------------------------------------------Nom : Alenna / Reyshir
Classe : Mage
Race : Humaine du Peuple de Wiehl
Age : 33 ans
Description physique et de la personnalité :Dans ce corps, la beauté est mon arme la plus précieuse. Si je suis d'une ethnie dans laquelle la splendeur est fréquente, peu de femmes sont considérées comme aussi resplendissantes que moi. J'ai les cheveux plus foncés que la moyenne de mon peuple, d'un noir profond, presque d'ébène, alors que mes yeux sont eux plus clairs, de la couleur du ciel kendran, dégagé et lumineux. Mon nez est plutôt fin et bien dessiné, mais juste assez carré pour donner du caractère à mon visage et mettre en valeur mes lèvres pulpeuses. Pour le reste de mon visage, je n'ai pas grand chose à en dire : les pommettes hautes, des traits expressifs et parfaitement dessinés, je suis assez proche de la description des femmes les plus magnifiques qui soient décrites dans les contes de tout le monde humain. Une beauté à faire pâlir une elfe, en somme. Et tout ça sur un corps semblant avoir servi de modèle pour les plus belles sculptures de Yuia ; celles sur lesquelles elle est dépeinte comme une femme voluptueuse aux hanches larges et à la poitrine généreuse. Excepté que sous mon sein gauche se trouve un tatouage aux formes étranges et à l'origine inconnue.
Après telle lecture de ma description physique, je ne pourrais blâmer qui que ce soit de voir en moi une simple créature vaniteuse, ne cherchant rien d'autre qu'à être désirable. Loin s'en faut, pourtant. Car lorsque j'observe mon reflet c'est une inconnue que je vois, et c'est ce qui me permet tant d'objectivité. Pour autant je ne vois pas ma beauté comme une fierté, simplement comme un outil à utiliser pour survivre plus longtemps. Car la survie est tout ce qui me caractérise. Vivre plus longtemps. Quitte à vivre mal. Quitte à vivre dans le péché. Quitte à vivre dans le mensonge. Je suis lassée de la mort et, plus encore, de la torture qui la précède. Mais c'est un détail qui devra attendre avant d'être explicité : pour le moment, revenons à ce besoin de survie qui fait l'entièreté de ma personne. Il existe sur Yuimen toutes sortes de gens. Et si la peur de la mort est un aspect que la culture garzok tente d'éradiquer et une caractéristique censée être inédite, interdite, chez les preux chevaliers kendrans, la réalité chez n'importe quelle créature pensante est toute autre : nous sommes terrorisés à l'idée de mourir. Tous autant que nous sommes. Mais si la mort était à coup sûr dispensée par la plus infâme des tortures, alors la terreur serait une émotion si dérisoire, si ridiculement faible, si gigantesquement infime, que nous donnerions absolument tout, jusqu'à notre âme, jusqu'à ce qui fait de nous qui nous sommes, jusqu'à notre famille et tous nos amis, pour la ressentir de nouveau à la place de cette indicible et indescriptible peur qui la remplace. Car la terreur n'est rien comparée à ce que je ressens tous les jours à l'idée de l'inexorable et incroyablement longue mort qui m'attend. Alors jugez-moi si vous le voulez. Jugez mes actes, moi qui abandonnerais un village au trépas, moi qui pourrais fuir devant le viol d'une enfant ou le dépècement d'un adolescent. Jugez-moi, qui pourrais épouser un homme dans le seul but d'être protégée quelques ans, mois ou simplement jours de plus, avant de le laisser à la décapitation qui lui était promise le jour où il a décidé de m'accorder sa confiance. Mais échapper à mon funeste sort est un objectif qui mérite tous les sacrifices. Et à ma place, vous feriez exactement la même chose.
Biographie :Que voulez-vous connaître ? Ma vie actuelle ? Ou mon existence au sens plus large ? Car la présente n'est pas des plus palpitantes. Je suis née dans une famille marchande de Tulorim, où j'ai grandi dans la richesse et le luxe. Puis durant ma puberté, entre mes quatorze et mes seize ans, je me suis « réveillée ». Après ça j'ai vite disparu, emportant avec moi une partie de la fortune familiale pour voyager, vivre dans différentes auberges, juste quelques jours, avant de partir pour de nouveaux horizons. Il ne s'est pas passé grand chose jusqu'à mes vingt-trois ans, jour où je les ais vu pour la première fois. Ils ne m'ont pas repéré immédiatement, alors j'ai eu le temps de fuir, mais comme à chaque fois qu'« ils » entrent dans ma vie, tout est devenu plus compliqué. C'est là que j'ai décidé de me servir de ma grande beauté pour trouver un mari puissant. Ayant déjà essayé les ducs kendrans, sans succès, je suis parti au Nord. En Omyrhie. C'est là que j'ai rencontré Kragan, un chef garzok étonnamment friand des femmes humaines, alors que j'avais vingt-cinq ans. Depuis, je vis dans sa tente, faisant tout mon possible pour le combler sans pour autant tomber enceinte.
Mais vous devez très certainement vous demander ce que j'entends par « se réveiller » et qui sont « ils » ?
Eh bien la première fois que je me suis « réveillée » était il y a un peu plus de mille-quatre-cents ans, alors que l'Ynorie faisait partie de Kendra Kâr et que la nouvelle Oranan n'existait pas encore. A l'époque j'étais une jeune Kendrane de treize ans, innocente et plutôt heureuse. Puis avec la puberté sont venues des visions de ma vie précédente. Ainsi que de ma mort précédente. Celle pendant laquelle j'avais été tuée par de parfaits inconnus au terme de plusieurs centaines d'heures de tortures ignobles. J'avais alors ignoré ces souvenirs impossibles, ces inventions de mon esprit qui, pourtant, hantaient mon quotidien et me provoquaient des sanglots incontrôlables chaque soir. Jusqu'à ce qu'« ils » apparaissent. Les mêmes étrangers qui avaient mis fin à ma vie précédente. Et qu'ils recommencent avec la jeune adulte que j'étais. De nouvelles longues heures de tortures indicibles. Avant la mort. Après ça je suis née de nouveau, dans le corps d'un nouveau né woran de sexe masculin. Les premières années ont été plutôt douces, jusqu'à ce que je me « réveille », lors de ma puberté et que les souvenirs de mes deux vies précédentes ne me rattrapent. J'ai alors fui, laissant toute ma vie derrière moi par crainte de vivre le calvaire ressenti dans ces visions du passé. Mais ils ont été meilleurs que moi. Les vies se sont succédées, ainsi que les morts. J'ai été de plusieurs races, bien que les humains, pullulant sur notre monde, soient revenus bien plus régulièrement ; homme ou femme, de manière plus ou moins égale ; beau ou laide... J'ai été tout et n'importe quoi. Seules deux constantes, inaltérables, les reliaient : lors de ma puberté, les souvenirs de mon passé ressurgissaient et quelques années plus tard une mort longue et douloureuse – ô combien, combien douloureuse, effroyable, interminable, immonde et abjecte – s'abattait sur moi, infligée par « ils ». Tout ce que je sais, c'est qu'ils ont connu une vie encore antérieure à celles dont je garde des souvenirs. Une vie dans laquelle je me nommais Reyshir. Je ne sais pas qui ils sont. Je ne sais pas d'où ils viennent. Et je ne sais absolument pas pourquoi ils font cela. Mais ils le font. Inexorablement. Et cette vie n'échappera pas à cette règle : je sais que bientôt ils me retrouveront, dans ce campement d'Omyrhie, et que je mourrai.
------------------------------------------Armes et bouclier :En main principale :
En main secondaire :
Armure(s) :Protection pour le torse :
Protection pour la tête :
Protection pour les jambes :
Protection pour les bras :
Cape :
Bijoux Magiques :
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Sac (Encombrement = 0/20) :-
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Argent : 50 Yus
------------------------------------------Sorts Acquis :Sorts de combat évolutifs :
Somnolence : Le froid plonge la cible dans un demi-sommeil, s'insinuant dans sa chair. Maîtrises et esquives -1/lvl. Dure [lvl/4]tours.
Sorts RP :
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Sorts créés par le PJ lui-même :
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Capacités de combat (CC) :CC Sans Arme acquises (CC SA) :
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CC Avec Arme acquises (CC AA) :
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CC avec Arme de Jet acquises (CC AJ) :
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