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Nom : Pentavus
Classe : Voleur
Race : Humain (Kendran)
Age : Description physique et de la personnalité :On trouve des héros un peu partout. Même à Exech, une dame en quête d'une âme conquérante et forte ne manquerait pas, derrière le masque du meurtrier et du truand, de dénicher un brin de courage et de noblesse, parce que chacun est prêt à mourir à tout instant. Pentavus, lui, n'est rien de ce genre. Lâche et craintif, préférant attaquer par derrière que de risquer une contre-attaque de sa cible, notre ami n'a rien d'un prince.
Son allure laisse également songeur. On lit sur son visage ses origines dunesques, pourtant sa tenue de tissus nobles et beaux – bien que sales et élimé – dénonce un étroit lien avec une communauté venue d'Ynorie, ce qui est encore contredit par sa posture voûtée, les épaules rentrées et la tête souvent baissée, les bras ballants. Et si quelqu'un s'y intéressait, il découvrirait que ses parents ne sont ni du peuple qu'exprime son visage, ni de celui soufflé par ses vêtements, mais de riches commerçants kendrans.
Pentavus est tout sauf un bel homme. Ses cheveux noirs, gras et trop longs tombent lamentablement sur son front bas, sur des yeux grisés torves qui ne regardent jamais en face, un regard d'en bas, traître par avance. Ces lèvres fines et constemment sèches esquissent une moue d'amertume. Son teint, devenu pâle à force de traîner dans la boue des rues d'une ville sans soleil, vire au gris, d'un épiderme râpeux et éternellement imberbe.
Cependant, lorsqu'exceptionnellement notre homme croise le regard d'une dame ou d'une demoiselle assez douce pour lui épargner les regards apeurés ou hautains dont il a l'habitude, cette dernière pourrait apercevoir, si elle le regardait bien, un timide sourire gêné au coin des lèvres du Pentavus rougissant.
Biographie (résumé) :Second d'une funeste fratrie de trois descendants, le petit Pentavus*, né Pah'tavim** mais bien vite renommé, ne fut jamais heureux au sein de sa famille. Marchands ambulants qui virent soudainement la fortune dégringoler des cieux sans qu'ils l'aient mérité, par un coup du hasard comme le hasard sait les faire, ses parents renièrent leur courte vie d'errance au gré des routes commerciales de l'Imiftil au jour même où ils s'installèrent dans la grande Kendrâ-Kar. Là, âgé de dix ans et loin d'être en avance sur son âge, notre ami commença une vie différente, loin des longs chemins déserts où il traînait toujours derrière le convoi, loin des communautés du voyage qui comptaient toujours quelqu'un pour s'occuper de lui et l'accueillir.
Un mère trop jeune, orgueilleuse, dépensière et jalouse, un père effacé et vaquant à ses occupations de commerçant sans vouloir entendre parle d'autre chose qui l'avait épousée par arrangement. Ces deux-là ne faisaient déjà plus partie de la vie du jeune Pentavus depuis longtemps, mais il n'y avait pas qu'eux. Il était le second, un autre enfant l'avait précédé dans le monde, une sœur. Pas beaucoup plus jeune que sa mère, cette soeur avait dès sa naissance, par de multiples maladies et caprices, pris le pouvoir dans la maison, le pouvoir réel, et régnait en maîtresse partout où elle allait ; assez habile pour ménager les bourgeoisies de sa parvenue de génitrice, la demoiselle faisait ce qu'elle voulait de tous, des femmes par l'oppresion, des hommes par le charme et les promesses, et son frère puîné par tous les moyens qui venaient à son esprit dangereux.
Cette naissance en seconde position réduit toutes ses chances à néant. Les maîtres mots pour la survie psychique et corporelle furent la discrétion, l'humilité, le silence. Il aurait bien pu s'en tirer ainsi, mais le hasard, encore lui, avait joué avec la génétique en sa défaveur : Comment cet enfant, issu de deux générations de kendrans, pouvait-il être si dissemblant des siens? Comment cette petite larve avait-elle donc fait pour se former un visage aux traits de ses aïeux, comme s'il était directement venu de ce peuple nomade qui faisait à présent horreur à tout le monde? Personne ne le savait, mais tout le monde l'en punissait, lui reprochant jour après jour ce visage rond et hâlé, ces cheveux noirs comme du charbon et cette moue typique des peuplades des Dunes, dont son arrière grand-père était originaire.
Je n'ai pas besoin de vous conter plus avant l'histoire de cet enfant qui préférait encore manger avec les poules, compagnes tendres à l'humour dévastateur. Silencieux et rêveur, toujours réprimandé, son esprit évolua d'une curieuse façon, qui lui fut salutaire : au lieu de se lamenter du mépris que lui témoignaient ceux et surtout celles qui auraient dû l'aimer, il finit par ne plus se soucier des querelles internes et hissa ses préoccupations jusqu'au-dessus de tout cela. Il fut ainsi le spectateur, le confident et à l'occasion l'adjuvant des intrigues et manipulations de sa sœur, ce qu'il trouva à chaque fois extrêmement exaltant. Qu'il dût tenir le rôle de l'informateur de Sa Majesté ou pire, celui d'un actif figurant, affublé des atours nécessaires à la crédibilité de son rôle, le geste et la voix déformés à dessein, enfin utile à quelque chose.
Les années passèrent de mépris en destruction, l'instabilité de l'enfant s'accrût avec l'angoisse des jours. Aujourd'hui Pentavus n'a rien appris, et s'emploie donc, pour survivre et donner à ses pensées un aliment qui leur permet de tourner – et donc d'échapper à l'immobilisme – à la seule chose qu'il sache faire : voler, tricher, mentir, blesser. Le pire, c'est qu'il n'est même pas passé maître dans cet art, il gravite parmi les truands en fantôme inconsistant, pas assez mauvais pour être rejeté, pas assez productif pour être sollicité. Dans cet être, le vice a pris le temps de faire son chemin, et macère lentement, attendant son heure pour exploser à l'air libre, servi par des réflexions viciées d'illogismes, d'oublis et d'incohérence.
Pourtant, il reste des choses cachées sous ce front gris et blasé, sous ces cheveux filasses et brillants. Un désir ardent, refoulé de force à l'intérieur de son cœur dès l'enfance, reste vif ; une petite graine de beauté gît, stérilisée par une constante frayeur, au fond de Pentavus.
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Armes et bouclier :En main principale : vieux kurzsax un peu rouillé, mais efficient (for +2)
En main secondaire :
Armure(s) :Protection pour le torse :
Cote de mailles sans manches, cachée sous le vêtement (end +1)
Protection pour la tête :
Protection pour les jambes :
Protection pour les bras :
Cape :
Bijoux Magiques :
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Sac (Encombrement = 0/20) :-
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Or : 50 Yus
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Magies Acquise(s) :
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Capacités de combat (CC) :CC sans arme acquise(s) :-Instinct sauvage
CC avec arme acquise(s) :-
CC avec arme de jet acquise(s) :-
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ville de départ: Tulorim