Présentation de Sartori

Au sud de l'Ynorie se trouve la forêt des faera, lieu aussi enchanteur que dangereux. Les voyageurs qui s'égarent par là sont cependant généralement prévenus de leur erreur en croisant ce que les moins cultivés pensent à tort être des faera. Il s'agit en fait des aldrydes de la « grande ville » de Sartori, la plus grande agglomération d'Aldrydes de Nirtim, construite à l’orée nord de la forêt.
Sartori n'est pas une simple ruche. Elle est née de la fusion de colonies isolées et affaiblies. Les Akrillas des différents nids ont décidé de regrouper leurs ressources suite à un violent incendie forestier, causé par des aventuriers négligents.
La structure même du village est la représentation parfaite de leurs diverses coutumes. Majoritairement, ses édifices sont des arbres creusés mais savamment entretenus par un corps d'Aldrydes spécialisés, et débarrassés de tous parasites pour ne pas périr. Ainsi, en journée, il est impossible de s'apercevoir de la présence de trouées dans l'écorce, tout comme des passerelles se mêlant au lierre. La nuit, en revanche, des vers luisants et autres lucioles sont placés à des endroits stratégiques pour fournir un éclairage discret, mais efficace.
Le seul point notable dans ce village est que tous les arbres semblent faire barrage à la vue, comme s'ils protégeaient quelque chose au centre des différents cercles. Mais encore faut-il être assez près pour le savoir et les Aldrydes laissent rarement les grandes gens ne serait-ce qu'approcher du cœur de la colonie.
La ville s'enfonce jusqu'à une petite cascade, où d'autres quartiers sont installés différemment. Les arbres sont laissés intacts et servent d'appui et de support à des maisonnettes en papier mâché, herbe sèche, boue et branchages. Les Akrillas ne cherchant pas pour autant un isolement total, il existe des points de rencontre hors ou juste à l'entrée de la forêt. Les Aldrydes y apparaissent généralement avec rapidité quand se présentent, volontairement ou pas, des marchands de passage entre Oranan et Bouhen.
Par sa particularité de foyer d'un petit peuple, la ville entretient des relations assez froides et distantes avec les autres cités, exceptée celle de Bouh-chêne. Seul le point de rencontre et la hutte de Boazhary sont ouverts aux "grandes gens".
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