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 Sujet du message: Re: Les Allées du Monastère
MessagePosté: Ven 7 Aoû 2009 23:17 
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Tu fuis bien vite ta scène de crime, et tu déambules comme une ombre dans les couloirs de la Sororité. Le bruit léger de tes pas résonne dans les couloirs de marbre usé, perturbant un silence lourd et inquiétant. Pendant que tu chemines, tu ne rencontres absolument personne. Voilà qui est bien étrange! D'habitude, le monastère grouille d'activité! Où sont passées les novices pressées, les Soeurs impassibles?

Soudain derrière toi, tu perçois un vague bruissement de tissu. Tellement ténu que tu penses l'avoir rêvé la première fois, à cause de ton anxiété et du choc d'avoir tué quelqu'un. Puis tu entends à nouveau, à quelques mètres derrière toi ce même bruissement. Et un raclement discret contre le marbre.

Serais-tu en train de rêver, ou bien quelqu'un te suivrait-il?


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 Sujet du message: Re: Les Allées du Monastère
MessagePosté: Dim 9 Aoû 2009 13:20 
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La mélodie des pas qu’offrait Rosalinde semblait être l’unique bruit de l’allée. Elle était sortie des couloirs de la réserve secondaire qui elle était toujours vide. Mais le silence sur le chemin amenant à la cour principale était bien trop suspect.


(Personne, incroyable ! Il y a une vraie rixe dehors ou bien … ou bien rien. Ils sont tous mobilisés où tous mortes. Alors ce ne sont pas des voleurs qui sont entrées mais une vraie armée. Peu importe ce qu’il se passe.)

Ses pas toujours rythmées en étouffaient d’autres derrière elle. Et pourtant, elle marchait bien silencieusement ! un bruit à peine audible était perceptible, un bruit de pas sur une dalle un peu fissuré.

( Oh ? c’est la deuxième fois que j’entends ce bruit. Quelqu’un tente de suivre ! Quelqu’un qui n’est pas d’ici sinon on m’aurait arrêté. Je vais m’enfoncer dans cette intersection et attendre.)

Il y avait en effet une intersection devant elle, à sa gauche se tenait le chemin vers la caserne tandis qu’à sa droite la sortie vers la cour. Elle prit bien entendu à droite même si un détour vers la caserne pour s’équiper n’aurait pas été du gâchis en dépit des risques de rencontre.
Rosalinde tourna donc et se colla tout de suite derrière le mur, tout en continuant ses bruits de pas avec ses pieds. Elle commença assez fort pour s'arrêter progressivement.

Les pas de l’autre personne se faisait, eux, de plus en plus entendre. Il ou elle approchait assez rapidement maintenant.


(Un homme ? certainement, en tout cas ce n’est pas une marche habituelle des sœurs. Et puis pourquoi une sœur des ombres me poursuivrait-elle ? Ses assassines ne s’amusent pas, elles tuent. C’est donc un homme … ou une femme qui n’est pas d’ici. J’aurai bientôt ma réponse.)

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 Sujet du message: Re: Les Allées du Monastère
MessagePosté: Mar 11 Aoû 2009 18:17 
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Tentative de tromperie: échec

Malheureusement pour toi, ton poursuivant, quel qu'il soit, ne se laisse pas prendre par ta ruse grossière, et tu as beau attendre au coin du couloir, prête à sauter sur l'indiscret, les bruits de pas s'arrêtent brusquement. Le silence le plus complet revient, tellement que tu as l'impression de faire un boucan de tous les diables rien qu'en respirant. Ton poursuivant aurait-il pris la fuite, se sachant découvert? Ou bien ruse-t-il lui aussi?

En tous cas, décide-toi vite, car à attendre indéfiniment dans ce couloir, tu risques de tomber sur un groupe de soeurs à tous moments, et de passer un sale quart d'heure.


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 Sujet du message: Re: Les Allées du Monastère
MessagePosté: Mar 11 Aoû 2009 18:55 
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(Aucune…réponse. Personne. Il m’aurait remarqué alors, ou je fais bien trop de bruit. Un peu de tout. Mais si il ne me suit pas … ou elle d’ailleurs je ne le sais toujours pas, c’est bien que quelque chose cloche. Je vais voir par moi-même ! Je suis bien trop curieuse pour ne pas connaître l’identité de cette personne !)

Elle sortit de sa misérable cachette pour retourner de là où elle était venue en espérant rencontrer la personne qui se cache.Ou avait-elle tout simplement simplement fuit. Dans son espoir enfantin de trouver une personne étrangère à la Sororité, Rosalinde allait-elle trouver de l’aide ? Ou une nouvelle ennemie ?


(Ô Dieux, ô Dieux ! Donnez-la force et surtout de la chance ! Je ne veux pas … avoir à tuer un autre mouton de Selhinae.)

Son acte était pure folie mais tout rebroussant chemin, elle dégaina sa rapière en déclarant d’un ton plein d’honneur et de droiture. Sa voix chancelait entre la peur et la fierté, elle était légère, pas trop haute mais à largement audible si quelqu’un était dans les environs.

« Je suis Rosalinde Von Anhalten et je sais que vous me suivez ! »

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 Sujet du message: Re: Les Allées du Monastère
MessagePosté: Jeu 13 Aoû 2009 19:41 
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Cette fois-ci, ton mystérieux poursuivant ne peut plus s'esquiver, à moins de partir subitement en courant, abandonnant toute discrétion et donc s'exposant à ton courroux éventuel. Et tu vois effectivement sortir des ombres une petite silhouette, toute tremblante, qui vient se placer devant toi, un oeil attentif fixé sur ta lame. Lorsque tu peux la détailler, tu es soudainement frappée par sa singularité: malgré l'aspect le plus banal d'une petite fille apeurée, tu peux distinguer dans ses grands yeux verts une insondable intelligence et une longue expérience. Tu as assurément là affaire à quelqu'un qui cache son jeu. Sa posture a tout de la petite fille prise en faute: moue alarmée et mains dans le dos, on s'attendrait presque à la voir donner un petit coup de pied dans un caillou. Et pourtant... Quelque chose dans cette attitude suggère un chausse-trappe. Comment une petite fille pourrait posséder un tel éclat d'expérience dans le regard? Et d'ailleurs, que fichait-elle ici? Ce n'était assurément pas une novice.

L'étrange personnage s'est immobilisé en silence devant toi, et semble attendre une décision de ta part. Prends garde à toi, qui sait ce que ses mains peuvent dissimuler dans son dos...


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 Sujet du message: Re: Les Allées du Monastère
MessagePosté: Jeu 13 Aoû 2009 20:44 
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(Comment !? Une … une … enfant ici ? Pas possible ! Et pourtant … réfléchissons, pas le temps de se faire avoir par qui que ce soit.
Je me suis présentée devant elle, je ne peux plus lui faire faux bond. Son attitude … son regard ! C’est étrange, je ne comprends pas ! Les jeunes filles sont cloitrées jusqu’à un âge un peu avancé, on leur apprend tout ce qu’elles doivent savoir : de l’écriture à l’histoire des sœurs de Selhinae. Son regard me dit qu’elle en sait beaucoup sur beaucoup de choses … mais quoi !

Vient-elle d’ici ?

C’est une bonne question, ça peut être une éclaireuse au service des personnes qui attaque en ce moment. Chose est sûre … méfiance et surtout, ne pas m’attirer d’ennui.)


Rosalinde rengaina sa rapière en souriant tendrement à la jeune fille ; elle fit deux pas en sa direction puis lui lança ses mots :

« Ma présentation fut rude mais je ne recherche pas la querelle. Je trouve cela frustrant d’être suivit ainsi. »

La semi-elfe remit ses cheveux en place tout en regardant la petite fille attentivement.

« Tu as peur ? J’ai peur aussi, peur qu’une ombre de la sororité m’assassine, peur de me perdre dans un lieu que je crois connaître. Tu as certainement eu peur de moi, peur d’une personne armée ; je te ne veux rien mais si tu cherches la sortie, je la cherche aussi. »

Elle s’inclina doucement sans vraiment faire attention à ce que la jeune fille pouvait cacher derrière elle puis termina son discours de la manière suivante :

« Si tu ne me crois, tu as bien raison car la Sororité est attaquée en ce moment. Je ne t’ai jamais vu et pourtant je travaillais ici, j’apprenais ici. Je ne peux pas contre ceux qui attaque cet endroit, je ne suis pas contre ceux qui défendent cet endroit. Je ne souhaite qu’une chose : sortir. Alors que réponds-tu, jeune fille ? Mais avant ta réponse, sache que je ne parle pas dans le but de te convaincre mais juste de t’expliquer, car une petite fille normale ne se perd pas dans ce genre de situation. Tu n’es pas une petite fille normale. »

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 Sujet du message: Re: Les Allées du Monastère
MessagePosté: Ven 14 Aoû 2009 16:26 
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Dès l'instant où la petite fille te voit sagement ranger ta rapière à la ceinture, elle abandonne tout faux semblant et se redresse, adoptant une posture à la fois vigilante et détendue. Toute expression a déserté son visage, et elle te considère froidement pendant que tu t'excuses de ton accueil pour le moins inamical. Pas un instant durant ton discours sur la Sororité elle ne te quitte du regard, ses brillantes prunelles à l'éclat sagace embrochant littéralement tes yeux. Assurément, tu as fait le bon choix en rengainant ton arme devant l'être posté devant toi, qui décidément n'a plus rien d'une petite fille si ce n'est un visage poupin et une petite taille.

Lorsqu'elle t'entend affirmer qu'elle "n'est pas une petite fille ordinaire", un sourire matois se dessine sur ses lèvres, et tu entends une voix flûtée te répondre:

" Tu n'es pas aussi aveugle qu'on pourrait croire, Rosalinde. "

La voix et le ton employés s'opposent radicalement: l'un suggère la candeur de la jeunesse alors que l'autre témoigne d'une intelligence et d'une ruse quasi magique. D'un geste nonchalant, elle sort de son dos une dague à l'aspect redoutable, qu'elle fait innocemment disparaître dans les plis de sa jupe de gamine sans défense, puis s'époussète tranquillement ladite jupe. Elle repose ensuite son regard étincelant sur toi, te demandant d'une voix cyniquement détachée:

" Alors? "


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 Sujet du message: Re: Les Allées du Monastère
MessagePosté: Ven 14 Aoû 2009 18:01 
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« Alors nous devons sortir. Je ne te demanderai pas qui tu es car tu ne me répondrais certainement pas, ce n’est pas un mal. Ce que je sais c’est qu’aussi habile que tu puisses être le fait que je ne suis pas morte prouve que tu as besoin de moi pour quelque chose, quoi donc ? Peu importe, l’heure tourne et il est possible qu’une patrouille arrive vers nous ; je suggère une fuite nette et rapide.»

Rosalinde ne voudrait pas laisser une chose paraître, une chose que cette jeune demoiselle a certainement remarquée dans le ton de sa voix, dans sa posture et dans sa trop grande franchise : la semi-elfe était impressionnée.

(Et quelle patrouille… La garde aurore … même en cas d’attaque, elle se doit de passer. La Sororité agit comme une fourmilière à une exception près : tous sont des soldats. Tout le monde possède une formation de soldat puis se spécialise, la garde aurore est une unité de réapprovisionnement, elle fait le lien entre tout les couloirs pour informer et ravitailler les allées éloignés du monastère. Elles vont certainement découvrir le corps donc se presser de nous rejoindre.)

« Petite, nous n’avons que très peu de temps. Je m’excuse de la trop rapidité que prend la situation mais si tu es assez douée pour deviner ce qu’il se passe, tu dois comprendre que nous n’avons plus beaucoup de possibilité. Nous allons devoir prendre le couloir de gauche, celui que je voulais prendre tout à l’heure, puis nous devrions sortir sur un chemin qui mène directement vers les portes du monastère. »

La manière qu’avait Rosalinde de donner des indications relevait du commandement pur et dur ; sa voix était droite et particulièrement claire, le mépris habituel de sa voix faisait place à un sérieux et à une concentration remarquable. Elle plaça sa main dans une de ses poches et sourit vaguement en finissant :

« Juste une chose, tu n’es pas de la Sororité, n’est-ce pas ? Peu importe la réponse que tu me donneras pour moi tu es une jeune fille qui est beaucoup plus intéressante que les sœurs d’ici. »

Son regard envers la petite fille – qui n’avait que l’appellation petite fille car elle n’avait rien en commun avec les autres de sa taille – était plein de courtoisie mais aussi d’une sorte de compétition. Rosalinde avait décelé quelque chose en elle, quelque chose d’utile et de dangereux aussi, ce n’est pas pour autant qu’elle ne se montrera pas tout aussi provocante et cynique envers elle, elle termina donc par ce qu’elle avait commencé :

« Alors ? »

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 Sujet du message: Re: Les Allées du Monastère
MessagePosté: Sam 15 Aoû 2009 15:38 
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Une nouvelle fois, c'est ta dernière réplique qui fait retrousser les coins des lèvres de ton interlocutrice en un sourire espiègle. Elle plisse quelques instants les yeux, comme pour te jauger, avant de te répondre de sa voix enfantine:

" Je t'aime bien. Peut-être que mon maître a bien fait de m'envoyer ici. Et ne t'inquiète donc pas pour les couloirs, nous avons fait en sorte que ces empaffées de Soeurs soient occupées ailleurs... "

Elle termine sa réplique en affichant un rictus malveillant, qui s'efface de son visage aussi soudainement qu'il est apparu. Te clouant toujours sur place avec ses pupilles, elle enchaîne:

" Tu as raison, tu n'as pas besoin de savoir qui je suis. Appelle-moi Liz, ça suffira. Et non, je ne suis pas d'ici. Mon maître et moi venons de bien plus loin que tu ne pourrais l'imaginer... "

Elle affiche à nouveau une brève expression malicieuse, avant de reprendre son sérieux, pour à nouveau te fixer. Quelques secondes, pesantes, passent, puis elle reprend la parole d'un ton presque professionnel:

" Alors tu veux fuir la Sororité, Rosalinde. J'ai vu ce que tu as fait à l'autre, dans le couloir. Pas très propre tout ça, mais tu sembles déterminée, et ça, mon maître l'apprécie. Nous sommes disposés à t'aider. "


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 Sujet du message: Re: Les Allées du Monastère
MessagePosté: Sam 15 Aoû 2009 16:55 
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Rosalinde fut blessée par les mots ‘pas très propre’ mais surtout par la plus grande expérience que la petite fille semblait avoir par rapport à elle.

(Elle a raison, je n’ai rien fait correctement. Trop confiante, j’ai voulu m’occuper de mon adversaire en faisant mon spectacle. Je suis à peine capable de neutralité une disciple, aussi forte qu’elle a pu être.)


Elle se retourna un instant pour vérifier qu’il n’y avait bien personne puis continua sa pensée, le visage impassible.


(L’attaque était donc d’eux. Eux ? Qui sont-ils ? Peu m’importe pour le moment. Cette Liz semble être encline à m’aider. Son maître … il doit être fort, je crois que la suivre est une très bonne idée pour l’instant. S’ils viennent de très loin, ce doit être un autre continent. Mais pourquoi venir ici ? Combien sont-ils ici ? Tant de questions sans vraiment d’intérêt mais ils ne me laissent pas de glace… )


« Il faut du cran pour s’attaquer à la Sororité quand même ! »

Cette phrase lui avait échappé pendant qu’elle pensait, visiblement trop concentrée pour remarquer qu’elle l’avait dit de vive voix elle se mit à sourire puis se commença à faire deux pas tout en lui demandant.

« Vous voulez m’aider alors ? Bien. Mais j’aimerais savoir pourquoi vous êtes venues vous en prendre à la Sororité de Selhinae, c’était dans votre calendrier lunaire ? »

Elle émit un discret rictus inoffensif puis reprit :

« Oh, oui peu importe aussi je pense. Quoi qu’il en soit, si tu veux m’aider, ne le fais pas par pitié. Je préfère encore me suicider ici, la pitié … enfin, tu sais ce qu’on dit. Allons-y veux-tu, Liz ? »

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 Sujet du message: Re: Les Allées du Monastère
MessagePosté: Dim 16 Aoû 2009 18:31 
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Lorsque Liz t'entend répliquer, légèrement abasourdie quant à l'attaque de la Sororité, un rictus amusé se dessine sur son petit visage, et elle te répond, sardoniquement:

" Du cran, vraiment? "

Elle te laisse cependant poursuivre, gardant une ombre de sourire sur ses fines lèvres, ses yeux encore et toujours des pieux fermement plantés dans les tiens. Elle attend sagement que tu finisses de poser tes questions, avant de reprendre de sa voix de petite fille au ton implacable, cette fois-ci:

" Tu n'as effectivement pas à savoir ce que mon maître veut à ce ramassis d'Amazones en complexe d'infériorité. Et oui, Rosalinde, nous allons t'aider à fuir la Sororité. "

Elle affiche un sourire clairement carnassier, une étincelle traversant son regard, et conclue:

" Pas de pitié entre nous, Rosalinde. Tu serais déjà morte, sinon. Allons-y."

Une gamine à vous faire froid dans le dos. D'un pas vif, elle se détourne et s'engage sans hésiter en direction de la Cour principale de la Sororité, ses petites mains balançant tranquillement près de sa jupe, et de l'artillerie qu'elle cache probablement. Elle ne vérifie même pas que tu lui emboîtes le pas: après tout, c'est toi qui as besoin d'elle, et non l'inverse.


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 Sujet du message: Re: Les Allées du Monastère
MessagePosté: Mer 19 Aoû 2009 13:23 
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Son sourire devint de plus en plus naturel, elle en devenait presque charmante avec la jeune fille. Sourire qu'elle ne montra point à icelle pour garder un minimum de sécurité ; après tout elle ne savait pas à qui elle avait réellement affaire hormis une chose …

(Ceci est ma carte de sortie ! Adieu folles minables, au revoir amazones ! Zewen sait ce qu'il m'attend après cela mais … peu importe, je dois sortir ! )

Elle ne se rendit même pas compte que la petite et dangereuse fillette était déjà en route vers
la cour principale. La main à la taille, elle marmonna timidement:


« Me...r..ci. »

La pire des complaintes, l’ultime prière avait été donnée ; les envoyés de Phaïtos était déjà dans son esprit pour reprendre se corps qui avait exécuté sa suprême impiété.
Elle avait vécu dans sa bulle ou le mépris n’était qu’un apparat. La rédemption était possible partout et ce merci fut son début. La foudre s’était abattue sur elle et un étrange sentiment de satisfaction parcourait son esprit. Peu importait maintenant, il fallait suivre la jeune fille sans pour autant se perdre dans un élan de gentillesse.

(Rosalinde méprise ! Rosalinde est méprisé ! Imaginons que j’ai de bon sentiment pour cette fille, c’est tant mieux. Elle m’aide.)

Les grandes filles claires qui, jadis, s’inspirèrent d’une invention collective pour créer leur propre déesse, devaient être à son image. La protection des faibles, le mépris des hommes.
La fugitive concentra son regard sur ce qu’il y avait devant-elle, la sortie se dessinait paisiblement en elle ; elle quittait se qu’elle avait vu durant trop longtemps, elle quittait les "grandes filles".

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 Sujet du message: Re: Les Allées du Monastère
MessagePosté: Dim 6 Juin 2010 17:17 
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Elle sortirent dans un grand couloir austère que rien ne venait agrémenter, quelques rares fenêtres l’éclairait. A espaces régulier elle croisaient une porte, toutes identiques à la sienne.

"Nous sommes dans le bâtiments des cellules des visiteuses extérieures, le bâtiment que tu vois par les fenêtres est celui des nôtres novices et prêtresses, il t’est interdit d’accès."

Lamiah changea brusquement de sujet et lui demanda pourquoi elle continuait à boiter.

"mon genou…"

La novice haussa les épaules et lui faisant remarquer qu’il avait été soigné et qu’il faudrait peut-être qu’elle cesse de s’écouter ainsi. Sanha réagit à ces paroles par la colère, son visage se contracta, la bague émit une onde de chaleur qui se diffusa dans son corps, ses sens s’affinèrent. Effrayée par toutes ses sensations étranges, elle se calma instantanément sous l’œil inquisiteur de Lamiah qui ne dit mot.

Elles descendirent l’escalier qui les menaient vers la sortie. La porte principale s’ouvrait sur la ruelle qu’elle avait vue de la fenêtre de sa cellule. Rue sans charme, encadrée par ces hauts bâtiments percés de fenêtres, elle cessa de regarder autour d’elle, l’œil rivé sur la place que laquelle elles débouchèrent.

Une vieille fontaine quasi à l’abandon en marquait le centre mais ce n’est pas ça que Sanha regardait, la place était envahie de groupes de femmes de toutes les races qui luttaient entre elles sous le commandement de prêtresses vêtues de cuirasses en cuir.

Ces dernières prodiguaient conseils, ordres, corrigeaient une position d’attaque, l’angle d’un sabre. Stupéfaite, Sanha s’arrêta et demanda à Lamiah ce qu’elle faisaient. La novice lui demanda alors où elle avait vécu qu’elle ne connaissait pas le Sororité, la seule réponse qu’elle obtint fut une parole laconique.. les bois…. Elle soupira et lui expliqua que le monastère était bien un lieu religieux où on priait la Déesse de la lumière Gaïa, mais que nulle lumière ne pouvait exister sans son ombre. Ce lieu était donc aussi celui où les servantes apprenaient à la combattre. Le regard de Sanah parcourrait les combattantes, s’attarda sur les tenues de cuir et les armes, des épées, des sabres, des poignards mais aussi de simples bâtons, ou des combats à main nues. Elle regardait fascinée deux orques massives qui s’entraînaient à la lutte, leurs corps lourds s’entrechoquaient dans une violence à peine contenue.
Elle fut tirée de sa contemplation par un picotement désagréable dans la nuque, elle se retourna et cru entre apercevoir une elfe blanche qui s’engouffrait dans une petit rue qui longeait l’arrière des dortoirs des novices. Le picotement cessa dès qu’elle ne fut plus en vue. Troublée elle regarda Lamiah qui, visiblement, ne s’était aperçue de rien.

Elle chassa l’événement de ses pensées quand Lamiah lui demanda la suivre pour continuer la visite.

"C’est là que sont servit les repas communautaires, il y en a deux un le matin après le levé du soleil et l’autre après le coucher. Un repas supplémentaire est servit à l’apogée pour celles qui se sont entraînées au combat. Tache d’être à l’heure, aucun retard n’est toléré de même qu’aucune parole ne doit être échangée durant le repas.

Le temps passe, la Mère a demandé que tu assistes à l’office, viens on va se purifier."


Elle sortirent du centre du monastère et se dirigèrent vers les hauts remparts en suivant une large rue pavée avec soin. Les constructions étaient plus harmonieuses, certaines façades étaient ornées de bas reliefs finement ciselés. La rue débouchait sur une large place enherbée au centre se dressait une étrange construction. D’immenses colonnes formaient un cercle, au centre se dressait un autel de pierre au pied duquel grimpaient d’étranges lianes porteuses de fleurs vertes dont l’odeur suave embaumait l’air. Lamiah entraîna Sanha vers une enceinte où se trouvait une l’humaine qui avait en charge l’intendance du linge qui servait aux prêtresses lors des purifications. Elle remis à Lamiah, une longue robe grise très claire et un bracelet en argent, Sanha quand à elle le même vêtement dont la personne qui l’avait soignée dans son sommeil l’avait vêtu et un bracelet de cuivre
Elle contournèrent la lingerie et arrivèrent au bassin de purification au pied de la falaise. Une source ruisselait le long d’un rocher emplissant le bassin maçonné. Une prétresse entama une prière leur demandant de répéter le répond.

« Gaïa, déesse de lumière, en ton nom accueille-les
Lumière sur nous
Gaïa, déesse du tout, purifie-les
Lumière sur nous »


Elle les fit entrer nue dans l’eau, les lava avec une douce mousse végétale puis les habillèrent.

"Viens il est l’heure, le soleil descend sur l’horizon"

Docilement Sanha la suivit, le temple à ciel ouvert baignait dans une lumière rougeoyante du coucher de soleil, la Mère était derrière l’autel, les yeux fermés en méditation, sa robe de cérémonie semblait s’enflammer, le disque d’or qui enserrait son front luisait. La communauté des filles de Gaïa étaient déjà rassemblée en arc de cercle, les prêtresses vétue de blanc au premier rang, les novices en gris clair juste derrière, les visiteuses courtes vêtues était en lignes sur le bord.

"Va les rejoindre Sanha, je te retrouve à la fin de la cérémonie"

Un chant mélodieux s’éleva dans l’air, la communauté leva les bras vers les derniers rayons de soleil. Le chant s’intensifiait avec la baisse de luminosité. La Mère déclara que le combat entre ombre et lumière avait commencé. Leur chant se fit guerrier , sauvage. Sanha qui au commencement de la cérémonie regardait la scène avec plus de curiosité que de religiosité entra dans une transe malgré elle. Elle se sentit prise dans des courants d’énergies contraires, ombres et lumières s’affrontent. Son esprit est ballotté comme une feuille entrainée dans une tempête, elle n’a plus de prise dessus, elle ne peut que subir.

(Sors immédiatement du Maestrom, tu vas perdre ton âme!)

L’ordre claqua dans sa tête, elle ouvrit les yeux et constata qu’une gardienne la tenait par le bras. Elle la regarda et lui demanda si c’est elle qui lui avait parlé, la gardienne la fusilla du regard la réduisant au silence et la fit sortir de l’enceinte sacrée. Lamiah était là à l’attendre…

"Viens suis-moi, j’ai ordre de t’emmener voir la première Magicienne, ensuite tu rencontreras à nouveau la Mère, elle t’attendra dans son bureau quand la Magicienne en aura fini avec toi."

"Laisse-moi je suis épuisée je voudrais retourner m’allonger et demain je vous quitterai."

A ces mots, deux gardiennes surgies de nul part l’entourèrent armes en main.

"Que vous ai-je fait? Suis-je prisonnière?"

"La Magicienne et la Mère en décideront, je n’exécute que les ordres suis-moi sans résistances, tu as vu l’efficacité des combattantes ne les oblige pas à te blesser."

_________________
- Sanha - guérisseuse demi-elfe blanche


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 Sujet du message: Re: Les Allées du Monastère
MessagePosté: Jeu 28 Oct 2010 22:24 
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J’atterris sur les dalles disjointes d’une des nombreuses petites cours du monastère ; à mon flanc, la morsure de l’acier se réveilla, me tirant une légère grimace de douleur. La cadence de mon cœur s’envolait, poussée par l’adrénaline brûlante dans ma poitrine. Les paroles de l’abbesse m’avaient libérées, et, bien que je n’eus rarement été dans une situation aussi périlleuse que celle-ci, un voile qui, me semblait-il, m’occultait les yeux depuis des années, s’était envolé. Un horizon nouveau était né derrière les collines jumelles du monastère, m’appelant, étalant ses promesses et ses possibles sur ma route. Ignorant les exclamations de colère provenant de la fenêtre de ma cellule, au-dessus de ma tête, je m’engageai sous les allées, filant aussi silencieusement que possible le long des portiques. A ma droite, les arcades des piliers graciles laissaient défiler des petites cours étroites, des esplanades pavées où semblait encore résonner le fracas des entraînements, des cloitres où poussaient quelques arbres fruitiers ; tous ces lieux où j’avais grandi, qui, depuis les aurores de ma conscience avait habité mon imagination, tous ces lieux où j’avais ris, aimé, souffert parfois, tous ces lieux que, malgré tout, j’aimais tendrement, comme l’on aimerait une mère, semblaient pleurer à mon passage, m’adressant silencieusement leurs adieux. Le vieux saule pleureur sous lequel je m’étais souvent réfugiée, alangui, semblait pleurer plus que jamais, et d’un vieux puits qui m’avait, gamine, tant terrifiée, s’élevait le clapotis des eaux, qui ressemblait à un sanglot. Cette course effrénée pour ma vie laissait derrière elle les reliques de mon enfance, les vestiges d’un temps où le monastère tout entier était mon royaume, ma maison, mes racines ontologiques. Alors que mes jambes ne cessaient, inlassablement, de m’entraîner au loin, vers un au-delà inexploré, mon cœur se serrait, et cette tristesse douce, cette mélancolie remontait dans ma poitrine, s’emparant, d’une main douce, de ma gorge.

Au détour des couloirs, je croisais parfois des sœurs matinales, trop étonnées pour réagir à mon passage de toute façon trop rapide ; leurs visages m’apparaissaient fugitivement, fixés en une seule image floue et éphémère. Parfois, je ne pouvais les reconnaitre ; d’autres, sans que je ne pusse leur donner un nom, ces visages, à leur tour, actionnaient dans ma mémoire des réactions inconscientes, ouvraient des tiroirs poussiéreux, laissant surgir d’autres images. Mes sanglots étaient silencieux, et des larmes, tout aussi silencieuses, s’écrasaient sur les dalles, alors que j’étais déjà loin.

Enfin, j’atteins enfin un passage discret qui permettait de sortir de l’enceinte du monastère, que j’affectionnais beaucoup. A peine une arche vieillie dont les gravures nettes s’étaient, avec le temps, adoucies, qui m’avait, comme elle était très peu connue, souvent permis de vagabonder aux alentours sans éveiller la méfiance des mères révérendes. Le soleil, à l’est, se dégageait lentement de l’horizon, et derrière moi, je pouvais entendre sourdre la respiration rassurante du monastère se réveillant. Je ne m’étais jamais rendu compte à quel point j’y étais, contre tout ce que je pouvais penser, attachée, littéralement. Je respirai profondément ; j’allais partir, pour toujours.

Un bruit de pas, presqu’imperceptible, me figea.

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 Sujet du message: Re: Les Allées du Monastère
MessagePosté: Mar 24 Jan 2012 14:48 
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Rapidement, Lilie s’en était retournée dans le monastère, escortée par Psyché qui l’avait bien tranquillement attendue au dehors de la forge. Cette dernière ne semblait pas avoir d’autre occupation pour la journée que de faire visiter les lieux à la Shaman.

« Un peu de compagnie ne te fera pas de mal ! », s’était exclamée l’Aldryde minuscule, pour justifier sa présence, comme si elle avait deviné la raison de l’étonnement de la nouvelle venue.

Ensembles, elles firent le tour des différents endroits du monastère. Le premier fut celui des chambres des voyageuses, dans le quartier Ouest, là où Lilie déposa la plupart de ses affaires. Elle avait été conduite à la cellule qui lui était réservée pour la nuit.

« C’est petit, mais sobre comme je l’aime ! », avait commenté la Taurion sur un ton un peu gêné. Elle ne souhaitait pas que sa remarque soit mal interprétée, raison pour laquelle elle sétait empressée d’ajouter la fin de sa phrase.

Les draps et les couvertures reposaient sur le matelas, proprement pliés ; Un petit chandelier allumé se trouvait sur une caisse de bois grossière. Mis à part cela, il n’y avait rien d’autre. La pièce respirait néanmoins le propre et la luminosité du dehors y pénétrait par une fenêtre sans vitre. Dans la chambre, il faisait donc frisquet, bien que cela n’eût rien de dérangeant pour Lilie, habituée, ces derniers temps, à dormir à la belle étoile.

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