L'Univers de Yuimen déménage !


Nouvelle adresse : https://univers.yuimen.net/




Poster un nouveau sujet Ce sujet est verrouillé, vous ne pouvez pas éditer de messages ou poster d’autres réponses.  [ 28 messages ]  Aller à la page 1, 2  Suivante
Auteur Message
 Sujet du message: Chapitre 3 : Le Cirque chaleureux
MessagePosté: Lun 21 Déc 2009 13:27 
Hors ligne
Admin
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Jeu 30 Oct 2008 16:52
Messages: 5210
Localisation: Entre le voile de la réalité et votre vie, prête à corriger vos erreurs...
Alors que vous tournez à droite dans le couloir, vous entendez tous les trois la porte se fermer derrière vous. Vous seriez désormais coupés de toute retraite. Et cela pourrait s’avérer fatale car le spectacle que vous découvrez l’instant d’après n’est guère réjouissant.

Vous arrivé dans un lieu assez vaste et rond, comme une arène. Vous êtes pour l’instant, grâce à dieu, caché par un piton rocheux. Cependant, vous distinguez clairement une bandes de cinq gobelins qui se repaissent allégrement du reste d’un … truc. Vous avez la ferme conviction que ce cadavre était en réalité le maître de l’épreuve et que ces immondes bestioles l’ont mis en pièces puis dévorées.

La pièce est bien éclairée et vous êtes légèrement surélevés par rapport à vos ennemis directs. Le plafond est bas et le décor est désormais celui d’une tente tribale, comme les lutteurs des cirques. L’unique sortie est évidente, la porte de l’autre côté, semblable à la première que vous aviez ouverte. Elle est entrouverte, et ne laisse pas penser à un quelconque piège. Pour une fois, ce serait simple…

Enfin, il fallait traverser la pièce remplies de gobelins. Bölin à vos côtés est surexcité, il trépigne et peste, impatient d’en découdre avec cette race qu’il haït tant. Il va même jusqu’à vous dire :

« On y va ? On les déboîte ? »

_________________
Quatrinette pour les intimes, n'hésitez pas à poser des questions, je suis là pour y répondre ;)
Merci à Itsvara
Et surtout, bon jeu à tous !


Haut
 

 Sujet du message: Re: Chapitre 3 : Le Cirque chaleureux
MessagePosté: Dim 3 Jan 2010 23:38 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 27 Juin 2009 15:20
Messages: 336
Pas le temps de faire une longue course à travers le couloir – il fallait noter que la porte s’était fermée dès que les trois l’avaient passé, un coup du bon et agréable petit moine ? - ; mais cette marche à travers cette sortie fut brève et accompagné ; l’elfe n’était pas triste de quitter la salle. Il jouissait seul, mais il jouissait délicieusement de ce qu’il avait appris: le monde est un enseignement constant, pourquoi aux alentours des Enfers cela devrait être différent ?
Le sentiment d’isolement ne l’accablait plus ; il le recueillait en lui-même et concentrait les forces de son cœur et de sa pensée. L’isolement avait pour ami intime les ombres d’Amaryliel et une pleine sérénité jaillissait à la surface ainsi que sur son visage. Il n’avait rien de l’oiseau qui crie autour des nids étrangers, suivant l’expression d’une vieille femme hurlant au moindre commérage, il était plutôt comme l’oiseau qui s’essaye à voler à de longues distances de la branche qui le porte mais qui connait la route pour y revenir. Erreur : le sang-mêlé avait oublié le chemin vers la branche où plutôt, on lui avait coupé l’accès. Il touchait un sentiment bizarre, qui avait un aspect vif, mordant presque, attendri même. Son être était devenu une étrange expérience où les ombres fluctuaient sans être refoulées ; le tout sans changer l’être, sans détruire sa personnalité.
Ce n’était pas un accord, il n’en avait ni l’agitation, ni l’occupation, il était trop passionnée pour être négociateur avec son essence ; c’était plutôt un repos délicat, attentionné, une sérénité de l’âme, au lieu d’une fièvre ardente de sa magie. L’être ne pensait ni à contrôler autrement, ni à contrôler davantage. Le sindel ne savait pas si l’obscurité était un camarade, un ami, un frère ou autre chose pour lui: il savait seulement qu’il avait trouvé une manière d’en user sans brûler avec et que tout le monde était heureux ainsi.
Le tunnel se termina ainsi, par un sourire sincère et indéfinissable, l’elfe était une lumière sous un costume d’ombre et il se déplaçait avec la grâce de l’arrogance et la gêne du saint. Dès qu’ils sortirent le museau du couloir, ils virent avec stupéfaction relative une structure assez ovale et très vaste : là était le fameux tournoi ? En tout cas, cela ressemblait à une sorte d’arène et dans l’imagination collective, le tournoi millénaire se résumait à des êtres combattant dans ce genre de… cirque. Les trois y avaient certainement pensés au moins une fois en arrivant ici. Et Bölin ne semblait pas avoir oublié cette pensée car à peine arrivée, à peine armé pour une séance de castagne.
Il avait été le premier à les voir… ces sektegs dévorant quelque chose avec véhémence ; encore une expérience pour Amaryliel, encore une découverte car là personne ne lui avait parlé de cette étrange race verdâtre : mais quel elfe discuterai gobelin !? Aucun, majoritairement aucun et c’était bien pour cela qu’on ne nomme pas cette morbide race dans les landes d’Anorfain. Rien de tabou mais le nez crochu, la peau visqueuse, l’apparence maigre et petite de ces êtres étaient étrangers à la plupart des elfes blancs de la contrée. Les trois avaient l’air des gobelins normaux, un peu voraces mais normaux en apparence ; Bölin désirait une seule chose de ces créatures: en découdre avec. Sa petite phrase le prouva mais fit doucement rire Amaryliel qui n’eut compris qu’une partie des dires du supposé ‘grand’ bagarreur : « On y va ? ».
Il hocha donc la tête en expliquant :

« Je suis d’accord pour y aller. Cependant, avant de les ‘déboîter’… vous supposez qu’ils sont mal modelés ? On doit les déboiter pour mieux les remboîter, c’est ça ? Autre chose, Bölin, n’y allez la hache à la main, ils risqueraient d’avoir peur par contre… »

Amaryliel remarqua un ultime détail… ce qu’il mangeait devait vivre il y encore peu de temps ! Et de ces coutures, il devait faire partie de l’épreuve, il le sentait d’une certaine manière. Il se hâta de le signaler par ces mots :

« Mince ! Vous avez certainement vu cela avant moi mais ils mangent un humain je crois ? Enfin, ça en a l’air. C’est pour cela que… »

Il s’arrêta encore puis conclut une chose, une chose si évidente qui ne faisait que montrer le manque de vocabulaire « courant ».

(Déboîter… imbécile ! Ca doit être un terme de sa nation pour occire ! Ces êtres doivent être dangereux, assez dangereux pour que Bölin dégaine et s’empresse d’attaquer.)

« Pardonnez mon ignorance, si vous parlez de tuer. Je ne suis pas de la partie, je peux jouter et à la limite faire des duels primés mais tuer… je ne le peux. Intimider par contre… je peux essayer, si nous venons effectivement arme à la main… on a une chance de les faire parler. S’il vous plait, Bölin agissons ainsi pour l’instant si par malheur cela ne fonctionne pas… nous les déboîterons à la coutume torkine. »

Il sortit à son tour sa rapière de son fourreau puis replace lentement ses lunettes sur son front puis murmura doucement quelques mots :

« Dieux, je n’ai vu encor mortels périr de mon intention aimable,
Et si j’ose, sachez, ô Dieux, qu’il n’y a qu’un jugement : coupable. »

Il regarda sa main gauche en se concentrant lentement en narrant les forces obscures autours de lui, la familiarité charmante qu’il commençait à prendre pour appeler les ombres tournait en cantate. L’elfe semblait se concentrait doucement pour faire apparaitre sur sa main une légère trainée noirâtre, rien de dangereux pour l’instant car il avait espoir de troubler les bizarres charognards qui se trouvait non loin d’eux.
En regardant Cornélius et Bölin il demanda :

« Pardonnez le sinistre spectacle. J’attends vos indications, dès qu’un de vous deux ira, je le suivrai. »

_________________
Valla-Meär Amaryliel Il Alamitz
Image


Haut
 

 Sujet du message: Re: Chapitre 3 : Le Cirque chaleureux
MessagePosté: Sam 9 Jan 2010 00:54 
Hors ligne
Admin
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Jeu 30 Oct 2008 16:52
Messages: 5210
Localisation: Entre le voile de la réalité et votre vie, prête à corriger vos erreurs...
Lorsque tu parles d’une possible discussion avec ces créatures, ton compagnon torkin semble horrifié, comme si tu avais osé proférer devant lui un blasphème à sa race. Il en devient rouge de surprise, comme un gros ballon gonflé de bière. Il retient une exclamation injurieuse pour le bien de vos prudes oreilles ainsi que pour conserver un tant soit peu d’effet de surprise face aux gobelins.

Après un temps, il finit enfin par articuler simplement :

« T’déconnes, j’espère ? Discuter avec ces grailleurs là ? C’est hors de question, je vomis c’te race… Et pis si y croque de l’humain, m’est avis qu’ils sont pas franchement enclins à la douceur… Fais ce qui t’arranges, t’as réussi à nous sortir de la première épreuve, mais comptes pas sur mon aide dans les négociations… »

Sur ce, il dégaine une hache et va se caller dans un recoin encore plus obscur de l’escarpement rocheux, une excellente vue sur la scène et un camouflage excellent. Il semble bougon mais prêt à t’aider…

Puis, lorsque l’un des gobelins arrache la tête de l’homme et qu’ils se mettent tous à essayer de croquer devant avec barbarie, il se tourne vers toi et ajoute :

« T’es sur de vouloir discuter … ? »

_________________
Quatrinette pour les intimes, n'hésitez pas à poser des questions, je suis là pour y répondre ;)
Merci à Itsvara
Et surtout, bon jeu à tous !


Haut
 

 Sujet du message: Re: Chapitre 3 : Le Cirque chaleureux
MessagePosté: Sam 9 Jan 2010 01:44 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 27 Juin 2009 15:20
Messages: 336
« Je ne vous empêche pas de les tuer… mais si on peut les faire parler avant, vous me comprenez ? On veut résoudre la trame de cet endroit car il y en a une et j’ai bien peur qu’ils peuvent en savoir un peu plus que nous. Si… ils se ruent sur nous de manière agressive, votre méthode est la mienne. »

Là furent les mots d’Amaryliel, imprégné d’une sorte de dégoût face à la probable et possible mort des gobelins mais en même temps, il était intimement du même avis que Bölin : ces peaux vertes, il ne les aimait pas sans les connaître. Il hocha de la tête en direction du torkin puis sortit de sa cachette pour intentionnellement se montrer face aux gobelins. La main noire et la rapière à la main, il avançait fermement en direction des charognards, il voyait avec une amertume sèche l’horrible spectacle devant ses yeux ; ils avaient arraché la tête de l’homme et cela, de manière ignoble en se délectant sans aucune honte de ce mets qui semblaient fabuleux pour eux. En cet instant, les ambitions diplomatiques disparurent presque, il laissa place à une bien douloureuse réplique qui eût tout de même pour but d’intimider les très éminent adversaires :
Ô combien bizarrement il comprenait le torkin, il savait qu’il devait avoir un peu raison. Il décida donc et avec rapidité de broder vivement les deux théories : le « fonçons puis discutons » du nain et son « discutons puis discutons et peut-être fonçons » pour transformer en ce dogme « Fonçons en discutant ! ». Les paroles sont les honnêtes explications ici :

« Il est inutile de me dire ce que vous faites avec cette chair, vous n’avez pas l’air assez subtil pour m’expliquer. Cependant si vous en êtes capable, arrêtez votre repas et venez donc par ici ; vous tenterez peut-être de m’avoir et de savourer ma corps mais j’ai bien peur que mon esprit vous hante et que ma viande vous empoisonne, voulez-vous mourir ici après avoir obtenu par votre dernier repas une mort douloureuse ? Si vous voyez ma main, si vous voyez ma lame, vous comprendrez qu’il est inutile de vous imaginer une mince chance car quoiqu’il arrive, c’est la mort qui vous attend. L’embrasserez-vous ? Maintenant, il ne vous reste qu’une solution, coopérer ou faillir dans les ténèbres. Vous parlerez, de gré ou de force.»

Il gardait son calme, il n’avait rien d’un héros et était plutôt confiant car Bölin était dans les ombres et que Cornélius était derrière lui aussi ; il agissait ainsi car il n’était pas seul et son ambition était nette : sortir de là et de cette cruauté pour y découvrir la vérité. Noble intentions, non ?
Mais, certes, là ce qu’il avait en tête c’était une phrase bien à lui, son :

( J’en ai encore trop fait ? )

_________________
Valla-Meär Amaryliel Il Alamitz
Image


Haut
 

 Sujet du message: Re: Chapitre 3 : Le Cirque chaleureux
MessagePosté: Dim 10 Jan 2010 22:49 
Hors ligne
Admin
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Jeu 30 Oct 2008 16:52
Messages: 5210
Localisation: Entre le voile de la réalité et votre vie, prête à corriger vos erreurs...
Alors que tu apparais dans le champ de vision des êtres verdâtre, ils s’arrêtent net de manger et tourne leur museau vers toi. Un grognement pour toute réponse, tes menaces n’avaient guère eu d’effets. Ensuite, ils se lèvent et sortent chacun leurs armes. Ils se tournent les uns vers les autres en gloussant et en ricanant. Tu parviens à discerner un seul mot : « Viiaaaaannndddeee »

Ils se mettent ensuite à marcher surement vers toi, placés en cercle de manière à t’encercler. Ils semblent confiants et sûr d’eux, une belle prise pour pas cher. Cependant, cela ne dure pas lorsqu’ils voient une petite hache se ficher dans la tête de l’un de leurs congénères qui tombe lourdement au sol.

Dans le même temps, tu vois une petite boule hargneuse se jeter au beau milieu des ennemis, deux haches en main. C’est Bölin qui vient d’abattre un des gobelins. Finalement, sa stratégie avait été la meilleure dès le départ. Tu peux même l’entendre murmurer :

« La conversation, hein … ? »

_________________
Quatrinette pour les intimes, n'hésitez pas à poser des questions, je suis là pour y répondre ;)
Merci à Itsvara
Et surtout, bon jeu à tous !


Haut
 

 Sujet du message: Re: Chapitre 3 : Le Cirque chaleureux
MessagePosté: Dim 10 Jan 2010 23:49 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 27 Juin 2009 15:20
Messages: 336
« Et..E-et ils sont tous comme ça ? »

On pouvait entendre cyniquement Amaryliel dire cela à Bölin tout en se plaçant en posture offensive. La rapière n’avait plus la volonté effrayante du départ mais plutôt meurtrière, l’arme encore vierge de sang n’allait pas tarder à en être taché. L’elfe fit un bond en avant avec la rapière pour serrer la mesure tout en pensant à la terminologie dudit objet de raffinement et de guerre.

(La lame n’est clairement pas souple, elle ne pliera sous aucuns coups ! Comment vais-je gérer l’amorti, et le recul… et pire qui sait, le contre ! Je sais que ces bêtes ne connaissent rien des règles de duel mais elles savent un minimum se battre ! L’embuscade de Bölin m’a fait prendre le temps et ils ne peuvent attaquer avant que je ne le fasse, mais vite ! )
Le bras fléchi, la main à la hauteur de la hanche sur la droite de son corps, la jointure de ses doigts vers le bas. Les semblants de quillons sur l’arme étaient verticaux, la belle lame d’albâtre fixait sereinement un gobelin se tenant devant Amaryliel, gobelin qui ne menaçait plus le fanatique. La garde de l’elfe allait se solder par une attaque nette et rapide, vu comment la rapière visait les parties vitales du sekteg.
La garde sur le pied droit, les pieds un peu écartés, le poids de son corps se plaçait sur sa jambe arrière en vertu de l’assaut qu’il allait lancer, dans tout les cas, sa stabilité était assurée ; l’épée se faisait de plus en plus menaçante, Amaryliel était prêt à attaquer.
Le pied arrière horizontal, l’avant prêt à bondir en vertical : voilà comment il se tenait pour l’instant, calme et fixe. Son pied avant se leva rapidement en portant le poids dessus tout en laissant le second pied en place. Le pas n’avait beau pas être très mesuré il lui permettait un retour en garde rapide et sûr. Il ne fallait pas être très fin pour ne repérer l’estocade que le sang-mêlé allait porter en direction du gobelin ; et eux, ils ont prouvés leur manque de finesse ! Cependant, l’instinct du combattant reste très dangereux et Malina ne l’oublia pas une seconde en chargeant et portant son pas et sa lame vers le ventre du gobelin. Après si l’attaque allait faire mouche, il ne fallait pas en attendre beaucoup avec les capacités du sindel en matière de combat qui ne se résumait qu’à de la pure théorie.

L’émulation avait sans doute déjà embrassé tout son corps, la conviction de son attaque allait être décisive quoiqu’Amaryliel pensait intimement déjà à une manière de reculer ou d’esquiver les prochains coups.


(Comme quoi… la diplomatie ne résous pas encore tout. Maudites créatures, pourquoi êtes-vous là, pourquoi n’avez-vous pas fuis ?)

_________________
Valla-Meär Amaryliel Il Alamitz
Image


Haut
 

 Sujet du message: Re: Chapitre 3 : Le Cirque chaleureux
MessagePosté: Jeu 14 Jan 2010 22:33 
Hors ligne
Admin
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Jeu 30 Oct 2008 16:52
Messages: 5210
Localisation: Entre le voile de la réalité et votre vie, prête à corriger vos erreurs...
Jets :
Amarylliel : Echec


Ton attaque est franche et directe, cependant, tu manques de vitesse et le gobelin semble préparé. Il parvient à dévier ta lame avec vigueur avec de riposter, t’entaillant le bras avec hargne. Pourtant, il ne poursuit pas son attaque, préférant se tourner vers le nain et soutenir ses congénères face à la boule de nerfs qui se déchainait sur eux.

Mais le nombre fait mal au combattant torkin et il finit par reculer, parant avec difficulté de ses deux haches les assauts sektegs. Le sang commence à couler mais peu du côté des gobelins. Le nain est un peu enseveli sous la masse, ne pouvant riposter face à ces quatre adversaires.

_________________
Quatrinette pour les intimes, n'hésitez pas à poser des questions, je suis là pour y répondre ;)
Merci à Itsvara
Et surtout, bon jeu à tous !


Haut
 

 Sujet du message: Re: Chapitre 3 : Le Cirque chaleureux
MessagePosté: Sam 16 Jan 2010 22:19 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 26 Mai 2009 03:58
Messages: 348
Je n'eus fait trois pas que la porte derrière nous claqua violemment, nous plongeant dans les ténèbres. Alors que les autres continuaient, je m'arrêtai un instant dans le noir. Les muscles de mon ventre tressaillaient, et je sus que ce n'était pas l'action du froid. Depuis le début de l'aventure à plusieurs reprises j'eus des doutes, des faiblesses dans mes pensées qui avaient émoussées mon courage. En vérité, si j'avais été seul, je ne sus si mes mes jambes et surtout ma tête auraient pus me porter jusque là. En cela je remerciai le ciel de m'avoir donné des compagnons.
N'allez pas croire que mon désir d'aventure se fut éteint à cet instant, car il resta tout à fait intact. Cependant je compris combien l'expérience me manquait, et sus qu'il ne suffisait pas d'un naïf idéal pour que la terre s'ouvre à mes pieds. Comme tout homme qui se retrouverait dans ma situation j'en fus ébranlé, de découvrir que les jolies phrases ne protégeaient pas de la réalité cruelle. Mais je me confortai dans l'idée qu'à présent je serais plus avertis de ce qui pouvait m'arriver.
Je me sentis plus vulnérable à présent, et donc plus attentif, mais aussi plus léger. D'ailleurs je ne fus pas le seul à se sentir léger car soudain je vis autour de moi -indistinctement car la seule source de lumière fut la bague fournie par l'immonde prêtre, qui s'était soudain mis à briller d'une étrange lueur verte- flotter autour de moi une dizaine de petits bouts de bois, pratiquant une danse étrange et désordonnée. Je n'eus le loisir d'observer plus longtemps le phénomène, que déjà les copeaux dansants retombèrent sur le sol plongé dans les ténèbres.
Plutôt interloqué par cette manifestation arboricole dans un premier temps, je ne mis pas longtemps à faire la corrélation entre la bague et l'étrange phénomène, Restait à savoir comment celui-ci fonctionnait. Je n'avais pourtant rien entrepris de spécial durant ces dernières minutes, cela faisait même un bon moment que j'en avais oublié l'existence de cette bague offerte par Amaryliel lors de nos préparatifs ! Tout ce que j'avais fait c'était... penser. Étrange alors, je ne vis pas comment... Oh mais... Une illumination se fis dans ma tête, je me souviens d'une histoire, oui une histoire que j'avais lus récemment, dans le livre même que je portais sur moi ! L'histoire d'une jeune femme dont le malheur était de déplacer les objets sans qu'elle ait à les toucher, sans pour autant réussir à contrôler son pouvoir. Il y avait un nom pour celui-ci mais je l'avais oublié. Et si... Et si cette bague me permettait de faire quelque chose de similaire, peut être avec des choses plus limitées.
Je réfléchi à cette possibilité, qui s'annonçait comme une certitude quand j'entendis les premiers bruits de combat un peu plus loin. Je m'en voulus d'avoir délaissé mes compagnons, et me hâta de les rejoindre. Quand j'arrivai enfin, je découvris ceux-ci en bien mauvaise posture. Encore une fois je me maudis d'avoir trainé.
La salle, circulaire, projetait à l'esprit l'image d'une arène circulaire, avec en son centre une tente crasseuse planté. De l'autre coté se distinguait une sortie salutaire. La soudaine lumière m'éblouit quelque peu, et c'est d'une démarche peu assurée que je franchis les premiers pas. Il me fallait agir vite, la situation l'exigeait, cependant il aurait été stupide d'agir sans avoir analysé la situation. Situé derrière une masse rocheuse, je pouvais supposer sans risque que les quatre créatures vertes qui assaillaient Bolin et Amaryliel ne m'avaient pas vues. La surprise était donc de mon coté, et il allait falloir en jouer si nous voulions nous en tirer au mieux.
Mes compagnons ne m'avaient également pas remarqués, Amaryliel face à l'une des créatures, le nain en prise avec les trois autres. Celui-ci se battait vaillamment mais petit à petit ses adversaires prenaient le dessus, et ce n'était qu'une question de temps avant qu'il ne succombe à leurs assauts. Amaryliel, que je ne vis que de dos, s'employa à occire son opposant, sans que cela ne se transforme en succès. La créature, redoutable, ne rata pas l'occasion d'octroyer un vilain coups au bras de l'elfe, dont le sang commença à gouter.
Je me mordis la lèvre inférieur de rage en voyant ce spectacle, et j'eus du mal à ne pas foncer tête baissée dans la mêlée. Cependant mon expérience des combats, même petite m'informait que ceci était une erreur. Pour l'instant, la situation était du deux contre un, mais une fois que je serais entré dans la danse, les adversaires n'auront qu'un faible avantage numérique. Toujours placé derrière le rocher, j'observais attentivement la scène de bataille, m'apprêtant à agir. L'état d'Amaryliel ne semblait pas critique, je pensais les elfes robustes malgré les apparences, de plus la créature verte l'ayant blessé s'était retournée, croyant sans doute son adversaire hors jeu. Le nain Bolin en revanche était en situation critique, et ce fus sur lui que je décidais de concentrer mon attention. Il me fallait une cible parmi les quatre, et je m'efforçais ainsi d'évaluer la plus dangereuse. Ceci ne fut pas des plus compliqué tant l'agressivité de l'une d'elle se distinguait, Une créature munie de deux longs poignards s'employait à taper frénétiquement sur le pauvre torkin, qui malheureusement ne réussissait pas toujours à esquiver les coups perfides. Je me devais absolument de soulager mon compagnon d'un adversaire, et celui-ci était tout choisit.
Dégainant ma courte épée, légère et maniable, je me déplaçai tout en essayant de ne pas attirer l'attention des créatures verdâtres. Ainsi je m'approchais d'Amaryliel, afin qu'il puisse m'entendre dans tout ce vacarme sans que j'eus à élever trop la voix.

« Amaryliel ! Je vous prie de m'excuser pour ce retard, je... J'ai...Enfin cela n'a point d'importance, j'espère que cette vilaine blessure n'est pas trop grave... Malheureusement j'ai un service à vous demander. Vous voyez celui-là, là bas, avec ses deux vils poignards ? Il m'a l'air le plus dangereux de tous, et peut-être une fois pourfendu les autres se montreront moins gaillard. Si vous le voulez, nous ne seront pas trop de deux pour en venir à bout. »

Ainsi dit je me dirigeais vers ma cible, mon épée en garde, paré à porter le premier coup. Mes leçons de combat tout comme mes missions à Tulorim se rappelèrent à moi, et nulle peur ne vint en moi, car seule restait une certitude. Celle que dans l'instant, ce serait la vie de mon adversaire ou la mienne qui sera prise.
Sachant cela, je portais mon premier coup, un coup de biais que je voulu rapide et précis, dirigé en plein sur le bassin du félon.

_________________
Cornélius, Humain, Guerrier

Image

"I must not fear.
Fear is the mind-killer. Fear is the little-death that brings total obliteration.
I will face my fear. I will permit it to pass over me and through me.
And when it has gone past I will turn the inner eye to see its path.
Where the fear has gone there will be nothing.
Only I will remain."


The Fear Litany, F.H.


Haut
 

 Sujet du message: Re: Chapitre 3 : Le Cirque chaleureux
MessagePosté: Dim 17 Jan 2010 20:05 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 27 Juin 2009 15:20
Messages: 336
Une chose ratée, une autre excellente ; la cavalerie arrivée, l’attaque esquivée. Le ridicule, le minable, le méprisable, l’insignifiant gobelin avait paré le coup avec une telle aisance que le choc en fut beaucoup plus sensible dans le cœur du sang-mêlé. La hargne de n’avoir réussi à toucher un ennemi aux allures aussi peu dangereuse… on pouvait encore et encore décrire ce qu’il se passa mais le résumé de cette action ne tenait qu’à un clivage digne de tous elfes, de tous être disciplinés : la technique contre le sauvage.
La technique, le style, c’était Amaryliel : découvrant avec amertume que la théorie n’équivaut pas à la rustre pratique quand on est aussi petit au à l’escrime que lui ; le sauvage, l’audace et l’instinct étaient véridiquement le sekteg qui se tenait bien de penser tout ce fumeux cheminement à la fond long et inutile pour la pensée fugitive gobeline. Outré, acculé par une blessure et par son manque d’expérience, l’elfe n’eût pas le temps de gémir sur son sort tant l’émulation était grande. Il est clair que l’apparition céleste – ou osons dire, solaire-, de Cornélius réchauffa grandement l’équipe en proie à une certaine difficulté contre la vermine verte. Entre le rouge et le noir, il y avait le torkin aussi : plus en difficulté que les autres mêmes car nos amis verdâtres avaient une plus sérieuse dent contre sa race et surtout en ce moment, contre lui, féroce meurtrier d’un membre de leur petite escadrille ! Lui aussi devait être heureux que l’humain soit, enfin, présent dans la bataille ; avec plus de raisons même car Cor’, lui, savait se battre à la régulière !
Le voilà, chaudement ici et déjà enclin à l’assaut avec sa subite demande à notre elfe au bras sanguinolent, sans véritable dommage, d’aide contre le plus gros des quatre drilles.
Celui avec les deux longs poignards, Amaryliel l’avait aperçu aussi ; mais là, plus d’approche directe, plus de passes d’arme… il restait encore un peu de magie en lui, assez pour lancer un sort en tout cas quoique depuis le début de cette petite épopée, il ait vu ses fluides s’accroîtrent assez bonnement. Alors, rapidement réjouis de la venue de Cornélius, il déclara avec une joie faiblement cachée un rapide :


« Grand merci ! Je vous avais dit que je suis pas utile au combat mais par contre… »

Pas le temps de finir sa tirade qu’il se concentra déjà assez longuement, sa main noire n’avait pas perdu d’intensité mais il n’en résultait pas assez pour en sortir quoique ce soit de potentiellement dangereux. Sa petite aura sombre augmentait docilement autour de lui, largement pour lancer une incantation mineure qu’il avait connu depuis peu de temps. Il espérait que la magie s’opérera, il redoubla de concentration pour cela ; l’espace clos, plein de ténèbres aida grandement l’apprenti magicien dans son amassement d’obscures énergies qui s’accumulaient doucereusement autour de lui et de sa main. Il pointa de son arme l’affreux gobelin aux doubles lames et focalisa les fluides vers l’albâtre rapière à la garde obscure, la lame en devenait noire de magie, son pied avant en position d’attaque : il catalysait l’obscurité dans la lame pour la relancer sur son adversaire. La lame était comme chargée et, se dirigeant vers son adversaire il lança à Cornélius qui simultanément à l’action d’Amaryliel se prépara à affronter le gobelin :

« Je vais tenter de l’affaiblir, mes pouvoirs sont ridicules mais j’ai l’espoir que le manque d’intellect des êtres verts sera à notre avantage : la magie inspire toujours plus de méfiance ! Il se concentrera vers moi et, vous pourrez l’avoir avec plus d’aisance ! »

Il était à une portée convenable, il l’espérait en tout cas, pour lancer son sort. La rapière devenait comme instable face à la magie qu’elle contenait ; ainsi, le presqu’sindel termina son sortilège en pointant encore son arme vers le sekteg et en murmurant presque silencieusement des mots quasiment incompréhensibles tellement ils furent peu audibles. L’objet de bel ouvrage rempli d’ombre lâcha cette cruelle obscurité vers le féroce être, une obscurité impitoyable presque tranchante allait peut-être s’abattre sur ce gobelin, allégeant d’un poids le pauvre Bölin qui faisait face à deux voire presque trois gobelins. Courage ! La cavalerie arrive !

_________________
Valla-Meär Amaryliel Il Alamitz
Image


Haut
 

 Sujet du message: Re: Chapitre 3 : Le Cirque chaleureux
MessagePosté: Mer 20 Jan 2010 23:53 
Hors ligne
Admin
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Jeu 30 Oct 2008 16:52
Messages: 5210
Localisation: Entre le voile de la réalité et votre vie, prête à corriger vos erreurs...
Jets :
Amarylliel : Réussite
Cornélius : Echec



Vous lancez ensemble et simultanément vos deux attaques qui font plus ou moins mouche. D’abord, l’épée de Cornélius frappe dans le vide, trop court, mais fait reculer un gobelin annexe à celui que vous aviez visé, l’écartant du combat et l’éloignant de Bölin.
Puis, l’ombre nauséabonde du magicien au monocle vient frapper le gobelin qui est étourdi un instant. Il titube un instant avant de se reprendre, apparemment déboussolé. Il semble avoir été perturbé et perdre de son agressivité.

Durant ce temps, votre nain préféré reprend du poil de la bête grâce à l’air que vous lui avez donné en écartant deux adversaires. Il parvient à bien ajuster une de ses haches qu’il va lancer sur l’un des sektegs à bouclier. Celle-ci vient se planter en pleine tête, abattant l’ennemi tandis que le torkin récupérait sa hache et continuait sa tâche de démolition. Il vous adresse même ce petit commentaire.

« Bien content d’avoir une de ces satanées magies... Allez, les copains, on se fait un gueuleton à un contre un »

Efficace ce nain…

_________________
Quatrinette pour les intimes, n'hésitez pas à poser des questions, je suis là pour y répondre ;)
Merci à Itsvara
Et surtout, bon jeu à tous !


Haut
 

 Sujet du message: Re: Chapitre 3 : Le Cirque chaleureux
MessagePosté: Sam 23 Jan 2010 05:34 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 26 Mai 2009 03:58
Messages: 348
Je me mordis la lèvre de dépits en voyant mon épée ne brasser que de l'air, laissant ma cible indemne et ma personne exposée à une riposte mortelle. Cette situation n'était donc pas des plus avantageuse et aurait pus mener à une issue fatale si soudainement, ce qui sembla être une ombre n'avait pas frappée de plein fouet la teigneuse créature, qui sembla sur le coup des plus désorientée. Ce n'était autre que la manifestation des étranges pouvoirs d'Amaryliel, la magie venant à la rescousse du glaive. Je ne savais si il fallait se réjouir des talents obscurs de mon compagnon, mais à ce moment là je fus bien en peine de ne pas ressentir un sentiment de joie, somme toute guerrière, à l'idée d'avoir à mes cotés une telle magie pour nous prêter main forte. Au diable donc les considérations morales. Retournant brièvement la tête, j'adressai un petit signe de remerciement à l'elfe, qui venait peut-être de me sauver la vie.
Autre conséquence de notre attaque simultanée, une des créatures verdâtre avait à présent délaissée Bolin et, semblant moins ardente au combat s'éloigna sensiblement, arrêtant ainsi d' harceler le nain qui put souffler d'avantage. En vérité il fit mieux que cela, car non content de tenir tête à de multiples adversaires, il atteignit d'un lancé à l'efficacité mortelle le crane de l'une des créatures, dont la cervelle dégoulina bientôt sur le sol. Nos abjectes adversaires venaient de perdre ainsi leur avantage numérique, inclinant la balance en notre faveur.

« Bien content d’avoir une de ces satanées magies... Allez, les copains, on se fait un gueuleton à un contre un »

Décidément, même en plein combat le torkin ne perdait rien de sa bonhomie, et ses paroles avaient l'effet d'une bonne harangue. Ce n'est qu'avec d'autant plus de courage que je couru, pressé d'en découdre vers la créature placée en retrait. Je laissai le gobelin sonné à Amaryliel, car il n'eut été juste de lui retirer l'honneur d'achever ce qu'il avait si bien commencé. Bolin quand à lui était toujours aux prises avec l'une de ces créatures, et je ne me fis pas de craintes quand à l'issue du duel. Le nain avait largement prouvé sa valeur au combat.
Je couru donc vers l'adversaire restant. Ma piètre prestation quelques instants auparavant m'apprit cependant à être plus attentif, et surtout plus ingénieux. Moi, courant puis portant un coup direct à mon adversaire, celui-ci pouvait très bien parer puis me porter un coup mortel. Et cette fois-ci il n'y aura pas de magie noire pour venir à mon secours. L'idée qui se formait dans ma tête, à toute vitesse, était donc fort simple. Je dirigeai mon épée droit sur la tête de mon adversaire, prêt à lui fendre le crane, obligeant ainsi la créature à parer le coup qui se présentait comme mortel. Ainsi fait, au dernier moment je rabaissai mon épée pour viser un tout autre endroit, l'abdomen maintenant découvert de l'être abjecte. Je savais ces créatures retorses et perverses, cependant j'escomptai qu'elles ne le fussent pas assez pour prévoir cette malice. Le tout était d'être rapide et en synchronisation avec les mouvements de l'adversaire. Une seconde de décalage et celui-ci avait tout loisir de présenter une dangereuse parade.

HRP : utilisation de la CC Feinte.

_________________
Cornélius, Humain, Guerrier

Image

"I must not fear.
Fear is the mind-killer. Fear is the little-death that brings total obliteration.
I will face my fear. I will permit it to pass over me and through me.
And when it has gone past I will turn the inner eye to see its path.
Where the fear has gone there will be nothing.
Only I will remain."


The Fear Litany, F.H.


Haut
 

 Sujet du message: Re: Chapitre 3 : Le Cirque chaleureux
MessagePosté: Mer 27 Jan 2010 21:19 
Hors ligne
Admin
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Jeu 30 Oct 2008 16:52
Messages: 5210
Localisation: Entre le voile de la réalité et votre vie, prête à corriger vos erreurs...
Jets :

Ghrill : Echec


La nouvelle attaque de Cornélius fait preuve d’un sursaut d’imagination que lit très bien le sekteg visé. Il part sans difficulté ton attaque et fait lui-même mine de te trancher latéralement. Tu amorces une parade, mais il redresse et finit par se fendre pour trancher faiblement dans ton épaule gauche avec un rictus de cruauté. Pourtant, il s’est mis en difficulté, désormais plus prêt de toi, plus exposé à tes assauts tranchants.

De son côté, le torkin se bat fièrement face à son adversaire qu’il domine largement et qui se contente pour l’instant de parer avec faiblesse. Cependant, le moment d’absence de votre compagnon elfique est une erreur stratégique qui coûte une blessure à la hanche pour Bölin qui se fait prendre à revers par le sekteg abandonné.

De plus, la porte qui était grande ouverte jusqu’à lors commence à grincer et vous voyez de la poussière en sortir par volutes importants, comme si un mécanisme ancien venait de se remettre en route. Les rouages de cette machine seraient ils nocifs ?

_________________
Quatrinette pour les intimes, n'hésitez pas à poser des questions, je suis là pour y répondre ;)
Merci à Itsvara
Et surtout, bon jeu à tous !


Haut
 

 Sujet du message: Re: Chapitre 3 : Le Cirque chaleureux
MessagePosté: Ven 12 Fév 2010 20:48 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Mar 26 Mai 2009 03:58
Messages: 348
La ruse du gobelin en devint exécrable, et à la tournure que prit les événements, je ne donnai pas chère de notre peau. Un nain blessé, un elfe absent -du moins dans l'esprit- et un homme aussi adroit qu'un ivrogne, cela fit un piètre bilan. A cela il fallut ajouter cette porte grinçante qui nous fit nous rappeler le temps qui passe. Qu'adviendra-t-il si la porte venait à se refermer, nous laissant sans issue ? La pression devint difficile à supporter, car non content de triompher sur nos adversaires, nous devions le faire vite. Non, décidément l'avenir risquait de tourner court.
A ces réflexions qui, dans le temps ne durèrent qu'une seconde, la douleur de mon épaule m'arracha. Voir ma chemise s'imprégner de mon sang eut le don de me redonner vigueur, paradoxalement. Je sentis l'adrénaline monter en moi, puissante, car plus que jamais la mort fut prêt de moi.
La proximité de mon adversaire me fit parvenir de nauséabondes effluves émanant de l'être vil, ou je pus sentir toute l'excitation qui l'animait. Cette créature m'emplit de dégout et de haine. Sans faire mine de frapper, je fondis sur mon ennemi, décider à en finir. Un premier coups de taille fut porté, assez puissant pour tuer, mais gardant toutefois assez de retenue pour pouvoir parer une éventuelle contre-attaque. Ne laissant pas l'occasion à mon adversaire de réagir, j'enchainai un deuxième coups, plus puissant cette fois, avec l'espoir d'achever le misérable.

hrp : Voilà euh c'est très court, milles excuses.

_________________
Cornélius, Humain, Guerrier

Image

"I must not fear.
Fear is the mind-killer. Fear is the little-death that brings total obliteration.
I will face my fear. I will permit it to pass over me and through me.
And when it has gone past I will turn the inner eye to see its path.
Where the fear has gone there will be nothing.
Only I will remain."


The Fear Litany, F.H.


Haut
 

 Sujet du message: Re: Chapitre 3 : Le Cirque chaleureux
MessagePosté: Ven 12 Fév 2010 23:41 
Hors ligne
Admin
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Jeu 30 Oct 2008 16:52
Messages: 5210
Localisation: Entre le voile de la réalité et votre vie, prête à corriger vos erreurs...
Jets :
Ghrill : Réussite- Echec


Ta première attaque est dévastatrice car tu atteins le gobelin de manière violente au côté et son sang gicle âprement. Il recule de douleur face à la blessure infligée mais parvient à esquiver ton second assaut. Pourtant, il est mal en point et se tient le côté qui dégouline de sang. Il ne semble plus réellement en état de se battre mais garde pourtant une lueur hargneuse dans les yeux. Il titube sans riposter, tenant ses entrailles dans une main, son arme dans l’autre.

De son côté, ton compagnon nain s’est vite repris pour faire face à ces deux adversaires. Il réussit même une jolie contre offensive et blesse vilainement un des sektegs à l’épaule. Pourtant, il commence à s’essouffler et son style agressif commence à perdre en efficacité. Il fallait en finir assez vite.

Enfin, vous apercevez à votre grand désarroi que la porte qui grinçait commence à très lentement se fermer. Votre seule échappatoire est en train de vous échapper.

_________________
Quatrinette pour les intimes, n'hésitez pas à poser des questions, je suis là pour y répondre ;)
Merci à Itsvara
Et surtout, bon jeu à tous !


Haut
 

 Sujet du message: Re: Chapitre 3 : Le Cirque chaleureux
MessagePosté: Lun 15 Fév 2010 22:51 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 27 Juin 2009 15:20
Messages: 336
La rage avait un goût d'asphalte dans la bouche de ces ennemis calcicole. La haine envahissait le pieux personnage au point de le bloquer littéralement, l'elfe touchait les points obscurs de sa conscience sans l'aide d'une quelconque magie et la colère engendrait un effet des plus néfastes sur lui : il était tétanisé, sans mouvement propre, n'ayant comme unique faculté la triste vision de ses compagnons se faisant opiniâtrement rosser par ces peaux-vertes.
Il ne s'était jamais vu - et ce, malgré son rêve d'entrée dans la garde de sa majesté - l'âme d'un guerrier, il n'avait aucunement l'esprit viril. Littérateur, penseur, philosophe, homme de science et de sagesse peut-être mais pas ce qu'il se passait en ce moment ; il n'était en rien un être d'action, il vivait dans la passivité la plus souple ou l'intuition naturelle était omise, où tout son être était au service de la psyché, où il plantait les graines de la connaissance dans le nacre des ténèbres trompeuses.
La recherche de l'esprit n'était en rien une magie noire ; c'est un savoir, une science: celle de la conscience et des données ; elle est aussi un savoir du non-dit, de ce qui se trouve au plus profond de la conscience, mais pas principalement, car cela n'est en rien disponible directement parce que cela est sous ce qu'on peut voir.
Puis soudain, l'éclair chimérique tomba sur les épaules du brave être perdu dans la peine et l'impuissance ; le rêve vint à lui de manière fortuite et inconcevable mais il vint comme il vint à l'illuminé dans sa quête divine, Amaryliel entendit ceci « Cher Perdant ! »

Il n'entendit que ceci. D'une voix familière et offensante, l'onirique message était là. A ce moment, l'elfe eut envie de crier, de pleurer, de déchirer son être en mille et un morceaux mais il ne le put, trop tétanisé par ses malsains sentiments. Il avait encore la capacité d'ouvrir les yeux, et quand il le fit, il vit ses compagnons reprendre le dessus sur une trop mauvaise situation. S'il n'était pas aussi puéril face au danger, s'il était capable de gérer sa colère pour arriver à quelque chose de plus convenable sur le moment.
Hélas ! Amaryliel sortait à peine de l'enfance et, aussi sage il pouvait être, il n'avait connu que le luxe, le confort et les plus pures traditions hiniones : pas de gobelins, pas de nains, pas d'humains et encore moins de lutte non-loin du royaume des Enfers !
Alors la vérité, on l'avait devant nous: Amaryliel le sorcier bretteur obscur venant de l'irradiante lumière de la magistrale Luinwe n'existait que dans les fantasmes et dans ses paroles ; en geste, il n'était qu'un elfe lache et peureux ne maitrisant que peu la « malédiction » dans ses veines. Un enfant, un enfant sortant du cocon, de la cellule du « bien ».

Mais maintenant, il fallait se ressaisir.

Comment ? Il n'y avait plus de danger vert à l'horizon et donc, il pouvait se relever avec difficulté, tremblant douloureusement d'une petite coupure alors que ces braves amis d'infortune en avaient bavé plus que cela. Puis, il vit avec peur la porte se refermant de façon machiavélique donnant l'impression de les sceller dans ce cirque sinistre. Il allait devenir ce cher perdant s'il ne faisait rien pour s'activer, le sang-mêlé !
Se levant péniblement il se mit à crier de toutes ces forces:

« Nuls ne désirent rester ici pour l'éternité ! Excusez pour ma faiblesse mais maintenant, nous devons presser le pas ! »

Et aussi vite avait-il dit cette phrase, aussi rapide il s'empressa de foncer vers cette porte, quitte à tenter de la maintenir ouverte pour laisser les autres passer. Il devait être le moins épuiser des trois et donc, pour une fois, le plus rapide. D'un leste pas, il enjamba la rocaille et la poussière dans l'unique but de garder cette porte ouverte... mais comment ? Lui-même ne le savait pas, mais bon, déjà une chose était faite: il était à nouveau « réveillé ».

( Devrais-je avoir honte ? Je n'ai jamais prétendu porter l'étendard de l'héroïsme ! ) pensa-t-il soufflant à chaque pas qu'il foulait, peu importe Amaryliel, peu importe, l'aventure ne t'attend pas !

_________________
Valla-Meär Amaryliel Il Alamitz
Image


Haut
 

Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Ce sujet est verrouillé, vous ne pouvez pas éditer de messages ou poster d’autres réponses.  [ 28 messages ]  Aller à la page 1, 2  Suivante


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 1 invité


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Aller à:  
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group  

Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO

L'Univers de Yuimen © 2004 - 2016