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 Sujet du message: Les allées du Monastère
MessagePosté: Sam 1 Nov 2008 11:40 
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Les allées du monastère


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Tels les fils d'une toile d'araignée, les colonnades s'étendent de part et d'autre du monastère. Le plus souvent, ces lieux sont silencieux, seulement parcourus par les habitantes des lieux. Parfois, ils sont égayés par le doux chant joyeux d'une flûte ou d'un pipeau, rarement ils sont déserts. Ces allées de pierre dessinent le monastère comme les rues d'une ville la dessinent.

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 Sujet du message: L'amour est bleu, la ruse est bleue aussi.
MessagePosté: Sam 25 Juil 2009 19:46 
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Dans un des plus sobres lieux d'Imiftil, quelques heures après que le timide soleil se leva, trois femmes se tenaient debout devant Rosalinde. Les trois vêtues de longue robes monastique d'un velours blanc à reflets tristes et sans éclats que la vieillesse avait façonné ainsi. A la porte derrière la jeune Rosalinde une artiste-sœurs avait sculpté une planche en bois sur lequel l'inscription 'Réserve annexe' était presque effacée.
Les dalles étaient toutes en marbre très ancien, force de collecte et de rapt dans tout les continents mais aussi preuve de la superbe ancienneté de la Sororité de Selhinae, et les pas lourds des trois femmes-adeptes faisaient trembler certaine dalles sous leur poids imposant.


( Et dire qu'elles sont adeptes comme moi ! Grosses et vraiment apte à n'être que de la chair à canon, je ne savais pas qu'on engraissait les sœurs ici ! Nous ne mangeons pas que du poulet alors ? )

La plus grande des trois, plus musclé mais plus ridicule encore que les trois autres se démarqua un peu des deux pour vociférer à l'oreille de Rosalinde.


« Tu es prise au piège Rosalinde ! »


L'affirmation était juste. Surmontable ? Certes, mais comment ? L'inélégance des trois sœurs étaient si visible qu'elle ne s'empêcha pas de les titiller sévèrement.

« Oh ! Regardez-vous ! Comme vous êtes bien grosses et bien grasses ! Si il y une once de muscles en vous, ils sont bien dissimulés derrière votre masse énorme ! Vos attitudes de sous-fifre montre bien avec quelle facilité je vais vous clouer sur le sol, venez ! Personne ne m'empêchera d'être libre, pas même vous ! »

Pourquoi cette impertinence de la part de Rosalinde von Anhalten ? Cette semi-elfe, érudit et intègre quand personne n'était présent pour la déranger quoique souvent entraînée par les sœurs-instructrice de la Sororité au combat rapproché, haïssait ce lieux du plus profond de son être. Elle y apprit à haïr les hommes mais ce ne sont pas les hommes dans la définition de l'être humain mâle qu'elle se mit à haïr mais l'ensemble des espèces mortelles et immortelles de l'univers. Elle y cultiva son mépris face à tant de raisonnement vers un idéal commun, vers une idéologie fixe, sans but pour l'individu autres que la satisfaction du groupe ; elle cultiva magnifiquement comment se débrouiller pour perturber sans faire couler le sang, elle apprit tout ce qui était mauvais pour ne faire qu'un avec ce qu'on ne voulait employer. Le mal n'était son but mais son arme. Son impertinence fut le fruit d'une longue maturation, longue et silencieuse stase ou elle découvrit à travers les livres, et en y déchiffrant les vrais sens que la Sororité voulait absolument cacher à ses adeptes, comment comprendre les autres.

Ce n'était que le moment de consécration pour Rosalinde, elle joua tout sur ce moment bien précis. Moment où les grandes sœurs furent en voyage vers les limites de la contrée, le meilleur moment pour fuir !
Elle n'avait jamais combattu dans le but de neutraliser son adversaire mais cela ne lui fit pas peur ; l'excitation monta en elle, une délicieuse décharge se faisait sentir mais bien avant de se lancer vers un assaut elle réfléchissait bien rapidement.


( Elles sont lentes, je ne supporterai pas beaucoup d'attaques. Je dois me baser sur le sol, du marbre et vieux. Nous sommes dans une partie où les couloirs sont très vieux, les trous y sont donc fréquent. J'en note trois ou quatre déjà, il faudrait que je trouve le moyen de les faire tituber.

Pas question que je me serve de mes armes, pas contre ça ! Utilise ton esprit avant de commencer à dégainer, mon agilité est déjà une belle arme. Mon mépris les tuera. )


« Rosalinde, tu es allée trop loin ! Cela fait deux génération que la Sororité t'accueille comme une sœur car tu es une sœur pour nous ! Ne nous force pas à te faire du mal, tu n'es pas de taille contre trois personnes. »

« Oui, Rosalinde, reviens à toi ! Nous sommes tes sœurs, nous te protégerons. Tes dires nous font mal mais ne pouvons pas supporter la perte d'une semblable. »

« Elles disent vrais, retourne dans ta cellule et calme-toi ! Tu auras, toi-aussi, des missions et des affectations mais patience, patience ma sœur car cela vient à ceux qui possède la vraie foi dans la sororité. »

« Je.. »


Rosalinde recula soudainement en semblant effrayée de ses mots puis se voilât la figure avec ses mains en entendant ce que les trois femmes dirent.

( Vous avez raison, vous avez bien raison. En taille et SURTOUT en poids, je ne peux pas résister mais... haha, vous êtes vraiment stupide. Si stupide que je me délecte déjà de la tête que vous allez faire. Regarde bien le sol, analyse bien pendant que tu fais semblant de pleurer.)

Elle regarda effectivement vers le bas puis commença son discours sous forme d'aveu tendre et larmoyant.

«  Je n'ai pas eu la pensée de vous faire la moindre reproche, mes sœurs. Vous venez de jeter au plus profond de mon âme, en un instant, plus de piques que mon cœur ne peut en supporter. En effet, la vie que je mène légitimerait dans mon cœur un amour comme celui que vous voulez que vous me donner. Laissez-moi croire que si nous nous étions vues plus souvent nous ne serions pas dans cette situation. Si vous aviez su mes souffrances, vous n'auriez pas apprécié vos bonheurs respectifs, vous l'auriez peut-être enhardie ce bonheur juste pour tenter de me rendre heureuse. Ne soyez pas si triste de cet incident auquel seul le hasard et les Dieux pouvaient y obvier, tandis que mon malheur est de tous les moments, de toutes les origines. Pour la sororité, je ne suis qu'un objet sans valeur, outil d'ambitions encore obscures pour ma petite personne, une sorte de vaniteuse aux usages difficile. J'ai à ses yeux ni affection véritable ni confiance agréable. Vous n'êtes pas comme se marbre que vous foulez, vous ! Vous ne vous défiez pas de moi. Tout ce que je demandais pour moi-même est presque refusé d'avance ; je voulais regarder, je voulais toucher les seuls objets de ma mère et on refusa cela. Mais ma protection, oui, la sororité le fait sans même me demander ! Je n'ai même pas à le désirer cela: elle m'offre une chambre, elle dépense pour me nourrir, elle m'éduque. J'ai mieux que la majorité dans ce bas monde. Sa vanité n'oublie rien, la sororité a pris le soin de m'équiper alors que j'étais en âge de marcher, mais elle n'a pas entendu mes cris, n'a pas deviné mes véritables besoin. Me comprenez-vous ? Je suis dans un château magnifique, j'ai la sécurité, le confort, la paix, l'éducation ; mais je n'ai plus mes sentiments, plus ma liberté. Je susciterai la jalousie d'un millier de filles mais juste de surface, en vérité, vous le savez, je n'ai rien pour moi. La sororité dit se soucier de ses filles mais c'est bien le contraire. Ah ! Elle me le fait rudement bien payer et je ne puis plus cela ; je ne puis plus car je ne dispose presque de plus rien. Me comprenez-vous maintenant mes sœurs ? Je suis au centre d'un désert dans ce monastère. »


A terrible et si faux aveu, celle qui s'était avancée des autres se mit à genou puis baissa la tête en disant les larmes à l'œil.

Le but de ce discours était double: tenter de baisser l'attention des trois jeunes femmes et principalement d'analyser le sol pour y trouver toutes les failles possible ; les chances de victoire de Rosalinde étaient dans la fragilité du sol. Une question d'équilibre qu'heureusement pour elle, les trois autres ne semblaient pas posséder.


« Comment faire pour t'aider ? nous ne savions pas que tu ressentais tout cela. »

( Une chance à saisir, minable créature. )


«  Bien... oui.  Prends ça misérable crédule ! Ta bêtise causera ta perte, à vous deux aussi dérrière, haha ! »

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 Sujet du message: Jus et norma loquendi. ( La loi du langage )
MessagePosté: Jeu 30 Juil 2009 15:41 
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L’impact de la jambe de Rosalinde contre le ventre de la sœur qui s’était mise à genoux fit mouche et avec brio. Aucune des trois sœurs ne s’attendaient à une attaque aussi fourbe, d’ailleurs, aucune ne s’attendaient à une attaque après un tel discours.
La sœur-disciple s’aplatit par terre, se tordant de douleur. Une bonne chose pour la jeune et future fugitive de la sororité mais pendant combien de temps restera-t-elle encore à épouser le sol ? Pire encore, Rosalinde marqua les hostilités et donc les deux autres seront prêtes à en découdre.
Elle se décala tout en arborant une allure sérieuse, elle leurs annonça :


« Vous êtes bien pressées de perdre la vie, mesdames ! Je vous dis donc que ce qui me paraît fantastique, c'est-à-dire totalement effrayant, est que vous êtes impérieusement crédules. Quel sentiment prétendez-vous exciter ? La pitié ! Eh bien, permettez-moi de vous le dire encore : vous êtes stupides, bêtes et grasses ! Et je vous le répète sans amertume et avec encore plus de conviction que la première fois. Le pire dans cela est que vous n’êtes pas de bonne foi. Vous vous acagnardez vous-même à une pitié qui n’existe pas chez vous mais uniquement dans les préceptes que vous a apprit. Vous vous forgez des chimères dont vous vous persuadez que vous devez avoir pitié. L’humilité ne s’apprends pas dans la voix de sœurs supérieures ni même dans les livres. Vous êtes méprisables.»


« Rosalinde, c’est toi qui es méprisable. Tu n’as rien compris à la Sororité de Selhinae ! »

Elle ne répondit point à l’exclamation de son ex-sœur et se remit en position de garde.

(S’il le faut, je dégainerai. Mais souvient des dalles branlantes, c’est la clé si je veux parvenir à m’enfuir.)

« Parfait ! En garde ! »

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 Sujet du message: Re: Les Allées du Monastère
MessagePosté: Jeu 30 Juil 2009 18:12 
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Au moment où ton pied heurte douloureusement la Soeur qui s'était agenouillée devant toi, tes trois interlocutrices semblent enfin comprendre à quel point tu es hostile, et un éclat de fureur s'allume dans leurs yeux. La Soeur prostrée à terre se relève doucement, avec une fluidité déconcertante pour son tour de taille, dardant sur toi un regard noir et prudent. Derrière elle, ses deux compères avancent d'un pas menaçant. Deux éclats métalliques, et les voilà toutes deux armées de dagues effilées. La Soeur la plus proche de toi ne dégaine pas d'armes cependant, mais adopte une posture de combat rapproché. Elles affichent un air froid et concentré. Vas-tu devoir affronter la redoutable efficacité des Soeurs de Selhinae?

Quelques pas feutrés emmènent tes deux ennemies armées t'encercler. Tu es en bien mauvaise posture... Tout semble silencieux dans le domaine. Et soudain, les trois Soeurs arment leur bras. Un centième de seconde plus tard, un poing et deux lames avides de sang convergent vers toi comme des charognards vers un cadavre... Mais un cri désespéré retentit soudain, accompagné de bruyants bruits de pas, claquant sur les dalles, qui arrêtent net les Soeurs dans leur attaque. Leurs têtes se tournent brusquement vers une novice, les yeux en larmes, qui arrive en courant, complètement paniquée. Elle s'arrête à deux pas de vous, ne prêtant guère attention à l'étrangeté de la situation, et annonce d'une voix tremblotante:

" Mes Soeurs! Des hommes ont pénétré en masse dans le domaine! Toutes les Soeurs disponibles doivent se rassembler pour les repousser! Vite! "

Les trois Soeurs qui t'encadrent se regardent sombrement, puis celle que tu as frappée leur dit:

" Allez-y, je m'occupe de cette effrontée et je vous rejoins. "

Sans rajouter un mot, ses deux compagnes rengainent leurs dagues, et partent en courant, aux côtés de la novice. Il ne reste plus que toi et ton adversaire dans le couloir vide, cette dernière s'adressant hargneusement à toi:

" Je t'en prie Rosalinde, attaque, et voyons si tu pourras me toucher autrement qu'en me prenant en traître! "


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 Sujet du message: Re: Les Allées du Monastère
MessagePosté: Jeu 30 Juil 2009 21:42 
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Zewen fit tourner la roue du destin, la situation semblait s’équilibrer pour Rosalinde. L’hargneuse sœur demeurait tout de même une adversaire de taille voire véritablement dangereuse pour la fugitive. Bien qu’icelle ne soit pas en mesure – du fait de son orgueil incroyable- d’appréhender son ennemie comme véritablement scabreuse. Zewen sera-t-il encore du côté de Rosalinde ?

(Ma foi, ce duel, je ne peux que gagner ! N’usons pas de mes armes alors. Ah, la chance est avec moi ! )

Arrogante mais pas stupide. Elle se concentra sur le combat qu’elle allait mener, un combat qui risquait d’être fort ardu. Elle plaça ses pieds dans une posture tout à fait étrangère à celle que les sœurs-instructrices lui avaient appris ; en effet, le style unique de la Sororité n’était pas présent : d’habitude les jeunes sœurs maîtrisent une sorte de lutte ayant pour but de désarmer ou de faire tomber l’adversaire mais ici ses placements étaient totalement différents.

(Rapidité, mouvement et fluidité. Ces lourdauds ne savent pas que de grands maîtres Ynorien ont écrit leurs styles de combat, on peut se battre à mains nues et être tout aussi efficace qu’à l’épée. Mais vous, vous rejetez tout ce qui est masculin ! Une pensée bien stupide.)

«Malheur pour toi, je n’ai pas perdu cet empire sur moi-même qui m'est si nécessaire. Je connais la direction à suivre, je vais à l’aventure et personne ne m’arrêtera ! Fourbe ou non, tu n'es rien face à moi.»


D’un œil sûr, Rosalinde examinait encore la sœur qui se tenait devant elle. Effectivement, elle semblait vraiment plus imposante qu’elle mais la taille ne fait pas tout.

(Grande et robuste, je dois miser sur ses appuis ! Je n’arrête pas de le dire cela je dois passer à l’action maintenant ! Visons le genou.)

Après son analyse rapide, elle commença l’assaut par un terrible coup de pied au genou gauche de la sœur-disciple ; sa connaissance des articulations n’était pas celle des grands médecins mais elle savait que si on frappait à un endroit précis du genou, la personne perdrait sa stabilité. Mais avait-elle la capacité d’atteindre ce point… là semblait être la question de Rosalinde lorsqu’elle lança l’attaque.

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 Sujet du message: Re: Les Allées du Monastère
MessagePosté: Sam 1 Aoû 2009 21:08 
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Jet pour l'attaque à mains nues==> réussite

La Soeur, toute à sa haine, se laisse surprendre par ton attaque fulgurante. Ses yeux s'agrandissent brusquement en voyant ton pied filer vers son genou, et dans un réflexe soudain, elle fait un pas de côté. Cependant, ce n'est pas assez pour éviter ton pied qui frappe durement sa jambe [-1 PV]. Un rictus de douleur se plaque fugitivement sur son visage, immédiatement remplacé un masque de fureur agressif. Ton attaque aurait dû déstabiliser la Soeur ennemie, cependant elle semble bien plus endurante qu'en apparence, et c'est à peine si tu as réussi à faire fléchir sa jambe.

D'ailleurs, comme si elle se rappelait soudain qu'elle n'affrontait qu'une simple novice dans l'art du corps à corps, elle inspire profondément, et recouvre une expression neutre. D'une main ferme, elle repousse ta jambe, avant d'avancer d'un pas assuré pour lancer une contre-attaque. Elle se baisse vivement pour attraper les bords de sa robe, et la remonter à sa taille, afin d'avoir les jambes libres. Une seconde plus tard, sa jambe droite s'envole à toute vitesse vers ta tête, histoire de te donner une démonstration de ce qu'est un vrai coup de pied.

Jet pour l'attaque à mains nues de ton adversaire==> Réussite critique (désolé x) )


Et pour un vrai coup de pied, c'était un vrai coup de pied, qui te frappe violemment la tempe et te fait voir 36 chandelles avant de te faire manger les dalles. Ta tête se cogne durement contre le marbre cabossé, ce qui t'embrouille l'esprit quelques instants (-10 à toutes tes maîtrises pour ta prochaine attaque; -2PV).

La Soeur te regarde tranquillement te fracasser par terre, un sourire de satisfaction aux lèvres. Elle laisse retomber les pans de sa robe, et d'un geste détaché, en lisse les plis. Puis d'une voix triomphante, elle claironne:

" Ah ah , Rosalinde, tu es juste bonne à parler! Méprise-moi si tu le souhaites, mais en attendant, racle donc le dallage de tes dents! "


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 Sujet du message: Re: Les Allées du Monastère
MessagePosté: Sam 1 Aoû 2009 22:09 
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Comme quoi, les dieux n’étaient pas forcement toujours avec nous et dans ce cas présent contre la pauvre Rosalinde. Pauvre ? Les incessantes provocations furent soldées par une douloureuse attaque qui déstabilisait lourdement Rosalinde, ses capacités en pâtissait et elle n’avait nullement besoin de ce genre de malus.

Elle se releva avec une terrible douleur à la tête, comme si le cor hurleur du matin sonnait en elle. Un son des plus désagréables en vu de la tête qu’elle affichait.


(Qui cherche trouve et qui gagne perd. Concentre-toi, concentre-toi Rosalinde. Vais-je… tricher ? … Non, cela se nomme ruser. )

Son pied droit pivota légèrement pour se mettre en position optimale tandis que le talon de son pied gauche se leva légèrement pour tenter de projeter le corps tel un ressort. Son genou droit était tourné vers l’intérieur comme pour protéger l’aine ; en remontant encore vers le haut de son corps, on pouvait voir ses coudes droit et gauche en posture de protection des flancs respectifs. Sa main droite était prête à agir sur courte portée alors que sa voisine était en défense. Pour dire court, Rosalinde adopta un style différent des autres sœurs de la sororité.

(Ma tête sonne trop, je ne vois plus très bien. Je ne le sens pas bien le prochain coup … mais que Rana emporte mon poing avec mon prochain assaut.)


Elle se secoua la tête en vain, quoi que cela ait pour effet d’atténuer le son qui perdurait inlassablement, en maintenant sa position elle déclara à son adversaire :


« Hu, je suis bonne à quelque chose ou moins, bloc de chair ! Mais, je dois dire que tu m’es encore plus stupide si tu penses que je te méprise. Tu n’attends même pas ce pallier, je ne te méprise pas : Je t’exècre pantin de la sororité ! »


Rana était-elle avec Rosalinde ? En tout cas malgré ce qu’elle avait reçu, la jeune demi-elfe filait dans sa posture originale vers son ennemie, le poing en avant. Elle semblait plus rapide, plus en colère mais moins sûre d’elle. Son poing du désespoir allait-il atteindre sa cible ? D’ailleurs, incroyable détail, elle visait la garde de son adversaire. Détail qui n’est pas étonnant pour la Von Anhalten …

( Maintenant ! )

Dans sa course, elle pivota vers la gauche visant l’épaule droite de la sœur tout en dégainant avec sa main-gauche … sa main gauche qui était situé à sa ceinture, le but était clair maintenant, blesser directement son adversaire avec sa dague ! Dans son assaut elle cria :

« Ruser n’est pas jouer. C’est gagné ! »

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Dernière édition par Rosalinde le Mer 5 Aoû 2009 14:38, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Allées du Monastère
MessagePosté: Dim 2 Aoû 2009 11:33 
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Jet pour l'attaque à mains nues: réussite


Malgré ton esprit embrouillé, ton poing s'envole avec l'énergie de la détresse droit vers l'épaule droite de ton adversaire, qui n'a pas le temps de l'éviter, une fois encore, ou plutôt ne cherche même pas à l'éviter. Sa clavicule oppose une ferme résistance à ton attaque, même si un gémissement contenu te signifie que la Soeur n'est pas restée complètement indifférente à ton assaut [-1 PV]. Ce qui déstabilise la Soeur, par contre, c'est l'éclat de ta dague que tu dégaines tout en lançant ton attaque. Prudente et le regard perçant, elle repousse violemment ton poing et recule de quelques pas, préférant garder à distance l'éventuelle morsure douloureuse de l'acier.

Elle reste quelques instants à te fixer, puis brusquement, se met à courir vers toi. Tu as à peine le temps de la voir saisir à nouveau sa robe, et arrivée juste devant toi, dans un mouvement fluide, cette dernière se baisse et lance sa jambe gauche, dans l'intention manifeste de te faucher les jambes.

Jet pour l'attaque à mains nues de ton adversaire: échec


Malheureusement pour elle, elle n'a guère fait attention à l'endroit où elle mettait les pieds, et en a justement mis un dans un trou du marbre. Elle est déséquilibrée et tombe à la renverse, sans que sa jambe ne puisse te toucher. Tel un énorme scarabée retourné, elle gît sur le dos devant toi, en rage. Elle ne songe même plus à t'envoyer des répliques cinglantes au visage. Cependant elle commence déjà à se relever... S'il y a une opportunité à saisir, c'est maintenant!


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 Sujet du message: Re: Les Allées du Monastère
MessagePosté: Dim 2 Aoû 2009 12:36 
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(Comme le vent !)

L’attaque fut une réussite pour la jeune demi-elfe mais elle n’était pas satisfaite de son attaque. Un peu comme si il y manquait quelque chose ou qu’elle avait compris quelque chose. La moue sévère et continuelle de son visage mêlée aux petites gouttes de sueurs qui campaient le faciès de la future ancienne sœur affichait clairement sa perplexité. Ce devait être harassant d’agir en voyant son ennemie vraiment souffrir !

(J’ai l’impression de l’égratigner et qu’elle est faite de la même matière que ce sol. En vérité, c’est moi qui aie un souci avec les entrainements, j’aime mon corps et je suis heureuse de ne pas l’avoir sculpté comme une vulgaire guerrière. Mais frappons plus fort, la dague est prêtre, voyons ce que l’héritage familial vaut vraiment.)

C’était sa chance, elle pouvait faire radicalement tourner la situation grâce à sa dague. Il n’était pas forcement question de tuer cette sœur mais la prochaine attaque décidait du bien fondé d’une fuite future.

(Je dois toujours avoir deux coups d’avances, je vise le flanc droit et elle ne se relèvera pas. Si je rate ou si elle se relève encore, je feinterai et adieu maudite sœur ! Prie pour toi de prendre ce coup.)

Rosalinde bondit vers son opposante dans une course presque identique à la dernière attaque mais à l’instar ; plus elle avançait vers sa résistante adversaire, plus elle se courbait pour toucher ou au mieux planter et ressortir sa petite lame vers le flanc droit de son adversaire : ce flanc ne cache qu’un organe, le foie. Mais la demi-elfe le savait-elle ? Nous ne le savons pas. Ce qui est sûr c’est qu’elle savait qu’il n’y avait pas os et que donc, c’était une zone propice aux coups critiques.

(Sois précise, sois précise, sois précise !)


Force de se courber, elle termina sa course d’une roulade pour accentuer la précision vers la zone visée lors de l'assaut à main armée, l’attaque fit-elle mouche ? En tout cas, les gestes prouvent que Rosalinde changea légèrement d’aptitude contre cette combattante, pensait-elle réellement s’en tirer facilement ?

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 Sujet du message: Re: Les Allées du Monastère
MessagePosté: Dim 2 Aoû 2009 14:06 
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Jet pour ton attaque avec arme: échec critique (navré xD)

Malheureusement pour toi, lorsque tu finis ta course en amorçant ta roulade, un vertige dû à ton mauvais coup de tout à l'heure te fait momentanément perdre le contrôle de ton attaque, et au lieu de rouler proprement en avant, tu t'écroules purement et simplement par terre dans un bruit sourd, tandis que ton crâne en prend encore pour son grade. Un spasme de douleur te fait ouvrir ta main gauche, ce qui te fait perdre ta précieuse dague. La soeur, qui s'est relevée, éclate d'un rire mauvais en te voyant échouer lamentablement ainsi, et s'empresse d'éloigner ton arme, qui va cogner contre le mur à quelques mètres, avec un triste tintement. Elle a bien vite oublié sa pitoyable chute datant d'à peine quelques secondes.

Toujours est-il que prostrée ainsi par terre, et désarmée, tu es à la merci du courroux de ton adversaire, qui ne perd pas de temps pour pousser son avantage: joignant étroitement ses mains, et levant ses bras au-dessus de sa tête, elle a l'intention de t'asséner un violent coup à l'arrière de la nuque avec ses mains transformées en battoir.

Jet pour l'attaque mains nues de ton adversaire: échec

Cependant le destin semble être avec toi, car le temps qu'elle arme son coup, tu as tout juste le temps de rouler sur toi-même pour éviter son assaut massif.


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 Sujet du message: Re: Les Allées du Monastère
MessagePosté: Dim 2 Aoû 2009 14:38 
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((( j'ai la poiaaaaaaaaaaaseeeuh, xD)))

( Peu m’importe le destin maintenant. L’évolution de mes attaques, considérée en large, prend un sens plus concret à ce que je suis réellement. En rien supérieure aux autres physiquement et … totalement méprisable et haïssable sur un plan moral. Je considère les mots de cette personne comme véritable, en cela je suis faible. Tout se passe comme si un large courant emporte mon esprit et qu’une misérable pénètre ma conscience ! Je dois la submerger, lui montrer à quel point mon habilité dépasse la sienne.

Non !

Je dois me montrer à quel point je ne suis pas comme eux. Je ne suis pas une poupée, je veux être seule, je n’ai pas besoin de vous ! Je ne suis pas infiniment faible et infiniment divisé comme vous l’êtes, je suis moi. Et MA personne n’est touchée par aucune strate sociale.

Mais pourquoi ?

Peu importe le pourquoi ? Suis-je un pantin, suis-je une poupée ? Suis-je aussi faible que cela pour me laisser guider par une voie supérieure qui ne me connait pas.

Non !

Je m’élèverai seule et je planterai ma bannière.

Tu es encore à terre, relève-toi, vite !)


A sa propre pensée, elle se releva rapidement en se tournant sur elle avant pour éviter le puissant heurt du battoir organique.
Dès que la jeune semi-elfe se releva, une seconde introspection commença.


( Je ne suis bonne qu’à avoir de la chance, qu’à esquiver ses coups et encore … je suis si fragile …

Que dis-tu ? Tu t’es prise un coup et alors ?

Je … je ne dois pas me faire toucher, elle ne le mérite pas !

Il y a tant de choses qu’autrui ne mérite pas…

La ferme ! La ferme ! Je vais la vaincre, je ne peux pas perdre !)


« Tais-toi ! »

L’autre sœur le prit certainement pour elle, en vertu des rires et autres gloussements de satisfaction qu’elle pouvait faire mais en réalité, ce n’était destiné qu’à sa propre personne. Son dialogue intérieur tournait à un affrontement en elle et sa propre personne, une autre plus clairvoyante, plus juste.
Ce n’était pas une forme de folie proprement dit mais le combat lui monta à la tête, elle n’avait pas l’avantage et cela, elle ne pouvait le supporter.


(Reprends toi, maintenant attaquons justement. Montre-nous qui tu es vraiment. Même si la dague est loin, il me reste une arme. Je ne vais pas laisser n’importe qui me battre.)



En un éclair, elle se remit en bonne posture. Elle jeta un coup d’œil à la dague qui était au loin. Pas très loin en réalité mais courir vers elle ne serait pas une bonne action.
Rosalinde recula vivement avant de charger à nouveau vers son opposante, elle avait pour cible la tête. Son ambition était certainement de recommencer ce qu'elle avait déjà fait auparavant, c'est-à-dire de viser des points sans protection naturelle. Une fois la garde de la soeur en direction de la tête, elle n'aura plus aucun mal à passer la seconde lame qui lui reste dans le corps.


(Tu vas voir, sotte de Selhinae ! Je vais te montrer ce qu’est une attaque !)

Elle décomposa en deux temps son coup de poing : en première partie, une détente lente puis en second lieu une frappe rapide. Rapide mais juste assez pour ne pas faire croire qu’elle lançait une feinte. Elle fit en sorte que la sœur concentra sa garde sur la tête pour mieux contrattaquer ensuite. Une reprise de confiance et une froideur d'esprit, là furent les espoirs de Rosalinde.

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 Sujet du message: Re: Les Allées du Monastère
MessagePosté: Lun 3 Aoû 2009 22:27 
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Ton astucieuse attaque qui n'en est pas une semble marcher à merveille, puisque ton adversaire, réagissant au quart de tour, projette immédiatement ses bras pour les ériger en remparts devant son visage. Il ne faudrait pas qu'elle soit défigurée, tout de même! Non mais. Elle bloque donc fermement, comme prévu, ton poing à quelques centimètres de son faciès concentré et hostile.

Dommage pour elle qu'elle ne se rende pas compte du panneau dans lequel elle tombe (ou plutôt qu'elle va se prendre en pleine poire!).
Elle se concentre plutôt sur le balayage qu'elle compte t'infliger pour te faire chuter, et te plaquer définitivement au sol cette fois-ci.

Jet pour l'attaque de l'adversaire: échec

Malheureusement pour elle (décidément), elle a complètement oublié sa longue robe qui emprisonne ses jambes, ce qui fait qu'elle s'empêtre toute seule dans sa coquetterie. Diantre, la voilà à ta merci.

[Utilisation de la CC feinte: Prochaine attaque à mains nues: 100% de réussite.]


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 Sujet du message: Re: Les Allées du Monastère
MessagePosté: Lun 3 Aoû 2009 23:56 
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L’attaque fut calculée et méthodiquement préparée pour en arriver à cet effet. La chance ne pouvait plus se moquer d’elle. La chance ou les Dieux, la sœur était à sa merci.

(Une attaque est exceptionnelle, et nous apparaît exceptionnelle, par rapport à l’ordre inverse, comme les vers sont incroyables par rapport à la prose. Celle-ci n’est en rien exceptionnelle mais strictement et froidement établie. Ma dague ! Tu vas regretter de me l’avoir enlevé des mains !)

A en juger la distance, la sœur était largement capable de se remettre de son souci vestimentaire. Rosalinde ne laissera pas passer cette occasion.

(La dague est trop loin … cette maudite sœur risque de s’en remettre si je vais récupérer la récupérer. Suis-je aussi bête au point de n’avoir pensé à ma rapière, en vérité cela me semble plus juste de l’utiliser, une main-gauche ne sert pas à tuer mais à parer à l’instar de ma beauté enfin retrouvé ! Fonçons vers elle, finissons-en !)

Elle décida donc de viser le flanc de son adversaire avec sa rapière, une vraie attaque : précise et vive. Elle prit son élan et dégaina tout en fonçant vers la sœur pour lui amorcer un superbe coup en direction du cœur ; c’était aussi la première fois qu’elle sortait l’arme de son fourreau et la beauté même de l’arme renforça son ambition : la lame était rouillée mais soigneusement ouvragée, assez large pour une rapière ce qui était assez à son avantage car elle pouvait trancher. En tout cas, la flèche qu’était Rosalinde ne risquait pas d’éviter son attaque cette fois-ci.

« Celle-ci tu ne l’éviteras pas ! »


En alliant la vitesse et la frappe de l’attaque qui ne risquait pas d’être parée, ce coup en direction du flanc droit fait office d’un puissant horion. Mais ce qui était intéressant dans l’attaque, c’était la position d’attaque : encore une sorte de posture innée chez Rosalinde car la Sororité ne lui avait jamais permis de tenir un sabre ni même un glaive d’entrainement ; il y a des héritages qui se transmette avec le sang, était-ce cela que nous pouvions voir avec la demi-elfe ? En espérant pour la jeune Rosalinde que son adversaire ne se relève plus pour fuir dans le chaos qui régnait en ce moment parmi la Sororité de Selhinae !

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 Sujet du message: Re: Les Allées du Monastère
MessagePosté: Mer 5 Aoû 2009 09:55 
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Jet de ton attaque avec arme: réussite


La Soeur a à peine le temps de relever la tête et de recentrer son attention sur toi, et tu es déjà sur elle, la rapière au clair. Le temps semble soudain se figer: les yeux de ton adversaire s'écarquillent, un éclair métallique fonce vers son flanc droit, sifflant doucement dans l'air... Et l'impact. Violent et soudain, ta lame pénètre l'abdomen de ton adversaire comme dans du beurre, et un instant plus tard, cette dernière est transpercée de part en part.

Comme dans un rêve, ou dans un cauchemar, ses yeux exhorbités se fixent sur toi, pendant qu'un hoquet étouffé la fait cracher du sang. Elle semble vouloir te parler une dernière fois, cependant tu n'entends qu'un gargouillis incompréhensible. Lorsque tu retires ton arme de son ventre, la Soeur oscille quelques instants, puis s'écroule, face contre terre, désormais figée à jamais dans cette posture.

Tu as tué une Soeur de la Sororité. Une de tes anciennes soeurs. Faire demi-tour pour toi est désormais impossible. Que faire à présent??


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 Sujet du message: Re: Les Allées du Monastère
MessagePosté: Mer 5 Aoû 2009 14:35 
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Elle retira la rapière du corps désormais sans vie avec une sorte de dégoût mêlé à une satisfaction malsaine : ce n’était pas le plaisir d’avoir tué une personne mais le fait que cela soit la première personne qu’elle tua.

« Ah, ah … je t’ai vaincu … »

Elle reprit son souffle puis s’interrogea.


(Vaincue tu es, oui. Mais je ne voulais pas te tuer. Tu n’avais pas l’honneur de périr de ma lame. La douce poésie qu’est la voie de l’épée ne risque pas d’être facile pour moi si je dois toujours occire les êtres méprisables. Ils doivent mourir mais pas d’une main noble et habile comme la mienne.)


Elle sourit un vague instant avant de s’enquérir d’un morceau d’un pan de la robe de la défunte sœur pour nettoyer sa rapière qui du fait de la largueur de sa lame ressemblait à un mélange de sabre et de rapière. Tout en déchirant le tissu, elle visualisait la dague collée au mur et dans une bonne logique, elle alla récupérer son arme tout en essayant la lame meurtrière.

(Des hommes à l’intérieur de la Sororité, un point de sortie ? Je ne vais pas m’allier à eux … oh, je pense que c’est la meilleure solution. Ou pas, c’est dangereux. J’imagine que ce sont des chercheurs de vierges qui font des raids pour se servir en butin de jeune et jolie femme qui iront s’abrutir et abrutir d’autre dans des salons malfamés du grand monde. On pointe du doigt les elfes noirs pour les marchés aux esclaves mais le monde « civilisé » des hommes n’est qu’un bribe de l’équilibre des races éternelles. Allons à la recherche de ses hommes, j’aurais, de visu, leur véritable identité et motivation. Ils doivent être vers la cour principale.)

Une fois en possession de sa main-gauche, elle rengaina ses deux armes et partit en direction de la cour.
Elle ne courrait pas mais marchait très rapidement, elle devait avant tout récupérer de son combat et donc éviter absolument d’être vue par une sœur et par les hommes ; maintenant, elle entrait dans une phase d’observation et de fuite.


(Prenons comme objectif secondaire la rencontre avec ses hommes. Ma fuite reste mon unique motivation.)

Un éclair passa dans sa tête. Éclair qui se traduisit par une vague froide qui se poursuivait dans son organisme. Rosalinde venait de penser à un détail pour le moins important et très agaçant.


(S’il y a des hommes, une des trois grandes générales doivent être présente. Je suis consciente qu’il existe des êtres plus forts que ces trois là et même dans la sororité, il en existe mais je doute que ces brigands en possèdent de cette trempe parmi leur troupe.
L’Œil, la Lame et le Bouclier : les trois dernière élue lors de l’arène des espoirs. Ah, cette tuerie à pour but d’élire trois capitaines.
La sororité est claire à ce sujet et les mots de la première généralissime sont clairs :


« Trois sont libres mais si une meure, deux s’enchaineront. »

La dernière Lame est morte, je ne sais pas comment mais cela fit polémique par conséquent les deux autres durent s’enchainer et se laisser mourir dans une caverne très loin, hors du domaine Selhinae. Mais trêve de bavardage, je dois … m’enfuir.)


Elle arpentait les couloirs de l’allée en direction de la cour principale. Impossible de se perdre, tout divergeait vers la cour. Ses pas se firent de moins en moins entendre, le silence s’allia avec Rosalinde lors de sa marche.

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