L'éternelle danse recommença, seul le lieu de la destination changeait. Mais cette fois-ci, l'endroit était si différent. Sirat fut déposé dans un espace éthéré, un cube nappé de mur lumineux. Des miroirs se reflétant entre eux, ils donnaient une impression d'espace à la pièce. Un tesserac fait de mur de verre, plongé dans un espace abscons. En son centre trônait une carte en trois dimensions d'Aliaénon. Gigantesque et précise, elle ne manqua pas d'estomaquer le zélote. À l'ouest, la mer se jetait dans le vide et l'eau semblait s'éteindre et disparaître au contact du sol, s'il, on pouvait le nommer ainsi. 
Magnifique... Murmura-t-il toujours impressionner par le décors.
Il détailla la carte, chaque arbre semblait y être, chaque grain d'herbe, pierre, tour, pavillon et montagne rigoureusement définis.
On pourrait presque voir, Simaya callipyge...La voyait-il d'ailleurs, pouvait-il épier les gens, avaient-ils été tous retranscrit assuré comme la végétation. Une voix le coupa dans son exploration. Elle s'imposa à lui, omnipotente dans l'air et son esprit. Personne n'était présent physiquement, mais, il savait que c'était lui, pour lui avoir déjà parlé. Le ton était calme, neutre.
Je m’attendais à ta venue, enfant de Zewen. Qu’attends-tu de moi ?Sirat se redressa, instinctivement, il s'était baissé pour admirer la maquette. 
J'avais besoin de prendre du recul, de jauger la situation. Je n'aurais pas pu espérer mieux. On est en vous n'est-ce pas ?Une certaine pointe d'excitation enfantine berçait la fin de sa phrase. Il se gratta la barbe et replongea son regard sur la carte.
L'ombre est quasiment partout comme la prophétie l'indique, si part l'ombre on entend la guerre. Mais j'ai peur que celle-ci échappe au destin et qu'elle réveille vos pairs que vous avez endormis. Si cela arrive... Il prit un instant pour peser ses mots. 
Vous êtes Aliaenon, ou Aliaenon est une part de vous. Comment puis-je intervenir pour éviter cela et arriver à la fin... alors que je n'ais pas pu éviter la destruction de NagorinIl regardait soucieux l'atlas géant, se posant la question plus à lui-même qu'au sans-visage.
Je pourrais tuer Vallel, mais la force à développer serait considérable et à double tranchant. Les yumeniens ne renonceront jamais et ils se fichent de ce monde.Sirat plissa les yeux, le cerveau en ébullition. Sa future destination était devant lui, mais elle se dérobait encore à ses yeux.
Citation:
hrp : tentative de distinguer simaya, des troupes ou autres choses sur la carte.