L'Univers de Yuimen déménage !


Nouvelle adresse : https://univers.yuimen.net/




Poster un nouveau sujet Ce sujet est verrouillé, vous ne pouvez pas éditer de messages ou poster d’autres réponses.  [ 37 messages ]  Aller à la page 1, 2, 3  Suivante
Auteur Message
 Sujet du message: Citadelle des Profondeurs: Entrée Sud
MessagePosté: Dim 30 Aoû 2009 11:11 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Entrée Sud


Image


Le petit groupe de l’Echangeur est donc regroupé devant cette vaste porte. À la déclaration de Mathis, Hallena semble troublée, mais ne semble pas vouloir lui montrer, et se concentre sur la grande porte d’entrée devant laquelle vous vous trouvez. Les derniers à arriver sont sans conteste Ruméus et Anarazel, qui traînent un peu à l’arrière alors que Rosie s’est défaite de la poigne du guerrier casqué pour les précéder.

Shrez’Zarth semble de l’avis de Rosie concernant l’idée de Rosie, et ne se gène pas pour le faire savoir, s’approchant de la jeune semi-elfe en serrant le manche de sa nouvelle arme.

« Ouais, le seul moyen d’entrer, c’est de tout défoncer, les ennemis avec ! »

Mais Hallena s’interpose.

« Frapper et défoncer, voilà la méthode des civilisés… C’est en discrétion que nous devons entrer… Regardons si cette porte est ouverte, déjà. »

Elle s’en approche, et tente de l’ouvrir, en vain… Elle reste close. Mais c’est alors que Ruméus, arrivant avec l’être sans nez, s’exclame.

« Qu’est-ce que sont ces écritures ? »

Du doigt, il pointe le dessus de la porte, où un message qui semble crypté est noté…

« FDHRYRGGRF QRPUNEARF, YN PYR FR GEBHIR FBHF IBGER ARM… »


Tous semblent figés devant ce texte pour le moins... incompréhensible...

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Entrée Sud
MessagePosté: Dim 30 Aoû 2009 15:13 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Jeu 18 Déc 2008 03:51
Messages: 3454
Localisation: Quête 34
Je suis assez satisfait de ma petite performance improvisée, j'aurais par contre apprécié pouvoir observer si par mes vers j'ai quelque peu réussi à amadouer cette femme un peu animale. Malheureusement, cette fois encore, ce fichu masque m’empêche de détecter quoi que ce soit.

Rosie laisse échapper un soupir et me dit gentiment :

« Rien ne prouve que ce qui se trouve à l’intérieur n’est pas hostile, Mathis. »

Ces paroles sont sages, nous sommes enfin arrivés, mais rien nous indique de quelle façon on compte nous recevoir.

«Tu as raison. ».

Alors qu’à leur première rencontre le drow avait soulevé Rosie et l’avait empoignée et menacée, il semble maintenant plus réceptif aux propos de celle-ci. Restant fidèle à lui-même, c'est-à-dire rustre et impulsif, il s’approche de la jeune femme encapuchonnée de rouge, la main sur son arme prêt à dégainer et il nous signifie son accord avec Rosie, puis nous affirme, sans détour et dans un même souffle, qu’il nous suffit de frapper et de tout défoncer.

(Mais je rêve! Cet être a été élevé dans une porcherie ou quoi ? )

J’en demeure pantois. Frapper, blesser, menacer et encore cogner: ces actions semblent être les seules que ce drow connaisse. Comment cet elfe peut s’imaginer que seule la violence peut résoudre les problèmes ? Pour la seule fois depuis notre descente dans les profondeurs, je loue l’être de nos songes de nous avoir procuré ces masques. Sans le mien, en ce moment, le drow aurait vu l’expression de supériorité et de léger dédain affiché sur mon visage et il aurait sûrement voulu me tuer.

Avec toute sa grâce féline, Hallena intervint, non sans ironie envers les humains :

« Frapper et défoncer, voilà la méthode des civilisés… C’est en discrétion que nous devons entrer… Regardons si cette porte est ouverte, déjà. »

Je suis un peu déçu de sa réaction, déçu qu’elle juge tous les hommes de la même façon, qu’elle nous considère tous identiques.

«Même si certains se ressemblent, les hommes ne sont pas tous identiques et ne pensent pas tous de la même façon, Hallena ».

Cette phrase, je l’ai prononcé sans hargne, ni colère, mais avec un brin de déception facilement et volontairement décelable. Qu’elle me place, moi le beau Mathis, dans la même catégorie que cet individu continuellement enragé, me déçoit beaucoup. Je ne me laisse pas pour autant démonté et je m’adresse à tous.

« Rosie a raison, rien n’est sûr quant à l’hospitalité des êtres qui se trouvent de l’autre côté de la porte, par contre si nous les attaquons, même les gens les plus intentionnés au départ voudront nous charger à leur tour. Donc, la solution la plus prudente et la mieux adaptée cette fois-ci demeure celle d’Hallena. »

Sans attendre mon commentaire ou celui des autres, Hallena s’est dirigée vers la dite porte pour constater que celle-ci ne peut s’ouvrir ainsi.

(Devra-t-on donner raison à Shrez, et défoncer la porte ?)

C’est à ce moment que m’extirpant de mes pensées, le guerrier cornu intervient, le bras levé, nous indiquant de son index l’objet de sa préoccupation :

« Qu’est-ce que sont ces écritures ? »

Effectivement, au sommet de la grande porte sont gravées des lettres. Celles-ci étant séparées par les autres de façon à ce qu’on puisse déduire qu’elles forment des mots. Malheureusement, je ne connais pas la langue utilisée pour former ce message.

(Ce langage utilise les mêmes caractères que nous, par contre l’appariement des lettres me semble assez singulière. À moins….)

Un sourire, sûrement invisible de tous, naît alors sur mon visage.

(...qu’il ne s’agisse d’un message codé)

« Un message codé !»

Encore jeune adolescent, Angélie et moi, nous nous amusions à nous écrire des textes secrets que seuls nous réussissions à en saisir la signification.
Après un certain temps de réflexion nous devrions, ou plutôt je devrais, en trouver la solution.
Sans un mot, sourcils froncés, je me mets à la tâche, essayant plusieurs substitutions, et soupirant à chaque échec de mes nombreuses tentatives.

Ce stratagème dure bien quelques minutes avant que je me tourne enfin vers Ruméus, fier de mon esprit d’analyse et d’être le premier à faire une décente proposition de réponse :

« J’ai trouvé la signification de ces écritures »

Je ne suis pas un guerrier de sa trempe. En fait, je ne serai jamais un guerrier et encore moins de sa trempe. Je me disais bien que j’aurai l’occasion de montrer ma valeur qui n’est pas négligeable au contraire. Savourant ce moment de victoire personnelle, je révèle donc fièrement la solution de ce message codé.

« Squelettes décharnés la clé se trouve sous votre nez »

_________________
Image


Dernière édition par Mathis le Mar 29 Déc 2009 02:27, édité 5 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Entrée Sud
MessagePosté: Lun 31 Aoû 2009 22:23 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Site Internet  Profil

Inscription: Mer 26 Nov 2008 21:22
Messages: 928
Localisation: Kendra Kâr
Vous voulez que je vous en dise plus long sur ma haine, faibles âmes loin de ma sinistre noblesse? Bien... Laissez-moi vous conter ô combien elle ressemblait, aux abords de cette citadelle noyée, aux filaments ténébreux d'une tumeur mortelle, inaliénable, prenant petit à petit position dans les fibres d'un corps malade au destin scellé, comme si elle contaminait mon cœur sensible avec la dureté de l'acier, comme si elle pénétrait jusqu'à mon esprit pour brûler ma raison, et faire jaillir les feux apocalyptiques de sa propre suffisance.

Enfermé, bouillonnant dans les limites de mon masque intérieur, je m'étais précipité à la suite du Shaakt, race inférieure et sans mérite, nageant avec toutes la force de ma rage. Mes yeux n'étaient plus que des saphirs en fusion dans le grand brasier d'un volcan où lave rimait avec sang, et sang avec noblesse éternelle. Lorsque mes bras marqués de cicatrices de chaînes passaient devant mon regard rivé tel une lance d'acier vers les trois êtres sans valeur, je sentais les sombres battements de ma volonté en fusion étendre tentacules et poisons. A vrai dire, la race humaine m'avait déjà largement déçue : la citée blanche de Kendra Kâr ne méritait pas sa pérennité prospérant. Quant aux nains, orcs et goblins, dont la bêtise n'avait d'égal qu'en leur soif stupidement hargneuse, elle ne valait guère mieux que la peste noire. Et c'était sans parler des elfes - pas seulement les Sindeldi et les Shaakt, dont le sang impur avait donné naissance à la plus grande des noblesse.

Vous voulez que je vous en dise plus long sur ma haine, faibles âmes loin de ma sinistre noblesse? Soit.

Voici son seul chant, soyez-en donc témoins et juges!
Si les limites physiques n'avaient entravé sa toute-violence, elle aurait brûlé le monde entier, pendant des siècles et des siècles, purifié les terres souillées par les hommes de toutes races intelligentes, détruit des villes, rasé des montagnes. Et lorsqu'enfin tout serait détruit, qu'il ne resterait de ce monde que des ruines en cendres, des cendres en poussières, je laisserai ma Sombre Déesse mourir, repue des horreurs d'un monde entier, s'en aller dans les rivières des souvenirs, vers l'océan immense des beautés éternelles.

Et mon sermon m'y liait : je purifierai le monde par le feu...

Image


Lorsque la jeune demi-elfe en rouge agrippa le sang-mêlé, le tirant en arrière et l'arrêtant dans sa course effrénée, ce dernier dut mettre toute son énergie à ne pas exploser et frapper la jeune femme. Cela ne lui aurait causé aucun problème : il avait déjà tué une humaine à la beauté semblable dans les catacombes d'un temple de Thimoros.

Il n'entendit entre les danses obscures de ses pensées qu'une seule phrase, une seule phrase qui le toucha au plus haut point :

"- Je ne me battrai pas au coté d’un homme qui n’accorde aucune valeur à la vie et qui n’a qu’un trou à la place du cœur!" Vociféra Rosie, dont la colère se mariait si bien avec le rouge de sa tunique, avec la beauté de ses cheveux ondulant dans l'eau sombre.

Un trou à la place du cœur? Ne comprenait-elle pas ? Son cœur était rempli d'un amour sans nom, d'une sensibilité qui l'avait fait pleurer devant la perfection du ciel lorsqu'il s'était évadé de son manoir-prison, qui hantait ses rêves d'amours fugitifs, sauvés des tentacules de sa Haine. Seulement, en lui résonnait sans fin le sermon qu'il avait fait : celui de venger sa famille oubliée. Il était le dernier de la lignée d'Ellhar, et ne pouvait avoir de descendant; c'était à lui de rétablir la justice!
Et sa haine lui pourrissait jusqu'à ses rêves.

Si la jeune femme avait alors vu son visage - quoiqu'elle eut pu apercevoir la teinte de ses yeux - elle n'y aurait compris qu'une tristesse sans nom, autant profonde que les abysses qu'ils côtoyaient tous. Mais la Sombre Déesse Haine qui dominait chacun de ses actes ne cédait jamais du terrain : il l'avait prouvé. Entre l'amitié voire l'amour intrigué d'une jeune humaine, et apprendre à tuer, il avait choisi le deuxième...

"- Dire que je te faisais confiance!" Martela Rosie.

Confiance? Personne ne pouvait lui faire confiance; et à vrai dire, il ne se faisait plus confiance lui-même, interdisant toute forme de jugement sur sa propre personne. Sa raison n'existait que pour servir. D'esprit d'autocritique, il n'en avait aucun.

Il n'eut pas le temps de se dégager de l'étreinte de la jeune femme : Ruméus les avait séparés, et tirés vers la citadelle. Rosie se dégagea de son bras et partit devant. Anarazel, plus perdu dans ses pensées que dans l'eau sombre, ne ressentant que peu le danger qui taillait un navire en pièce derrière lui - son navire - avançait plus lentement, suivant le guerrier cornu.
Ses yeux avaient pris une teinte sombre et terne, comme si son esprit s'était replié à des années lumières.

Allait-il mettre ses plans à exécution, et s'en prendre au Shaakt ? Il s'en rendait que trop bien compte, et cela grâce à Rosie : s'il le faisait, tous se ligueraient contre lui. Cela ne lui apporterait rien, aux portes mêmes d'une citadelle inconnue. Mais il aurait sa vengeance...

Une douleur nouvellement éveillée renaissait au creux de son bras : le rubis qui y était incrusté le faisait souffrir, tandis qu'il brassait l'eau pour avancer.

Il arriva au niveau des autres aventuriers, contemplant avec la rage de son cœur déchiré le portail et la phrase étrange. Thàran brillait à sa main, faisant bouillir l'eau d'une aura de chaleur. Il contempla les griffes, fidèles servantes nouvellement trouvées. Leur avait-il vendu son âme, elle que déjà il avait donnée à une haine, à une déesse et à un navire dont il sentait le rubis?

Ses yeux portèrent leurs feux sur les aventuriers. Il était maintenant assez proche de ceux-ci pour se décider à agir, mu par ses élans presque suicidaire. Et il s'en rendait compte - le regard sombre de Ruméus, les mouvements de tête inquiets de la demi-elfe en rouge, transforma doucement son envie de meurtre en douce attente.
Et, aussi étrange et stupide que cela puisse paraître, il ne put s'empêcher de décharger toute cette énergie frustrée...

"- Squelettes décharnés la clé se trouve sous votre nez", traduisit Mathis.

Le démon éclata d'un long rire sans joie, dément, totalement inapproprié à la situation. Il s'étendit longuement, fluide liquoreux coulant au goutte à goutte. Puis lorsqu'enfin il se fut tari, le sang-mêlé retomba dans le silence malsain dont il aimait s'entourer...
Voyant les regards des aventuriers, il se décida à parler. Et le dédain que contenait sa voix ne s'était en rien estompé depuis les derniers mots qu'il avait prononcés sur l'Echangeur :

"- Les seules choses qui ressemblent à des squelettes ici, ce sont nos masques. Des masques dont l'uniformité est bien plus plaisante à voir que nos différences..."

_________________
Image
Ecrire, c'est tuer, prier, délirer. Pour combler l'écart. Abolir l'Entre. Et n'y parvenir jamais. [Michèle Mailhot]


Haut
 

 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Entrée Sud
MessagePosté: Mer 2 Sep 2009 07:15 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 23 Nov 2008 21:04
Messages: 519
« Squelettes décharnés la clé se trouve sous votre nez. »

Rosie ouvrit la bouche, impressionnée. Comment avait-il fait pour trouver la réponse si rapidement ? C’était incroyable! Cela faisait quelques minutes qu’elle cherchait elle-même comment déchiffrer le message en retournant les lettres dans tous les sens dans sa tête, en les remplaçant par d’autre, ou en essayant de trouver une logique avec l’alphabet, mais il n’y avait rien à faire, elle ne voyait pas du tout ce que ce message codé racontait. Mathis, lui, avait réussit et juste par sa traduction, la jeune fille savait qu’il avait mis le doigt dessus. Bien qu’elle demeurait être énigmatique, la phrase était clair, net et approprié, preuve d’une assez bonne traduction. Malheureusement, le travail ne s’arrêtait pas là. Ces mots n’étaient pas la phrase magique qui déverrouillerait la porte seulement en la prononçant à voix haute.

C’est alors qu’un rire déchira le silence épais des eaux profondes. Rosie sentit un frisson lui traverser l’échine. Ce ton, ce sarcasme n’annonçait rien de positif. Elle tourna un regard sombre vers son auteur, Anarazel. L’adolescente n’arrivait pas à comprendre pourquoi il était comme ça. Alors qu’il donnait une impression de puissance avec ses airs de démons, la jeune fille, au contraire, n’y voyait qu’une faiblesse, une blessure bien plus profonde et bien plus douloureuse que celles qui peuvent être affligé par la lame.

( Pff… il devrait faire comme moi et se faire effacer la mémoire. )

La semi-elfe avait eut cette pensé spontanément, sans vraiment se rendre compte de ce qui venait de lui traverser l’esprit. Dans toutes cette aventure, elle avait cessé de pensé au fardeau qui pesait lourd sur ses épaules. C’était la première fois qu’elle y repensait depuis leur départ. Elle ignorait elle-même ce qu’elle avait bien put vivre par le passé mais semblerait-il que ce soit assez horrible pour que cela vaille la peine de céder une d’en céder une partie. Elle soupira. Au moins, cette quête lui aura apporté ça de bon : un moment de répits. Quoi qu’en fait, on ne puisse pas vraiment associer le mot «répits» à cette chasse au trésor. Depuis le début, rare furent les instants où ils purent être tranquilles, quoi que ce n’était pas le but rechercher non plus. Depuis la bataille sur le quai, les obstacles s’enchaînaient dangereusement. Chaque fois, cela semblait pire.

Finalement, à cette réflexion Rosie avait-elle vraiment le goût de franchir la porte ?

Alors que le silence était retombé, Anarazel le brisa de nouveau, toujours avec ce ton désagréable au point que la semi-elfe vint à se demander si cet individu était vraiment un elfe. Il avait l’air si sarcastique, comme s’il se moquait d’eux.

« Les seules choses qui ressemblent à des squelettes ici, ce sont nos masques. Des masques dont l'uniformité est bien plus plaisante à voir que nos différences... »

Pour ne pas lui offrir ce qu’il recherchait, c'est-à-dire une certaine crainte de la part des autres, Rosie détourna le regard et fit un pas vers la porte. Il n’était pas question de faire durer un nouveau moment de silence. Étrangement, c’était comme si elle n’avait plus peur de lui. Était-ce parce qu’elle était entourer des autres ou plutôt était ce le fait qu’elle décelait maintenant toute la faiblesse qui ressortait dans ses comportements ?

Elle fit semblant que l’air qu’il avait prit ne l’avait en rien affligé et fit de son mieux, alors que ses yeux glissait doucement sur le message codé, pour montrer le plus d’indifférence possible.

« Et bien justement, j’ai l’impression que c’est de nos masques que cela parle. Squelettes décharné… »

Automatiquement, elle porta sa main à son visage et effleura du bout des doigts le nez du masque qu’elle portait. Sa main glissa sur les lèvres rouges, pensive.

« J’ai l’impression que nous avons déjà la clé en fait…»

Le bout des doigts toujours contre son masque, elle se retourna vers les autres.

« C’est bien : "sous votre nez" qu’il est écrit non ? Je me demande si cela fait référence à l'expression ou... est ce vraiment sous notre nez. Celui des squelettes en fait... le masque même. »

Elle s'avança vers la porte et posa la main délicatement sur celle ci tout en la détaillant du regard, question de comprendre qu'elle genre de «clé» il leur fallait.

_________________
Rosie Skufita
Une Coureuse des plaines semi-elfique accompagnée par l'ours Mérové
Image
Lvl 12


Dernière édition par Rosie le Dim 6 Sep 2009 01:31, édité 2 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Entrée Sud
MessagePosté: Mer 2 Sep 2009 23:56 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Shrez ne semble pas apprécier les énigmes, et il fait nerveusement les cent pas pendant que vous réfléchissez aux tenants et aboutissants de ce mot, brillament décodé par Mathis, ce dont Hallena ne manque pas de le féliciter - muettement cependant - lui octroyant un regard bienveillant et teinté d'une sorte de respect jusqu'ici inconnu chez elle. Ruméus, lui semble se concentrer un maximum, et répète silencieusement la phrase de l'énigme... Sans trouver de solution.

Hallena aide ensuite Rosie à tenter de trouver quelque autre indice ou serrure sur la porte, un endroit où mettre la clé, ou même l'endroit où elle pourrait se trouver, mais même avec acharnement, elles ne parviennent à rien trouver. Ni serrure, ni encoche, ni cache. Rien qu'un panneau lisse, et cette étrange annotation le surplombant.

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Entrée Sud
MessagePosté: Ven 4 Sep 2009 04:09 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Jeu 18 Déc 2008 03:51
Messages: 3454
Localisation: Quête 34
(L’uniformité bien plus plaisante à voir que nos différences, humph! Parle pour toi laideur sans nez.)

Moi, j’apprécie au contraire les différences, je ne voudrais pour rien au monde ressembler à ce démon.
J’aime la différence, j’aime être celui qui se démarque parmi la foule, celui qu’on remarque et qu’on apprécie. C’est pourquoi les qualités de Ruméus me dérangent de plus en plus, mais secrètement je me plais à croire qu’il n’incarne pas la perfection et que sous ce casque cornu, il cache d’énormes cicatrices ou encore mieux de vilaines pustules.

Qui voudrait d’un bouquet où toutes les fleurs sont identiques? Je préfère voir la variété dans la beauté. Et depuis le début de cette aventure, j’ai pu admirer un très bel échantillon de femmes, toutes splendides à leur manière. Pour commencer, cette pirate aux jolis yeux en forme d’amandes ou encore cette charmante petite rousse dont le seul œil dévoilé pétillait de désir pour l’elfe blond. Et puis Syllie, ce petit bout de femme aux cheveux noirs très courts et au regard profond. Sans oublier nos deux compagnes de routes : une jolie brunette tatouée et une autre, tout aussi belle, mais plus réservée et plus habillée, de rouge en plus, ma couleur préférée.

Malgré nos visages camouflés, je peux sentir la tension qui règne entre Anarazel et Rosie. Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais heureusement que Ruméus le parfait est intervenu.

(Il n’est pas question qu’on s’entretue, on n’est pas trop de six pour protéger ma vie.)

Rosie s’approche de la porte où Hallena se tient déjà, et affirme d’une voix douce, mais déterminée :

« Et bien justement, j’ai l’impression que c’est de nos masques que cela parle. »

Et puis, elle effleure le nez du masque de son doigt puis descend jusqu’à la bouche charnue du masque décharné. Elle me demande alors si le texte disait bien: sous le nez. D’un mouvement de tête, je lui réponds par l’affirmative. En un éclair, la lumière surgit dans mon cerveau. (La bouche, c'est elle la clé !) Mais j’ai été devancé par cette demi-elfe habillée de rouge. Cette jeune fille ne se contente pas d’être jolie, elle est aussi très intelligente, (Elle me plaît, je l’adopterais bien comme petite sœur, elle en serait digne.)

Sans en rajouter davantage, elle tapote des mains la porte afin de découvrir une quelconque serrure. Elle est aidée d’Hallena qui un peu plus tôt m'a gratifié d'un regard admiratif dû sans doute à mon décodage rapide du texte gravé au dessus de la porte. Malheureusement, les demoiselles ne trouvent rien, pas de marques, pas d'orifices, pas d'encoches, rien qui nous laisserait présumer que l'on peut y insérer une clé.
(Et si il suffisait que la clé touche la porte pour en assurer son ouverture ?)
«Je saisis ton raisonnement Rosie. Sous mon nez, il n’y a effectivement que cette affreuse bouche rouge» ( qui cache la mienne bien plus agréable à regarder.)

Ma voix maintenant teintée de dégoût, je rajoute. « Si c’est elle la clé, qui se propose pour embrasser cette porte ? »

_________________
Image


Dernière édition par Mathis le Mar 29 Déc 2009 02:32, édité 8 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Entrée Sud
MessagePosté: Ven 4 Sep 2009 21:39 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Une nouvelle fois, Hallena regarde dans la direction de Mathis avec une attitude de respect. Elle semble réellement impressionnée par la capacité de déduction du jeune voleur, même si elle n’en dit mot. Mais à la nouvelle trouvaille de Mathis face à la déconvenue féminine en matière de recherche, seul Shrez’Zarth réagit, et vivement !

« Quoi ? Embrasser cette saleté de porte ? Faut être frappé pour penser des tucs comme ça ! Faut la défoncer, c’est tout ! »

Ses propos sont hargneux et agressifs, tout comme le ton de sa voix, qui témoigne de son impatience… et de son éternelle envie de violence…

Ruméus, lui, semble toujours aussi concentré, et d’une voix calme, répond à Mathis en déniant l’invective du drow à la crête.

« Il faut se méfier… Cette porte peut être piégée. Y poser les lèvres, fussent-elles celles de notre masque, pourrait être létal. »

Il ne parait pas motivé à l’idée d’embrasser la porte, lui non plus… Même s’il ne dément pas la solution trouvée par le voleur. Hallena se contente de rester silencieuse, caressant doucement la tête de son aigle, posté sur son épaule droite.

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Entrée Sud
MessagePosté: Dim 6 Sep 2009 10:00 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Site Internet  Profil

Inscription: Mer 26 Nov 2008 21:22
Messages: 928
Localisation: Kendra Kâr
Anarazel observait ce débat comme s'il s'était agi de la décadence totale de cinq êtres emprisonnés par leur propre stupidité. Il écoutait les analyses de Mathis et de Rosie avec autant de dédain qu'il en fut capable, reniflant bruyamment tout en nageant comme s'il faisait les cent pas, laissant de temps à autre un ricanement sinistre s'échapper d'entre ses dents.

Qu'il était plaisant de voir ainsi de pauvres bêtes à l'intelligence amoindrie, arcs tendus entre dieux et animaux, mais qui, aveugles, ignoraient les premiers tout en suivant les deuxièmes les yeux fermés. Qu'ils étaient ignorants!

"- Faut être frappé pour penser des tucs comme ça ! Faut la défoncer, c’est tout !" Fit Le Shaakt, avec le dédain stupide qui le suivait comme l'ombre de ses pas.

Anarazel manqua un instant de se jeter sur lui, de mettre sa haine à exécution, et de lui trancher la gorge au dépourvu, comme on saignerait un porc. L'eau récolterait son sang, et il se délecterait de son goût de fer, il en boirait, tel un vampire, jusqu'à ce qu'il ne reste plus une goutte pour attester de la présence de cette médiocrité. Mais la médiocrité était armée...

"- Il faut se méfier… Cette porte peut être piégée", contra Ruméus.

Le démon explosa, il n'en pouvait plus de ces paroles stupides. Piégée? Et comment s'en rendre compte, si ce n'est se jetant dans le piège invisible?

D'un coup violent, Anarazel poussa le Shaakt et l'humain, les écartant de son passage. Bien que plus délicatement, mais tout autant froidement, il envoya Rosie loin de la porte, en la prenant par le col rouge de sa tunique, comme elle l'avait fait avec lui.

Puis, sa haine à peine contenue par le cocon de sa raison, il cria en un souffle, comme s'il s'était agit d'une cornemuse expirant sous le poids d'une montagne :

"- Vous mourrez un jour d'attente, pâles et décadents démons de l'indécision!"

Puis il embrassa la porte, en son centre, collant ses lèvres avec violence. S'il avait embrassé quelqu'un, il lui aurait sans doute broyé les cervicales...

_________________
Image
Ecrire, c'est tuer, prier, délirer. Pour combler l'écart. Abolir l'Entre. Et n'y parvenir jamais. [Michèle Mailhot]


Dernière édition par Anarazel le Lun 7 Sep 2009 22:30, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Entrée Sud
MessagePosté: Dim 6 Sep 2009 10:46 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 23 Nov 2008 21:04
Messages: 519
Même aidée par Hallena, Rosie avait beau scruter chaque coin et recoin de la grande porte faisant obstacle sur leur chemin, elle ne voyait aucunes traces de serrure ou de mécanismes permettant de l’ouvrir. Elle ne décela non plus ni dessins, ni motifs intéressants pouvant servir d’indice, rien. Rien sauf cette phrase codée vigoureusement gravée au dessus de l’entré verrouillée.

Voyant très bien qu’il n’y avait rien d’autre, l’adolescente laissa tomber un soupir pénible témoignant autant de sa fatigue que de son découragement face à tout ça. Elle commençait sérieusement à se demander s’il ne fallait pas la défoncer après tout. Cela semblait si facile de lever sa hache et de fracasser cette porte en mille morceau afin d’y entrer. Malheureusement, les choses n’étaient pas aussi simples. Ils ne pouvaient se permettre d’utiliser la force brute de la sorte au risque de signaler leur présence, si ce n’était pas déjà fait ou de faire face à un maléfice quelconque. La semi-elfe leva pour une énième fois la tête vers cette phrase clé, se répétant tout bas à nouveau la traduction que Mathis avait fait. Justement, ce dernier intervint.


«Je saisis ton raisonnement Rosie. Sous mon nez, il n’y a effectivement que cette affreuse bouche rouge. Si c’est elle la clé, qui se propose pour embrasser cette porte ? »

Il avait prononcé sa dernière phrase avec dédain, démontrant parfaitement qu’il n’était pas volontaire à la tâche qui proposait. Rosie en devint que plus pensive.

« Em... embrasser? »

D’accord, le masque et même plutôt la bouche semblait être ce qui leur permettrait d’entré, selon eux, ça Rosie l’avait déjà en tête. Mais déposer un baiser contre la paroi de se qui leur barrait la route, jamais elle n’y aurait pensé. D’ailleurs, ce n’était pas bête du tout. Contrairement à Mathis, l’adolescente n’en ressentit aucun dégout. De toute façon, ce n’était pas réellement ses lèvres à elle qui allait toucher cette porte mais bien celle de masque. Où était le problème? Les mains contre la porte, elle fixa des yeux celle-ci se demandant si cela allait marcher. Sa bouche était si près, elle pourrait très bien essayer. Elle n’avait qu’à avancer un peu.

« Je peux bien le faire moi… »

Souffla-t-elle tout bas alors que dans son dos, le drow clamait encore et comme toujours haut et fort son impatience face à leur inactivité. Dès qu’il n’y avait plus d’action ou de danger dans les parages, c’était inévitable, cet elfe noir s’énervait. Il avait besoin de bouger, de se défouler, il était comme ça. Mais Rosie ne lui en voulait pas. Elle-même avait songé un seul instant à éventrer cette porte et en finir au plus vite.

( Pff… Il suffit d’embrasser une porte ce n’est pas la fin du monde. On verra bien si ça marche. )

Elle allait le faire, elle l’aurait fait, si Ruméus n’était pas intervenu l’air songeur.

« Il faut se méfier… Cette porte peut être piégée. Y poser les lèvres, fussent-elles celles de notre masque, pourrait être létal. »

Rosie s’arrêta et se retourna vivement vers ce dernier. Elle n’en pouvait plus, elle voulait en finir et doucement, elle finira par être aussi impatiente que leur allié à la peau sombre et aux oreilles pointu. D’une voix hésitante et à peine perceptible elle répéta :

« Je… je vais l’embrasser moi cette… cette porte. »

Les paroles de Ruméus lui tournaient toujours dans la tête l’entrainant dans une incertitude angoissante. Son visage était si près, mais elle, était-elle prête ? Mais à cet instant, Anarazel explosa. Il écarta ceux qui ce trouvais sur son chemin avec violence et détermination et sans même que Rosie ai eu le temps de réagir, il arriva à sa hauteur et l’agrippa par le collet afin de l’enlever de son chemin. La jeune fille en eu le souffle coupé un instant, autant par la surprise que par le geste porter.


« Vous mourrez un jour d'attente, pâles et décadents démons de l'indécision! »

Les yeux ronds, elle le regarda plaquer ses lèvres rouges contre la paroi de la porte. Au moins, Rosie n’avait plus à le faire.

Étrangement, la première pensée qui traversa l’esprit de la jeune fille fut :


( Je n’aurais pas aimé être à la place de cette porte. )

_________________
Rosie Skufita
Une Coureuse des plaines semi-elfique accompagnée par l'ours Mérové
Image
Lvl 12


Dernière édition par Rosie le Mar 8 Sep 2009 05:57, édité 2 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Entrée Sud
MessagePosté: Mar 8 Sep 2009 03:04 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Jeu 18 Déc 2008 03:51
Messages: 3454
Localisation: Quête 34
Suite à ma déclaration, j’observe la réaction de mes compagnons.

Sans dire un mot ni même faire un geste vers la porte, Hallena se contente de caresser calmement le plumage de son aigle, tout en me regardant fixement d’une façon que je ne saurais décrire, mais qui me plaît bien. Elle est moins farouche, envers moi du moins, qu’elle ne l’était au début de l’aventure.

Pour sa part, le drow grognon ne perd pas de temps pour émettre son opinion. Aucune surprise de ce côté-là, il n’a qu’une solution à proposer et c’est de tout fracasser. De toute façon, son petit cerveau me semble incapable de contenir plus d’une idée à la fois. Je le garde à l’œil, il va falloir passer à l’action avant qu’il décide d’exécuter le seul plan qu’il a pu imaginer : Tout défoncer.

Quant à Rosie, elle est jeune, belle et intelligente, mais naïve.

(Du coin de l’œil, je devrai l’observer, et me tenir prêt à réagir au cas ou par sacrifice elle déciderait de tenter le coup).

Je viens à peine de formuler cette pensée qu’elle se propose :

« Je peux bien le faire moi »

Sans trop savoir pourquoi, je me suis attaché à cette petite. C’est peut-être sa douceur qui m’attendrit ou encore ma gratitude envers les soins qu’elle m’a prodigués à notre sortie de Kendra Kâr. Bref, ma tête raisonne, mais c’est toujours mon cœur qui prend les décisions finales. Dans ce cas précis pourtant les deux sont en accord. Quoi qu’il en soit, je ne veux pas qu’il lui arrive malheur, je n’irai pas jusqu’à sacrifier ma vie pour elle, mais plutôt faire en sorte qu’un autre le fasse à ma place. Le loyal Ruméus serait le candidat idéal pour ça.

Et justement, Ruméus, plus réfléchi, intervient nous rappelant à la prudence en me faisant observer que l’action que j’ai suggérée, c'est-à-dire embrasser la porte, pourrait s’avérer dangereuse pour celui ou celle qui tenterait de l’exécuter. J’en suis conscient, c’est bien pour cette raison que j’ai demandé un volontaire au lieu de le faire moi-même. La prudence, voilà une autre qualité à rajouter hélas au pedigree de ce fidèle guerrier.

Si on ne réussit pas bientôt à entrer dans cette citadelle, on risque de se faire happer par l’horrible bête aux dents tranchantes. Lorsqu’il se sera lassé de jouer avec les restes de l’Échangeur, il partira sûrement à notre recherche; acculés à ce cul de sac, il nous sera impossible de lui échapper.

J’espère que ce conseil de Ruméus a convaincu Rosie de s’abstenir de poser ce geste. Je suis persuadé que Rosie est dans le vrai et que la bouche est la clé. Par contre, Ruméus a aussi raison en affirmant qu’en apposant ces lèvres pulpeuses sur la porte, on expose aussi la nôtre. Quelques secondes passent et à mon soulagement Anarazel intervient. Probablement excité par l’idée du danger, il se précipite vers la porte poussant rageusement Shrez et Ruméus afin de se faire un chemin. Il repousse également Rosie, mais toutefois moins brusquement, alors qu’elle s’apprêtait à toucher la porte de ses lèvres.

Après nous avoir dédaigneusement traités comme des moins que rien, d’un geste violent, il colle les lèvres du masque contre la porte.
Six paires d’yeux fixent alors cette porte attendant fébrilement la suite.

_________________
Image


Dernière édition par Mathis le Mar 29 Déc 2009 02:37, édité 5 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Entrée Sud
MessagePosté: Mar 8 Sep 2009 11:09 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
À peine Anarazel a-t-il posé les lèvres sur la porte que celle-ci se met à gronder. Très vite, elle s’entrouvre, et finit par s’ouvrir entièrement, révélant une pièce assez petite, dépourvue de toute décoration, aux murs vides. Seule une seconde porte vous fait face, un peu plus loin… Hallena, instinctive, entre dans la pièce et se rapproche de la seconde porte sans la toucher. Ruméus, lui, est plus sur ses gardes :

" Il faut faire attention, cette pièce ne me dit rien qui vaille. Cette entrée est une entée principale, pourquoi donnerait-elle sur une si petite pièce ?"

Shrez, à cette énonciation, pousse un nouveau juron avant de s’exlamer, colérique :

« Dis, le cornu, t’as les boules ? T’es qu’un couillon ! Ramène ta face et arrête de nous bassiner avec tes conneries ! »

Sur ces paroles, il pénètre à son tour dans la petite pièce, laissant un Ruméus baba et coi.

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Entrée Sud
MessagePosté: Mer 9 Sep 2009 21:46 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Jeu 18 Déc 2008 03:51
Messages: 3454
Localisation: Quête 34
Bien que ce soit moi qui ai proposé le geste qu’Anarazel vient de poser, je doutais de sa réussite. C’est avec soulagement que je vois la porte s’ouvrir pour nous laisser découvrir une petite pièce dénuée de toute décoration.

Hallena, d’un pas félin, se rend rapidement dans cette petite salle et en fait facilement le tour.

(Allons voir s’il n’y a pas d’autres inscriptions au-dessus de la nouvelle porte.)

J’étais sur le point de rejoindre la femme tatouée lorsque le guerrier cornu intervient :

" Il faut faire attention, cette pièce ne me dit rien qui vaille. Cette entrée est une entrée principale, pourquoi donnerait-elle sur une si petite pièce ?"

J’arrête alors tout mouvement, il ne me restait que quelques pas à parcourir, mais je ne les fais pas. Le front plissé, les sourcils arqués, je recule un peu pour avoir une vue d’ensemble et constater que cet archer à encore visé juste.

(Effectivement, si l’on se fie à la dimension de cette porte, la salle devrait être plus grande.)

Il est difficile pour mon orgueil de l’admettre, mais cette homme a sans doute raison. Éclairé par sa remarque, cette petite pièce me fait maintenant penser à une cage.

J’ouvre la bouche et je m’apprête à demander à l'archère à demi-vêtue de revenir sur ses pas, lorsque le drow explose :

« Dis, le cornu, t’as les boules ? T’es qu’un couillon ! Ramène ta face et arrête de nous bassiner avec tes conneries ! »

Je ne peux m’empêcher de sourire sous cape à l’idée que Ruméus pourrait n’être qu’un peureux. Cependant, même si cette idée m’enchante, je dois me résoudre d’admettre que tel n’est pas le cas. Ce guerrier est courageux, il nous l’a démontré plus d’une fois depuis notre départ du quai. De plus, il est un bon observateur, il est arrivé le dernier et pourtant c’est le premier à avoir remarqué les inscriptions codées.

Je me range du côté de Ruméus, s’il m’arrive un malheur, il n’hésitera pas à me sauver, alors que cet impulsif à la crête de coq ne pensera qu’à se lancer dans la bagarre !
Je m’adresse donc au drow :

« Moi, je ne bouge pas d’ici, alors nous serons deux couillons, et ne compte pas sur nous pour ramasser ton cadavre !»

Et je rajoute à l’intention d’Hallena d’une voix empreinte d’inquiétude :

«Ne commets pas d’imprudence, il serait plus sage de revenir et de laisser les têtes brûlées risquer inutilement leur vie. »

_________________
Image


Dernière édition par Mathis le Mar 29 Déc 2009 02:43, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Entrée Sud
MessagePosté: Dim 13 Sep 2009 12:13 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Pendant que les mâles de l’expédition se disputaient, Hallena poursuivait son inspection de la petite salle, tentant d’en comprendre l’utilité. Dans un murmure pour elle-même, elle chuchotait :

« Une cage… une cage… »

Et semblait assez perplexe quant à cette option.

Le shaakt dégaina furieusement sa lame pour en menacer Mathis et Ruméus, dont les muscles se tendaient et se contractaient, témoignant qu’il était prêt à réagir en cas de dérapage du shaakt.

« Amenez-vous, ou j’vous crève là ! On s’est pas tapé tout l’trajet pour rester plantés comme des abrutis devant une entrée ! »

La virulence de ses propos ne semblait pas le calmer, au contraire, mais son accès de colère fut terni par une exclamation d’Hallena :

« Non ! Ce n’est pas une cage ! De l’air ! Cette citadelle contient de l’air, on peut y respirer ! C’est juste une sorte de… sas pour passer d’un monde à l’autre. Entrez tous et fermons la porte ! »

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Entrée Sud
MessagePosté: Mar 15 Sep 2009 02:58 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Jeu 18 Déc 2008 03:51
Messages: 3454
Localisation: Quête 34
Comme si elle ne m’avait pas entendu, Hallena continue son inspection minutieuse des parois de la petite salle ne se contentant pas de la regarder, mais aussi de toucher tous les petits interstices qu’elle peut trouver. Elle ne réagit pas davantage à l’altercation qui sévit entre le drow et moi.

Ma réplique cinglante a vraisemblablement déplu à Shrez qui n’hésite pas une seconde à sortir sa lame de son fourreau pour nous la pointer sous mon nez et celui du guerrier cornu en signe d’avertissement.
Alors que nous faisons partie de la même équipe, ce guerrier dont le cerveau n’est pas plus gros qu’un petit pois ose brandir son arme contre moi et me proférer des menaces. Mon regard est fixé sur lui, ma main sur la garde de mon épée, je suis prêt à riposter et à combattre s’il le faut, mais il ne m’obligera pas à entrer là où je ne veux pas.

Sans attendre davantage notre réaction, l’enragé à la crête de coq nous crache au visage :

«Amenez-vous, ou j’vous crève là ! On s’est pas tapé tout l’trajet pour rester plantés comme des abrutis devant une entrée »

Il y a de ces occasions où il serait mieux de se taire et bien qu’on en soit conscient, on n’en fait rien. Ces mêmes occasions dont on connaît parfaitement le dénouement malheureux et que l’on décide tout de même de suivre nos pulsions de rage, notre instinct sauvage. Ces fois où notre langue sale prend un vilain plaisir à débiter les pires insultes dans le but avoué de provoquer notre vis-à-vis. Et bien, je vis présentement cette situation et je ressens ces émotions. J’ai non seulement volontairement provoqué le shaakt furieux, mais je n’ai pas l’intention de m’arrêter là.

Et pourtant, cette fracture du nez aurait due me donner une leçon. En effet, c’est mon arrogance envers le gardien de la muraille qui m’a valu cette blessure. Bien que je sache que je devrais rester silencieux et placide comme mon voisin de droite, ma bouche s’ouvre malgré moi et je lui jette à la figure ces paroles acides :

«Si on pénètre dans cette cellule, nous vivrons comme des animaux en cage et nous serons peut-être même torturés. Si nous restons ici, il n’y a que toi pour nous confronter et tu ne fais pas le poids ! »

(Oh que oui, il fait le poids, je le sais que trop bien ! )

Il pourrait sans difficulté m’abattre d’une seule main. Comme il m’arrive trop souvent, ma langue lance son venin avant que je n’ai le temps d’analyser les conséquences que peuvent entraîner de telles paroles. Les mots sont sortis, je ne peux les rappeler. Seule mince consolation, je n’ai rien à craindre pour mon visage cette fois, cet affreux objet osseux le protège. Par chance, avant que les cellules du minuscule cerveau de Shrez aient le temps de réagir, Hallena intervient :

«Non ! Ce n’est pas une cage ! De l’air ! Cette citadelle contient de l’air, on peut y respirer ! C’est juste une sorte de… sas pour passer d’un monde à l’autre. Entrez tous et fermons la porte ! »

« Et voilà qui change tout! »

À ces mots, je passe fièrement devant le drow avec toute l’arrogance dont je suis capable. Sans le lâcher des yeux, j’entre dans la pièce rectangulaire prêt à toute éventualité. Je sais pertinemment que je joue avec le feu, mais cet elfe noir m’a exaspéré. Et puis, je suis conscient de la présence de Ruméus derrière moi. Guerrier valeureux, il viendra à mon secours ou du moins nous séparera avant que je ne sois trop abîmé.

Cette pièce est petite, mais suffisamment grande pour me permettre de me placer assez loin de cet être violent et de son haineuse odeur. C’est auprès d’Hallena que je choisis de m'installer. Dos contre le mur, je regarde droit devant moi, ma main droite caressant ma dague maîtresse, et ma gauche cherchant à tâtons les doigts d’Hallena. Doucement, mais sans lui octroyer le moindre regard, je saisis sa main et j’y entrelace nos doigts. Je ne la serre outre mesure, lui laissant ainsi le loisir de se libérer si elle le désire. Ce que j’espère qu’elle ne fera point: j’ai besoin de ce délicieux contact, de cette délicate chaleur pour me calmer et me rassurer.

En fait, cet innocent attouchement me rappelle ma plus tendre jeunesse. Pendant les froides soirées d’hivers que nous passions près du foyer pour nous réchauffer, mon père en profitait toujours pour me raconter les histoires les plus effrayantes qu’il pouvait trouver. Il disait que c’était pour m’endurcir et me préparer à devenir un vrai homme, un être sans peur. J’aimais bien ces veillées et j’en redemandais aussi souvent que je le pouvais, mais pas pour les raisons qu’il croyait. Je m’assoyais par terre, une couverture recouvrant mes jambes, ma tête appuyée contre les genoux de ma mère qui elle était assise confortablement dans sa chaise berçante. Ma position l’empêchait de se bercer, mais ça ne semblait pas la perturber. Ma petite main gauche dans la sienne, à l’insu de mon père, je profitais de ce petit moment d’intimité avec elle. Lorsque j’avais peur ou que je faisais semblant, je serrais sa main et avec ses doigts elle caressait la mienne. J’appréciais la douceur de sa peau et j’aurais passé des heures ainsi. Puis, plus tard, au début de mon adolescence, c’est la main dans la main que moi et Angélie affrontions nos pires ennemis -de vilains voyous qui voulaient nous détrousser de ce nous avions durement volés-. Mon père était fier de me voir tenir ainsi la main de mon amie, croyant que je jouais le rôle du preux chevalier, alors qu’en vérité, c’est elle qui me redonnait le courage, c’était elle la plus brave des deux.
Et maintenant encore, dans cette petite pièce en compagnie d’un drow en mal de violence, d’un guerrier trop parfait et d’un être sans nez qui semble avoir l’esprit complètement déboussolé depuis l’anéantissement de son navire par l’énorme poisson aux lames d’acier, c’est auprès d’une femme que peu à peu je tente de retrouver ma sérénité. Bien que les déductions d’Hallena m’ont rassuré, je ne peux m’empêcher de conserver encore un tout petit doute quant à l'utilité de cette pièce étroite.
Ce masque osseux commence aussi à me peser. Heureusement, je n’en ai plus pour longtemps et je pourrai enfin me libérer de ce visage de bois qui me gêne.
Caressant délicatement les doigts d’Hallena, j’attendrai patiemment que les derniers aventuriers pénètrent dans cette petite chambre et referment la porte, souhaitant ardemment que l’eau s'écoule, laissant à l’air la place qui lui revient et me permettant ainsi de mettre à jour ma beauté.

_________________
Image


Dernière édition par Mathis le Mar 29 Déc 2009 02:59, édité 4 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Entrée Sud
MessagePosté: Mar 15 Sep 2009 06:26 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 23 Nov 2008 21:04
Messages: 519
L’effet fut instantané, le prince Anarazel réveilla la belle avec son baisé rien de moins que foudroyant. La porte émit de long grondement alors qu’elle s’entrouvrit enfin, preuve que Mathis avait eut raison, encore une fois. Rosie n’avait apparemment servit à rien jusqu’à maintenant. En fait, depuis qu’elle était sous l’eau, elle n’avait pratiquement rien fait, ne serais-ce qu’écouter et exécuter les ordres, les idées. Cette idée d’inutilité l’agaçait profondément. Elle détestait avoir l’impression de n’être qu’un fardeau qui traine les pieds arrière en attente d’une nouvelle mission. Si elle avait réagit assez vite, si elle avait put trouver des idées, peut-être l’Échangeur aurait-il été toujours là. La jeune fille battait sa coulpe juste à y penser. Elle aurait put faire quelque chose, elle se savait beaucoup plus intelligente que ça. Mais ceci n’était maintenant qu’histoire ancienne et vivre dans le passé ne faisait qu’altérer le présent. Là maintenant, une porte venait de s’ouvrir donnant accès à une nouvelle intrigue un nouvel obstacle : Une petite pièce rectangulaire. Rien de plus, rien de moins. Une petite porte les attendait au fond, patiente et menaçante. Hallena ne se fit pas prier pour entré à l’intérieure sans montrer un seul instant une pointe d’hésitation. Bien que cela puisse être une qualité, parfois foncé ainsi pouvait aussi mener à sa perte. Mais pour cette fois, il ne se passa rien. La femme était là debout, tout simplement.

" Il faut faire attention, cette pièce ne me dit rien qui vaille. Cette entrée est une entrée principale, pourquoi donnerait-elle sur une si petite pièce ?"

Encore une fois, des paroles sages traversèrent les lèvres de ce mystérieux guerrier. Il semblait qu’on avait prévu qu’ils passent là. Tout indiquait qu’un piège devait bien se trouver quelque part et cette petite pièce sobre avait toute les qualités pour en être un.

( Mais dans un certain sens, si le but de cette entré avait été de nous piéger, nous n’aurions pas dû passer par des énigmes pour tomber sur un piège. Enfin je crois. )

Plus elle y pensait, plus sa réflexion lui semblait insensé. Toutefois elle préférait y réfléchir plutôt que d’écouter Shrez perdre patience comme toujours, laissant sa langue se délier pour ne dire que des infamies. D’ailleurs, Mathis semblait s’en mêler.

( Pourquoi ne l’ignore t-il pas tout simplement ? Avec cet énervé la pire chose à faire c’est bien de le faire sortir encore plus de ses gonds. )

Ruméus l’avait compris, lui. Rosie tourna les yeux vers eux, las, pour ne voir qu’un elfe à la peau sombre brandir son arme en signe de provocation alors qu’à l’intérieur, Hallena inspectait les lieux, avide de réponse.

( Oh la la… c’est de pire en pire. )

Et c’était le cas de le dire.

« Si on pénètre dans cette cellule, on sera comme des animaux en cage et peut-être même torturés. Si nous restons ici. Il n’y a que toi pour nous confronter et tu ne fais pas le poids ! »

( Il fait exprès ! )

« Non ! Ce n’est pas une cage ! De l’air ! Cette citadelle contient de l’air, on peut y respirer ! C’est juste une sorte de… sas pour passer d’un monde à l’autre. Entrez tous et fermons la porte ! »

( Mais… d’où elle sort ça ? )

Sans attendre une seule seconde de plus, Mathis changea d’idée, persuadé des dire de la femme semi-elfe.

« Et voilà qui change tout! »

Rosie regarda Mathis passer devant le drow avec une pointe d’arrogance fièrement dessiné sur son visage, ses yeux hantés par une ombre de provocation. Mais qu’est qui lui prenait de s’attaquer ainsi à un être qu’il savait extrêmement susceptible. Il savait très bien ce qui allait se passer en agissant ainsi et pourtant, il allait au bout de ses pensés. Bien sûr Shrez n’avait pas à réagir aussi violement, toutefois, il y a moyen de ne pas se laisser marcher sur les pieds sans atteindre nécessairement les limites à ne pas franchir avec lui. La petite aire que l’humain blond affichait était de trop. La jeune fille le suivit des yeux ne sachant pas trop quoi pensé de lui ni de ses changement de position. Apparemment il portait une confiance aveugle en cette femme dénudé. Sans se poser de question, sans prendre le temps de réfléchir, il l’avait suivit, persuader des dires de celle-ci. Non pas que l’adolescente n’avait aucune foi en cette dernière, mais elle ne se permettait pas de la suivre aussi facilement les yeux fermés. Elle pouvait bien se tromper. L’erreur est humaine et cette femme l’est à moitié.

De leurs côtés, le drow semblait à bout de nerf, Ruméus, lui, complètement sur ses gardes et Anarazel, seuls les dieux savaient ce qui pouvait bien se passer dans sa tête. La tension montait de plus en plus au sein de se groupe et la semi-elfe ne pouvait que s’en rendre à l’évidence. Elle avait elle-même tenu tête à Anarazel et avait du même coup en quelque sorte effrité une alliance, une confiance qui s’était installé. Voilà que Mathis faisait de même avec Shrez. S’il fallait que tout le monde finissent par se mettre à dos, personne ne sera en mesure d’atteindre la fin de cette aventure. Ils ne pouvaient pas se permettre de continuer ainsi. La jeune fille ferma les yeux et poussa, la tête baissé, un pénible soupir, surement le vingtième depuis qu’ils sont devant cette porte. Sans même lever son regard vers lui, elle s’adressa au shaakt bouillant avec le plus grand des calmes, refoulant son désarroi face à tout cela.


« S’il vous plait, gardons nos forces pour combattre ceux qui sont réellement nos ennemis. »

Elle se trouvait drôle de dire cela après s’en être pris à l’elfe sans nez plus tôt, mais après tout, elle l’avait fait pour éviter un massacre, pas pour en commencer un. Par chance Ruméus étaient intervenu, les éloignant du monstre marin et du bateau et mettant pratiquement fin à cette affrontement insensé. D’ailleurs, il fallait le convaincre de suivre, car Rosie ne voyait pas d’autre option après tout. Elle s’approcha de ce dernier, toujours la tête bien basse.

« Peut être nous enfonçons-nous dans un piège, mais nous ne le saurons jamais si nous n’essayons pas. Nous avons eu le courage de croire en un rêve et par conséquent, de mettre ces masques, couler notre propre navire et ce, sans être certain que toute cette histoire soit véridique. Je ne vois pas d’autre solution, par conséquent, je vais faire confiance à Hallena et espérer que cela soit la bonne chose à faire. »

Rosie fit un pas en avant, puis tourna la tête vers l’humain, le regardant directement cette fois. Elle attendait une réponse. Une chose était sûre, elle refusait de le laisser derrière.

_________________
Rosie Skufita
Une Coureuse des plaines semi-elfique accompagnée par l'ours Mérové
Image
Lvl 12


Haut
 

Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Ce sujet est verrouillé, vous ne pouvez pas éditer de messages ou poster d’autres réponses.  [ 37 messages ]  Aller à la page 1, 2, 3  Suivante


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Aller à:  
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group  

Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO

L'Univers de Yuimen © 2004 - 2016