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 Sujet du message: Us et Coutumes des Earions (Elfes bleus)
MessagePosté: Ven 14 Nov 2008 16:35 
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Us et Coutumes des Earions (Elfes bleus)

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I/ Apparences
II/ Généralités
III/ Les phases de la vie
IV/ Croyances et religions
V/ Liens raciaux


I/ Apparences :

Le nouveau-né n’a rien de commun avec la physiologie elfique commune. Même s’il est né à terme, l’enfant aura une peau particulièrement translucide, des yeux si clairs qu’ils paraissent blancs. Peu à peu le corps acquerra des couleurs, qui pendant l’enfance seront changeantes : tels les humeurs de l’Océan, ses fils et filles varient soudain, de la clarté aux sombres teintes, de l’émeraude au cobalt. Puis les cheveux et les yeux prennent leur couleur définitive, dans laquelle les préférences de l’enfant ni des parents n’ont bien sûr aucune influence. Toutefois ces teintes pourront, dans des cas de changement brusque de l’esprit et de la personnalité (lors d’un traumatisme grave ou d’une élévation spirituelle soudaine), se bouleverser et s’accorder avec le nouvel état.
Malgré l’unité et la remarquable solidarité du peuple Earion, ses représentants présentent une diversité d’apparence à peu près unique chez les elfes. En effet, les origines premières des aquatiques varient : certains sont issus de lignées sans mélange, et ressemblent ainsi à leurs aïeux, dont le corps était à la fois poisson et elfe, aquatique et terrestre ; d’autres familles, au gré d’alliances avec d’autres peuples, sont plus nettement terrestres et ressemblent aux Hinions.

Ainsi chacun conserve certaines caractéristiques aquatiques, une chevelure fluide, une capacité à l’apnée hors du commun ou des yeux vitreux recouverts d’une épaisse pellicule aqueuse qui leur permettent de voir sous les eaux aussi bien qu’à la surface. Les porteurs de branchies auraient aujourd’hui disparu, mais qui sait ?

Pourtant certains éléments ne trompent pas l’observateur attentif, qui reconnaîtra un elfe bleu bien que ses ascendants directs soient d’une autre race, si certains de ses ancêtres appartenaient à ce peuple de voyageurs. Les palmes aux mains et aux pieds sont un caractère qui se transmet systématiquement, tant qu’il faudrait des dizaines de générations issues de représentants d’autres races, elfiques ou humaines, pour que les descendants d’un aquatique perdent peu à peu ces fines membranes translucides capables de supporter une forte pression. Le second caractère particulier de ce peuple est leur sang froid bleu-mauve. Leur peau est donc bien plus fraîche que celle d'un être de sang chaud.

Beaucoup d’Earions ressemblent à leur élément. Les couleurs de leur corps, que ce soit dans leurs cheveux, leurs prunelles ou leur épiderme, imitent la blancheur de l’écume, les différentes teintes bleues, vertes et mauves de l’océan, ou l’obscurité profonde des abysses marins.

II/ Généralités :

Une des caractéristiques les plus surprenantes du faste peuple Earion, outre leurs particularités biologiques, réside dans leur mémoire. Enfants des immensités océanes, ils ont l’eau pour origine et gardienne des secrets les plus anciens. Les récits qui content les premiers temps du cosmos yuiménien ne manquent pas et se perpétuent, précis, vivants et souvent véridiques, comme seuls souvenirs de chacun. Chez eux, la mémoire est un phénomène essentiellement collectif, et ils ont donc, séparément, une bien piètre faculté de se souvenir. Chacun conserve des images de ses premières années, mais la mémoire immédiate est très incertaine. Ici encore, le degré de gravité de l’oubli varie selon les individus et les lignées. Ce caractère a contribué à donner à tous les elfes cette réputation d’étourdis dont les mauvaises langues les accusent quelquefois.

III/ Les phases de la vie :

  • Enfance 0-40 ans :
Les enfants apprennent seuls à nager, et peuvent selon les us et la volonté des parents passer le plus clair de leur temps dans l’eau ou sur la terre. Très peu soumis à la contrainte, ils sont laissés libres d’aller où bon leur semble, de rechercher et comprendre les mystères que la nature présentera à leur curiosité insatiable. Ils acquièrent ainsi une première expérience toute naturelle du monde tant aquatique que terrestre, qui forme leurs premières connaissances et qu’ils n’oublient généralement jamais. Souvent solitaires dans leurs premières dizaines d’années, ils sont donc assez peu sociables, et peuvent avoir du mal à s’adapter en société, surtout parmi une population mixte qui ne comprend pas toujours leur réserve.
Un apprentissage théorique se joint à ces expériences à travers les récits des anciens.

  • Adolescence 40-90 ans
Aucune cérémonie ni épreuve traditionnelle n'a lieu lors du passage de l'adolescent au monde des adultes. Dans certaines cités ou villages, la communauté Earion a établi sa propre initiation, et les diverses coutumes à ce sujet peuvent être si dissemblantes d'un lieu à l'autre que la légitimité de l’un peut être contestée chez les autres, ce qui mène au rejet de l’elfe ‘étranger’ ; en ce cas la seule chance qu’a ce dernier d’être accepté est de passer avec succès lui aussi, quelque soit son âge, l’épreuve locale.
Les jeunes gens n'attendent généralement pas ce passage officiel à la maturité pour commencer leur apprentissage des arts de l'eau et de la mer. Après avoir, toute son enfance durant, rôdé près des voiliers, après s'être secrètement glissé auprès de ses pères dans les barques de pêche et avoir observé les manœuvres de ses aînés, l'adolescent souhaite ardemment prendre le large pour de bon, et se fait accepter comme mousse ou aide-cuisinier dans une première expédition. Certains, plus en phase avec l'eau douce, s'instruisent auprès des pêcheurs des rivières ou même au cœur des forêts, là où la vie abonde, nourrie et permise par les substances aqueuses. Si leur vie en dehors des heures de travail est toujours libre de contrainte, leurs supérieurs se montrent intransigeants et attendent des jeunes gens la perfection dans l'exécution de tâches précises, aucune nouvelle activité ne leur étant permise avant de maîtriser les précédentes.
Le comportement des jeunes filles est semblable, bien qu'elles soient moins facilement acceptées sur les bateaux. Les capitaines préférant l'efficacité en toutes circonstances à la suprématie masculine, il arrive que parmi les mousses qui entrent à l'essai dans la même période, les premiers à accéder aux grades supérieurs de marins comprennent des filles ; l'on a vu des officières et des timonières, bien que cela ne soit pas fréquent. L'on parle même d'une grande capitaine qui avait fait fortune grâce à ses navires qui ne coulaient ni ne s'échouaient jamais, il y a plusieurs millénaires de cela.
Les demoiselles n'ayant pas voulu monter à bord assistent les femmes et les vieillards, s’occupent des enfants ou mènent leur vie comme elles l’entendent.

  • Vie adulte de 90 ans à 1500 ans
Parmi les mâles, ceux qui ne sont pas marins sont, de ce simple fait, socialement défavorisés. Ils sont rares, car les métiers maritimes sont divers, du manœuvre au cuisinier en passant par les scientifiques, spécialistes des étoiles, des espèces aquatiques, des couleurs de la mer et du ciel, des courants ou des sciences commerciales, les cuisiniers et les ingénieurs du bateau lui-même, sujet de beaucoup de soins. Ceux qui restent à terre sont souvent marginalisés. Amis des femmes et des enfants, ils sont pourtant indispensables à la vie du peuple en l'absence des marins, et sont pour cela mieux acceptés par la plupart.

Les Eàrions savent profiter des courants et des marées, et n'attendent donc pas une unique période dans l'année pour prendre la mer. Les navires quittent le port quand l'océan est propice à leurs projets, ainsi les pêcheurs, les marchands et les navires de voyageurs ne font-ils pas voile vers le large en même temps.

  • Le mariage et les amours :
Le premier amour de l'Earion est la nature. Enfant, elle constitue son monde, sa logique et sa pensée, aussi lui voue-t-il une sorte de culte évident, comme d'autres sanctifient leur mère ou idéalisent leurs pères.
Les enfants vivant, pour la plupart, solitaires, le problème de la différence des sexes ne se pose qu’assez tard. Ils l’ont bien remarqué dans la nature mais n’ont l’occasion de s’interroger sur leur propre différenciation qu’en s’ouvrant à la société elfique.
Les Earions ont une vision linéaire et profonde de la vie, et connaissent donc instinctivement que les corps et les esprits sont unis à la matière aqueuse de la naissance à la mort. Or choisir un partenaire, un époux ou une épouse, signifie distinguer une partie de la matière à laquelle ils appartiennent déjà. Les elfes s’unissent donc sur des critères assez superficiels, parfois même pratiques, et n’accordent qu’une importance assez secondaire à leur engagement officiel.
À l’origine, l’attirance et l’union des âmes étaient déterminantes, d’où finalement une grande affection entre les époux, non par amour véritable ni obligation, mais plutôt par attirance et estime naturelles. Bien que le fait ne soit pas particulièrement prohibé, l’adultère et le divorce sont exceptionnels, voire inconnus dans les peuples qui ne sont pas mêlés à d’autres races, les amants s’éloignent quelquefois pour des siècles, mais se retrouvent toujours. Ce sont là les coutumes originelles, les mélanges ethniques ayant depuis lors donné lieu à bien d’autres pratiques.

  • Senior de 1500 ans à la mort (jusqu'à 2900 ans voire 3000 ans pour les ancêtres)

Les Eàrions renoncent aux expéditions lorsque l'âge - ou quelque autre cause, maladie, accident - fait décliner leurs forces et qu'ils se voient inutiles aux manœuvres. Contrairement à beaucoup de peuples, celui-ci ne donne pas beaucoup d'importance à ses ancêtres, que la déchéance physique et le peu de mémoire dévalorisent. Ceux qui restent à terre sont chargés de l'éducation des enfants qui, bien que souvent dehors, ont besoin de quelques attentions.
Les mères étant par ailleurs fort occupées, les grands-parents nourrissent et soignent les petits. Leur heure de gloire arrive avec le soir, lorsque sur les plages ou près des quais les familles se réunissent. Chacun, et surtout les enfants, écoute avec ferveur les souvenirs et contes des vieillards et des grands-mères, qui ne manquent pas d'anecdotes et de chansons à apprendre à tous. (Les périples contés sont le plus souvent ceux des ancêtres, la mémoire des elfes de leur propre vie étant limitée).

  • La mort :
Celui ou celle qui souhaite s'en aller quitte son navire ou sa maison, et s'isole. Beaucoup de vieilles personnes observent quelques jours, voire plusieurs semaines de réflexion, dédiées au silence et à l'abandon progressif du corps. La nature est à nouveau contemplée avec curiosité et bienveillance, comme aux premiers âges. Enfin, un Eàrion qui meurt naturellement gagne le bord de l'Océan, d'un lac, d'une rivière... s'immerge et ne reparaît plus. Le corps, lui-même composé d'eau dans de fortes proportions, se dissout en peu de jours.
L’on a, dans certaines contrées, parlé de poètes, d’excentriques, de mystiques, qui s’allongeaient sur le sable et laissaient la marée venir à eux et les emporter.

IV/ Croyances et religions

Le culte de Moura ne se construit qu'à partir du moment où l'Earion délaisse celui de la nature, qui se centre sur l’eau sans exclure les sept autres éléments, et se socialise. Considérée comme leur créatrice, la déesse est aimée comme toute-puissante et a priori bienveillante envers son peuple. Pourtant, chacun sait que Moura peut se montrer furieuse et acharnée si elle ne reçoit pas les respects élémentaires, et que sa rancune peut aussi bien accabler le marin qui l'a négligée que l'elfe innocent de toute faute envers elle. Merveille et calamitée de la nature, Moura est acceptée et respectée par ce peuple quelles que soient ses humeurs ; cette tolérance envers la divinité vient de la liberté de jugement et de la lucidité des Eàrion : lorsqu'elle est injuste, ils le savent et n'hésitent pas à en discuter.

V/ Liens raciaux

Dans les premiers temps de leur existence, les Earions se consacraient entièrement au soin de leur élément, et présentaient une xénophobie notoire notamment envers les Sindeldi (elfes gris), les plus pollueurs de tous, et aussi les plus hautains.
Aujourd'hui et depuis fort longtemps, ils se sont réconciliés avec les autres peuples. Leurs relations sont particulièrement amicales avec les Hinions (elfes blancs), les Taurions (elfes verts) et celles avec les nains sont assez neutres, ces derniers trouvant en eux un genre d'elfe supportable, puisque discret et peu bavard. Etant devenus le peuple du commerce maritime et de la pêche, ils tiennent une comptabilité développée et complexe. Ils marchandent avec les populations terrestres pour le fruit de leur pêche, le transport des passagers et de produits divers, leur partenaire principal étant les humains, avec qui les relations sont fréquentes mais surtout commerciales.

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