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 Sujet du message: Chapitre 2 : Au soleil de l'incompréhension
MessagePosté: Dim 8 Nov 2009 00:19 
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La porte s’ouvre dans un grincement terrifiant, rappelant à votre mémoire le jet immonde de sang de la statue. Vous restez tous trois ébahi devant votre prouesse d’avoir ouvert un tel mécanisme. Cependant, cela n’avait pas été sans douleur car l’un de vos compagnons semble mécontent… Quoi de plus normal pour celui qui venait d’être aspergé de sang tout en découvrant les pouvoirs occultes de l’un de ses partenaires. Le torkin n’avait pas l’air d’apprécier la plaisanterie et il se débattait en ahanant pour pouvoir se débarrasser du sang qui collait à ses vêtements et à ses cheveux.

Il bougonna avec sévérité :

« Bordel dieu ! Qu’est ce que ce foutoir ? Du sang, des mécanismes, des intrigues… Et pis je n’ai pas confiance en vos pouvoirs sombres, alors gardez-les pour vous tant que vous serez avec moi. Maintenant avançons ! »

Et sur ce, le nain s’engage à travers une porte qui fait le quadruple de sa taille. Il tombe alors sur une salle plutôt confortable. De noble facture, les murs de pierres sont couverts par endroit de tapisseries amusantes et de chandelier. Au centre de la pièce, vous pouvez voir un homme assis autour d’une table où trois chaises vous attendent. Il ne vous regarde pas pour l’instant et semble être en pleine méditation. A côté de lui, un âtre brûle et sur la cheminée trône un tableau étrange d’une bataille qui vous est inconnu. Sur la table, divers mets sont servis et ne semble qu’attendre votre venue.

D’un autre côté de la pièce, vous pouvez apercevoir un petit salon constitué de fauteuil entourant une bibliothèque chargé d’ouvrage…

Pour une première épreuve, tout cela se révélait plus qu’intriguant…

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 Sujet du message: Re: Chapitre 2 : Au soleil de l'incompréhension
MessagePosté: Dim 8 Nov 2009 22:19 
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(Une bonne chose de faite.)

Amaryliel y pensait encore tout exténué moralement de ces puissantes énigmes à vous tordre le cou ; il resta un instant devant la porte, l’allure peu fière quand il vit le nain lui passer devant et à bougonner hargneusement :


« Bordel dieu ! Qu’est ce que ce foutoir ? Du sang, des mécanismes, des intrigues… Et pis je n’ai pas confiance en vos pouvoirs sombres, alors gardez-les pour vous tant que vous serez avec moi. Maintenant avançons ! »

Ah ! Ce nain ! Le sindel avait failli l’oublier, mais que pouvait-il faire ? Se consumer doucement avant de succomber pleinement aux ombres qui dormaient en lui. Bah, des excuses lui seraient un peu inutiles et puis, Bölin était déjà devant. Amaryliel s’attendait à pire ; il souffla à nouveau comme après avoir évité une sévère réprimande.


(Oh, il apprendra à vivre avec.)
pensa-t-il. Puis, se mettant en mouvement, il reprit la parole d’une voix beaucoup moins rapide, plus douce :

« Eh bien, il ne nous reste plus qu’à avancer, oui. Qu’est-ce qu’on nous réserve ? »

Soit vertu des paroles et des remords que Bölin lui fit sans doute, soit influence calmante de cette apparition de soulagement et l’intérêt qu’il avait eu sous les traits d’une fastidieuse ouverture de porte, soit la distraction réconfortante que la présence et l’entretien de Cornélius lui avait données, eu touché et apaisé l’agacement maladif de son être, à peine fut-elle ouverte, qu’Amaryliel ou plutôt ses aspects noirs s’endormirent d’un sommeil tranquille et profond. Il redevint sage, son teint pâle comme la mort reprit un air plus ‘vivant’, son visage tendit de nouveau vers une sérénité planante, ses yeux retrouvaient leur lueur mystérieuse d’antan.
Le nain avançait en se débarbouillant de tout le sang qui était resté sur lui, et Amaryliel suivit d’un pas lent mais confiant et avisa la grande salle qui se tenait derrière la porte d’un œil presque… troublé. L’endroit le faisait penser à une pièce de la demeure de ses parents que son père adoptif avait faite construite en guise de salle de ‘repos’. Les tapisseries aux couleurs fantasques et chamarrées lui inspirèrent un sourire amical, les chandeliers finement ciselés et judicieusement placés pour donner un esprit de détente encore plus prononcé dans la pièce ; la table semblait de très bonne facture, fabriqué avec goût de même que les chaises qui, elles, interpellaient chacun de nos compagnons par un son silencieux, peut-être une prédisposition définie, personne ne savait encore.
La petite touche ‘humaine’ bien classique était la cheminée où le feu brûlait chaleureusement, sans vergogne, sans se préoccuper du monde ambiant.
Revenons sur la table. On pouvait y admirer plus d’un délicieux mets aux apparences fraîches et clairement incitantes – encore plus pour le nain ?
Vraiment, tout laissait à penser qu’on les attendait, tout faisait que nos trois compagnons s’étaient tous attendus à un lieu encore plus funeste et sauvage que le précédent, tout concourrait à les laisser un instant choqués, surpris par cet endroit au charme convivial.
Notons également l’être assis à la table richement garnie qui paraissait être dans une sorte de méditation – l’homme, point la table. Icelui ne s’occupa guère du bruyant nain qui entrait, ni des deux autres derrière lui.

Amaryliel était légèrement ‘secoué’, et il n’acheva de s’apaiser qu’à la vue de la bibliothèque qui s’élevait dans un coin de la pièce, qui ajoutait au sentiment de sécurité et de culture après ce séjour dans la sanglante antichambre. Il gardait la tête froide, puis se mit à examiner scrupuleusement tout le décor de manière à ne rien laisser au hasard.

(Tout semble nous attirer, nous inciter passivement. Si moi ce sont les livres, Bölin ce sera sans doute la nourriture. Et pour Cornélius… Je ne puis dire. Les tapisseries ? Mais il y a pis, bien pis : l’homme qui ne prend pas garde à nous et qui a l’air pensif… Va-t-il nous accueillir ou nous honnir d’une ire fatale ? Aucune idée mais restons sur nos gardes, j’espère que notre ami le nain ne cédera pas à la tentation de manger… Le nain ? Où est-ce que j’ai trouvé une appellation pareille ? Étrange… Mais passons cela. Tout est trop beau, trop bien, trop parfait. J’imagine, vu l’attitude de Cornélius, que lui aussi a été éduqué dans un monde assez riche, le nain… peut-être aussi ; cassons le doute.)

Amaryliel voulait absolument demander cela, c’était primordial, il pensait fermement que cela l’était. Il se retourna vers Cornélius et lui demanda d’un ton sec :

« Monsieur, votre père était-il marchand ? Je suis fort navré de vous demander cela, mais… votre attitude… votre comportement… vous avez été bien éduqué, je vous en suis redevable car votre éducation est un ravissement et une aide précieuse pour notre équipe. Cependant, j’ai l’intime conviction que vous avez été… »

Amaryliel s’interrompit, sembla un instant très embarrassé à l’idée de demander cela. C’était fort gênant, même ; il s’inclina et termina plus légèrement par :

« Rien. Pardonnez-moi. »


Il se retourna vers le mystérieux homme puis balaya encore une fois la pièce du regard, puis dit aux deux autres comme pour les prévenir :


« N’engageons rien pour l’instant, tout est trop beau, trop est trop présent pour fondre dans un triste piège où nos joies et nos peines se confondraient. N’oublions pas avec quel mal nous nous sommes hissés jusqu’ici. Si nous n’analysons rien, tout ce qui est là nous trahira. »


Le son de sa voix, la sérénité de ses yeux, l’abandon confiant et le calme de son attitude, la naïveté de sa physionomie, l’accent à la fois doux et honnête et plaintif de ce si étrange sang-mêlé, qui rappelle, comme chez les vocalistes, le ton rigide d’un noble et charismatique seigneur dans les palpitations même de la guerre, la mémoire des glorieuses conquêtes des marches passées sous un soleil de Narlà ; ce soleil qui ne semblait guère manquer au front du sindel, son corps, sa peau se portaient à merveille dans ce sombre univers. Tout cela pendant qu’il parlait enlevait une sorte de langueur à l’atmosphère et surtout à lui-même qui se sentait tout à fait autre. D’ailleurs, tandis qu’il disait cela, il avait en tête l’image du jeune homme dans son rêve, son presque-lui aux allures de bretteur réputé qui s’avançait vers lui en l’interpellant. Amaryliel s’identifiait inconsciemment à cet inconnu en cet instant précis ; la main sur la ceinture, il s’aventura sans discernement vers le centre de la pièce, donc vers la table et les chaises. Il conclut sa pensée :

(L’univers familier et quasi-onirique entre en contraste avec la force de la terreur de notre ancienne salle, testerait-il nos capacités face au changement ? J’ai beau tout regardé, je ne vois encore rien. En vain, je me force à ne pas croire le fait évident qu’il me manque des données. Encore un code, encore un mécanisme, cette fois-ci il est plus que subtil, plus que fourbe. Tout est devant nous, tout est à traduire. C’est ce que m’a toujours dit mon père adoptif. J’ai foi, nous ne tomberons pas. )

Il restait, dorénavant, en silence face à tel émoi de fastes et d’apparats énigmatiques. Il avait l’impression de se jeter tout brûlant dans un océan absurde, improbable. Il essaya en premier lieu de décrire, de voir, d’analyser, d’examiner par pénible travail d’esprit qui avait été tout de même la force qui avait combattu son agitation intérieure. Tout fut inutile pour Amaryliel, il avait peu confiance en lui ; bien sûr, il n’y pensait pas quand il était sous l’effet de ses occultes pouvoirs. Mais là, l’agitation mentale avait disparu et son calme laissait place au doute. Il savait quelque chose, mais quoi ?
Notre presqu'sindel ne se rendit pas compte véritablement de tout cela, même dans les brèves circonvolutions de son âme pendant les moments de sérénité. Chose claire, il se retrouva devant l’humain et lui fit une noble et élégante révérence dans la supposition que celui-ci fût le maître des lieux. Ami ou ennemi, l’élégance et la courtoisie resteront les maîtres-mots du bien discipliné Amaryliel – même s’il n’avait, jusque là, pas fait preuve de beaucoup de civilité envers cet homme en s’adressant uniquement à ses camarades. D’ailleurs, notre fanatique n’engagea que la courbette, aucun mot ne suivit la belle action ; il attendit sagement une réponse de la part de leur hôte probable.

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Dernière édition par Amaryliel le Sam 25 Sep 2010 20:06, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 2 : Au soleil de l'incompréhension
MessagePosté: Mer 11 Nov 2009 20:18 
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Nous aurions dût être gagnés par l’euphorie quand, sous nos yeux, ces lourds battants désespérément immobiles consentirent, après maints efforts et trésors d’inventivité, à révéler ce que quelqu’un s’était donné tant de mal à vouloir cacher. Peut-être que le fait d’être conscient que la réussite de cette épreuve signifiait le début de beaucoup d’autres empêchait le groupe de se parer d’un sentiment de triomphe. Peut être ne voulions-nous pas goûter à une joie empoisonnée. Pour ma part, j’eus l’impression de me rapprocher un peu plus d’un danger que je ne pouvais que pressentir sans pouvoir le reconnaître. Un sentiment d’impuissance en somme, dont je devais bien m’en accommoder.
Je ne fis que vaguement attention à Bolïn qui sembla de fort méchante humeur après son copieux arrosage, ne pouvant rester qu’interdit devant le spectacle qui se dévoila sous mes yeux. Je n’avais pris le temps de réfléchir vraiment sur ce que nous allions découvrir derrière cette porte, mais j’eus conscience que tout ce que j’aurai pus imaginer aurait été bien loin de la vérité.
Car trop habitué à l’étrange, je fus dérouté par la banalité de la scène qui se présentait à moi. Une sobre pièce aux murs de pierre décorés de quelques tapisseries, avec en son milieu une table en bois munie de chaise et, dans un coin des étagères remplies de livres, une bibliothèque. Sur la table étaient présent diverses nourritures qui semblaient nous attendre à n’en point douter. Au milieu de ce décor austère, un homme tout aussi emprunt de simplicité était assis, et ne semblait être dérouté par notre venue. Mieux, il ne nous prêta aucune sorte d’attention.
Tout cela me parut bien singulier, cette normalité presque caricaturale, et presque automatiquement j’adoptai une attitude méfiante, aux aguets du moindre traquenard. Car selon toute logique le temps de la préparation était révolu, et nous n’étions donc pas ici pour prendre du bon temps autour d’une table. Dans ma tête se formulèrent toutes sortes d’hypothèses, certaines plus farfelues que les autres. Si je considérais ce lieu bien réel, car il n’était pas exclu que tout cela ne fut que mirage habilement fabriqué par je ne sais quel esprit tortueux, alors cet homme serait la clé de cette énigme. Était-il amical, hostile ? A première vue il ne semblait pas dangereux, mais les apparences sont souvent trompeuses et les êtres maîtres en tromperies étaient fort redoutables. Ma méfiance n’en fut que renforcée. Cependant il ne fut pas exclu que cet homme était de bien, et peut-être serait-il plus judicieux de ne point le froisser par une approche trop brutale. Ainsi je discourais dans ma tête sur le bon et le mauvais, le réel et l’illusoire.
Je ne sus à quoi Amaryliel pensait quand, de but en blanc l’elfe se retourna vers moi pour s’adresser d’un ton sec :

« Monsieur, votre père était-il marchand ? Je suis fort navré de vous demander cela, mais… votre attitude… votre comportement… vous avez été bien éduqué, je vous en suis redevable car votre éducation est un ravissement et une aide précieuse pour notre équipe. Cependant, j’ail l’intime conviction que vous avez été… »

« Rien. Pardonnez-moi. »


Une partie de moi se demanda quel pouvait bien être le fil de pensée de mon cher compagnon pour que celui-ci me pose une telle question, qui paraissait si incongrue à ce moment de l’aventure. Une autre partie de moi-même fut impressionnée par la capacité d’analyse d’Amaryliel, qui avait assurément deviné juste. Pourquoi mon père revenait maintenant. Était-il parmi ceux que l’on appelait les fantômes du passé, qui viennent vous hanter, vous rappelant vos mauvais actes ou vos regrets. Car un sentiment de culpabilité monta soudain en moi, que j’essayai tant bien que mal d’étouffer. Mon père, j’en pris conscience, devenait une faiblesse, un moyen de me déstabiliser, et cela arrivait au plus mal des moments. C’est sur un ton neutre, hermétique que je m’adressai à Amaryliel :

« Il n’y a pas d’offense. Mon père est effectivement marchand. »

Voilà, je ne voulais m’étendre plus, et j’osai espérer que mon compagnon le compris. Cependant, je tâchais d’enfouir le mieux possible cette faille sentimentale trop dangereuse pour moi si l’adversaire pouvait jouer dessus.

« N’engageons rien pour l’instant, tout est trop beau, trop est trop présent pour fondre dans un triste piège où nos joies et nos peines se confondraient. N’oublions pas avec quel mal nous nous sommes hissés jusqu’ici. Si nous n’analysons rien, tout ce qui est là nous trahira. »

Dans ces nouvelles paroles d’Amaryliel se retrouvait encore cette capacité d’analyse dont mon compagnon avait fait preuve auparavant. J’étais malheureusement en accord avec ses conclusions, étant arrivé moi-même au même point de réflexion. Malheureusement car en plus de me retrouver dans un dilemme moral, je me retrouvais dans un dilemme de situation. Avais-je bien fait d’aider à l’ouverture de la porte ? Si ces paroles étaient vraies, je m’étais fait l’allié du mal. Plus troublant, si ces paroles encore une fois étaient vraies, j’avais un ennemi parmi mes compagnons. Un affreux doute s’empara de moi. Je fixai mes compagnons sans mot dire, comme pour les juger. Mes réflexions me menèrent vers la conclusion que je redoutais le plus. Mon mystérieux sauveur de Tulorim m’avait prévenu.
Pendant plusieurs minutes j’étais resté silencieux. Sortant de mon mutisme je m’adressai à mon compagnon Amaryliel. Mes yeux le fixaient intensément.

« Je vous suis. Les conclusions de mes réflexions me disent la même chose. Restons prudent. »

Puis ajoutait :

«Au fait…Pourquoi êtes-vous ici Amaryliel ? »


Quand à l’homme assis devant nous, je ne comptais pas aller à sa rencontre. De lui-même, je supposais, il allait nous en dire plus long sur notre présence ici. Je lui laissais l’initiative.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 2 : Au soleil de l'incompréhension
MessagePosté: Jeu 12 Nov 2009 23:41 
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Vos injonctions semblent calmer la fougue du nain qui serait volontiers allé se régaler du festin, quitte à mettre en pièces le curieux inconnu. Il se calme et fait preuve d’un discernement certain car il décide de suivre vos conseils avisés. Un doute en lui se lisait mais il laissait les têtes pensantes agir et décider en ces lieux étranges, attendant que vous ayez de ses puissantes haches.

De son côté, l’homme se dévoile et se tourne complètement vers vous, dévoilant ainsi sa nature d’homme âgé. Il respirait la sagesse et l’humilité mais une aura puissante émanait de lui, cependant, son regard en disait long sur sa volonté pacifique. En aucun cas, il ne voulait du mal à vos êtres et contrairement à la salle et à votre interlocuteur précédent, il semblait accueillant.

Il vous sonde de son regard brun, analysant jusqu’aux tréfonds de vos âmes. Voyant votre hésitation, il sourit et n’hésite pas à vous apostrophez avec un paternalisme non feint :

« N’ayez pas peur aventuriers, je n’ai point l’intention de vous tuer. Ici, vous êtes chez vous, vous pouvez dormir, vous divertir, méditer… Tout cela est une épreuve maléfique du commanditaire de cette machination, mais je ne suis qu’un pion et avec le temps, j’ai le sentiment que vous être agréable est un facteur de votre réussite. Mais je parle trop, je ne vous dérange plus, installez vous, prenez votre aise. Lorsque vous voudrez entamez l’épreuve, je vous en donnerais les grandes lignes »

Il se tait alors, vous observe un instant puis se sers un grand vin d’une liqueur rosée posée sur la table. De son côté, votre minuscule compagnon s’est éclipsé contre toute attente vers le centre du savoir : la bibliothèque. Il contemple avec grand intérêt tout les majestueux ouvrages présents. Sa voix finit par retentir avec une pointe d’étonnement :

« Bougre de gobelins ! Il y a là, le condensé de toute l’histoire de Yuimen à travers les races en plus de beaucoup de traités sur la biologie des corps d’espèces… Fascinant… »

Etrange, ce Bölin…

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 Sujet du message: Re: Chapitre 2 : Au soleil de l'incompréhension
MessagePosté: Ven 13 Nov 2009 22:00 
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La question de Cornélius réveilla en Amaryliel des ambitions oubliées par l'expression du moment mais la question en elle-même lui fit évoquer une chose, une pensée, une personne auquel il n'avait même pas songé une seule seconde dès son arrivée... pourquoi ?


(Mince, Rose!)

Un petit sourire était accroché à ses lèvres, de gêne et de passion ; il avait en tête pour un moment la petite Rose si chère à ses yeux et se demanda même:

( Pourquoi n'y avais-je pas pensé plus tôt. )

Il se regarda Cornélius d'un air assez doux puis termina par un :

« Je ne peux vous dire pourquoi je suis ici mais n'ayez pas peur sur mes intentions. Ma foi, nous sommes tous ici par une fortune très suspecte, avec des objectifs précis mais en tout cas nous nous n’attendions point à tout cela. Ma volonté m'a fait venir ici, j'en avais presque oublié le pourquoi, je vous en remercie. La seule chose que je peux vous dire c'est que peu importe nos désirs initiaux... nous ne sommes que des jouets ici. »

La joie commença à s'allonger, mais la présence du vieil homme resserra sa charmante étreinte. A moins d'entretenir un onirisme sans relâche dans l'esprit d'Amaryliel, il revenait rapidement dans sa position d'analyste calme et serein. Ce n'est pas qu'il oubliait Rose mais il avait en face de lui deux énigmes : l'homme et la pièce, le tout se liant en un unique pourquoi.

( L'homme ne se nomme pas, il ne prend pas garde à ce genre de chose. C'est la première marque d'impersonnalité que je remarque. La seconde est bien l'ambivalence du chez soi et de l'épreuve maléfique. C'est trop net, trop rapide. Le mieux est d'entendre ce qu'il a à dire... ou plutôt de regarder le tout ? Essayons ceci.)


L'elfe avait remarqué, en n'apercevant aucune trace de poussière jonchant le sol, une chaise clairement en sa direction mais ne dénotait aucune intention de s'asseoir. Il avait les yeux baissés, n'osant les relever sur le vieux monsieur, de peur que son regard ne lui dît trop ou trop peu pour de si faibles suppositions. Cependant il releva, à ces mots, sa main de sa ceinture, balbutia quelques paroles.


« Et si nous voulons entendre les grandes lignes de l'épreuve avant de la commencer ? »

Sans aucun doute, cet être était puissant, assez pour qu'on ne puisse pas soutenir son regard une sorte de bonté lumineuse dont la foule n'était pas digne cependant, Amaryliel n'attendait que les failles de la personne avant d'en juger sa nature : rien n'est uniquement bon, rien n'est uniquement mauvais. Peut-être avait-il sa part dans le gâteau énorme où Cornélius, Bölin et Amaryliel était une petite partie des instruments.
Le presqu'sindel n'avait pas envie de prendre place mais il avait l'ambition d'aller voir les livres avec Bölin, c'est d'ailleurs, la petite tirade du nain qui le faisait pencher vers cela. Amaryliel allait donc en direction de la bibliothèque, aucuns des livres ne se cachaient et tous semblaient les appelés ; ils n'étaient pas pour autant la lueur dans les ténèbres. Pour le jeune elfe, tout était si beau quand il touchait les livres et quand il prit un livre sur un traité théologique concernant Phaïtos son esprit s'enveloppa comme dans un drap ou un linceul noir ; sans se sentir emprisonné, il tourna timidement une page du livre et la lut dans sa tête:

(« L'amour t'es interdit, il n'a de place que pour le grand Dieu. Tu t'accorderas à servir tout les temples du bien nommé ... » Cela me suffit pour l'instant.)

Il reposa le livre calmement et lorgna discrètement le nain puis, en direction du vieil homme, il réfléchit un instant avant de lui dire quelque chose.


( Bölin avait raison ! C'est tout le savoir du monde que nous avons là, je n'ai qu'à regarder les titres... incroyable. Impensable même, personne n'a cela dans notre monde. Nous sommes vraiment relié à un royaume totalement autre, nous sommes vraiment aux abords de quelque chose de très dangereux...)


« Monsieur, pour ma part, je suis prêt à écouter l'épreuve que vous avez à nous donner. Pour ce qui est de votre statut, je suppose qu'il est inutile que vous nous meniez en nef pour l'instant. »


Son sang se glaça, une sorte de brise le toucha au visage et sans comprendre, Amaryliel frissonna à cet instant. Il fallait attendre encore un peu, attendre puis agir certainement... mais calmement, toujours de manière calme.

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Dernière édition par Amaryliel le Sam 9 Jan 2010 00:32, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 2 : Au soleil de l'incompréhension
MessagePosté: Mer 18 Nov 2009 01:31 
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Pourquoi voulais-je des réponses simples à des questions qui ne l’étaient pas ? Si la réponse d’Amaryliel ne contenta point mes interrogations, elle eut le mérite de m’en détourner pour me recentrer sur l’élément qui paraissait essentiel, une quasi certitude. Nous n’étions rien, tout juste des pièces de rouage dans une machinerie infernale. Que faire alors ? Devions-nous nous rebiffer, lutter contre toute emprise sur notre « destin », bien que ce mot me parut fort vide de sens, ou bien suivre, obéir, car assurément cela serait le moins néfaste pour nous. Il n’y a pas de raison à abattre la bête obéissante. Assurément la première solution pouvait être en accord avec ma personnalité, du moins en apparence, moi qui portais la liberté en mon cœur. Mais le froid constat de la réalité de notre situation s’imposait. Nous n’avions pas le pouvoir de choisir. Seul me restait le doute, qui ronge l’âme, car ô combien il était aisé de tomber dans la paranoïa. Pour qui œuvrait cette voix, ses dires étaient-ils seulement vrais ? Comment le savoir ?
Autant d’énigmes qui m’éloignaient de ce qui, finalement, était l’essentiel : le groupe. Il n’était pas trop fort de supposer que de celui-ci dépendait notre réussite, sinon de notre survie. Était-ce le but de la voix de nous diviser en faisant naître en moi ces horribles suspicions ? Étrangement je croyais en Amaryliel, que je ne connaissais pourtant que depuis quelques heures, ainsi qu’en Bolïn, pour qui mon respect augmentait à chaque instant que je passais en sa compagnie. Ma conviction se raffermie. Si la voix voulait me convaincre de trahir mes compagnons, il faudrait plus que des bonnes paroles…

Je m’adressais à Amaryliel, somme toute un peu honteux par le manque de confiance dont j’avais fais preuve :

« Il est en effet bon de me rappeler ceci. Nous ne sommes que pantins, gardons-nous bien de l’oublier… »


Ainsi plus serein je pus appréhender notre première épreuve, qui pourtant ne me parut pas moins obscure. J’étais maintenant convaincu par la bonté de cet homme, qui ne pouvait être feinte. Ses paroles de vénérable ne réussirent cependant pas à m’éclaircir, me laissant dans une attitude perplexe. Il y avait, dans ses mots, quelque chose qui me butait. Dans une analyse manichéenne des choses, l’homme se plaçant du côté du bien s’apprêtait à nous engager dans une épreuve de l’œuvre du mal. Que prenait alors le sens du mot « réussite » ? Cela paraissait pour le moins ambiguë.
Amaryliel ayant relancé notre interlocuteur afin d’en savoir un peu plus, je ne crus bon de questionner l’homme sur ce point. Sans doute n’était-ce que questionnement futile et désuet.
Tout le monde sembla tout d’un coups s’intéresser à la bibliothèque présente dans la pièce. Bolïn le premier, à ma grande surprise. Suivant le groupe, je me mis à contempler les ouvrages ici présent. Histoire, théologie, science…Voilà des étagères remplient de savoir ! D’ailleurs moi aussi j’en possédais un, de livre. Doucement je le sortis de ma poche intérieur ou il était logé depuis mon passage à la bibliothèque de Tulorim, heureux qu’il ne fut pas perdu pendant mon étrange voyage de fluide. Je retins la tentation d’en lire un peu de son contenu, car ce n’était ni le lieu, ni le moment. Sans m’y attarder je le rangeai, songeant que la première chose que je ferais si je sortais vivant de cette histoire serait de finir l’ouvrage.
Pour finir je posai une question qui n’en fut pas une, énonçant l’évidence même :

« Compagnons du soleil, aurions-nous sous nos yeux une passion commune ? »

Peut-être parut-elle un peu bête.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 2 : Au soleil de l'incompréhension
MessagePosté: Mer 18 Nov 2009 15:16 
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Localisation: Entre le voile de la réalité et votre vie, prête à corriger vos erreurs...
Vous observez la bibliothèque et découvrez des savoirs démentiels, mais à la question de Cornelius, Bölin hausse simplement les épaules. Il replace rapidement l’ouvrage qu’il avait pris avant de se retourner vers vous et déclarer d’un ton faussement sérieux :

« Bof, Moi j’préfère les concours de bières ! »

Et sur ce, contentant sa nature de nain, il se déplace d’un petit pas, naturel pour sa race, vers les mets délicieux qui vous attendent sur la table. Cependant, vous remarquez un détail étrange que vous n’aviez pas vu avant cela. Une sorte de no man’s land existait entre trois chaises vides et le mystérieux sage. Comme si, il devait y avoir une sorte d’affrontement… Cependant, vous aviez de la chance, la bouffe était de votre côté.

C’est d’ailleurs dans le même instant que s’installe votre compagnon sur une chaise que le moine décide de répondre aux questions si hautaines d’Amarylliel qui lui refusait encore une quelconque confiance.

« Je ne suis qu’un passeur, rien d’autre. Ne voyez pas le mal partout, nous en ne sommes pas tous les porteurs. »

Sur ce , il lance un clin d’œil discret à Amarylliel, invisible aux autres avant de reprendre d’une voix détendue mais solennelle :

« L’épreuve commence avec ses grandes lignes, car vous ne devez que répondre à ma question, ou plutôt ma devinette, êtes vous prêt ? »

Avisant de vos réactions plutôt attentives, il enchaîne :

« Nous sommes sœurs, aussi fragiles que les ailes du papillon mais nous pouvons faire disparaître le monde , qui sommes nous ? »

Et sur ce, il transperce chacun de vous de son regard brillant, attendant une réponse intelligente ou au moins l’acceptation de ne pas comprendre cette mystérieuse énigme. C’est d’ailleurs Bölin qui s’exclame à peine la question posée :

« La bière brune et blonde ! Je parie que c’est une énigme naine ! »

Le sage lève les yeux au ciel, signifiant que non, ce n’était pas ça la réponse…

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 Sujet du message: Re: Chapitre 2 : Au soleil de l'incompréhension
MessagePosté: Sam 21 Nov 2009 16:54 
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De toutes les impressions que Amaryliel allait chercher, il n’en avait trouvé qu’une seule, qui, par sa profondeur et sa clarté pût s’ajouter à des adages personnels dont il aurait dit la force s’il en avait le temps ; cependant, ce n’était pas le cas, il savait que quelque chose le poussait à répondre toujours de manière la plus juste pour « ne pas perdre de temps ».
Mais avant, il avait prit le temps de répondre soigneusement à la question de sieur Cornélius et cela avec la même courtoisie se mêlant avec une pointe de réserve :

« Tout être se doit et doit avoir le besoin de se peaufiner dans la lecture, la sienne en général. Sans être des grands d’esprits, nous connaissons l’importance des ouvrages et cela… ne sont pas des moindres. L’univers est presque présent dans ces masses de savoir, cependant… »
Il fut coupé par la phrase du vieil homme, il y décela une pique même et assez amère même ; d’ailleurs, quand le jeune elfe se retourna qu’au même moment l’homme lui lança un ô combien discret clin d’œil en référence aux paroles liés aux possessions « maléfique » du sindel.
Mais bon, pas le temps de répondre. L’étrange individu c’était déjà lancé dans ce qu’on nommerait « le début de l’énigme » , Amaryliel ouvrit encore un peu plus ses oreilles pour entendre ce qu’il avait à dire :

« Nous sommes sœurs, aussi fragiles que les ailes du papillon mais nous pouvons faire disparaître le monde , qui sommes nous ? »

Le premier à s’être lancé n’était qu’autre que le nain. Avec une réflexion peut-être habile et intelligente pour les pairs de Bölin, sa réponse ne fut pas celle qu’attendait le « passeur » comme il se nommait aussi clairement pour encore une fois affiché sa neutralité dans l’histoire.
Un petit sourire se dressa sur les lèvres de l’elfe puis, icelui se mit à réfléchir à la petite devinette du vieux et mystérieux hère.
(Nous sommes sœurs ? Il marque une dualité donc la réponse est double et je peux même m’avancer : c’est une paire identique. Aussi fragile que les ailes d’un papillon… peu de choses sont fragiles et double à la fois mais la suite est assez intéressante car en étant fragile, elles peuvent faire disparaître le monde. Bah, c’est une image. Une simple image.)

Il stoppa sa réflexion un instant pour constater l’espèce de désert entre les chaises et l’homme, une étrangeté qu’il n’avait pas repéré avant mais il n’y attacha aucune importance. Des boucles tombaient constamment sur son visage et, de ce fait, il devait toujours les remettre en arrière mais cette fois, il y était allé un peu fort et avait fait tomber ses lunettes en même temps qu’il remettait ses cheveux en place. Pourquoi un être aussi ordonné qu’Amaryliel ne prêtait aucune attention à ses cheveux ? La seule chose qu’on peut dire c’est qu’il semblait avoir trouvé de cette manière la solution à la devinette…enfin, il croyait, personne n’en était sûr à ce stade précis.
Souriant, il se retourna vers Cornélius en lui demandant ceci :


« Ce que l’aveugle n’a plus, ce que l’aveugle n’use plus et ne sent plus. Ce qui fait qu’icelui est en perpétuelle « non vision du monde » est notre réponse. »

Toujours debout, il répondit tout d’abord à la pique du vieillard de manière assez acide pour Amaryliel quand celui-ci est « normal » :

« Tout d’abord, laissez-moi vous répondre, et cela malgré votre puissance, que vous avez une vision du monde bien limité. Si ce qui est noir est noir et ce qui est blanc est blanc alors je vous crois, vous vous êtes fait avoir et vous êtes coincé ici pour l’éternité. Nos fluides n’affectent en rien notre étique. Par empirisme, je dois dire que mon employeur est un maitre des arts blancs et celui-ci est d’une nature particulièrement cupide et foncièrement mauvaise. Ce n’est pas parce-que vous baignez dans la lumière que je vais vous croire car le second argument prouve que vous prendrez plus de temps à comprendre ma confiance : vous connaissez ma nature donc, vous n’êtes pas si blanc que cela. Veuillez m’excuser pour cette attitude franchement mauvaise à votre égard mais si votre rôle est celui que vous nous dites, j’ai de forte raison de rester sur mes positions. »

Sur cela, il s’inclina de manière pompeuse et continua en répondant ceci de manière plus détendu et calme :

« Pour votre devinette, je dois avouer que la réponse m’est venu avec mon emportement. Trouver la dualité qui fait tout disparaître n’est pas chose aisé si on est bercé par l’eau, le feu ou la terre. Mais passons ce genre de détail. Pour trouver la possible réponse, j’ai cherché le contraire… c’est-à-dire ce dont vous m’accuser : « le noir ». Quand on fait tout disparaitre, il ne reste plus aucune couleur, c’est donc le noir, l’obscurité, c’est bien de cela dont vous m’accusiez non ? D’être un porteur de ces entités ?
Mais bref, l’obscurité est unique, un peu l’inverse de ce que vous nous demandez de chercher et dans icelle, tout disparait. Qu’est-ce qui provoque donc ce noir, cette obscurité alors ? »


Il se tourna un instant vers Cornélius, à qui il lui avait donné un aperçu de réponse puis pencha de nouveau la tête vers son interlocuteur :

« Ne le prenez pas mal, on fait tous notre travail ici. J’en deviens arrogant mais je pense que tout le monde avait trouvé si c’est cela la réponse… d’ailleurs, je pense que si je la donne c’est juste pour soulager les autres d’une facilité trop déconcertante peut-être. Ou d’une honte de s’être trompé, comme on le dit chez les humains je crois « chacun son tour ». Peu importe, je termine : donc, qu’est-ce qui provoque l’obscurité mis à part nos yeux ? Quand nous les fermons, c’est le vide, le noir complet. Moica mȍrë… comme on dit chez nous : la douce obscurité. Donc, j’en conclus que votre réponse est soit les paupières, soit les yeux mais au fond, c’est un peu la même chose. »

Il lui tourna le dos de façon à ce que la cape se mit à flotter de manière douce un peu comme pour dire « j’en ai fini avec vous, maintenant, à Zewen de juger » puis commença doucement à marcher vers les tapisseries et se dit tout doucement :

« Je... J’en ai trop fait c’est cela ? »

Il n'y avait qu'un commentaire à faire si cela était possible... une seule réponse: Oui !

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 Sujet du message: Re: Chapitre 2 : Au soleil de l'incompréhension
MessagePosté: Mer 25 Nov 2009 19:54 
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C’était l’histoire de cet homme, qui un jour décida de se mettre en quête, lui et ses quelques compagnons, d’un précieux objet magique qui disait-on avait le pouvoir de vie. Le jeune homme, dont la belle s’était éteinte il y a peu, n’hésita pas à braver les maints dangers qui le séparèrent du ardemment désiré objet. Ceux-ci, bien que souvent de nature guerrière, firent appel à toutes les capacités du jeune héro. Mais à tout héro sa faiblesse, et l’on vantait plus ses talents au combat et sa bonté de cœur que sa finesse de réflexion. Ainsi quand il arriva face au gardien de l’objet, celui-ci n’usa point de sa force mais énonça en guise d’épreuve cette énigme que voici :
« Nous sommes sœurs, aussi fragiles que les ailes du papillon mais nous pouvons faire disparaître le monde, qui sommes nous ? »
En donnant une mauvaise réponse le jeune homme scella son destin. De rage, de désespoir, il tua le gardien. Il emporta le secret de l’objet avec lui en même temps qu’il ferma les yeux sur le monde.

C’était un conte qu’il y a longtemps mon père m’avait lus étant petit. Un des plus étranges car les contes étaient censés finir bien, à moins d’être qualifiés d’horrifiques. Hors celui-là était écrit comme un conte merveilleux, une trame assez classique… Mais l’auteur, dans une pensée perverse, s’était demandé : « Et si le héro échouait dans son entreprise ? ». Le résultat avait donné ceci.
Alors quand notre bienveillant interlocuteur se transforme en gardien de conte, je ne puis cacher ma surprise. La réponse évidement était cachée dans les dernières lignes de l’histoire, car si le héro ne parvint pas à réussir cette épreuve, l’auteur ne voulut laisser ses lecteurs en désarroi. La réponse était les yeux, plus précisément les paupières, que le gardien ferme sur le monde.

Sur de ma réponse j’attendis le bon moment, réfléchissant plusieurs fois à d’autres possibilités. Dans un moment aussi crucial que celui-ci, mieux valait être sur de quoi avancer. La réponse du nain eut le don de m’arracher un sourire, coupable car ce n’était pas vraiment l’instant le mieux choisit pour faire de l’humour. Mais à la dernière réflexion je me demandais bien si Bolïn rigolait…

A ce moment j’aurais pus donner la réponse, mais mes hésitations encore me tiraillaient, et c’est finalement Amaryliel qui prit les devant. Amaryliel, dont les capacités intellectuelles n’étaient plus à prouver, et qui encore une fois amenait le groupe vers la réussite. A sa première réflexion à mon égard je sus qu’il était sur la bonne voie. L’avait-il déduite ou bien, comme moi, en connaissait-il la solution bien avant ce moment ?

En tout cas le sort en était jeté, il nous restait plus qu’à attendre la sentence du vieil homme. A la question d’Amaryliel je me contentais d’hausser les épaules dans un premier temps, puis d’ajouter.

« Je ne sais de quoi vous êtes fait mon ami, mais quoi que vous avez fait ou faites, vous m’êtes bénéfique. Vous nous êtes bénéfique. Je ne vous tiens rigueur de quoi que ce soit que cela soit dit. Ce n’est pas pour ce vieillard que ma raison et mon cœur vont pencher. »

(A compléter et corriger mais les grosses lignes sont là).

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I will face my fear. I will permit it to pass over me and through me.
And when it has gone past I will turn the inner eye to see its path.
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 Sujet du message: Re: Chapitre 2 : Au soleil de l'incompréhension
MessagePosté: Mer 25 Nov 2009 22:15 
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Tandis que Bölin continue de mordiller un pilon de poulet et que la pièce reste impassible, le sage se met à vous sourire. Il n’a cure des longs discours fantasques du presque-sindel. Il paraît heureux de votre réponse et entame :

« Vous avez trouvé, cela fut simple. Et je ne peux que vous dire d’ouvrir les yeux. J’aimerais vous aidez, mais je ne peux tout vous dire. Ici quelque chose cloche, et la solution est dans le savoir.»

Cette dernière phrase fait tiquer Bölin qui lève les yeux de son festin. Il stoppe même de manger et reprend ses affaires. Il semble avoir compris quelque chose… Se rapprochant de la bibliothèque, il déclare :

« C’qui cloche ici, c’est qu’y a pas de porte pour continuer… Alors que pourrions-nous apprendre des livres ? »

Il grogne devant le savoir qui lui échappe en cet instant et il finit par planter rageusement le tranchant de sa hache dans le bois de la bibliothèque. Il vibre alors étrangement d’un bruit creux et métallique avant de s’éteindre, laissant planer le silence habituel du lieu.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 2 : Au soleil de l'incompréhension
MessagePosté: Ven 27 Nov 2009 18:25 
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La réponse était donnée et en plus de cela, elle se révérait bonne. Que demander de plus qu’une autre énigme ? C’était un peu ce que se disait Amaryliel soupirant doucement aux dires du bon monsieur bien mystérieux qui le devenait bien moins à mesure où il parlait.
Avant cela, il avait prit le temps de répondre à Cornélius :


« Si, je dois trop en faire bien que vos flatteries sont bien douces à l’oreille. Il est vrai que j’entreprends beaucoup en ce moment mais soyez honnête, n’auriez-vous point fait la même chose ? Dites plutôt que j’ai de la chance ! Imaginez que j’ai à croiser le fer ! »

Amaryliel ne disait pas tout, il était très anxieux, perdant son calme et sur les nerfs. Son impression d’être un vulgaire pantin montait de plus en plus en lui, d’être un jouet, une marionnette aux surplus de volonté. Innombrables sont les scènes où les mortels croient parler et agir librement, où ces êtres conservent par conséquent l’essentiel de la vie, alors qu’envisagé d’un certain côté ils apparaissaient comme des simples jouets entre les mains d’un autre qui s’amuse. Du pantin que l’enfant manœuvre avec une ficelle aux trois compagnons certainement manipulés par des Dieux très sombres, l’intervalle n’est pas vraiment grande à franchir.

(Nous sommes dans les filets des ténèbres ici.) pensa Amaryliel en soupirant une nouvelle fois. Cette fois-ci, il était vraiment blasé et termina par des paroles bien singulière à son associé du moment et d’infortune Cornélius.

« Si vous voulez vraiment être de mon côté écoutez-moi bien. »

Il marqua une pause avant de se concentrer car ce qu’il allait dire semblait d’une importance capitale. Il avait l’impression de préparer ses mots et son cœur pour ce qu’il allait dire. Après un court temps, il se lança :

« Par instinct naturel, et parce qu’on aime bien mieux, en imagination au moins, être dupeur que dupé, c’est du côté des fourbes que se place l’égaré. Il lie partie avec eux, et désormais, comme la jeune fille qui a obtenu de sa tendre amie qu’elle lui prête sa poupée, elle fait elle-même aller et venir sur la scène le fantoche dont elle a pris en main les ficelles.
Quand on oscille…le mieux c’est de regarder en haut et d’admirer s’il y a des fils au-dessus de nous. »


Quand il eut fini avec Cornélius, il baissa la tête lentement puis se mit à sourire vaguement ; il ne savait même pas pourquoi il lui avait dit cela mais en tout cas, il se sentait bien mieux après cela. Enfin pas tout à fait, il fut saisi d’une douloureuse tristesse car notre ami se remémora l’image de ses parents adoptifs et celle de Rose, une véhémente culpabilité l’envahie : il les avait tous laissé…
Il oubliait lentement qu’il était venu ici de son gré même si au fond de lui, son âme était déjà happé par ce qui animait ce gigantesque évènement. Le fanatique se permettait multiples libertés comme cette prise de parole facile et arrogante envers des inconnus, l’envie de coller l’étiquette « d’involontaire » sur Amaryliel semblait assez forte.
Le presqu’sindel ne retira aucune gloire de sa bonne réponse, il écouta avec intérêt la suite et s’appliqua de suite à une réflexion dans son attitude de « si nous sommes là pour amuser autrui, amusons ! ».

Les commentaires de Bölin étaient inconsciemment pertinent et digne d’intérêt ou conscient et donc magnifiquement orchestré pour que Cornélius et Amaryliel découvre une vérité derrière cela. Et c’était peut-être le cas.
En effet, en plus du commentaire, l’action que le torkin avait commise engagea le quart de taurion dans une prémisse de réflexion.

(La solution se trouve là où nos yeux se rivent le plus, là où nous ne les fermons point. J’opte pour la bibliothèque qui cache quelque chose, et si la solution se cachait vraiment derrière ce savoir universel ? Je pense que ce savoir est utile mais justement « trop » utile, encore une fois, essayons ceci.)

Amaryliel se tenait de manière droite, fixant l’objet de sa réflexion avec insistance puis hésitant un instant il narra de manière émotive :

« Et si… Et si nous nous débarrassons de ces livres ? Et si nous nous la vérité était là ?
Après tout, qui sommes nous pour mériter la connaissance de l’univers, qui sommes-nous pour puiser dans les fondements des fondements ? S’il y a quelque chose à faire, c’est bien avec nos esprits, nos savoirs, nos capacités et non avec ce qu’on nous donne certainement pour nous induire dans quelque chose de plus grave. Pensez-vous réellement qu’on nous laissera partir avec un de ses ouvrages ? Je pense qu’ils ne sont qu’illusions et réalisations de conviction. Et je le pense encore plus avec le son qui vient de sortir de ce bien bizarre bois. Réfléchissons bien avant d’agir cette fois-ci, oui, réfléchissons à tout cela avant. »

Quand il eut fini, il se précipita sur la faille que le nain avait faite pour y comprendre l’origine dudit bruit « métallique ». Mais sans succès, ceci n’était pas son domaine et il allait devoir attendre que ses compagnons trouvent quelque chose aussi

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Dernière édition par Amaryliel le Sam 9 Jan 2010 00:35, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 2 : Au soleil de l'incompréhension
MessagePosté: Mar 1 Déc 2009 00:39 
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Ce fut dans un soulagement général que le groupe accueillit le verdict du sage, annonçant notre succès, le deuxième depuis notre récente formation. Bien qu’hétéroclite (un elfe, un nain et un humain, on ne pouvait faire mieux en la matière !), le groupe fonctionnait bien, du moins pour le moment. Après tout nous n’avions eut qu’à affronter des épreuves de logique, et les derniers mots de l’homme ne présageaient pas de changement pour le moment. Qu’en sera-t-il de notre petite équipée quand nous aurions à défendre notre vie ? Amaryliel émit quelques doutes, mais sa modestie paraissait évidente, et ne me souciait guère de ses talents, tout étant relatif évidement, moi-même et mes compagnons ne ferions pas le poids devant un puissant adversaire.
Ces spéculations stériles ne me menait à rien, et tandis que je restais inactif le nain Bolïn lui, n’avait pas attendu pour passer à l’action. Absence de réflexion ou bien rapidité de cette dernière ? Je ne me fis que peu d’illusions sur la réponse… Néanmoins dans sa précipitation et son excessive brutalité, l’être torkin avait bel et bien accomplit quelque chose qui dévoilait une partie de notre énigme. Je n’y fis que peu attention en premier lieu, préoccupé par les étranges paroles d’Amaryliel.

« Si vous voulez vraiment être de mon côté écoutez-moi bien. »

« Par instinct naturel, et parce qu’on aime bien mieux, en imagination au moins, être dupeur que dupé, c’est du côté des fourbes que se place l’égaré. Il lie partie avec eux, et désormais, comme la jeune fille qui a obtenu de sa tendre amie qu’elle lui prête sa poupée, elle fait elle-même aller et venir sur la scène le fantoche dont elle a pris en main les ficelles.
Quand on oscille…le mieux c’est de regarder en haut et d’admirer s’il y a des fils au-dessus de nous. »


Ces paroles faisaient échos à mes propres réflexions. Un grand échiquier ou nous n’étions que des pions…des fous ?

« Mais que faire alors ? Dans la partie à laquelle nous sommes lié, un choix comme une absence de choix revient à servir l’un ou l’autre dessein… Sommes-nous condamné alors dans une contemplation de notre asservissement ? Je commence à comprendre ô combien il est impossible d’être libre, car le prix en est trop élevé. Tout ce qui nous reste alors est de choisir comment nous allons être façonné… »


C’était un constat bien amer, mais qui me parut juste, me rassurant que des illusions ne valaient pas le dur fatalisme de la réalité.



Partie squelette :

Cornélius réagit aux paroles d’Amaryliel et propose une tentative de déplacement de la bibliothèque au groupe, à la recherche d’une ouverture derrière celle-ci en arguant que le bruit métallique ne provenait pas forcément du bois en lui-même mais de la surface contre lequel il était en contact (une porte métallique derrière la bibliothèque en l‘occurrence). Il demande aussi si il y avait d’autres idées.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 2 : Au soleil de l'incompréhension
MessagePosté: Sam 5 Déc 2009 00:11 
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A vos paroles, le torkin acquiesce et se met en marche pour tenter de faire bouger la masse littéraire. Il retire sa hache du bois dans un grincement et quelques éclats de bois avant de revenir vers vous, sur le côté de la bibliothèque. Sans dire un mot, vous vous placez de manière à l’aidez à pousser, l’encadrant chacun de votre grande taille.

Lui, il se sert de sa hache qu’il plante dans un interstice pour tenter de déplacer le gros machin. Mais rien à faire, vous avez beau forcer, cela ne cédera pas. Cependant, vous voyez bien qu’il y a une partie mécanique là-dedans et que même si vos tentatives pour tout arracher sont vaines, il existe sans doute un passage derrière la bibliothèque.

Dans un soupir las, Bölin se tourne vers vous, englobant le vieux sage désormais muet et le petit salon dévasté par la chute des livres durant vos tentatives, pour vous dire :

« Bon, on fait quoi ? »

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 Sujet du message: Re: Chapitre 2 : Au soleil de l'incompréhension
MessagePosté: Mar 8 Déc 2009 22:59 
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( Bon, on fait quoi ?)

Les paroles de Bölin résonnait dans l’esprit d’Amaryliel qui ne trouvait à redire à cela. Lui-même n’en avait aucune idée.
Car après avoir tenté de bouger la bibliothèque avec le reste de l’équipe et s’être rendu compte que ceci était vain, tous savaient que la réponse se cachait dans cet assemblage littéraire ; il repensa à l’indice de l’homme méditant qui ne fit point attention au bruit et à la chute des livres.


(La solution est dans le savoir, ouvrir les yeux ? cela n’a pas beaucoup de sens, c’est aussi vague que les ondulations de la mer ! Calme-toi et fais comme il dit, recherche le savoir… et monsieur Cornélius… a-t-il compris ?)

Il enleva la saleté qui envahissait sa longue veste puis se tourna vers Cornélius pour lui répondre :

« Que faire ? l’un des deux desseins est bon, l’autre mauvais. Le mieux est de regarder lequel est bon pour soi. Nous possédons et a fortiori, vous les hommes, un aspect très puissant qui se nomme le libre-arbitre, le choix… c’est ce que mon père dit de vous en tout cas et je pense le croire sur ce sujet. Vous n’êtes pas aussi cadré que les elfes et vous décidez bien mieux votre « fortune » que nous ne pouvons le faire. Puis, je ne peux me permettre de donner mon avis sur une chose, sur la liberté : proprement dit, le seigneur qui vit de vin et de jeux est libre. Pour ma part, je crois qu’il est le plus enchainé des êtres ; la liberté est dans les choix, si nous nous remettons à notre plaisir, vous serez prisonnier de vos désirs. »

Il sortit un mouchoir finement brodé de sa poche et s’essuya lentement avant de finir :

« Je pense, monsieur Cornélius, que vous êtes en ce moment plus infiniment libre que celui qui gambade dans l’herbe fraiche. Vous vous façonnez seul, et peu importe ce qu’on vous a dit quand vous êtes venu ici mais oubliez donc et sachez bien que nous allons devoir être ensemble pour en finir et pour sortir. »

Oui, Amaryliel n’avait plus d’autre ambition que de sortir. Sortir d’ici, certes, mais pas sans avoir convenablement fini et résolu tout les mystères de ce monde. Si le sang-mêlé avait l’air de ne parler qu’à Cornélius, il parlait cependant assez fort pour que Bölin l’entende car il ne l’oubliait pas dans ses débits de paroles et, avant de reprendre des recherches sur l’harassant mécanisme, il demanda aussi bien à Bölin qu’à Cornélius :

« Comment êtes-vous venu ici ? N’était-ce pas un homme encapuchonné qui en disait long sur vous comme s’il avait appris un texte à savoir sur notre personnalité ? Je suis désolé de vous demander cela alors nous sommes dans une impasse, cependant, c’est notre liberté qui nous sortira de là, j’en suis convaincu. »

Après tout cela de dit, il commença enfin à chercher un moyen d’accès dans un mécanisme au semblant d’inconnu. Si on ne pouvait pas utiliser la force, alors il y avait un autre moyen, plus subtil, plus fin pour parvenir à résoudre le système ; Amaryliel examina encore une fois la bibliothèque essayant de trouver un bouton secret ou un « je ne sais quoi » s’apparentant à un mécanisme manuel sur le meuble.

( La salle est grande, il y a d’autre endroit…)

Pensa-t-il, songeur, en effleurant de ses doigts mobilier à livre ; et pendant qu’il se chargait de cela, il demanda aux deux autres gentiment :

« Pouvez-vous chercher un bouton, un levier, un indice… n’importe quoi dans la salle même… quoique cet indice, nous l’aurons peut-être dans les livres. Si nous ne trouvons rien, consolons-nous dans ces tomes du savoir absolu, la réponse comme le dit notre très cher vieil homme, se trouve certainement dedans. »


Et en repensant à ce monsieur, il le regarda en disant :

« Pardonnez moi, ami ou ennemi, peu importe. Je n’ai pas à vous traiter comme je l’ai fait. »

_
Partie squelette : Je n’ai pas trop le temps de détailler mais pour ce qui est des dialogues, tout est dit – il parle beaucoup, je sais -. Cependant Amaryliel va continuer à chercher un indice sur la biblio ( description plus détaillé dans la limite du possible de la bibliothèque ) et je ne peux donner un résultat car là est la volonté de GM4 !

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 Sujet du message: Re: Chapitre 2 : Au soleil de l'incompréhension
MessagePosté: Mer 9 Déc 2009 22:33 
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Se pliant à tes directives, Bölin s’attèle lui aussi à la recherche d’un quelconque détail dans la salle permettant l’ouverture de cette bibliothèque. Il se glisse vers les autres coins de la pièce pour chercher un indice extérieur tandis que tu inspecte les abords de la bibliothèque.

Cependant, cela est sans succès, tu ne décèle rien qui pourrait ressembler à une machinerie sordide. Le bois est plein, sans anicroches. Tout est bien fignolé et nul levier n’est apparent. Cependant, à la fin de ton investigation, Bölin revient perplexe en disant :

« Il y a rien dans les coins, mais j’me suis posé une question en voyant la bibliothèque d’loin. Tous les livres sont par terre et pis y a que ces deux là qui restent. Y sont collés et tout droit. Etrange nan ? »

Toujours aussi étonné, il s’en rapproche et au bout d’un instant, il murmure à vous comme pour lui-même :

« Le tome du savoir… Manuel d’ouvertures des mécanismes… »

De son côté, le sage reste toujours silencieux, avisant simplement de vos inquiétudes.

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