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 Sujet du message: Les villages
MessagePosté: Mar 13 Jan 2009 00:36 
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Les villages


Assez loin de la cité, se trouvaient de petits villages gouvernées chacun par une matriarche Shaakte mais, aujourd'hui, le contrôle de la région a été donné majoritairement à Oaxaca.

Les villages autrefois paisibles et agréables se sont pour certains munis de palissades voire de murets plus ou moins esthétiques pour lutter contre les orques en leur faisant de la résistance. Ou, au contraire, pour servir de forteresses aux Garzoks et autres Sektegs de la dame sombre, soumis de plus ou moins bon gré à l'arrivée de ses troupes sur leurs terres.

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 Sujet du message: Re: Alentours de la ville
MessagePosté: Ven 10 Avr 2009 22:23 
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Soudain, on me dépose assez violemment. (C'est pas un sol de forêt ça...) Je sens qu'on m'attache à quelque chose dans le dos après m'avoir assis. Manifestement, je suis juste assis au sol, mais les mains nouées à un piquet vertical, dans une position assez inconfortable.

"Débandez-lui les yeux, j'aime voir les yeux de ceux que j'interroge."

On m'ôte le bandeau. Après un court moment d'aveuglement, je me retrouve dans ce qui semble être un cabane, car je ne peux décemment pas appeler ça une maison. Plusieurs autres shaakts sont autour de moi, certains le regard franchement hostile, d'autres plus sympathiques. En face de moi, se trouve un shaakt d'âge mur, sans être un vieux pour autant. A vue de nez, il semble avoir 1500 ans, 1700 au maximum. Ses yeux sont d'un violet digne des améthystes qui ornaient les doigts de ma mère. Ses cheveux sont d'un blanc plus pur que celui de la neige qui tombe peut-être encore dehors. (Qu'est-ce qu'il me veut encore lui?)

"Qui es-tu?"
"Thian Saysstirs, je l'ai déjà dit."
"Ca m'étonnerait... La nouvelle matriarche des Saysstirs n'est pas du genre à épargner un mâle."
"Pas plus que ne l'était sa mère."
"Prouve-moi que tu es celui que tu me dis."
(Ils veulent me ramener ou quoi? Ma soeur a dû mettre une grande prime sur ma tête si elle a appris que j'étais en vie...)

"Si tu connais aussi bien ma famille. Tu devrais savoir que les mâles sont marqués dès l'enfance, n'est-ce pas?"

"Je ne connais les Saysstirs que de renommée..."
"Tu ne perds pas grand chose à ne pas les connaître plus que cela..."
"Et où est-elle cette marque?"
"Derrière l'épaule droite. Une araignée marquée d'un double croissant de lune."

D'un simple coup de couteau, il tranche mes haillons et découvre alors la marque blanche, ancienne cicatrice du marquage au fer durant mon enfance, quand j'ai été consacré à ma soeur cadette.

"On va dire que tu dis vrai. Comment as-tu survécu au massacre?"
Je détourne mes yeux, l'acte bien que nécessaire à ma liberté était d'une cruauté extrême. Etait-il obligé de sacrifier deux vies pour en sauver une seule (et encore, je suis loin d'être sauf.) Prenant mon visage en main, il me force à le regarder encore.
"C'est moi qui ait tué la matriarche et mon père. Ma soeur quant à elle m'a crue mort et ça vaut mieux que ça soit ainsi."
"Ca confirme ce que j'avais entendu. Libérez-le."

On se décide enfin à me délier les bras que je masse pour faire circuler à nouveau le sang. La douleur est plus que supportable, j'ai enduré bien pire auprès de ma soeur, même si ma cheville risque d'être un problème pour courir au besoin.

"Nous allons t'aider parce que tu as tué une des matriarches qui nous a vendue à Oaxaca, mais tu ne pourras pas rester ici."
(Comment a-t-il pu deviner que je cherchais à rester ici?)
"Tu serais en effet un danger pour l'entiereté du clan. Très vite, ils s'apercevront que tu n'es pas mort et ils te rechercheront. Nous allons te montrer ce qu'il te faut savoir pour survivre, puis tu devras partir."

Je ne l'écoute déjà plus qu'à moitié, occupé à remettre un peu d'ordre dans ma tenue, relativement trop occupée à me battre avec un flocon de neige aggripé à ma cape. Celui-ci fait quelques centimètres et ne semble pas vouloir fondre. Je suis tiré hors de ma rêverie par le contact d'une main féminine sur ma peau nue qui me fait littéralement sauter de plusieurs pas sur le coté.

"N'aie pas peur et vient avec moi."

La jeune Shaakt est un peu plus vieille que moi, mais pas plus de 500 ans. Je n'ai pas suivi qui elle est et ne comprend pas ce qu'on veut de moi et un peu honteux, je la suis malgré tout...

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Thian Siyth, shaak, perdu près de Caix...


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 Sujet du message: Re: Alentours de la ville
MessagePosté: Mer 17 Juin 2009 22:37 
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Inscription: Ven 5 Déc 2008 02:21
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A peine sorti de la hutte, elle me sourit. Pour ma part, je continue à me débattre avec le flocon toujours attaché à ma cape.
"Attends, laisse-moi faire, je vais le détacher."

D'un geste beaucoup plus habile que le mien, elle décroche le flocon avant de me le rendre. J'ai l'impression alors d'être une gamine à laquelle sa maman vient d'ôter une saleté à sa cape. Cette impression ne fais que renforcer mon sentiment de vulnérabilité et de faiblesse qui me tient depuis que j'ai quitté Caix contre mon gré. (Qu'est-ce que j'ai appris durant toutes ces années...)

"Je m'appelle Asstryä. Suis-moi, je vais te donner de quoi te changer, tu pues le cadavre à des lieux à la ronde et tu risques d'attirer ces charognards de Warg, et il vaudrait mieux éviter, pour le bien de tous."
"Les Warg?"

Manifestement, ce qui semble connu de tous en ces lieux, m'est totalement inconnu. Même si le fait qu'une femme en sachen plus sur le monde que moi ne me dérange pas, j'ai l'impression de passer pour un incapable (mais peut-être que c'est ce que je suis et que ma soeur avait raison.)...

"Tu ne connais pas les warg?"
"Je devrais?" demandé-je d'une petite voix.
"Il vaut mieux pour toi que ça ne soit pas le cas, en même temps... Même si ça m'étonne que tu sois arrivé ici à partir de Caix sans les croiser, ils rôdent..."

Devant mon air curieux et incrédule, elle poursuit (je vais peut-être en apprendre plus pour une fois.):
"Les wargs sont des loups géants. On raconte qu'ils font la taille d'un poney. Ce sont des montures avant tout, créée sans doute par Oaxaca pour que les gobelins puissent suivre la course des garzoks. Ils sont grands, le poil rèche dans les gris noir et leur haleine sent le cadavre dont ils se repaissent. On raconte qu'Oaxaca leur donne des enfants humains et des enfants elfes à manger pour les rendre plus fougeux et voraces."
La description des monstres ne me donne pas envie de les rencontrer (Et pourtant... Ca serait donc des wargs que j'ai croisé?)

Nous arrivons à une autre hutte, environ de la taille de celle du chef, et tout aussi dégarnie en meuble. (Comment peuvent-ils vivre dans un tel dénuement, et surtout pourquoi ne vivent-ils pas dans la cité de Caix?) Asstryä s'écarte de moi et part dans une pièce annexe. Elle revient quelques secondes plus tard avec un bac d'eau ainsi que des vêtements.

"Ôte tes haillons, il faudra sans doute les brûler. Mais d'abord, il faut te laver!"

Tranquillement, sans aucune pudeur envers les femelles, je me déshabille là où je suis. (Est-ce normal de faire ça quand on est libre?) Asstryä quant à elle s'écarte pour revenir avec un bac de sable fin.

"Manifestement, les femmes de ta famille ne sont pas des tendres, tu as le dos presque aussi blanc qu'un hiniön. Je vais y aller doucement."
Elle s'approche de mon dos et me mouille sans ménagement à l'aide d'un chiffon. Beaucoup doucement, elle me frotte avec le sable, me conseillant de faire de même avec mes bras et mon torse. Surpris par cette demande, je me mets à me frictionner de mon mieux, l'ayant fait de nombreuses fois sur ma soeur. (Je pensais que c'était plus agréable que ça...) Petit à petit le sable mêlé à l'eau vient ôter la couche de crasse, de terre et de sang qui constelle mon corps noir. La couleur ébène réapparaît petit à petit, tandis que la jeune femme parvient à ôter le plus gros de la boue qui remplissait mes cheveux. Ceux-ci semble réapparaître gris à défaut d'être blanc, comme ça aurait dû être le cas.

"Il te faudra bien deux ou trois jours de lavage pour que tu retrouves ta couleur d'origine."
"En même temps, c'est la première fois que je suis lavé ainsi..."
"Tu veux dire que tu te lavais jamais?"
"Ma mère racontait que le fouet et le martinet suffisait à ôter la saleté de mon corps et que seules les femmes y avait droit."
"Manifestement, ta vie devait être plus pénible que celle dans ce village."
"Oh, pas forcément. On avait de beaux meubles, une belle cuisine et un cellier plein de nourriture."
"Et l'interdiction pour toi d'utiliser tout ça? La vie était peut-être belle pour ta mère et ta soeur, mais tu seras mieux dans les bois que là-bas."
"Mieux dans les bois? Sans pouvoir s'abriter? Sans pouvoir manger? Sans pouvoir se réchauffer?
"Tu apprendras cela ici, ne t'en fais pas."

Elle entreprend de me déméler mes cheveux, mais l'opération s'avère aussi douloureuse qu'inutile. Les dents du peigne s'obstinent à rester coincer à moins d'un pouce de la racine de mes cheveux, ce qui n'a rien d'étonnant.

"Tu m'excuseras, mais on va devoir les couper, ils n'en repousseront que mieux, crois-moi."
"Vas-y, peu me chaut de ces cheveux!"

D'un geste souple, elle sort une dague courte de sa ceinture et entreprend de couper dans ma chevelure qui fût sans doute un jour blanche. Quelques minutes plus tard, je me retrouve avec moins de 2 pouces de cheveux sur mon crâne noir. Sur mon dos autant que sur mon torse, les longues estafilades blanches restent comme autant de témoins des sévices subis au cours de ma courte vie. (Et autant de raison de fuir au plus loin de cette demeure de fou.)

"Rabille-toi, dès ce soir, tu iras avec les chasseurs et les éclaireurs, ils t'apprendront à te débrouiller seul avec très peu."

Je mets les habits qu'elle me tend, un pantalon simple, une veste faite de cuir manifestement et une simple cape. (J'espère que je pourrais récupérer celle que j'ai volé, elle est bizarre.) Elle me tend alors des chaussures en cuir souple, confortable et légère (restera à voir pour la protection au froid, mais c'est pas le moment de faire la fine bouche.) Je ramasse, tout en attachant les chaussures, le flocon de neige géant qui ne semble pas vouloir fondre et le glisse dans ma poche.

Une fois ainsi vêtu, nous ressortons de la "maison" (pas certain d'avoir un autre terme pour ça) vers celle où j'ai été attaché...

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 Sujet du message: Les villages
MessagePosté: Sam 30 Jan 2010 14:35 
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Au loin le soleil se couche sur la forêt et l'ombre gagne du terrain, pour le plus grand bonheur de mes yeux de shaakt. Un cercle de chasseur m'attend devant la maison du chef. Tous portent de longues lanières de cuir à la main et je recule en les voyant. (Des fouets? Que font-ils avec ça en main?)

"N'aie pas peur de nous, gamin. Ce sont des frondes, on va pas te frapper avec!" me dis le plus grand d'entre eux.

Je m'approche alors à nouveau d'eux en souriant timidement et attrape la lanière qu'il me tend.

"Vous chassez à la fronde?"
"Depuis que les matriarches se sont soumises à la Dame sombre, nous n'avons plus le droit aux armes. On nous a pris nos arcs, arbalètes, épées et lances. Il nous reste nos piques et nos frondes pour survivre..."
"Qui est cette Dame sombre dont vous parlez tous?"
"Tu es de la ville et tu ne connais pas Oaxaca?"
"Ma mère me disait que connaître le nombre d'esclaves de sa maison était largement suffisant pour moi."
"Et c'est ça être citadin?"
"C'est ça d'être esclave en ville, en effet."
"Et bien, je préfère être libre en forêt alors."
"Bon, on est parti pour la formation du petit! Première étape, lui apprendre à bien choisir ses cailloux."

Celui qui avait pris la parole est à peine plus grand que moi, mais tous l'écoutent. (Mais il n'y pas une femme... Qui dirige alors?) Le mâle est cependant suivi des autres et je me surprends à songer qu'il est le chef de ce groupe de chasse. Peut-être avait-il eu peur que je tue leur matriarche comme j'avais tué la mienne? J'ose alors poser la question au shaakt qui m'avait parlé en premier:
"Où est la cheffe du groupe?"
"Nous sommes tous notre propre chef ici. Nariss ne fait que diriger le groupe cette fois-ci." m'explique-t-il en désignant celui qui nous avait interrompus un peu plus tôt.

Quelques instants plus tard, le groupe s'écarte du village, et je le suivis...

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Thian Siyth, shaak, perdu près de Caix...


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