Bonjour à tous !
Je profite de ce sujet qui me tient (déjà) à coeur pour vous présenter mes salutations de grand débutant de l'univers de Yuimen. Je me décrirai donc par le biais de mes intérêts littéraires, histoire de faire plus ample connaissance.
(Du fait de la schizophrénie constante qui menace tout étudiant en langues, je diviserai mes influences en plusieurs parties, de façon à respecter les différentes sphères linguistiques.)
Du côté français :- Chrétien de Troyes, pour avoir bercé mon enfance dans l'imaginaire médiéval des légendes arthuriennes;
- Rabelais, pour ses descriptions grotesques et les situations improbables;
- Racine, pour la langue française la plus pure que je n'ai jamais lue;
- Zola, pour les descriptions réalistes chargées d'un sens qui dépasse le réel;
- Baudelaire et Rimbaud pour la modernité poétique et les expériences de la limite de la langue;
- Camus, pour son écriture de la lumière dans
L'Étranger, et la force de son théâtre (en particulier,
Caligula me tient énormément à coeur);
- Pierre Desproges, pour l'humour acerbe et le sarcasme égayé d'une touche de cynisme.
À la limite : le théâtre autant que la poésie de Samuel Beckett, qui se retrouvent au coeur de mes écrits en anglais, et pour l'écriture reposant sur un bilinguisme créatif.
Du côté anglais :- Shakespeare, pour les insultes élisabéthaines génialissimes;
- William Blake, mon auteur fétiche, auquel je dois les parties les plus hermétiques de mon écriture et sans doute une partie de ma conception du monde;
- Thomas Hardy, malgré moi, pour les narrateurs omniscients et parfois intrusifs ayant une nette tendance à la focalisation interne;
- Virginia Woolf, pour les intrusions du discours indirect libre et l'enchevêtrement des niveaux de conscience;
- J. R. R. Tolkien et Terry Pratchett pour les grands textes de fantasy et la profondeur de l'imaginaire (et bien spur, l'humour, avec Pratchett);
- Terry Goodkind, pour m'avoir montré ce qu'il ne fallait surtout pas faire dans un roman;
- Vladimir Nabokov, pour les allitérations à répétition et la jouissance littéraire face à
Lolita;
- Irving Welsh pour les situations inextricables et l'usage du dialecte écossais (
Trainspotting,
Acide House);
- les Monty Pythons pour l'humour anglais... impossible à décrire.
Un spectre (trop) large et assez hétéroclite, donc. J'espère que vous aurez quand même l'occasion de me lire et que vous y trouverez quelque plaisir!
