seconde PJ de Rasliak
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Nom : Linya Gel'Raven
Classe : Guerrière
Race : Semi-elfe
Age : 78 ans
Description physique et de la personnalité :
Me décrire? Me décrire moi, à l'époque où se déroule l'histoire que je vais vous raconter? Cela remonte à bien longtemps vous savez... Hum, laissez moi me souvenir... Ce ne sont plus des choses auxquelles j'attache grande importance alors tout cela est très flou... Ce dont je suis sûre, c'est que j'étais belle, très belle. Mon succès auprès des hommes et la facilité avec laquelle je les ai manipulé pour parvenir à mes fins... Mais tout cela vous le saurez plus tard! Alors... Ah, ça me revient! J'étais plutôt grande, pour une semi-elfe... Environ 1m75 me semble-t-il... Bien évidemment, avec le temps on se tasse! J'avais les cheveux noirs... Je les gardais courts, pour le combat c'était bien plus pratique. Et de toute façon, c'était très seyant... Mes yeux... ils sont comme aujourd'hui, marrons noisettes, mais à l'époque, la fougue de la jeunesse y resplendissait! Ah, si vous saviez le nombre de regards que j'ai surpris perdu dans la profondeur de mes yeux... C'était très flatteur à l'époque! Ma peau était mat, comme aujourd'hui. Seulement, les ravages du temps ne m'ont pas épargnée, et aujourd'hui ma peau n'a plus rien de la douceur des pétales de fleur. Pour le reste... Bah, faites fonctionner votre imagination!
Biographie (résumé) :
Ah, vous savez, pour une vieille semi-elfe comme moi, trouver quelqu'un à qui raconter son histoire est un véritable trésor. Si vous connaissiez l'impatience qui me ronge! Ah, il me tarde de commencer mon récit, mais avant tout, il vous faut savoir qui j'étais avant que ma vie ne bascule.
Fille d'une elfe verte et d'un homme des dunes, je n'ai jamais su comment mes parents s'étaient rencontrés. Ma mère vivait avec un petit groupe d'elfe dans une des forêts de Imiftil, mais n'avait que peu de contact avec eux. C'est sans doute d'elle que j'ai hérité de mon caractère solitaire. Non pas que je n'apprécie pas la compagnie, mais je la préfère éphémère: vivre avec un homme... Non je n'aurais jamais pu. J'ai eu maintes relation, mais avec des aventuriers, des hommes de liberté à qui le concept de foyer apparaissait tel qu'il m'apparait à moi: une prison.
Mais reprenons: l'union de mes parents auraient pu être heureuse, mais le destin en voulu autrement, et elle ne dura qu'une nuit. Une nuit, au cours de laquelle je fut conçue. Je n'ai jamais su comment mon père avait réussi à se glisser dans la couche de ma mère, elle qui refusait les avances de tous les membres de son peuple, mais elle m'a toujours assurer qu'il ne l'avait en rien forcée. Il était rôdeur, un homme en symbiose avec la nature, autant que faire se peut pour vous autres. Il traversait la forêt pour se rendre Yarthis, et il est reparti le lendemain, après lui avoir promit de revenir une fois ses affaires en ville terminées. Sauf que... Certains elfes verts tolèrent peu le passage d'humains sur leur territoire, et quand ma mère le retrouva, c'était avec une flèche entre les omoplates qu'elle le découvrit.
Son chagrin fut terrible, et elle m'a même confessé avoir voulu s'ôter la vie à plusieurs reprises. Allez donc savoir comment elle avait pu s'attacher si rapidement à cet homme... Enfin, ces choses là arrive je suppose... Mais je m'égare...
Je suis venu au monde plusieurs mois plus tard. Selon ma mère, cette naissance ne fut pas bien vu dans la communauté d'elfes à laquelle elle appartenait... Mais l'ayant déjà privée de son concubin, il n'osèrent rien dire au départ. J'ai vécu une enfance... Heureuse je suppose, mais pas parfaite. Je n'ai toutefois pas à me plaindre... J'ai appris les rudiments de l'art du combat avec les autres enfants de la communauté, sous la surveillance permanente de ma mère, qui voyait d'un mauvais œil mon goût de plus en plus prononcé pour cette activité. Elle craignait que je ne suive un jour les traces de mon père, ce en quoi elle avait raison, mais la liberté est un principe bien trop ancré chez les taurions pour qu'elle m'interdit de continuer.
Seulement... Je grandissais plus vite que les autres enfants elfes, qui au départ ignoraient tout de ma condition de... croisée dirons-nous. Mon corps commença à se doter de formes plus vite que ceux des autres filles elfiques, et l'attention que les garçons me portait s'accrut très rapidement. Il faut comprendre que chez les elfes, c'est un processus qui peut durer jusqu'à 100 ans, et s'étaler sur plus de 50 ans! tandis que pour moi,à 70 ,j'avais déjà ce que vous appelleriez mon "corps de femme", et tout ces changements n'avaient pris qu'une vingtaine d'année... de quoi faire tourner la tête à n'importe quel elfe mâle... C'est d'ailleurs là la cause de mon exil. Enfin indirectement, bien sûr. On ne bannit pas quelqu'un sous prétexte qu'elle a une poitrine plus opulente que celle de ses paires.
Mais par contre, cette même poitrine peut vous valoir les avances, parfois maladroites, parfois agréables, parfois franchement agaçantes, des elfes masculins du groupe. Et un soir, après mon entrainement, je me suis retrouvé dans la fâcheuse position que connaissent certaines femmes dans vos rues la nuit... Ce n'est pas une pratique répandue chez les elfes verts que le viol, mais la communauté à laquelle ma mère et moi-même appartenions était peu soudée, et de tels écart s'y produisaient plus fréquemment qu'ailleurs. Je vous passerai les détails de cette passe difficile, dont je n'aime pas me souvenir, mais ne vous livrerais que la plus important. Pour repousser les avances d'un jeune elfe, je me vit obliger, bien malgré moi, de lui sectionner une main. Ce qui, vous vous en doutez, ne plus guère à ses parents, qui convoquèrent le conseils des anciens pour que "justice" soit faite. AH! Elle était belle leur justice! J'eus beau me défendre avec toute la hargne que je possédait, la parole d'un demi-elfe ne vaut pas lourd face au témoignage d'une véritable représentant de cette espèce. Il fut retenu que l'histoire de viol que j'avançai ne pouvait qu'être une production de mon imagination, et qu'en résultante j'étais coupable de mutilation volontaire, inexpliquée et inexcusable sur un membre de la communauté.
On me laissa le choix, telle qu'il en est dans nos pratiques, entre la mise à mort et l'exil. Puisque je suis encore ici, vous devinerez aisément quel fut mon choix... Oh, il fut facile! Je rêvais d'aventures depuis quelques temps déjà, et rejoindre ce bon vieux Thimoros à 70 ans ne me séduisait pas plus que ça...
Je quittais donc la forêt, et en tant qu'exilée n'eut le droit d'emporter que mes armes d'entrainement. Mes lames de coudes, un cadeau que ma mère m'avait offert, sans l'approuver, pour fêter ces mêmes 70 ans qui marquèrent le premier tournant que prit ma vie...
L'exil n'est pas une expérience que l'on oublie. Même si l'on pourrait le souhaiter... Les quolibets, les injures, les insultes et les cris de haine de ceux qui, quelques heures auparavant, étaient encore "mon peuple" me hantent toujours...
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Armes et bouclier :
En main droite : Lame de coude jumelle- Argawen
En main gauche : Lame de coude jumelle- Seregon
Armure(s) :
Protection pour le torse
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Protection pour la tête
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Protection pour les jambes
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Protection pour les bras
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Cape
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Bijoux Magiques :
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Magies Acquise(s) :
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Capacités de combat (CC) :
CC sans arme acquise(s) :
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CC avec arme acquise(s) :
-Estoc droit
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CC avec arme de jet acquise(s) :
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Sac (Encombrement = 0/20) :
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Or : 50 Yus
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ville de départ: Fôret aux alentours de Yarthiss.