Us et coutumes des Garzoks (Orques)
I / Apparences
II / Généralités
III / Les phases de la vie
IV / Croyances et religions
V / Liens raciauxI / Apparences :Ils ont une peau épaisse et de couleur variant dans la gamme du vert sombre, du brun verdâtre voire du noir. Ils ont des jambes très musclées et de longs bras. Leurs visages grotesques sont déformés par des crocs, parfois des touffes de poils, un nez relativement discret et des yeux bruns, noirs ou rouges, rendent l’ensemble assez effrayant pour le commun des mortels.
Leur taille moyenne est de peu supérieure à celle des humains, pour une carrure plus imposante.
II / Généralités :Les Garzoks sont culturellement et mentalement prédisposés au service des ténèbres. Ils ont peur de l'eau courante profonde et du soleil et construisent leurs demeures dans des cavernes sous les montagnes pour les tribus sédentaires. Les tribus nomades construisent des sortes de huttes grossières avec ce qu’ils trouvent sur place (et ceci peut inclure des voyageurs humains).
Leur endurance est extraordinaire, ils peuvent voyager pendant toute une journée sans se reposer, courir pendant de longues heures sans s'arrêter et n'ont besoin de sommeil qu’une fois tous les deux jours. Ils peuvent très certainement vivre plus d'une centaine d'années, mais leur existence violente et guerrière ne permette qu'à quelques-uns de passer la cinquantaine.
Les Garzoks voient aussi bien la nuit que les humains le jour. En dépit de leur endurance et de leur force considérable, ils sont très habiles de leurs mains et les forgerons Garzoks rivalisent avec ceux des Thorkins et des Elfes. L’efficacité primant sur tout le reste, leurs réalisations tant sur le plan artisanal que sur le plan médical sont totalement dénué d’esthétisme, de prévoyance sur le long terme et de modération. Cela se constate particulièrement dans l’art des guérisseurs Garzoks : les cicatrices sont souvent horribles mais la plaie a cicatrisé en profondeur plus rapidement qu’avec n’importe quelles autres méthodes.
Tout cela fait des Garzoks des adversaires redoutables mais ils sont également très individualistes. La rencontre entre deux Garzoks se termine par une bagarre pour déterminer la relation dominant/dominé. Le système social Garzok est basé entièrement là-dessus et cette règle est bien connue : la Loi du plus fort.
Les tribus et clans Garzoks sont dirigés pour le plus gros et le plus féroces orques. Ce dernier passe la majeure partie de son temps à défendre son titre contre les jeunes du clan suffisamment téméraire pour le défier. Le reste du temps est passé en guerre contre d’autres tribus.
Ils ne se rassemblent en hordes et ne coopèrent que lorsqu'ils sont menés par une "volonté" ou un individu extrêmement puissant, capable de s’imposer à tous les puissants chefs de clan.
Lorsqu’ils sont menés par un grand chef, ils sont élevés pour devenir des ouvriers et des guerriers et respectent le pouvoir et la terreur plus que toutes autres choses. Le meilleur exemple reste Omyre, une des villes sous la coupe d’Oaxaca. Les Garzoks de cette cité combattent en son nom.
Certains Garzoks parviennent à sortir de ce système, s'éloignant des tribus pour rester indépendant, en mercenaire ou hermite. Cela dit, ces individus sont extrêmement rares et leur interêt pour la guerre et la destruction est souvent partiellement préservé.
III / Les phases de la vie :Dès que le jeune Garzok, qui grandit très vite, possède les valeurs rudimenaires de la vie Garzok (apprendre à marcher et tout juste trouver de quoi se nourir), il est rejeté violemment par sa génitrice, sans aucune pitié. Le principe même de ce comportement est la sélection naturelle : seuls les plus forts et malins s'en sortent.
Une vie de solitude commence alors, jusqu'à pouvoir se faire une place dans un clan en prouvant sa puissance et ses capacités.
Ainsi, le jeune Garzok commence à savoir ce qu’il veut et ses talents s’affinent.
L’orque va chercher un mentor, que ce soit pour l’apprentissage de la guerre, d’un artisanat ou du shamanisme, voire même simplement pour être ouvrier d'un clan.
L’adolescent passe généralement plusieurs années à « convaincre » son mentor que sa place est auprès de lui, dans le clan.
- Passage adolescent/adulte 18-20 ans
C’est à cette période, en général, que le Garzok devient assez fort pour rivaliser avec son mentor, cherchant souvent à le remplacer pour monter dans la hierarchie du clan. La jeunesse contrebalançant l’expérience, le mentor libère alors son « élève » de son enseignement. Les jeunes Garzoks les plus rusés se débrouillent pour paraître moins aguerrit et ainsi pouvoir apprendre plus de choses.
- Vie adulte de 20 - 50 ans et +
La vie d’un Garzok est une succession de conflit. De l’acte le plus anodin comme manger ou exercer une activité artisanale en passant par les rapports à l’autre jusqu’au contact avec les autres races. Ceci s’applique quel que soit le rang social du Garzok. Il n’y a pas une journée sans combat, rixe ou échauffourée.
Souvent brutale, la mort en tant que concept de passage vers un au delà n’est pas assimilé par les Garzoks, qui ne pratiquent d'ailleurs aucunes forme de rituel pour les morts, si ce n'est en regard à Thimoros. Pour eux, la mort d’un autre Garzoks est un bon moyen de manger gratuitement et sans se fatiguer et de monter en grade si le mort était un supérieur. Ils ne cherchent pas plus loin.
IV / Croyances et religionsThimoros est le dieu universellement vénéré par les Garzoks. Il est le dieu qui les inspire et les anime durant toute leur vie, les mettant sur la voie de la destruction, souvent du mal et des ténèbres. Sa fille Oaxaca est donc également vénérée et servie.
Les Garzoks vénèrent aussi une incarnation de Yuimen, mais de façon moins prononcée :
Ter Zignok. Il est celui qui veille sur la nature aux alentours, celui qui fait pousser les forêts qui étouffent, celui qui a créé les loups que montent les Sektegs,... Il n'est pas l'ennemi, mais loin d'être un allié cependant, il est celui qu'on doit respecter pour éviter ses colères. On le représente comme un Garzoks vêtu de peaux de bête.
V / Liens raciaux Aucune race n’a de point commun avec les Garzoks, seulement des coups de poings communs. Seul les peuples Sektegs côtoient les Garzoks mais avec prudence car la possibilité d’être tuer, réduit en esclavage ou mangé n’est pas plaisante (L’ordre tuer/manger n’étant pas toujours le même).
Le peuple Garzok ne cherche aucune relation diplomatique avec les autres races. Ils ne veulent généralement que la guerre et ne comprennent que la relation dominant/dominé. Alors on a beau être le meilleur diplomate de l’univers, quand en face ils veulent se battre, il faut se défendre ou fuir.
Ils sont bien souvent au service des forces du mal d'Oaxaca, qui leur permet d'assouvir leur soif de destruction.