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 Sujet du message: Re: Route entre les monts éternels et Henehar
MessagePosté: Jeu 4 Sep 2014 11:43 
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Obtention du sceptre de Gaïa


L’évocation du Sceptre de Gaïa semble émouvoir Elianä. Troublée, des larmes lui montent aux yeux, et c’est avec un sourire plein de nostalgie qu’elle répondit, tout haut, à la question de Salymïa. Elle n’avait rien à cacher à son mari, qu’elle semblait aimer tendrement, même si la vie ici, avec lui, la privait d’aventures…

« Alors votre mère faisait partie de cette expédition… »


Elle prit une longue inspiration, écrasant du bord de la main une larme naissante au coin de son œil.

« Elle a connu, alors, les derniers instants de mon arrière grand-mère. Mon aïeule s’était proposée pour guider un petit groupe d’elfes blancs à la recherche du Sceptre de Gaïa. Une compagnie maudite, qui si elle trouva le sceptre, n’en retira que la mort, la haine et le déshonneur. La malédiction… »

Elle se leva, et commença à marcher dans la pièce, tout en narrant l’histoire de ses origines. Son mari, redescendu, s’était silencieusement installé sur un siège pour l’entendre parler.

« Ma grand-mère n’était alors qu’une enfant, et sa mère l’a laissée pour accompagner ses elfes. Aventureuse, elle plaçait cette mission au-dessus de toutes ses autres obligations. De sa mémoire d’enfant, elle a fait passer l’histoire de la chute de sa mère dans la famille, de génération en génération, pour nous imposer la morale de l’histoire : Quand on possède tout, famille et bonheur, il est dangereux de chercher plus. Car qui veut toujours plus finit par tout perdre. Et c’est ce qui arriva. »


Elle plongea son regard dans celui de Salymïa. Mais ce n’était pas à elle qu’elle parlait. Elle parlait à ses souvenirs… Comme si elle vivait l’histoire racontée par sa grand-mère, et vécue par son arrière grand-mère.

« La Cité perdue de Nosveria, voilà où l’expédition se rendit. Votre mère devait en être. Guide humaine pour des elfes, ils y parvinrent finalement sans mal, malgré que la position de l’antique cité soit aujourd’hui perdue. Mais sitôt arrivés sur place, la folie et la malédiction s’empara d’eux. Certains devinrent mauvais, fous… Le groupe éclata… Certains moururent, d’autres furent prisonniers à jamais des glaces de Nosveria… Peu s’en sortirent. Et aucun d’eux n’était tel qu’il était en s’y rendant. Traumatisés, choqués, à peine vivants, finalement, les rares qui descendirent le firent sans le sceptre… abandonné de toute volonté. Mon aïeule n’était pas de ceux-là. À Nosveria, elle a péri, pour une quête qui n’était pas la sienne. Votre mère… j’ignore quel a été son sort. Mais c’est en cette cité maudite que vous en apprendrez plus. Si vous en avez la force et le courage… »

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 Sujet du message: Re: Route entre les monts éternels et Henehar
MessagePosté: Dim 7 Sep 2014 20:40 
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Alors que je lui révèle le but de mon voyage, le regard de la nosvérienne se transforme. J’ai l’impression qu’elle passe par toute une palette d’émotions. Ses yeux sont brillants de larmes malgré un sourire tendre s’épanoui sur son visage. Elle me répond de sa voix douce, mais laisse de côté la discrétion. Visiblement elle n’a rien a caché à son mari. Elle m’apprend que ma mère faisait partie d’une expédition menée par son arrière grand-mère.

(Son arrière grand-mère ? Comment ma mère aurait pu connaître son arrière grand-mère ?)
(Saly, elle est humaine. Ils n’ont pas votre longévité…)

Je souris à ma bêtise. Cela fait longtemps que je n’ai pas côtoyé les humains. La dernière en date fut Oryash, mais on était tout un groupe et j’ai passé plus de temps avec Aenaria, une sindel, qu’avec l’humaine au regard de sang. Laissant là mes divagations, je reporte mon attention sur Elianä. Ella m’apprend que ma mère faisait partie d’une expédition dirigée par l’aïeule de la fermière. Seulement, toute cette histoire a tourné au cauchemar. Pour mon interlocutrice, l’expédition était maudite.

Cette histoire semble avoir beaucoup marqué la famille d’Elianä. Elle s’est transmise de génération en génération pour enseigner une morale aux enfants de chaque lignée. La morale étant que lorsque l’on possède tout, chercher à en posséder d’avantage peut coûter cher, trop cher et on peut tout perdre. Ce fut le cas pour l’arrière grand-mère de la fermière. Me regardant ou plutôt rassemblant ses souvenirs au sujet de cet événement. Au delà de ça, elle semble possédé par l’esprit de sa grand-mère, c’est comme-ci l’aïeul se réincarnait dans le corps de sa petite fille.

L’arrière grand-mère conduisit le groupe dans la cité perdue de Nosvéria. Déjà par son nom, cette cité à de quoi donnée des frissons. Bien qu’elle soit une humaine, l’aïeul d’Elianä réussit sans mal à conduire le groupe à destination. Seulement une fois arrivés sur place, la confusion, la folie s’empara d’eux et ce fut le chaos. Le groupe explosa, certains devinrent complètement fous, d’autres se retrouvèrent prisonniers des glaces éternels et il n’y eu que peu de survivants.

Le peu de rescapés revinrent complètement transformés et ce définitivement. Marqués à jamais, ceux qui redescendirent de l’antique cité perdue le firent sans le Sceptre de Gaïa. La cité garde donc toujours jalousement la relique léguée par la déesse. La guide de l’expédition péri dans la cité de Nosvéria pour un objet dont elle n’avait rien à faire. Elianä ne sait ce que le sort à réservé à Lacrya, ma mère biologique, mais si je veux en savoir plus, il va me falloir trouver cette mystérieuse cité à condition que j’en ai la force et le courage.

Au delà de ça, je pense qu’il va me falloir aussi une bonne dose de foi, d’intelligence et de malice. Je peux le faire, même si je sais que ça ne va pas être une partie de plaisir et que je vais passer par des moments de doute. Ce que je crains le plus c’est la folie, loin de moi l’envie de devenir un légume.

"Et bien, tout ça fait énormément d’information. Votre arrière grand-mère devait avoir beaucoup de courage, même si cela n’a pas du être évident pour votre grand-mère."

En effet, pour une enfant, cela ne doit pas être facile de comprendre que sa mère préfère conduire une caravane d’elfes en un lieu mystérieux plutôt que de rester à la maison pour s’occuper de sa famille.

"Je me doutes que j’abuse, mais sauriez-vous où je pourrais trouver des indices sur l’emplacement de la cité de Nosvéria ?"

Puis la curiosité l’emporte dans mon esprit.

"Et vous, seriez-vous prête à tenter l’aventure ?"

Je me doute que non, au vue de la morale inculquée au fil des générations, mais qui ne tente rien n’a rien.

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 Sujet du message: Re: Route entre les monts éternels et Henehar
MessagePosté: Mar 23 Déc 2014 15:35 
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Obtention du sceptre de Gaïa.


"Non. Non l'histoire que je vous ai narrée n'était pas vaine. Je ne ferai pas la même erreur que ma grand-mère, je ne laisserai pas ceux que j'aime pour le plaisir de l'aventure. Il y a trop à perdre, trop d'enjeux. Mais je vous souhaite toute la réussite pour votre quête."

Et puis, en conclusion :

"Nul ne sait où se trouve exactement la mystérieuse Nosveria. Les peuplades sauvages des montagnes, peut-être... Quelques clans Wotongoh pourraient vous renseigner... S'ils ne décident pas de vous manger."


[HJ : A toi de jouer en libre cette partie de recherche et d'enquête pour trouver Nosveria. Seule consigne : passer par les tribus Wotongoh, qui ne seront pas simples à contacter, et encore moins à convaincre. Je te laisse te renseigner sur leurs coutumes. Je tiens à ce que ce soit rude pour ton personnage. N'arrive pas comme une fleur à Nosveria ^^ Je t'y reprendrai en dirigé.]

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 Sujet du message: Re: Route entre les monts éternels et Henehar
MessagePosté: Dim 28 Déc 2014 19:10 
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Les leçons du passé sont profondément ancrées dans l’esprit de mon interlocutrice. Elle refuse de m’accompagner. Même si son envie de voyager est présente, elle refuse d’abandonner les siens pour suivre une hinione dans sa folie. Elle me souhaite cependant toute la réussite possible pour ma mission que je devrais mener à bien seule. Comme toujours, je remarque que je ne peux compter que sur moi, mais je n’arrive pas à lui en vouloir.

Elle m’apprend que personne ne sait où se trouve la cité de Nosvéria. Il n’y a personne pour me renseigner sur cette ville qui semble plus être une cité fantôme qu’autre chose. Elle me parle alors des peuplades sauvages des montagnes, les clans de Wotongoh. Eux seraient peut-être en mesure de me renseigner mais elle ne m’en apprend pas plus que cela. Ni comment les contacter, rien. Puis elle ajoute un détail intéressant, ils peuvent m’aider s’ils ne décident pas de me tuer. Voilà qui est rassurant !

(Sympathique… Elle est sûre de ne pas pouvoir t’accompagner ?)
(Être accompagnée ou pas n’est pas si important au final.)
(…Si je pouvais tomber, je serais tombée là !)

L’incrédulité de ma faera me fait sourire intérieurement. En réalité je me suis rendue compte de l’absurdité de ma demande une fois que la question a franchi le seuil de mes lèvres. J’aurais dû de moi-même me douter de son refus et je n’ai pas le droit de lui demander un tel sacrifice. De plus, j’ai refusé l’assistance de Sil, pourquoi vouloir celle de cette mère de famille ? Cela est sans queue ni tête.

"Je comprends. Je suis désolée d’avoir abusée de votre de temps et je vous remercie pour ces précieuses informations."

Sans m’étendre d’avantage je souhaite prendre congés car je ne veux pas les déranger plus que je ne l’aie déjà fait. Seulement c’est la nuit et la neige s’est mise à tomber. Ne connaissant pas la région, je ne sais s’il serait très prudent de partir par ce temps. La raison dit non mais la gêne s’installe en moi, je doute d’être la bienvenue. Lorsque je me retourne vers mon hôte, elle est à ma hauteur et me présente un balluchon de vivres. Elle me fait comprendre que sa famille ne sachant rien de son passé, elle ne souhaite pas que cela se découvre. Je m’empare du sac gentiment offert et m’éclipse avec le plus de discrétion possible.

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 Sujet du message: Re: Route entre les monts éternels et Henehar
MessagePosté: Mer 31 Déc 2014 10:42 
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Le vent me fouette visage, la neige rencontre ma peau avec force. Malgré la lumière de ma faera, je ne vois rien mais je me dis que ça pourrait être pire et je tente de garder ça à l’esprit pour avancer. L’idée de m’arrêter m’effleure l’esprit un instant et je réalise que faire ça s’est signé mon arrêt de mort. Peu importe ma fatigue, tant que la neige tombera il me faudra tenir le coup.

(J’aurais bien besoin de compagnie.)
(Je ne sais pas trop quoi te dire… Tu fais preuve de courage, c’est admirable…)
(Pourquoi est-ce que j’ai l’impression que ce n’est pas un compliment ?)
(Je trouve tout cela suicidaire… Elle aurait pu penser au danger que tu encourais !)

Je sens mon amie remontée contre la jeune humaine. Je l’aurais été à une époque. Fut un temps où j’aurais insisté pour rester chez elle durant la nuit en faisant fit de son malaise vis à vis de la situation. Aujourd’hui, je ne saurais dire pourquoi, je ressens au plus profond de mon cœur que je dois passer par ces étapes douloureuses pour atteindre mon objectif. Comme si mon âme devait grandir.

(Ne t’en fais pas Laïdé ! Nous y arriverons…)

Je l’espère en tout cas. Voilà près d’une demie heure que je lutte contre les éléments et j’ai l’impression de faire du sur place. Mes doigts sont tellement engourdis par le froid que je ne les sens plus, c’est à me demander même si je les ai encore ! En cet instant je me sens perdue et j’ai le désagréable sentiment que je vais mourir ici, au cœur de cette tempête. Alors que je me dis ça, je ressens soudainement une bouffé de confiance. Il ne me faut pas longtemps pur comprendre d’où ça vient.

(Merci.)
(Ce n’est pas le moment de faiblir ! Souhaites-tu que je te parle de Nosvéria ?)
(Toutes les informations que tu pourras me transmettre me seront précieuses.)

Elle se lance alors dans un court récit car il n’y a pas grande chose à dire sur cette cité. Elle fut bâtie par les humains en l’honneur de la déesse Yuia. Afin de rendre hommage à cet être exceptionnel, ils firent appel aux elfes et aux nains afin de construire une ville digne de la déesse. Seulement, lorsqu’elle leur fit l’honneur de venir les remercier, sa présence déclencha une vague de folie et les hommes voulurent la garder pour eux. Folle de rage, elle condamna cette cité à être prisonnière des glaces pour l’éternité.

Cette histoire me fait froid dans le dos. Je dois me rendre dans un cité gelée dont personne n’a entendu parlé depuis des lunes et les seuls qui peuvent me renseigner sont les membres de tribus qui ne vont pas hésiter à me dépecer de prime abord si je ne parviens pas à les convaincre de me faire confiance !! Ce tableau est bien sombre et alors que je continue d’avancer avec de plus en plus de difficulté, je sens mon humeur faire des hauts et des bas. Je passe par des moments d’abattements complets avant de me ressaisir et de me dire que je ne suis pas moins capable que les autres et que je peux y arriver.

Il faut que je cesse les apitoiements et les jérémiades. Je suis dans une situation des plus délicate, maintenant il faut que je gère la crise et pas que je passe mon temps à pleurnicher sur mon sort. Je n’ai pas appris à construire de mur de glace avec Lilith et je m’en mords les doigts ! Il m’a enseigné la tempête de neige mais voyons l’évidence, je n’en ai pas besoin en ce moment alors que me construire une cabane de glace me permettrait au moins de m’isoler du vent !

Alors que je me dis que ma situation est on ne plus catastrophique, je crois apercevoir au loin une colonne de fumé grâce à la lueur diffusée par ma compagne de voyage. Il est impossible de faire un feu extérieur par ce temps, ce qui veut induit fatalement que cette source de chaleur, quoi que se soit, est protéger. Une lueur d’espoir naît en moi et je me vois déjà, réchauffer mes doigts engourdis au dessus d’une flamme dansante. J’accélère le pas pour me rendre compte que mon esprit me joue des tours. Il n’y a rien ici. À l’image des déserts arides, ce désert de glace me donne des mirages.

Essoufflée, vidée de mon énergie, je parviens à tenir quelques mètres encore avant d’heurter une branche et de tomber la tête la première dans la neige. D’épuisement, je sombre dans l’inconscience.

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 Sujet du message: Re: Route entre les monts éternels et Henehar
MessagePosté: Dim 4 Jan 2015 19:18 
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Je ne parviens à déterminer combien de temps il s’est écoulé entre le moment où j’ai perdu connaissance et celui où, réalisant que mon visage est en train de geler je me réveille en sursaut. Le jour est en train de se lever et grâce à Gaïa, la neige a cessé de tomber. Un magnifique soleil commence à poindre à l’horizon. Je grelotte et je réalise que je suis complètement trempée.

(Le meilleur moyen d’attraper une maladie quelconque… As-tu une idée pour remédier à ça ?)

Je regarde un peu partout autour de moi et je remarque qu’il n’y a rien ni personne. À perte de vue devant moi s’étant un magnifique paysage enneigé, les montagnes se dessinent dans le soleil levant et ce tableau est à couper le souffle mais tout cela ne m’apporte aucune réponse et je continue de greloter. Finalement une solution m’apparaît même si elle ne va pas être simple à réaliser.

(Il ne me reste qu’à faire un feu.)

Ni une ni deux, je me lève tant bien que mal pour aller réunir des morceaux de branchages aux pieds des arbres. Tout en ramassant mes branchages, je tente de me remémorer les techniques que mon maître m’avaient enseignées pour allumer un feu simple mais efficace car c’est exactement ce dont j’ai besoin maintenant. En parallèle du bois, je cherche plusieurs pierres. Une fois tout mon attirail réunit je me trouve un coin que le soleil commence à chauffer de ses rayons.

Je commence par dégager un peu de neige et d’encercler mon trou de pierre. J’y place mon tas de branchages et avec deux dernières pierres je me lance dans la dernière étape, la plus délicate, l’allumage. J’ai beau frotté les pierres l’une contre l’autre pendant plus d’une demi-heure, pas la moindre petite flamme n’embrase le bois. Finalement, après une heure de lutte, un minuscule feu voit le jour et je peux enfin me faire chauffer les mains. Je l’alimente afin qu’il prenne de l’ampleur.

(Ce n’est pas la panacée mais c’est toujours ça. Dis-moi Laïdè, as-tu des informations sur les Wotongoh ?)
(Au moins pour ça, je suis utile !)

Ma faera me livre alors les quelques informations qu’elle possède sur ce peuple qui peut me conduire à la cité de Nosvéria. Elle me rapporte que c’est une peuplade mystérieuse, organisée en clans. Ils vouent un véritable à la déesse des glaces ainsi qu’à Rana. Ils vivent selon un principe d’économie, rien ne doit être gaspillé. En somme ils respectent avec force le cycle de la vie et la nature, les animaux. Ils vivent en paix avec les autres clans du territoire nosvérien mais ils n’en restent pas moins très méfiants. Pour conclure, les trouver ne sera pas chose facile car ils ne se mêlent pas aux autres, évoluant en cercle fermé.

(Et bien tout ça n’est pas très engageant…)
(Toujour confiante ?)
(Non, je n’ai jamais confiance en moi et tu es la mieux placée pour le savoir mais, je ne vais pas non plus ruminer en boucle dans ma tête. Tu me l’as suffisamment fait remarqué, cela ne me mène à rien !)
(C’est exact ! Cela fait juste drôle de te voir enfin réagir ainsi.)
(Je sais… Mieux vaut tard que jamais…)

Après deux bonnes heures passées à me réchauffer, je décide de me mettre en route. Ce n’est pas en restant assise que je vais trouver les gens que je cherche. Le soleil est maintenant bel et bien levé et je reprends mon ascension afin de trouver les Wotongoh.

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 Sujet du message: Re: Route entre les monts éternels et Henehar
MessagePosté: Mar 6 Jan 2015 12:54 
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Je passe deux lunes à chercher les Wotongoh, ils sont tout simplement introuvables ! Dissimulés à la perfection dans leur milieu naturel, il faut croire qu’ils se confondent si bien avec le paysage qu’ils en deviennent fantomatiques. Cela m’arrache à plusieurs reprises des frissons car cela veut dire qu’ils peuvent me tomber dessus à n’importe quel instant. Mon esprit est mis à rude épreuve, je passe par toutes les phases possibles et imaginables.

D’un moment où je me dis que je ne suis pas moins capable qu’un autre et que je peux trouver ces tribus, qu’après tout si il existe des écrits sur eux c’est que des personnes les ont rencontrés, donc qu’ils existent, je passe la minute d’après à un état d’épuisement psychologique tel que je suis sur le point d’abandonner complètement et de rentrer pleurer dans les bras d’Amhalak en espérant que ce dernier voudra bien me pardonner mon attitude de la dernière fois. La magie de Laïdè peine à peser dans la balance plus les jours s’écoulent.

L’isolement, la fatigue, que dis-je, l’épuisement, commencent à me faire perdre la raison. À plusieurs reprises je jurerais apercevoir mon fiancé que j’ai dernièrement refroidi, mon amie sindel, Aenaria, Sil, un autre sindel plus récemment rencontré. Seulement à chaque fois que je me dirige vers eux avec une bouffée de joie dans le cœur, je réalise bien trop vite qu’il ne s’agit que d’un tour de mon esprit et le fatalisme me frappe de plein fouet.

Alors que je continue de tourner en rond, ma faera me fait remarquer la présence de statuettes accrochées aux arbres. Je ne vois pas à quoi cela va-t-il me servir de savoir ça mais je le note dans un coin de mon esprit. Plus ça va, plus je m’enfonce dans les bois et moins je me sens rassurée. La forêt grouille d’animaux en tout genre et je dois avouer que je ne suis pas vraiment encline à rencontrer quelqu’un ou quelque chose de malveillant.

Bien sûr, alors que je suis en train de penser à ça, j’entends derrière moi un bruit suspect. Je me retourne et je me retrouve face à face avec une créature que je ne connais que trop bien, un woger. Je me souviens avoir vu Oryash en compagnie d’une de ces créatures de malheur. La créature me menace de ces crocs, il grogne et commence à gratter la neige en vue de passer à l’attaque.

Je renforce la prise sur mon bâton, il est mon seul moyen de défense efficace face à cette créature. Je ne sais pas ce qu’il attend, nous passons une bonne dizaine de minutes à nous tourner autour et puis sans prévenir, il se jette sur moi. Je réussis à l’esquiver par je ne sais quel miracle et j’exécute une très belle roulade dans la neige avant de me redresser maladroitement. Mon ennemi n’a pas perdu de temps et a déjà fait demi tour pour revenir à la charge.

Me concentrant et mobilisant toute mon énergie, je parviens à créer une boule de fluides instable. Celle qui mêle dangereusement toute mon ambiguïté fluidique. Je la lance contre mon adversaire qui s’en retrouve sonné. Cela me donne un instant de répit mais le combat n’est pas terminé. Étourdit, le woger secoue sa tête avant de recommencer sa petite cour autour de moi. À chaque assaut, je répète le même schéma mais cela ne mène à rien.

Alors que je lui lance une énième attaque de soleil noir, mon ennemi met plus de temps pour se relever. J’en profite pour monopoliser mes fluides de glace. Je les fais monter afin de créer deux gros pics de glace qui viennent empaler le woger et ce définitivement ! Je suis essoufflée et quelque peu vidée lorsque quelqu’un surgit derrière moi.

"NON !! De quel droit prenez-vous la vie d’un être !!!?? Barbare !!!"

Je n’ai pas le temps de me répliquer, je sens qu’un puissant coup s’abat sur l’arrière de mon crâne et je sombre de nouveau dans l’inconscience.

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 Sujet du message: Re: Route entre les monts éternels et Henehar
MessagePosté: Mar 13 Jan 2015 18:46 
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Lorsque je reviens à moi je ne sais absolument pas où je me trouve. Je sais seulement que je suis dans un endroit sec et complètement fermé, je n’y vois absolument rien et comble de tout, je suis pieds et poings liés. Je me trouve dans une situation critique mais pas désespérée, je suis encore en vie. Je peux toujours essayé de tisser des liens avec mes ravisseurs et tenter de savoir où se trouve les Wotongohs.

(Pas la peine Saly, tu es dans une tribu Wotongoh.)
(Ah… Super…)

Lorsque Laïdè m’envoie cette information, il me revient tout de suite en tête la mise en garde d’Élianä qui m’a dit qu’ils pourraient essayé de me manger. Les battements de mon cœur se font plus rapide à mesure que le temps s’écoule et que rien ne se passe. Pas le moindre indice sur leurs intentions me concernant et je n’aime pas ça. Si ils ont l’intention de me nuire, qu’ils me le disent direct afin que je puisse préparer un plan pour y remédier. Sans infos, je ne peux préparer aucune parade ! Je tente de me redresser mais ma tête rencontre vite le plafond. Les demeures sont à taille humaine et je ne peux donc pas me tenir debout. Alors que je tente de desserrer mes liens, j’entends la clé tourner dans la serrure de la yourte et je m’immobilise direct.

"Et merde !"

Sans d’autres mots, mon geôlier ressort me laissant de nouveau seule. Je n’ai aucun moyen de mesurer le temps mais je dirais qu’il s’écoule un bon quart d’heure avant qu’on entre de nouveau dans ma cellule. Je suis surprise de voir deux hommes entrer dans la yourte. Le nouveau se distingue par sa prestance, ce qu’il impose quand il entre dans l’espace restreint de ma cellule. Son visage sombre et fermé n’incite pas au dialogue et pourtant il va bien falloir.

"Qui êtes-vous ? Que me voulez-vous ?"

Il ne dit rien, se contentant de me jauger, de me dévisager et de m’examiner sous toutes mes coutures. C’est intrusif, j’ai le sentiment d’être déshabillée par cet homme et cela est très dérangeant. Son visage est noir, ses deux yeux jaunes ressortent de façon éclatante et ça me fait peur. C’est idiot mais j’ai l’impression d’être de nouveau une petite elfe face à un monstre de ses cauchemars, c’est ridicule et terrible à la fois.

"Pour le moment je réfléchis à la façon de te punir pour ton outrage !"

"Quel outrage ai-je bien pu vous faire ?! Je ne vous connais pas !"

"Tu as tué un innocent et tu oses dire que tu n’as rien fait ?!", me lance-t-il avec une colère froide et puissante dans la voix.

"Il voulait me tuer !!! J’étais dans mon droit en me défendant !!"

"PAUVRE IDIOTE !!!! Il voulait seulement voler ta nourriture !!"

Je m’apprête à répliquer mais face à la fureur de ce chef Wotongoh, je n’ose plus rien dire. Il me restait effectivement des vivres donnés par Élianä mais je n’ai pas un seul instant pensé que le woger voulait seulement me prendre mes réserves de nourritures. Cette réaction me montre leur rapport avec les créatures de la forêt. L’acte extrême de tuer doit être justifiée et doit avoir une utilité, en quelque sorte.

"Je suis désolée…"

"Il est trop tard pour ça !"

Sans autre forme de procès, il fait volte face et sort. La porte claque, est verrouillée et je me retrouve de nouveau plongé dans l’obscurité avec mes pensées. Veut-il que je médite sur mon acte ? Pour lui j’ai été trop loin, de là où je viens mon attitude n’a rien de choquant mais comment le lui faire comprendre ?

(Peut-être est-ce à toi d’apprendre quelque chose cette fois ?)
(Que veux-tu dire par là ?)
(Tu es sûr leur territoire, c’est plus à toi de t’adapter à leurs us et coutumes que l’inverse, tu ne crois pas ?)

Sur ces paroles, Laïdè me laisse à mes réflexions. Commence alors une longue prise de tête…

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Dernière édition par Salymïa le Mar 18 Aoû 2015 09:14, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Route entre les monts éternels et Henehar
MessagePosté: Jeu 22 Jan 2015 14:52 
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J’ai du mal à évaluer le temps. Des jours, une semaine peut-être, s’écoulent ainsi, durant lesquels je reste enfermée dans le noir. On m’apporte régulièrement de minuscules rations de nourritures composées de pain la plus part du temps. J'ai le droit à un morceau de viande. Ils m’apportent aussi de l’eau afin que je ne me déshydrate pas. J’en déduis rapidement qu’ils ne veulent pas me faire mourir de faim et me laisser dépérir. Au début cela me rassure mais rapidement cela m’inquiète. Estiment-ils que m’affamer est un sort trop doux par rapport à celui que j’ai infligé au woger ?

Mille et une pensées se bousculent dans ma tête. Reverrais-je un jour mes amis, Amhalak ? Réussirais-je à trouver ce fameux sceptre que Lacrya cherchait ? Arriverais-je à la retrouver, cette mère qui m’a abandonné ? Puis vient la fatalité et le découragement. Après tout si ma vie s’arrête ici c’est peut-être parce qu’il devait en être ainsi. Gaïa m’a déjà accordé ses faveurs une fois en me faisant revenir d’entre les morts, elle ne le refera pas. Je ne suis sans doute pas destinée à une belle et longue vie, un famille et à tout ce qu’ont les elfes de bonne famille.

Finalement, la porte se rouvre et le chef paraît de nouveau avec le visage toujours aussi froid et distant.

"Cela fait maintenant trois jours que tu es notre captive et je ne peux pas me permettre de te garder plus longtemps, tu nous gaspilles nos réserves de nourriture."

Je ne dis rien, je crois juste comprendre que l’instant fatidique est arrivé, celui de mon exécution.

"Nous avons cet après-midi une rencontre avec un autre clan, question de tradition. Tu seras offerte en sacrifice au début du buffet. Cependant pour te montrer un tant soit peu d’humanité, tu vas pouvoir assister aux jeux."

Puis se tournant vers deux autres membres de son clan.

"Préparez-la et ne traînez pas !"

Ils sortent tous les trois mais les deux acolytes, chargés de ma préparation, ne tardent pas à revenir avec un tas de fourrures toutes plus laides les unes que les autres. Il va de soit que je garde mes commentaires pour moi, je suis dans une situation suffisamment critique, je ne vais pas en plus en rajouter. Ils me délient les liens qui m’entravent.

"Lève-toi et déshabille-toi ! Vite !"

"QUOI ???, m’exclame-je sous le coup de la surprise. Non mais ça ne va pas la tête ?"

"Très bien je vais le faire."

"NON !!!!"

"Alors tu le fais !!"

"Pourriez-vous au moins vous tourner ?"

Leurs visages sombres restent impassibles et je comprends qu’ils n’en feront rien. Pour la première fois de ma vie l’acte de me dévêtir est exécuté sans aucuns plaisirs. D’ordinaire un regard brûlant de désir, physique ou plus, se pose sur mon corps ainsi exposé. Alors que mes vêtements glissent au sol, je sens des regards pervers me transpercer et je me sens comme violée et je meurs d’envie de me rhabiller.

"Bien roulée l’hinione !! Enfile ça maintenant !", me dit-il en me lançant des fourrures à la figure.

Je m’empresse d’enfiler les dits vêtements afin de mettre un bouclier entre mon intimité et leurs regards pénétrants. Ils me font de nouveau captive et me font enfin sortir de la yourte pour assister au dernier moment de liesse de ma vie.

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 Sujet du message: Re: Route entre les monts éternels et Henehar
MessagePosté: Ven 23 Jan 2015 10:49 
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À l’extérieur, la foule me lance des regards qui mêlent colère et curiosité. Les membres des deux tribus sont réunis autour d’un immense bûcher. Sans doute celui qui m’accueillera le moment venu. Mes deux geôliers m’entraînent de force au pied d’un arbre situé à quelque pas du feu de joie et m’y attache solidement alors que le chef de la tribu vient me saluer avec le chef du clan voisin.

"Chef Trisris, je vous présente l’offrande que nous ferons aux Dieux avant notre banquet. Cette petite impertinente a pris la vie d’un être innocent."

"Quelle barbarie !! En tout cas je vous félicite, ce présent est magnifique, je suis sûr que les Dieux seront ravis."

Les deux chefs s’éloignent et prennent place pour assister au spectacle qui doit avoir lieu. L’un deux explique que cette réunion à pour but de sceller l’alliance entre les deux tributs et de leur permettre une meilleure collaboration pour la protection de leur territoires respectifs. Je ne comprends pas très bien de quoi il retourne, mais je ne me concentre guère là-dessus, je suis bien plus préoccupée par mon sort qui s’obscurcit à mesure que le temps passe.

Après une courte présentation, le chef, dont je suis la prisonnière, annonce une série de combat afin de divertir les différents le peuple. Ils ont une drôle de façon de voir le divertissement, mais je suis la seule juge après tout. Et c’est sous une salve d’applaudissement et de sifflets approbateurs que les jeux commencent. La matinée se déroule ainsi, au rythme des bagarres, des défaites et des victoires, des rires et des pleurs.

Le dernier combat est le plus attendu, celui des fils des chefs. Chacun d’eux a la musculature très développée bien que le fils de la tribu en visite ait l’avantage de la taille. Ils commencent par se tourner autour, analysant la situation. Puis le plus petit attaque, il se jette sur son adversaire qui réussit à l’esquiver de justesse et à lui faire un croche-pied, le faisant tomber tête la première. Il pourrait se jeter sur lui, mais il préfère faire durer le spectacle en laissant le temps à son ennemi du moment de se remettre debout.

Ce qu’il fait. Il essuie un filet de sang car, visiblement il est tombé sur une branche qui était camouflée par la neige puis il se remet en position. Le combat semble s’éterniser et j’ai l’impression que cela ne va pas avoir de fin lorsque soudain, le plus petit lance une attaque surprise. Par un puissant coup de pied dans le torse de son adversaire, il propulse ce dernier dans les airs et il finit son vol plané contre un tronc. Mais les dieux réservent un sort cruel au deuxième combattant. En retombant sur le sol, une pierre finement aiguisée par la nature vient transpercer l’abdomen du jeune homme, le blessant mortellement.

"NON !!!!, hurle-t-il en se précipitant au chevet de son fils. Pas toi mon fils, pas toi ! Tu es mon seul et unique enfant !!"

L’émotion m’étreint face à la détresse de ce père. L’infortune dont son fils vient d’être la victime est une véritable injustice. Je réalise lors que j’ai un coup à jouer.

"Écoutez-moi !! Je suis guérisseuse à la base !!! Je peux sauver votre fils !!"

"SILENCE !!! Tu ôtes la vie à un pauvre animal sans raison et après ça tu ferais acte de bonté ? Pourquoi ?"

"Je vous l’ai dit je pensais seulement me défendre !! Ce jeune homme ne mérite pas de partir ainsi et lors de cette rencontre !! Laissez-moi lui sauver la vie, je vous en prie !!"

C’est au tour du père de l’infortuné de prendre la parole.

"Mon cher, si notre amitié compte un tant soit peu pour vous, je vous en conjure, laissez-la essayer !"

"Très bien ! Mais je te préviens, à la moindre entourloupette, je t’égorge sans la moindre considération ! Détachez-la !"

Les deux gorilles du matin se lèvent précipitamment et viennent me libérer. Sans perdre une seconde, je me rends auprès du malheureux. Il est trempé de sueur et il a des difficultés pour respirer. Si je ne fais rien, c’est une mort lente et douloureuse qui attend ce jeune garçon.

"J’ai besoin de mon bâton de magie, sans lui je ne peux rien faire."

"Nacath ! Vas-y !"

"Oui !"

Le dénommé Nacath se précipite dans une yourte légèrement en retrait et il en revient dans la minute avec mon précieux bâton. Je ne demande pas au père du garçon de s’écarter, je comprends son besoin de rester auprès de son enfant unique. Dans une prière silencieuse à Gaïa, je fais monter mes fluides de lumière. Je prie la déesse de m’apporter son aide dans cette guérison afin que ce jeune homme vive. Lorsque je sens que c’est le moment, une boule de lumière, à l’aspect chaleureux, jaillit à l’extrémité de mon bâton et va se poser délicatement sur la blessure de l’infortuné.

Il ne faut que quelques instants pour que la peau se referme et que les couleurs de la vie et de la santé reviennent sur le visage de mon patient. Il reprend complètement conscience et semble ne pas comprendre ce qui se passe.

"Arron !! Yuia soit louée tu vas bien !! Merci, merci euh…"

"Salymïa."

Pendant un instant, le monde semble s’arrêter. Tous semblent surpris par la réussite de mon sort ou par l’action que je viens d’accomplir. Comment leur faire comprendre que je ne suis pas une barbare, seulement une personne qui ne voit pas, qui ne conçois pas, la vie comme eux ?

"Très bien ! Mais cela n’efface pas pour autant ton outrage à mes yeux…"

"Par tous les dieux !! Vous voulez rire j’espère !! Vous faites bien des manières pour un woger, sur ce que vous m’avez dit ! N’était-ce pas vous qui vous vous plaigniez le mois dernier que ses carnassiers pillent sans cesse vos réserve de nourriture. Certes elle a eu tort, mais cela vous en fait un de moins et j’estime que pour avoir sauvé la vie de mon fils, elle mérite votre clémence !"

La tribu de chef Trisris s’unie à lui pour me soutenir et se lèvent pour demander ma grâce. Malheureusement, l’autre chef ne veut rien entendre et persiste dans son idée de sacrifice aux dieux. Je ne vois donc aucunes solutions pour me sortir de là.

"Je ne vois qu’une seule chose à faire. Remettez-là moi !"

"Pardon ?!"

"Je n’explique votre empressement à vous débarrasser d’elle, que parce que sa présence pèse sur vos réserves de nourritures et autre. Si vous me la confiez, elle reste en vie et vous êtes libéré de votre fardeau."

Le chef semble réfléchir sérieusement à la proposition de Trisris. Je sens qu’il veut me garder car il est trop content de pouvoir montrer son autorité toute puissante en donnant l’ordre de mon assassinat. Seulement, Trisris ne veut pas lâcher le morceau et cela il l’a bien compris aussi. En somme il doit choisir entre céder à la supplique de son allié ou risquer un conflit qu’il s’installera et durera sur un temps indéfini.

"Très bien ! Partez avec elle, mais partez maintenant ! Je ne veux plus la voir ! Nous remettrons notre traité à plus tard !"

Furibond, il tourne les talons et rentre dans sa yourte personnelle.

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 Sujet du message: Re: Route entre les monts éternels et Henehar
MessagePosté: Lun 16 Fév 2015 10:58 
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Il aura fallut deux heures pour que l’on quitte les lieux. Il a d’abord fallut attendre que la pression redescende afin que Nacath puisse aller demander à son chef l’autorisation de me rendre tous mes effets et également la permission de mettre à ma disposition une yourte pendant dix minutes de façon à ce que je me rhabille. Une fois que tout est rentré dans l’ordre, je rends les habits à Nacath et rejoins le chef Trisris.

"Bien, tout est prêt ! Mettons-nous en route !"

"Je vous suis et… Merci chef !"

"Il vous reste des choses à comprendre, mais il n’est pas juste de vous éliminer. Allons-y maintenant !"

Sur ces mots nous prenons la route direction le lieu d’habitation de la nouvelle tribu dont je dépends. Le temps est ensoleillé et une légère brise vient caresser mon visage. Cela me fait un bien fou après trois jours sans avoir pu respiré l’air extérieur.

(Finement joué Saly !)
(J’avais un coup à jouer alors je l’ai fait. Après j’ai eu la chance que le Trisris aille dans mon sens et me défende !)

Il est vrai que si le chef n’avait pas été de mon côté, je serais toujours en route pour le sacrifice. Quoi qu’il en soit, je suis sortie d’affaire pour le moment et je compte bien en profiter. Nous marchons pendant près de trois heures. Le paysage est absolument magnifique. Les montagnes au loin se détachent sur le ciel bleu et j’aperçois ici ou là des nuées d’oiseaux. Je me perds dans mes pensées et je suis soudain tirée de mes divagations personnelles.

"Euh… Excusez-moi de vous déranger… Je voulais vous remercier, pour les soins de tout à l’heure.", me dit Arron, le fils de Trisris.

"Je vous en prie. De là d’où je viens, c’est un automatisme. Quelqu’un est blessé et j’ai les connaissances pour le soigner et le sauver alors, je le fais."

"Très peu d’entre nous ont les connaissances que vous avez, voire personne. Chez nous, nous laissons faire la nature, cela doit signifier qu’il est l’heure pour l’infortuné de rejoindre les dieux."

"Je vois…"

En réalité je ne comprends pas ! Lorsqu’une personne que l’on aime est blessée et risque de mourir, on doit tout faire pour tenter de la sauver non ? Je ne peux imaginer que l’on baisse les bras et que l’on accepte le trépas d’une personne sans rien tenter pour la sauver, je ne peux pas le concevoir.

"Je sais que ce n’est pas évident à comprendre."

"C’est certain."

"Nous arrivons bientôt. Mon père saura mieux vous expliquer que moi je pense."

En effet, après une dizaine de minute de marche supplémentaire, nous arrivons sur les lieux de campement de cette nouvelle tribu. Ils m’indiquent une yourte que je devrais partager avec d’autre femme du groupe et ils me convient au dîner qui aura lieu dans quelques heures. En attendant, le chef me donne la possibilité de me reposer ou de venir discuter avec lui. Il me précise qu’ici je suis une invitée et non une prisonnière. Je l’en remercie et m’éclipse quelques instants dans l’abris qu’il vient de me prêter.

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 Sujet du message: Re: Route entre les monts éternels et Henehar
MessagePosté: Dim 1 Mar 2015 17:10 
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Après m’être étendue pendant une demi-heure, je ressors de la yourte pour me mettre en quête du chef Trisris. Je veux une nouvelle fois le remercier pour m’avoir arrachée à la sentence qui m’était réservée si j’étais restée avec la précédente tribu. Malheureusement pour moi, je ne parviens à trouver celui que je cherche et je sens que les membres de la tribu, bien qu’ils aient insisté pour ma libération, se méfient de moi. Je ne peux pas leur reprocher, j’ai peut-être sauvé la vie de l’un d’entre eux, mais je n’en reste pas moins une étrangère. Il ne tient donc qu’à moi de faire fondre la glace entre eux et moi !

Finalement, me voyant tourner en rond pendant près d’un quart d’heure, Arron décide de venir à mon secours. Gentiment il m’indique une yourte légèrement en retrait par rapport aux autres.

"Je suppose que tu cherches mon père. Tu le trouveras là-bas, frappe deux fois et attends patiemment qu’il te donne la permission d’entrer."

"Merci Arron."

Sans perdre plus de temps je me dirige vers la demeure indiquée. Je ne sais pourquoi, mais une étrange angoisse s’empare de moi. Je ne vois pas ce que je vais pouvoir dire de plus au chef Trisris à part d’énième remerciements et je me doute qu’il va en avoir marre de m’entendre clamer ma gratitude à tout bout de champs. Mais de quoi puis-je lui parler d’autre ? Bien sûr, de Nosvéria, mais je ne sais comment amené le sujet sur le tapis.

(Tu vas trouver. Déjà, commence peut-être par t’informer sur leur façon de voir la vie, leur rapport avec la nature et tout.)
(Oui…)
(Tu sembles convaincue, ça fait peur !!)

Je sens que Laïdè est vexée par mon manque d’optimisme et je ne vais pas la contredire. En effet je trouve ça suggestion simpliste. Comme si m’interroger sur leurs coutumes va me permettre d’obtenir des informations sur la mystérieuse cité perdue ?? Soyons un peu crédible !! Je coupe donc court à toutes formes de conversation télépathique. De façon générale, j’ai besoin de me retrouver seule. Ces derniers temps j’ai le sentiment qu’avec ma compagne, le courant ne passe plus comme au premier jour. Même si je n’imagine pas ne plus avoir aucune conversation avec elle, entre nous quelque chose à changé.

…c’est toi qui change et ce n’est pas plus mal !!

Je sursaute en entendant cette voix. Cela fait des lunes qu’elle ne s’est pas manifestée et elle choisie ce moment pour se rappeler à mon bon souvenir ! Je stoppe net ma progression, saisie par la surprise et tente de me forcer au calme. Il ne faut pas que je panique, car j’ai pu constater que lorsque je m’affole, les choses empirent. Je respire doucement et bientôt je me sens de nouveau seule. Je reprends alors le chemin de la yourte du chef et frappe. Après une longue minute d’attente, il me donne l’autorisation de pénétrer dans son antre.

Il y fait sombre et l’air y est pesant, difficilement respirable. Je me demande comment il fait pour tenir dans cet espace si confiné, mais je ne suis pas en position pour juger. Le chef Trisris se tient debout, dos à moi. Je ne me sens pas intimidée par lui, mais je sens néanmoins que je dois me montrer respectueuse envers cet homme sous peine de représailles et je ne saurais expliquer d’où vient ce sentiment.

"Il est inutile de renouveler tes remerciements ! Que viens-tu faire dans notre contrée ? Et ne t’avise pas de me mentir, je hais les menteurs !"

Il prononce cette phrase sans colère, il dit les choses aussi simplement qu’elles sont. Pour une fois, tout est clair et sans embrouille, du moins en apparence.

"Je recherche Nosvéria. J’ai entendu dire que les Wotongohs pourraient m’aider à trouver cette mystérieuse cité."

"Et bien quelle prétention…"

"Que voulez-vous dire ?"

"Nous possédons en effet des indications sur la cité de Nosvéria, mais nous ne les livrons pas comme ça. Retiens bien ceci petite hinione, la cité de Nosvéria se conquiert et se mérite !"

Qu’entend-il par là ? Que je ne suis pas assez bien pour trouver Nosvéria ?

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 Sujet du message: Re: Route entre les monts éternels et Henehar
MessagePosté: Mer 25 Mar 2015 20:16 
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Le lendemain de mon arrivée dans la tribu du chef Trisris, ce dernier à décidé de m’assigner des tâches simples, basiques, censées me faire comprendre le cheminement de pensée des Wotongohs. Rien ici n’est laissé au hasard et chaque tâches effectuées l’est pour une raison bien précise. Rien ne se gâche et je trouve cela surprenant.

"Nous ne pouvons nous permettre de gaspiller. La nature est comme un être vivant, elle n’est pas éternelle et elle a besoin de toute notre attention. Afin de la préserver au mieux, nous devons nous montrer responsable envers elle si nous voulons survivre."

Pour une elfe qui vient de la ville, cette enseignement est difficile à comprendre. Là où les maisons fleurissent à vue d’œil, où les routes pavées surgissent du sol comme des arbres, l’économie de moyen nous ne connaissons pas. Mais je pense comprendre ce que veut dire Trisris, la terre ne s’étend pas l’infini et ses ressources ne sont pas illimitées non plus. Afin de se renouveler, elle a besoin de temps et d’attention, ce que nous autres citadins, nous ne savons pas lui accorder.

Je commence à me sentir bien au sein de cette tribu. Les jours s’écoulent sur un rythme similaire et cela me va. Rapidement, je prends mes marques, j’aide à la préparation des repas, à la confection de certaines armes. Tout ici est produit par les Wotongohs eux-mêmes. Tout leur vient de dame Nature et lorsqu’ils meurent leur corps retourne à la nature. C’est un cycle de vie très bien organisé, mais à l’équilibre fragile. Ce qui explique pourquoi ils n’aiment pas trop les étrangers.

Un matin je participe à la chasse. Enfin ce que j’appelle la chasse et j’assiste à un phénomène très singulier. La plus part du temps, les Wotongohs s’arrangent pour éviter le massacre. Alors que d’aspect ils font penser à des bêtes sauvages, tout dans leur comportement les en dissocie. C’est assez déroutant et fascinant en même temps. Ils appliquent le principe d’économie dans tous les aspects de leur vie, c’est clairement ce qui régie leurs principes.

Cela fait bientôt quatre jours que je suis avec eux et le temps semble s’être arrêté. Je ne parle plus de la mystérieuse cité. J’écoute, j’apprends et je vis au rythme de la tribu. Trisris le remarque et le soir du quatrième jour, il me demande de le rejoindre.

"Je suis ravi de voir que tu t’intègre sans faire de vagues."

"Il n’est pas dans mon intérêt dans faire."

"C’est certain, mais on ne connaît jamais vraiment les gens. Je ne sais si cela vient de notre culture, mais nous nous méfions de tout le monde, c’est dans notre nature. Pourquoi à ton avis ?"

"Pour protéger ce fragile équilibre que vous avez instauré avec la nature. Les étrangers ne le comprennent pas, pas dans l’immédiat en tout cas."

"Tout juste ! Je suis heureux de voir que tu l’as compris."

Il se tait un instant et semble me considérer. Je ne sais quelles sont les pensées qui traversent son esprit, j’aimerais bien les connaître, mais je ne me vois pas demander à ma faera d’aller espionner les pensées du chef. Moralement, cela me dérange.

"Vois tu, vivre selon notre mode de vie demande une organisation et un rapport avec la nature, très spécifique. Nous ne pouvons pas nous permette d’agir comme ceux qui peuplent les villes et je crains qu’un jour, vous ne vous rendriez compte de ça. Trop tard malheureusement…"

"Que voulez-vous dire ? Pardonnez-moi, mais je ne vois pas où vous voulez en venir."

"Vous autres les citadins, puisez sans ménagement les ressources de la nature, même lorsque vous ne manquez de rien, en prévision de la semaine ou du mois à venir, vous allez puiser dans les ressources de la Terre et vous abattez, sans trop vous souciez, les arbres pour fabriquer des matériaux ou simplement pour dégager des terrains afin de bâtir des maisons. Certes vous replantez des arbres, mais ils ne vont pas repousser en un clin d’œil, il faut du temps ! Et la magie ne peut pas tout régler !"

Alors qu’il parle je me rends compte de la véracité des propos du chef Trisris. Il aura suffit qu’il mette des mots sur un fait pour que je prenne conscience de son importance. Tout à coup, mon mode de vie m’apparaît barbare, violent, alors que celui des Wotongohs m’apparaît comme civilisé. C’est très curieux.

"Les apparences sont trompeuses…"

"Là, c’est moi qui ne comprends pas."

"Bien qu’on penserait que je suis quelqu’un de civilisé, les quelques jours que je viens de passer avec vous et votre tribu me font réaliser à quel point je ne le suis pas, du moins pas envers la Nature… J’ai honte…"

Je ne m’apitoie pas sur mon sort. C’est un fait, je me sens honteuse, mais il ne tient qu’à moi de changer cet état de fait. Alors que je m’apprête à me lever, pour regagner la hutte où je couche, le chef m’invite à restée assise et aussitôt je m’exécute.

"Je te sens sincère et je ne peux me permettre de te garder plus longtemps. Si je me souviens bien, tu as pour but de te rendre à Nosvéria. Je vais donc t’aider."

Complètement prise par surprise, je ne sais pas quoi répondre. Il s’empare d’un livre pour me parler de cette cité que je recherche.

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 Sujet du message: Re: Route entre les monts éternels et Henehar
MessagePosté: Mar 18 Aoû 2015 09:13 
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Pendant près d’une demi-heure, Trisris me raconte l’histoire de la cité que je recherche. Une histoire que je trouve à la fois fascinante et terrifiante.

Un groupe d’homme voulut rendre hommage à la déesse Yuia, déesse des glaces ( ?). Pour ce faire, ils firent appel aux services des Elfes et des Nains pour bâtir une cité à nul autre pareil, la cité de Nosvéria. Afin de remercier ses fidèles, la déesse les honora de sa présence, mais cela déclencha une terrible réaction en chaîne qui conduisit à la chute de cette sublime cité. En voulant la capturer, les hommes déclenchèrent la colère de Yuia qui, avec l’aide de sa magie, condamna la cité à restée prisonnière de ses glaces pour l’éternité. D’un présent était né un cimetière de glace.

Trisris attire mon attention sur la morale de cette histoire. Il n’est jamais bon de vouloir côtoyer les dieux ! Il nous faut les respecter, leur rendre des offrandes afin de leur montrer notre respect, mais il ne faut pas aller trop loin non plus ! Les dieux ne sont pas fait pour cohabiter avec nous, c’est un fait et il ne faut pas aller contre.

"Est-ce à dire que je risque de me retrouver prisonnière des glaces si je me rends là-bas ?"

"Il semble que non… Mais il faut montrer patte blanche pour trouver cette cité. Et surtout il faut se montrer persévérant !"

Il me révèle alors que nul ne connaît l’emplacement précis de la cité, elle n’est indiquée sur aucune carte. La seule indication qu’il y a la concernant est qu’elle se trouve à l’extrême nord des Monts Éternels, proche des calottes glaciaires. Il ne peut m’en dire plus.

(C’est mince…)
(En effet, mais je ne crois pas être en position pour douter de sa parole… De plus Pulinn m’avait prévenu que ça ne serait pas évident…)

J’ai accepté la difficulté de cette entreprise depuis le début, ce n’est pas maintenant que je vais remettre le tout en question. Cependant, me rendre dans un lieu que peu de personnes ont trouvé ne va vraiment pas être simple !

"Auriez-vous un conseil à me donner pour trouver Nosvéria ?"

"Je peux juste te répéter d’être persévérante. Sans cela, n’espére même pas trouver cette cité. Ensuite, réfléchit peut-être à une offrande à faire à la déesse Yuia, afin qu’elle guide tes pas jusqu’à la cité qui a été bâtie en son honneur. Après tout, bien que son pouvoir l’ai figé dans les glaces pour l’éternité, elle n’en reste pas moins un témoin de l’amour des hommes pour la déesse."

"Pour cela, il me faudrait en savoir plus sur le culte de Yuia… Auriez-vous des documents que vous accepteriez de me céder ? J’avoue avoir déjà tellement abuser de votre gentillesse, de vos ressources… J’ose néanmoins vous demander ce dernier service avant de m’en aller."

"Il est surprenant de constater à quel point une personne qui possède des fluides de glace est aussi ignorante du culte de la déesse qui en est l’origine !", me dit-il en soufflant avec apitoiement.

Je n’ai pas le souvenir de lui avoir dit que je manie la magie des glaces, alors comment l’a-t-il su ? Rapidement il se met à fouiller dans ses affaires à la recherche de quelque chose. Finalement il me tend un parchemin sur lequel je peux lire : « Différentes façons de louer Yuia ».

"Je connais son culte comme ma vie… J’ai sentie tes fluides car je manie un peu la magie des glaces, mais avec parcimonie."

"Ceci explique cela ! Je vous remercie chef ! Je vais me mettre en route sans plus tarder ! J’ai déjà bien abuser de votre temps…"

"Il est tard, la nuit est bien ancrée. Je te conseille d’attendre que le soleil soit levé !"

J’acquiesce à son conseil et décide de retourner à la hutte que je partage avec d’autres femmes pour profiter des dernières de la nuit pour dormir et engranger des forces. Au petit matin, lorsque le soleil pointe le bout de son nez, je rassemble mes affaires et fais mes adieux à la tribu qui m’a accueillie pendant ces quelques jours et j’ai la surprise de voir Arron, me remettre un petit sac de vivres pour ultime remerciement suite aux soins que je lui ai prodigués.

Sur ce, ma recherche de Nosvéria commence…

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