus, tout ça, non, pas vraiment, mais le bidule magique qui pourrait éventuellement empêcher qu’on se fasse trucider, oui !
- En voilà un qui a réponse à tout.)

Cependant, alors que je commence à tâter du doigt ces contenants après les avoir soigneusement examinés du regard, je suis interrompu dans mes bonnes œuvres par Krochar, lequel s’enquiert du chemin que nous devons prendre. Me tournant vers lui, je suis déçu de voir qu’il est toujours aussi sombrement ensorcelé, mais au moins, les soins de la paladine lui ont donné meilleure mine qu’avant, le guerrier n’ayant au moins plus l’air sur le point de tomber dans les vapes ou dans la folie à tout instant. Désignant d’un hochement de tête le tunnel menant jusqu’à des profondeurs d’où monte un grondement aqueux, je lui fournis cette réponse évidente mais pour laquelle il a manifestement besoin d’un petit rappel :

« On prend le couloir là, et on continue jusqu’à la rivière qui devrait nous mener à la Porte des Rêves. » Je marque un petit temps de pause, puis, désignant les possessions précédemment rassemblées, je demande humblement à notre rouquine : « Mais avant, est-ce que vous pourriez jeter un œil sur ça pour me dire si ça vous a l’air magique ? Je sais que vous aimez pas ça de prendre des trucs aux autres, mais je me dis que mieux on sera équipés, plus on aura de chances de survivre et de sauver la Dame. Je vous jure que c'est pas par avidité. »

Espérant qu’elle ne se montrera pas aussi catégorique qu’avec Lindeniel –je ne suis quand même pas à mettre au même niveau de bassesse que ce cancrelat ?-, je me remets au travail dans l’exercice duquel j’avais précédemment été interrompu, continuant mon boulot de crocheteur.

_________________
J'ai décidé d'être heureux, parce que c'est bon pour la santé!
_____________________________________________
Jakadi, voleur gobelin niveau 4 so unique en son genre vous salue bien.
Bilan de la quête 18 : Buffet maritime gratuit [:out:], une tenue très tendance (merci beaucoup GM17 [:angry:]), 1er contact avec les indigènes, découverte des spécialités culinaires locales [:dingue:], rééquilibrage de la balance des possessions Shaakts/Sektegs, tatanage de torkin (c'est une CC messieurs-dames!), un ventousage d'urgence [:kiss:], une obtention de balalaïka [:music:], une razzia sur des restes de bataille, du matraquage d'araignées géantes :grr:, la perte d'une bonne partie du groupe :(, un affrontement avec un esprit des ténèbres [:angryfire:], un fort agaçant diseur d'énigmes [:confu2:], un combat contre une troupe entière de garzoks, de l'apprentissage de CCs par zigouillage d'araignée [:ninja:].


Dernière édition par Jakadi le Sam 17 Avr 2010 01:31, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Fin du ch4 : la rivière (Jakadi et Krochar)
MessagePosté: Mer 31 Mar 2010 01:54 
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Glaya écoute le gobelin et opine gravement, soulevant toutefois un sourcil.

"Bien. Mais faison vite."

Elle s'accroupi alors à coté du lit pour examiner les breloques rassemblées. Pendant ce temps, tu arrives à forcer le premier coffre, mais pas le second, dont la serrure résiste à tes assauts répétés. En tout cas, le premier, bien que peu rempli de premier abord, recèle d'un vrai petit trésor. De petites fioles sont bien rangées au fond. Tu te rends compte assez vite que ce sont des fluides magiques et Minil pourra confirmer des observations basiques dessus, la couleur et la consistance de chaque fluide se rapportant à son élément.

Glaya prend alors la parole, ayant finit sont travail.

"Bon, je ne promets rien vu que mes capacités en théorie et analyse magiques sont limitées, mais j'ai pu identifier quelques éléments. Tout d'abord, tout ceux-là n'ont rien de magique. Tout juste des gri-gris garzoks. Là par contre," dit-elle en indiquant quelques anneaux fait de ronces, lianes ou fer rouillé et bracelets perlés noirs et rouges, "je sens une magie sombre, légèrement mêlée à une magie shamanique pour les anneaux. C'est plutôt faible. Pas intéressant pour nous. Sinon," pointant dédaigneusement une ceinture faite de plaques de fer blanc et ornée d'une boucle avec un crâne à cornes sculpté, "cette ceinture ne m'inspire pas confiance. Je sens une magie puissante dedans, mais quelque chose de diabolique y est lié. Mieux vaut ne pas y toucher. Par contre," prenant un collier rustique fait de chanvre tressé avec des perles de bois et de métal et ayant pour médaillon un crâne de rat," ce truc est bizarre. Je sens une branche particulière de la magie de lumière, la connaissance. Le tout avec un lien à Phaitos. Je pense que c'est une sorte de divination, mais je n'en sais pas plus. Ah, et sinon, j'ai trouvé quelque chose d'étrange pour des garzoks !"

Elle ouvre la paume de sa main et vous présente une petite bague dorée avec un rubis enchassé dessus et un bracelet argenté, sculpté de petites runes, avec 12 crochets et seulement 4 animaux (mouton, coq, rat et cheval) de porcelaine accrochés dessus. Les deux bijoux, bien qu'astiqué à la hâte, sont crasseux, couvert d'une saleté telle qu'on les confondaient avec les breloques précédentes.

"Je ne sais pas d'où ça vient, mais ça ne doit pas être à eux à la base. En tout cas, ils ont une magie puissante en eux, mais particulière. Je n'arrive pas à déterminer quoique ce soit dessus"


((( fluides : 3x 1/8 ombre, 2x 1/8 terre, 1x 1/8 + 1x 1/16 froid, 1x 1/16 électricité
Bijoux : 4 anneaux des marais, 2 bracelets maudits, 1 ceinture de fer blanc, 1 collier du rat, 1 bague au rubis, 1 bracelet aux animaux de porcelaine)))

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 Sujet du message: Re: Fin du ch4 : la rivière (Jakadi et Krochar)
MessagePosté: Lun 5 Avr 2010 21:42 
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« On prend le couloir là, et on continue jusqu’à la rivière qui devrait nous mener à la Porte des Rêves. »

J’acquiesçait d’un hochement de tête et pris rapidement le chemin qu’il m’indiquait, mais à peine avais-je fait quelques pas qu’il s’adressa à Glaya.

« Mais avant, est-ce que vous pourriez jeter un œil sur ça pour me dire si ça vous a l’air magique ? Je sais que vous aimez pas ça de prendre des trucs aux autres, mais je me dis que mieux on sera équipés, plus on aura de chances de survivre et de sauver la Dame. Je vous jure que c'est pas par avidité. »

La magicienne semblait douter de l’altruisme de Jakadi mais s’exécuta quand même pendant que mon chatchy bratty s’afférait à crocheter la serrure d’un petit coffre. Le résultat de l’étude de Glaya fut que certains objets étaient magiques. Elle semblait ne pas très bien connaître les spécificité de chaque enchantement mais elle en savait suffisamment pour nous mettre en garde de ne pas toucher à une ceinture maudite.
Les premiers objets qu’elle décrivit attirèrent mon attention : des anneaux et des bracelets affectés faiblement par de la magie noir. Les anneaux étaient en plus mêlé à de la magie shamanique. Pour un Garzok comme moi la magie était déjà quelque chose d’exceptionnel, alors qu’elle soit faible ou forte cela ne changeait pas grand chose.

(Et puis, il vaut mieux éviter de porter des objets puissants qui pourrait aider l’Esprit de la Dague.)

A la fin de l’inventaire je pris la parole tout en récupérant un bracelet aux couleurs rouges et noires et un anneau fait en liane :

"Je vais juste prendre ces deux objets-là, ça me suffira amplement. Dite-moi quand vous êtes prêt à partir, je vais voir la rivière."

Ce que je dit je le fis tout en mettant le bracelet et l'anneau qui, par chance, m'allèrent parfaitement. J'ouvrais la porte et pris mon temps pour étudier les détails de la salle qui se trouvait de l'autre coté.

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 Sujet du message: Re: Fin du ch4 : la rivière (Jakadi et Krochar)
MessagePosté: Dim 11 Avr 2010 03:50 
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Pendant un premier temps, je peux voir la paladine se redresser d’un air guindé, s’apprêtant certainement à m’envoyer promener pour ma vénalité apparente, sa mine se faisant sévère alors que je m’apprête à me faire sèchement réprimander. Pourtant, il n’en est rien, car après un temps de réflexion, elle finit par acquiescer presque à contrecœur devant le bon sens de mes arguments, me grommelant de se hâter avant de se mettre à la besogne que je lui ai assignée.
De mon côté, je suis occupé à mon boulot de trifouillage de serrure. Comme chacun le sait, les crocheteurs savent faire preuve de la plus grande habileté du monde, se montrant capables de s’accommoder des instruments les plus rudimentaires pour venir à bout de toutes les serrures, peu importe leur complexité. Le problème étant que je suis loin d’être un roublard émérite, je dois avoir recours à des techniques plus simplistes, me contentant en l’occurrence de ficher la tête de ma pioche dans la serrure du premier coffre pour ensuite peser sur le manche de l’outil de tout mon poids.

Bien que peu élaborée, mon inventivité se voit rapidement récompensée, car avec un disharmonieux « Shkprang » métallique, le couvercle saute soudainement, révélant au grand jour une petite dizaine de fioles au contenu curieux qui tressautent sous le choc avant de revenir à leur immobilité initiale. Aussitôt, je me penche sur ces intrigantes trouvailles, prenant délicatement par le goulot un de ces récipients rempli d’une étrange substance bleu ciel dont les parois se révèlent étrangement froides au toucher, créant un petit voile de buée sur les parois de verre. Ma curiosité éveillée, je remue légèrement ce flacon, faisant doucement ondoyer la substance d’aspect sirupeux qu’il contient, sans en être pour autant plus éclairé sur sa nature.

(Kezako ?
- Un fluide. De froid plus précisément.
- Sans rire ? Ca se met en bouteille ça ?
- Comme tu peux le voir.
- Et c’est ça qui permet aux magiciens de refaire leurs réserves ?
- Pas seulement. Ca accroît aussi leur capacité à emmagasiner de l’énergie.)

A cette mention, une idée me vient aussitôt à l’esprit qui ne manque pas de me rendre aussitôt fébrile, m’agitant d’irrépressibles sentiments d’excitation alors que je contemple d’un œil émerveillé ce concentré de magie pure. Ce serait si simple ? Moi, Jakadi, qui n’ai pas plus de pouvoirs qu’un asticot, j’aurais juste besoin de boire ces étranges breuvages pour ensuite être capable de jeter des sorts à tout va ? Rien qu’à cette pensée, des frissons presque douloureux me parcourent le corps, mon enthousiasme m’incitant à me jeter sans plus tarder sur ces promesses de talents nouveaux afin de les consommer tous et de m’ouvrir ainsi la voie vers de nouveaux arcanes sensationnels.

(Hé, hé ! Minute papillon.
- Hum, j’imagine que c’est pas si facile que ça. Mentionné-je après mûre réflexion, commençant déjà à redescendre de mon pic d’exaltation à la pensée tristement sensée qu’on ne se fait pas jeteur de sorts aussi facilement.
- Et oui. C’est pas tout le monde qui peut absorber des fluides. Et toi… et bien…
- Moi quoi ? M’enquiers-je, surpris par l’hésitation que je perçois dans le ton de ma fidèle amie.
- Dans l’état actuel des choses, non… mais potentiellement, oui.
- Hein ? Comment ça « potentiellement » ? Faut que je fasse quoi ?
- Ça, je ne saurais pas te dire. Il doit y avoir un déclencheur, ça j’en suis à peu près sûre, mais je sais pas quoi.)

Rien qu’à cette pensée, à cette promesse, si lointaine puisse-t-elle être, d’horizons peuplés d’enchantements fabuleux, mes espoirs reviennent à la charge, faisant apparaître sur mon visage ce qui doit compter parmi les plus stupides sourires de toute l’histoire. Pendant quelques secondes, je rêve de sortilèges fantastiques, de rituels abracadabrantesques, de dons incommensurables… bref, de toutes sortes de choses qui seraient davantage à leur place dans un livre de contes de fées que dans l’esprit d’une personne sensée. Pourtant, je ne peux m’empêcher de caresser une telle éventualité avec ravissement, me promettant en fin de compte solennellement que, nom de Yumni, je ferai tout ce qu’il faudra pour faire apparaître en moi la capacité à manifester ces étranges pouvoirs si fascinants qu’il m’a déjà été donné de voir à l’œuvre avec toujours au cœur ce pincement de ne pouvoir me sentir capable d’égaler de tels prodiges.
Toutefois, je n’ai garde de me laisser emporter par ces mirifiques projets : présente dans mon esprit, Minil’ est là, et je sens bien que si je pars dans des chimères telles que celle-ci au lieu de me concentrer sur notre quête en cours, je ne vais pas manquer de me faire sévèrement tancer par l’avisée fée. Ainsi, prenant sur moi, je repose l’objet que je tiens en main dans son emplacement d’origine, et, faisant preuve d’un sage sens de la mesure, je décide après une rapide délibération avec ma feara de ne prendre avec moi que ces deux fluides bruns à la texture apparemment granuleuse (des fluides de terre selon elle). Les autres éléments ne me reviennent après tout pas trop, les forces telluriques gardant bien entendu ma préférence tant elles me sont familières après tant d’années passées à crapahuter dans leur sein. D’ailleurs, des fois que je me retrouverais à vagabonder loin des contrées souterraines de ma jeunesse –non pas que ce sera de refus hein-, ces petits concentrés de puissance terrestre devraient me réconforter et me redonner du cœur à l’ouvrage… au pire, ils feront de bons porte-bonheur quoi !

Malgré ma résolution à assumer ma condition, ce n’est pas sans regrets que je détourne mon attention de ces précieux trésors magiques, laissant échapper un soupir alors que je reprends ma pioche en main, allant m’affairer sur le second coffre qui, espérons-le, aura un contenu aussi intéressants ! Encore une fois, c’est la même manœuvre : on insère la tête de pioche bien comme il faut, on appuie de toutes ses forces, et *Schkrung* !
Heu… « Schkrung » ? Mon visage contracté sous l’effort se décomposant sous la déconfiture, je tourne les yeux vers l’extrémité métallique de mon outil pour découvrir non sans affliction que celui-ci, sans doute de mauvaise facture et soumis à de trop fortes pressions, s’est cassé. Une bonne vingtaine de centimètres du pic de fer s’est vu arrachée d’un coup sec, et le pis est que lorsque j’essaie de la retirer de l’orifice dans lequel elle a été enfoncée, elle se révèle y être totalement, irrémédiablement et désespérément coincée. Le manque de pot sur toute la ligne quoi.

Maugréant, j’envoie balader le reste de cet engin de crochetage de fortune avec mauvaise humeur, lequel rebondit sur la grosse cassette de bois brut avec un *Thoc* mat avant d’aller se perdre dans le bric-à-brac de la pièce. En parlant de ça, voilà que des nouvelles plus réjouissantes arrivent puisque Glaya revient au rapport de ses investigations, nous faisant l’inventaire de ses trouvailles avec la concision et le professionnalisme qui lui sont coutumiers lorsqu’elle n’est pas perdue dans ses visions morbides. De son examen, on peut retirer en gros les choses suivantes : anneaux et bracelets, pas bien ; ceinture, pas bien du tout ; collier, bien ; bague et bracelet bizarres, très bien.
Aussi perplexe qu’intrigué, j’observe avec attention cette brocante pour le moins originale, plus particulièrement les éléments que le paladine tient dans sa main, me perdant en suppositions sur ce que peut être leur origine, leurs pouvoirs, la raison de leur présence ici, etc. Et pendant que je suis en train de rêvasser, Krochar, lui, n’est guère long à délibérer, déclarant pouvoir se satisfaire de peu avec seulement deux des objets parmi les plus bénins. Aussitôt, je m’apprête à lui faire la remarque que pour la suite des évènements, nous aurons certainement besoin de plus de puissance que ce que ces bijoux peuvent nous en offrir, mais je me ravise, me faisant la réflexion qu’après tout, il est assez grand pour savoir ce qu’il veut, et que ce n’est probablement pas en lui collant aux basques que je lui rendrai service. Me contendant donc d’un « D’accord. » entendu alors qu’il s’éloigne en direction de la rivière, j’en reviens au reste de nos petites acquisitions, finissant par déclarer :

« Je vais prendre ça. »

Ce disant, je prends en main le collier de facture de facture plus que modeste qui ne peut qu’aller de pair avec le zigomar peu reluisant que je suis. Tout en me le mettant au cou, je ne peux toutefois m’empêcher de me demander ce que c’est que ce Faitos que Glaya a mentionné et qui ne me dit rien, ce qui n’a rien d’étonnant étant donné le peu d’ouverture d’esprit dont les sektegs sont coutumiers.

(C’est le dieu de la mort.
- Hein ? C’est pas Thimoros ça ? C’est un autre de ses noms ?
- Non, c’est son frère.
- Hein ? Répété-je bêtement, ayant du mal à me représenter une fratrie de dieux, surtout de dieux de la mort.
- … je t’expliquerai plus tard. Concentre toi sur ce qu’il y a à faire pour le moment.) Finit par me répondre Minil’ après un moment, la demoiselle semblant juger que le sujet mérite d’être davantage approfondi qu’en l’espace de quelques secondes.

Si c’est la faera qui le dit, c’est que c’est vrai, alors autant faire selon ses directives ! Ne discutant donc plus, je me passe donc le colifichet au cou, faisant confiance à l’instinct, la prudence et la justesse de jugement de ma compagne rousse pour ne pas m’avoir involontairement mis dans la panade. Au passage, on pourrait se demander pourquoi j’ai choisi cet objet de peu de valeur alors que d’autres plus puissants étaient à disposition. La raison première est que s’il s’agit bien d’un truc qui fait de la divination, il vaut mieux qu’il agisse sur quelqu’un comme moi que sur la pauvre humaine qui a déjà fort à faire avec ses crises de folie : lui ajouter des capacités oraculaires ne ferait que la déstabiliser encore plus.
Quant à la seconde raison…

« Il vaut mieux que vous gardiez ceux-là. » Dis-je à la donzelle en posant ma main contre celle de Glaya pour refermer la sienne sur les bijoux magiques qu’elle tient. « Vous vous mettez toujours en première ligne, alors il vaut mieux que vous soyez aussi bien équipée que possible ! » Avec un sourire ponctué d’un hochement de tête catégorique, je poursuis et conclus. « Et puis bon, vous les méritez bien après tout ce que vous avez fait pour nous. »

Voilà qui est dit sans la moindre trace de mensonge ou d’hypocrisie, et si ça ne suffit pas à la décider à s’approprier ces artefacts, j’ai toute une poignée d’autres justificatifs à lui exposer si elle veut ! C’est qu’avec la perte d’une bonne partie de l’équipe de base (pourvu qu’ils aient pu s’en sortir d’ailleurs !), on est bien seuls désormais, alors autant faire preuve de camaraderie, surtout si ça ne peut qu’aller dans le sens de l’efficacité de notre groupe plus que jamais prêt et paré à aller franchir la Porte des Rêves pour bondir à la rescousse de la Dame du même nom !

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Bilan de la quête 18 : Buffet maritime gratuit [:out:], une tenue très tendance (merci beaucoup GM17 [:angry:]), 1er contact avec les indigènes, découverte des spécialités culinaires locales [:dingue:], rééquilibrage de la balance des possessions Shaakts/Sektegs, tatanage de torkin (c'est une CC messieurs-dames!), un ventousage d'urgence [:kiss:], une obtention de balalaïka [:music:], une razzia sur des restes de bataille, du matraquage d'araignées géantes :grr:, la perte d'une bonne partie du groupe :(, un affrontement avec un esprit des ténèbres [:angryfire:], un fort agaçant diseur d'énigmes [:confu2:], un combat contre une troupe entière de garzoks, de l'apprentissage de CCs par zigouillage d'araignée [:ninja:].


Dernière édition par Jakadi le Sam 17 Avr 2010 01:32, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Fin du ch4 : la rivière (Jakadi et Krochar)
MessagePosté: Mer 14 Avr 2010 23:07 
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Glaya écoute Jakadi le regard dans le vide, réflechissant gravement.

"Tu dois avoir raison...Je ne saurais pas les utiliser s'ils ne se déclenche pas d'eux même, mais on ne sait jamais. De toute façon, ils n'appartiennent pas à ces garzoks et ne méritent pas de finir ici. Je retrouverai peut-être leur propriétaire une fois tout ça fini."

Elle enfile les bijoux, avec une certaine appréhension, mais elle finit par se resaisir. Pivotant sur sa béquille, elle va vers l'autre porte pour suivre Krochar vers la rivière.

Celui-ci, après avoir ouvert la seconde porte, a pu découvrir une salle plongée dans la même semi obscurité, quelques cristaux lumineux bleux étant posés dans un coin pour éclairer l'endroit. Pour seul mobilier, elle comporte une paire de seaux en bois usés. Au fond de la pièce, la paroi Est est ouverte d'un tunnel deversant des flots d'eau qui vont se perdre dans dans un goulot dans la paroi Ouest. La rivière a un débit moyen et a donc un courant non négligeable. Elle est profonde d'un 1m50 et le goulot d'un mètre de diamètre est sous le niveau de l'eau.

"Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait ?"


Note sur vos objets :
- Krochar : en mettant les bijoux magiques, tu ressens peu de changement. L'anneau ne te fait ni chaud ni froid. Par contre, le bracelet, une fois mis, se contracte légèrement à ton poignet. Parfois, il semble comme s'il battait à la manière d'un coeur. Pas d'inquiètude cependant, c'est juste un peu serré, tu peux toujours l'enlever si tu le désires.
- Jakadi : En mettant le collier, tu as l'impression qu'une aura t'entoure, même si sa nature t'échappe complètement. Tu te sens libérer d'un poids.

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 Sujet du message: Re: Fin du ch4 : la rivière (Jakadi et Krochar)
MessagePosté: Sam 17 Avr 2010 01:28 
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Comme je l’espérais, Glaya, bien que perplexe, se rend à mes arguments, enfilant ces nouvelles acquisitions tout en restant aussi détachée par rapport à son rôle parmi nous que d’habitude, la paladine ayant apparemment décidément une estime d’elle-même aussi prononcée que sa vénalité. Décidément, pour quelqu’un qui est capable de se taper à elle seule tout un contingent de garzoks, elle est bien modeste, mais bon, il faut de tout pour faire un monde ! De toute façon, le temps presse, et par conséquent, plutôt que de lui sortir un éloge bien senti, je préfère emboîter le pas à notre compagnon combattant, me dirigeant dans sa direction d’un pas bondissant, presque dansant malgré tout le barda que je transbahute avec moi.
Pourquoi un tel entrain ? Par Yumni, j’avoue que je serais bien en peine de le dire ; je me sens tout simplement plus léger, plus énergique, comme si on m’avait fait boire une bonne dose de bonne humeur en bouteille… ça doit être le fait qu’on touche au but qui me met le cœur à l’ouvrage ! C’est donc nimbé du rayonnement doux et éthéré de cristaux lumineux que je pénètre à la suite de Krochar dans une petite salle qui, comme on pouvait s’y attendre, renferme la rivière dont nous avait parlé capitaine précédemment prisonnier, celle-ci se faisant entendre autant que voir au fond de la grotte complètement déserte. Gaillardement, le trio que nous composons s’avance jusqu’à la berge de ce tumultueux courant, et c’est là que mon teint vert pomme naturel se mue une couleur de pâle feuille de chêne certes assez joli esthétiquement parlant mais qui n’est guère de bon augure. Et pour cause, moi qui m’attendais à ce que nous ayons juste à nous laisser porter par les flots, voilà que je me rends compte que nous allons avoir à plonger pour passer !

(Pas évident quand on ne sait qu'à moitié nager.)

Trop crispé d’appréhension pour rétorquer quoi que ce soit à ma faera, je ne peux que difficilement avancer ma salive alors que sous cet accès de crainte, ma broche se met un goutter d’un liquide froid légèrement visqueux dont la sensation pareille à un avant-goût de ce qui nous attend m’arrache un frisson de peur. Me détournant rapidement de ce spectacle déstabilisant au possible, je me mets à faire les cent pas dans la pièce pour me calmer, tâchant d’avoir l’air d’être en train de penser à un plan plutôt que de paniquer, me rongeant fébrilement les ongles tandis que dans ma tête résonné la question on ne peut plus pertinente de Glaya.
C’est que c’est vrai ça : maintenant qu’on est là, qu’est-ce qu’on fait ? De prime abord, il apparaît comme évident que si on y va comme ça, les carottes sont cuites : même le nageur le plus habile ne pourrait que couler à pic et se noyer s’il transportait autant d’affaires que nous et était équipé aussi lourdement que nous. Est-ce que ça veut dire qu’il va falloir se résigner à emprunter en fin de compte l’autre chemin ? Ça non, mille fois non ! Tout sauf retourner avec les deux autres foldingues qui ne manqueraient certainement pas de se payer notre poire en nous voyant arriver, et dont la voie truffée de pièges ne doit d’ailleurs pas être moins dangereuse que la nôtre.

Il convient donc de se creuser la tête, et pour ce faire, je finis par m’asseoir à terre en tailleur, soufflant profondément pour chasser ma nervosité et faire en sorte d’avoir l’esprit aussi clair que possible afin d’envisager une possible solution pour nous sortir de ce pétrin si frustrant tant il est anodin et pourtant fâcheux.
Après quelques instants de réflexion, le moyen le plus avantageux m’apparaît que moi et Glaya nous délestions de nos équipements les plus lourds pour les confier à Krochar qui devrait être capable de beaucoup mieux s’en sortir avec sa force surhumaine qu’une humaine éclopée et un sekteg qui nage comme une enclume. D’accord, je ne suis pas comme un poisson dans l’eau, mais le courant n’a pas l’air trop fort, alors en me laissant simplement tomber jusqu’au fond de la rivière pour sauter ensuite bien fort, et agripper vite-vite-vite le rivage, je devrais pouvoir m’en sortir !
Bon, ce plan n’est pas dénué de complications d’un autre ordre, mais avant de pousser plus loin l’idée, il convient que je m’entretienne du problème avec les deux autres membres de mon équipée, ce que je fais en me tournant dans leur direction, l’air –je l’espère- plus naturel et plus confiant que l’instant d’avant :

« Ce qu’on pourrait faire, c’est que moi et Glaya on enlève ce qu’il y a de plus lourd, et Krochar pourrait porter notre équipement. Comme ça, on pourrait tous passer en n’ayant pas à laisser nos affaires derrière nous. » J’observe un instant de pause, me remettant involontairement à me ronger les ongles, et c’est en arrachant l’extrémité de celui de mon pouce que je poursuis. « Cela dit, y’a quand même quelque chose qu’il faudrait savoir : vous savez nager ? » L’amertume au cœur, je recrache rageusement mon bout d’ongle en concluant dans un soupir rauque embarrassé : « Moi pas. Enfin, mal. »

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 Sujet du message: Re: Fin du ch4 : la rivière (Jakadi et Krochar)
MessagePosté: Jeu 22 Avr 2010 15:36 
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La salle était illuminé par des petits cristaux posé par terre. Même si la lueur qu'ils émettaient n'était pas puissante elle me suffisait pour voir que la salle était vide, si ce n'est pour deux seaux en bois dans un coin. Le courant d'eau qui traversait la pièce sortait d'un coté et repartait à l'opposé dans la paroi. En entrant je vis que la rivière était plus profonde que ce à quoi je m'attendais et que son courant était suffisamment fort pour nous causer du soucis. De plus le passage qui, normalement, nous permettrait d'aller jusqu'à la dame des rêves était sous le niveau de l'eau.

(C'est un peu comme la rivière de mon ancien village, mais en plus profond.)

A ce moment là je me suis dit qu'un magicien comme Kerkan aurait été très utile, ses pouvoirs aquatiques pouvant certainement nous permettre une traversé plus sûr.

(Faudra surtout tester la longueur du tunnel. Sinon on restera coincé et c'est la noyade.)

Je me suis approché pour tremper ma main dans l'eau. Au moment ou l'aura noir entra en contact avec le liquide je senti qu'elle était plus transparente, comme si elle se mélangeais à la rivière. Cette dernière était froide et le courant était assez fort pour que le remonter sois beaucoup plus compliqué que le suivre. Si seulement Kerkan n'était pas parti.
En sortant ma main je sentis que le bracelet me serrais le bras un peu fort. Je le fixais dans une autre position mais la pression était la même. Après quatre tentative j'abandonnait l'idée et je me retournais pour faire face à Glaya et Jakadi qui étaient entrés sans que je m'en aperçoive.

"Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait ?"

"Bonne question."

« Ce qu’on pourrait faire, c’est que moi et Glaya on enlève ce qu’il y a de plus lourd, et Krochar pourrait porter notre équipement. Comme ça, on pourrait tous passer en n’ayant pas à laisser nos affaires derrière nous. »

Bizarrement mon chatchy bratty se mis à se ronger les ongles nerveusement après sa proposition. Je m'apprêtais à lui demander ce qui n'allait pas avant qu'il ne réponde de lui-même :

« Cela dit, y’a quand même quelque chose qu’il faudrait savoir : vous savez nager ? Moi pas. Enfin, mal. »

(Ah d'accord, il a peur de devoir nager sous l'eau.)

"Je sais nager, pas comme un poisson mais j'ai déjà appris à nager dans un courant d'eau où je peux voir le fond. Je pense que ton idée est bonne, l'équipement sera mouillé mais ça ne seras pas un problème. Vous passerez en premier et je vous suivrais juste après, vu que je serais le plus lourd. Par contre il faut que nous soyons bien sûr qu'il y'ait un bout à ce tunnel. "

Je pris quelques secondes pour analyser la situation : Glaya avait trop mal à la jambe et si Jakadi avait du mal à nager alors remonter le courant allait lui être un calvaire.

"Je vais le faire. Je vais aller au bout et je reviendrais vous dire si c'est faisable à la nage."

Sur ces mots je posais toute mes affaires sur le sol, sauf mon armure. Je préférais être assez lourd pour que le courant soit moins gênant.
Après avoir tout mis par terre je posais une dernière question avant de partir :

"Glaya, vous auriez un sortilège qui permette aux gens de retenir leur respiration plus longtemps ?"

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 Sujet du message: Re: Fin du ch4 : la rivière (Jakadi et Krochar)
MessagePosté: Ven 23 Avr 2010 18:46 
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Glaya semble un peu désemparée face à la situation.

"Je sais nager, mais avec ma jambe, je ne sais pas si je pourrais."

A la demande de Krochar, elle affiche un air désolé.

"Je n'ai rien de la sorte malheureusement. Ca aurait bien été utile... Tout ce que je peux faire, c'est te bénir en espérant que les augures de Gaia soient avec toi."

Sur ce, elle entonne une incantation semblable à une prière et Krochar peut sentir son coeur un peu plus léger.

"Bonne chance"


(((Krochar, préviens moi de ce que tu gardes sur toi lors de ta ballade dans l'eau)))

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 Sujet du message: Re: Fin du ch4 : la rivière (Jakadi et Krochar)
MessagePosté: Ven 30 Avr 2010 15:22 
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"Je n'ai rien de la sorte malheureusement. Ca aurait bien été utile... Tout ce que je peux faire, c'est te bénir en espérant que les augures de Gaia soient avec toi."

Je n'avais jamais vraiment prier Gaia auparavant, la déesse de la vie n'avait que faire des êtres comme moi qui prenait plutôt que donnait cette vie qu'elle chérissait. Mais pourtant la prière de Glaya me redonnait un peu de courage, un peu de confiance que cette aventure ne se terminera pas mal pour nous. J'osais même espérer qu'elle affaiblirais l'Esprit de la Dague pendant mon séjour dans l'eau.

"Bonne chance"

D'un signe de tête je la remerciais et je mis mon sac, mes armes et mon casque par terre à coté de la rivière. Regardant celle-ci de par et d'autre je me suis demandé par quel coté j'allais commencé.

(Si je remonte le courant vers l'Est, je serais aidé par le courant pour le retour et pour l'aller dans le goulot à l'Ouest mais ça veut dire que le retour du goulot se fera à contre courant et sous l'eau. Je serais peut-être trop fatigué, il vaut mieux commencer par le voyage sous-marin à l'Ouest puis remonter le courant jusqu'au trou à l'Est et je reviendrais ici avec le courant à la fin.)

Ma décision prise, je sautais dans l'eau. Seule ma tête dépassait et le courant était suffisamment fort pour que je doive me tenir à la berge pour ne pas être emporté. L'aura sombre était gêné par le liquide et je crois bien que mes jambes en était débarrassé tellement la profondeur rejetait la brume noire. Ma tête, elle, gardait l'apparence d'un démon et mes ailes sortais visiblement de l'eau.

"Bon, j'y vais."

J'inspirais un grand coup et, bloquant mes poumons, je plongeais la tête en avant vers le trou du mur Ouest. Malgré la prière de Glaya je ressentais une légère appréhension et je voulus me convaincre moi-même que tout allait bien ce passer.

(C'est comme la rivière du village, tu ne va pas te coincer dedans. C'est comme la rivière du village, tu ne va pas te coincer dedans. C'est comme la rivière du village, tu ne va pas te coincer dedans…)

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 Sujet du message: Re: Fin du ch4 : la rivière (Jakadi et Krochar)
MessagePosté: Mar 4 Mai 2010 23:46 
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(((Pour les jets, un essai équivaut à un temps de 5-10 secondes. Je suis aller jusqu'au bout des jets pour ne pas rallonger la scène en une série de posts répétitifs.)))

1er essai :
Jet d'Apnée : réussite
Jet de tortillage : échec

2ème essai :
Jet d'Apnée : réussite
Jet de tortillage : légère réussite

3ème essai :
Jet d'Apnée : échec, -1 PV et -5 aux jets de tortillage
Jet de tortillage : grosse réussite

4ème essai :
Jet d'Apnée : réussite
Jet de tortillage : réussite

En prenant une bonne goulée d'air, Krochar arrive à s'enfoncer dans la rivière pour passer le goulot. La présence du démon n'est pas négligeable et Krochar peut sentir ses capacités respiratoires redoublées pour l'occasion. Le courant a beau être une aide, c'est dur de traverser un passage si étroit et le garzok reste quelques secondes à l'entrée à chercher la meilleure position pour pénétrer sans se bloquer un bras. Il finit par y arriver et commenceson voyage dans les ténèbres aqueuses. Le tunnel n'a rien de rassurant, mais on peut avancer à taton et le courant pousse bien.

Mais le souffle commence à manquer et ça devient plus dur, si bien que Krochar avale un peu d'eau et se retient de ne pas s'étrangler. L'instinct de survie aidant, il avance de plus belle et traverse une bonne partie du chemin Le passage commence à s'élargir et une lumière brune éclaire le bout du tunnel.

Quelques instants après, le peau-verte peut émerger de l'eau, dans une partie de rivière passant dans une grotte comme dans la salle qu'il a quitté. La salle est déserte mais une infractuosité semble mener à un autre endroit d'où vient la lumière brune.



De son coté, Glaya commence à s'inquiéter à cause du temps qui passe sans nouvelles.

"Est-ce qu'on a bien fait ? Et si il se retrouvait coincé ?"

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 Sujet du message: Re: Fin du ch4 : la rivière (Jakadi et Krochar)
MessagePosté: Ven 14 Mai 2010 00:55 
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Ainsi donc, c’est décidé par notre guerrier attitré qui se déclare volontaire, non seulement pour transbahuter tout notre barda, mais en plus pour jouer en l’occasion le rôle d’éclaireur en tentant tout d’abord une approche en solitaire de manière à vérifier si le passage est franchissable pour commencer. C’est vrai que je n’y avais pas pensé, mais après tout, l’idée exposée par le chef garzok n’était qu’une supposition, et ainsi donc, il ne serait pas impossible que l’eau de la rivière ne passe que par un goulet trop étroit pour laisser passer des grands gaillards comme nous. C’est qu’on aurait l’air beaux tiens, à plonger tous les trois joyeusement pour ensuite se retrouver acculés par le courant contre un mur de roche ! Rien qu’à cette pensée, j’en ai une sueur froide, et je m’empresse aussitôt de la renvoyer d’où elle venait en secouant la tête, tournant la tête en direction de Krochar qui, après s’être délesté de son équipement, reçoit une rapide bénédiction de la paladine. En ce qui me concerne, c’est avec moins d’emphase que d’habitude, mais non moins de conviction –du moins je l’espère- que je lui dis :

« A tout de suite. Sois prudent. »

Et le voilà parti dans une bruyante gerbe d’éclaboussures, sa silhouette massive nimbée d’obscurité progressant comme une flaque noire au sein de l’étendue d’eau mouvante, se faisant de moins en moins distincte jusqu’à s’évanouir totalement, nous laissant Glaya et moi dans le dans le silence souterrain de la montagne. En guise d'occupation, dans un premier temps, je remplis à la rivière la petite outre dont j'avais précédemment pris possession, puis faute d’un meilleur parti à prendre, je m’assieds en tailleur sur la berge du torrent, et ce sont ainsi de longues minutes qui s’écoulent avec les deux compères que nous sommes aux aguets, pénétrés d’une anxiété facilement perceptible. Ça j’admets, poireauter sans savoir ce qui se passe ni quoi faire, on peut difficilement trouver plus horripilant, et je donnerais cher pour avoir un moyen de savoir ce que peut bien devenir mon gatch bratty plutôt que de rester là à me tourner les pouces pendant qu’il lui arrive Yumni sait quoi.
Évidemment, Minil’ pourrait tout simplement aller voir ce qu’il en est puis me rapporter des nouvelles, mais cette idée a à peine effleuré la lisière de mon esprit que je sens instinctivement une réticence de la part de la petite faera qui y est liée, réticence que je ne peux m’empêcher de partager. Après tout, elle est là pour être en quelque sorte mon adjointe, et non mon grouillot, mon garçon de course ou quelque chose de ce genre ; si je veux moi-même pouvoir m’améliorer, il va aussi falloir que ça passe par le fait de me débrouiller tout seul, que ça me plaise ou non !

Enfin bon, c’est bien joli de le prendre comme ça, mais en attendant, ça n’en rend pas l’ambiance moins pesante, la quasi-absence de sons se faisant de plus en plus étouffante, laissant les pensées et l’imagination dériver vers les pires scénarios quant au sort de notre ami dont il n’y à toujours pas de trace. Ainsi, en fin de compte, ma voisine humaine qui ronge elle aussi son frein finit par rompre le silence en mentionnant à haute voix nos craintes communes, me faisant me crisper un moment devant l’image mentale de la scène que nous redoutons. Un instant, la pulsion me vient de plonger sans tarder pour aller voir ce qui se passe, mais un second dessin se superpose au premier, celui-là me représentant en train de patauger stupidement au fond de l’eau dans une piètre tentative de nage. Ébranlée, mon assurance l’est, et ce n’est donc après un temps de latence qui m’est nécessaire pour me redonner une contenance que je peux répondre avec toute la fermeté –ou tout le semblant de fermeté- qui convient :

« C’est un dur à cuire, et il sait ce qu’il fait. Je suis sûr qu’il s’en sort. »

Me tournant vers Glaya, je voudrais bien ponctuer ma phrase de quelque chose pour lui donner plus de poids, mais pour ce qui est de savoir quoi, je suis tout de suite nettement plus embarrassé. Sourire, lui tapoter l’épaule, lui prendre la main, tout ça me paraît quand même déplacé, aussi finis-je par lui faire un signe de tête décidé pour l’enjoindre à prendre son mal en patience avant d’en revenir à ma surveillance attentive des flots.

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 Sujet du message: Re: Fin du ch4 : la rivière (Jakadi et Krochar)
MessagePosté: Ven 21 Mai 2010 16:20 
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Le passage n'étais pas vraiment fait pour ma taille, j'eu quelques difficulté à me mettre en position pour passer dans le goulot. Malgré cela je réussis à avancer petit à petit dans le tunnel sous-marin qui était très oppressant. Je sentais les battements de mon cœur rythmés mon avancé dans ces ténèbres et je ressentais aussi la pression qui s'exerçait petit à petit sur mes poumons. Pourtant je connaissais assez bien mon corps pour savoir que j'aurais du avoir mal au torse à force de me retenir d'avaler de l'eau depuis un petit bout de temps.

(La prière de Glaya a dû bien marcher. C'est puissant la magie quand même.)

Mais cette amélioration de mes capacité d'apnée ne furent pas suffisante et à un moment je sentis que mon corps ne tiendrait plus. Malgré moi j'ai tenté d'inspirer et ce faisant j'ai avaler une bonne gorgée d'eau.

(Je vais rester coincé ! Il faut que je me dégage, je ne peux pas mourir comme ça.)

Poussé par la peur je redoublais d'effort pour me sortir de cette situation. Je pus voir une lueur au bout du passage au moment où celui-ci devenait moins étroit. Je me forçais à accélérer là cadence pour enfin arriver dans une salle que la rivière traversait. Elle était du même type que celle d'où je venais mais il n'y avais pas de porte, juste une légère fissure qui permettait de continuer et d'où venait la lueur que j'avais aperçus sous l'eau. Fatigué je me suis hisser sur le bords de la rivière pour m'allonger et reprendre mon souffle.

(Le retour risque d'être encore plus difficile, il faut que je sois calme pour pouvoir y arriver.)

Après quelques minutes allongées sans rien faire, je me sentis redevenir un peu plus calme. Je me suis dit que ça ne servirait peut-être pas de visiter cette rivière en long et en large si le but de notre voyage se trouvait dans cette salle.

(Autant vérifier avant de revenir.)

Je partit donc jeter un œil à la lumière brunâtre qui émanait de l'anfractuosité dans le mur. En me levant je pus voir que l'aura ténébreuse avait repris sa place. Une vérification mental me rassura en voyant que l'Esprit de la Dague n'avais pas récupéré ses capacité, pas encore.

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 Sujet du message: Re: Fin du ch4 : la rivière (Jakadi et Krochar)
MessagePosté: Ven 21 Mai 2010 16:48 
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Une fois le passage dans le mur franchit, tu peux voir une caverne avec une boule de brouillard brun flottant en l'air, non loin d'une humaine ligotée et... Kerkan et Lindeniel qui arrive d'un autre couloir !


(((Pour une description plus précise, voir la dernière MAJ dans le sujet de Kerkan et Lind. Tu peux désormais rp dans leur sujet, à moins que tu décides de rebrousser ton chemin directement avant d'être vu, auquel cas tu rp ici. La fille ne t'a pas encore aperçu et tes 2 compagnons non plus. Par contre, comme tu es éloigné de Glaya, son aura ne fait plus effet pour le démon du poignard : il recommence à reprendre ses forces et va recommencer à grignoter tes souvenirs.

Jakadi, pour éviter de perdre trop de temps, je t'autorise à utiliser ta faera pour accélerer les choses de ton coté)))

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15 000 messages et une pluie de vaches pour torturer les pjs de la quête 15. Combien pour ceux de la quête 18 ?


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