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 Sujet du message: Route entre les Duchés des Montagnes et Caix Imoros
MessagePosté: Dim 22 Nov 2009 22:32 
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Route entre les duchés des montagnes et Caix Imoros


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Description du voyage à pied et/ou cheval :

En partant des duchés des montagnes, vous aurez une première partie de trajet assez accidentée, traversant les hautes montagnes. Vous affronterez ce terrain durant assez longtemps et votre cheval, si vous en avez un, ne vous sera guère utile pour aller plus vite.

Une fois passé les montagnes, vous atteindrez une forêt passant du conifère au feuillus au fur et à mesure que vous descendez vers la mer. Dans cette forêt, vous risquez de tomber autant sur des Garzoks, des humains sombres et des sektegs que sur des shaakt. Les trois premiers sont essentiellement des troupes d'Oaxaca déplacées dans cette région pour contrôler les territoires, les seconds sont généralement des propriétaires terriens ou des anciens villages contraints et forcés d'accepter les premiers.

Les sentiers en forêt sont nombreux, mais ne cherchez pas des indications pour savoir où ils le mènent...

Durée du trajet à pied ou sur monture sur le continent de Nirtim

Basez vous sur les cartes et présentations décrites dans les 4 continents de Yuimen

(Postez vos RP de voyages ici )

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 Sujet du message: Re: Route entre les Duchés et Caix Imoros
MessagePosté: Dim 22 Nov 2009 22:43 
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Je vois Akino gambader dans la nature comme s’il était un animal qui vient d’être libéré après plusieurs années d’emprisonnement. Je m’assois un instant sur un tronc d’arbre pour admirer les alentours, une forêt d’automne, toutes les couleurs sont présentes. Le vert clair des jeunes arbres, l’orange, le jaune, le roux et le marron des feuilles mourantes, mais ne peut-on pas trouver cela magnifique malgré que cela indique la fin d’un cycle de vie. Le chant des oiseaux est toujours là, il charme les esprits qui peuvent vagabonder dans cette forêt. J’observe mon compagnon courir partout, il est heureux, un shaman n’est pas fait pour vivre dans la montagne surtout une où on ne trouve pas de végétation.

Le fait de mettre assis me repose vraiment, la douleur disparait progressivement, la marche que nous reprendrons après ce moment de détente sera beaucoup plus aisé pour moi car à ce moment précis mes jambes sont lourdes et engourdies. Puis un fumet de gibier grillant sur le feu vient chatouiller mes narines et réveiller mon estomac affamé.

(Voilà quelques jours que nous n’avons pas mangés. Allons voir discrètement, cette forêt me rappelle vaguement quelque chose.)

En effet, cette forêt me semble familière et les seules véritables forêts que je connaisse, sont celles de Caïx Imoros et franchement si nous devons rencontrer quelqu’un, il y a de grandes chances qu’il s’agisse d’un elfe noir ou d’un groupe de Shaakt qui se restaurant. Akino avait repris sa forme originelle et s’approche de moi, nous parlons un peu :

« Tu as senti cette odeur ?

- Oui, j’en salive rien que de sentir ce poulet rôtir.

- Tu sais qu’il s’agit d’un poulet ?

- Oui j’adore le poulet grillé.

- Par contre, il y a quelque chose qui me dérange avec cette forêt.

- Ha bon, quoi donc ?

- Quand je regarde, je vois de plus en plus autour de moi, les forêts entourant la grande ville de Caïx Imoros. Tiens regarde la fleur là-bas, il s’agit d’une v'dri 'anon. Il s’agit d’une fleur somnifère, elle peut te permettre de t’endormir sagement, te reposer sans faire de rêve ou à une dose plus élevée la plante est capable de te plonger dans un état comateux et enfin la dose ultime cela peut te tuer. Et cette plante n’est trouvable que dans un bois de Caïx Imoros. Donc je vais te demander quelque chose, c’est de rester sous la forme de ton totem pour éviter tout combat.

- Moui, si on peut éviter toutes effusions de sang en agissant ainsi cela me va. Mais surtout tu ne me traites pas comme ton animal de compagnie, si tu le fais, je te tue. »

J’accepte, de toute manière, je n’ai pas trop le choix, c’est surtout que j’ai peur de tomber sur la garde noire et ses soldats sanguinaires. Si je suis seul, il est encore possible qu’ils m’ignorent étant un elfe noir moi-même, mais si je suis accompagné de quelqu’un qui n’est pas de Caïx, il va être traité comme un esclave et connaissant Akino, il va vouloir les tuer. En voyant la force de ces elfes, notre temps de survie reste court.

L’éclair entoure de nouveau mon compagnon et le voilà animal maintenant. Il marche à mes côtés comme si j’étais un rôdeur avec son familier. Akino utilise son flair pour nous guider jusqu’au poulet en train de cuire. Nous passons quelque bosquets et nous arrivons enfin devant un Shaakt solitaire devant un feu avec deux magnifiques poulets succulents qui cuisent et ruissellent de graisses. Je salive en les voyants, je surprends même mon compagnon passer sa langue sur ses babines. L’elfe nous aperçoit, il se lève et attrape un bâton de mage et le tend dans notre direction.

(En tout cas, la réaction d’un Shaakt ne change pas toujours sur la défensive.)

« Qui es-tu ? Ne t’approche pas plus.

- Ho, détends-toi l’ami, je ne viens pas t’agresser.

- Beaucoup m’ont dit ça et de nombreuses ont péri par ma main et d’autres sont devenus estropié.

- Je viens de la montagne, moi et mon compagnon avons survécu à une avalanche et une tempête de neige puis nous n’avons pas mangé depuis deux jours. * Je caresse Akino qui grogne un peu*

- Cet animal est ton compagnon ? Tu aurais pu le manger. »

Akino grogne et montre un peu les dents, je m’agenouille et lui tapote la tête pour essayer de le calmer. Puis je reprends :

« Le manger non, disons qu’entre nous, il s’agit d’une amitié assez spécifique, nous avons une relation où chacun fait confiance en l’autre, mais au moindre faut pas, on tue l’autre.

- Moué, je trouve ça étrange comme amitié. Vous appartenez à quelle famille de Caïx Imoros ?

- J’appartiens à la famille de Ichioama »

Un silence s’installe, le Shaakt fronce les sourcils, il marmonne quelque chose, je ne comprends pas. Je dégaine une de mes lames et me prépare à combattre. Akino se prépare à bondir sur le solitaire quand soudain la température baisse rapidement. Je m’élance vers le cryomancien, j’arrive sur lui quand il tendit la main vers moi puis je me retrouve immobilisé. Je sens un grand froid parcourir mon corps, chacun de mes membres se raidirent, je ne peux plus bouger. Akino a juste la tête qui n’est pas bloquée dans la glace. Je suis dans la totale incapacité de bouger, il continue de s’approcher de moi. Je peux voir qu’une énorme zone autour de nous est complètement gelée, je ne peux pas dire sur quelle distance cela s’étend, mais je pense que cela doit être énorme.

Il dit

« Tu es de la famille Ichioama, impossible, cela est strictement impossible, si tu dis vrai, tes parents et d’autres Shaakt luttaient contre la dictature en place, mais ils furent tous tués.

- Vas voir le manoir de ma famille, à nouveau une lumière qui brille à l’intérieur.

- Comment aurais-tu survécu au massacre ?

- Mes parents m’ont envoyés vivre dans la famille de ma défunte femme, j’ai changé de nom à l’époque et maintenant à part les rebelles plus personne ne se rappelle de ce qui a existé dans le manoir et personne ne l’a jamais su ainsi que le nom de ceux a qu’il a appartenu.

-Ecoute moi bien, je n’ai juste à finir mon incantation pour que tout ce qui est pris dans la glace meure. Alors donne-moi la bonne réponse à ma question, comment s’appelle la guilde qu’ils avaient fondée ?

-La guilde des Chevaliers de la Flamme noire, quand on va dans les sous-sols, on peut accéder au souterrain de l’ignorance. »

Le mage semble surpris, il abaisse son bras et toute la glace disparait, mais la sensation de froid, elle persiste. Akino éternue et se retransforme, le Shaakt recule et observe mon compagnon. Akino prit à son tour sa parole :

« Pourquoi avoir arrêté ?

- Ce Shaakt a dit la vérité. Je m’en excuse, vous devez comprendre, je fais partie des rebelles.

- Un camp de rebelle ? Rejoignez-moi, ensemble nous serons beaucoup plus forts.

-Non, continues de ton côté, tu prendras moins de risque ainsi, mais si tu as besoin de nous, tu n’auras qu’à venir nous voir, nous sommes dans les marais. Et pour moi, je préfère rester avec eux car grâce à ma magie, je peux les protéger. Sinon partageons mon repas, je le ferais avec plaisir. »


Il nous tend un poulet à chacun, nous nous sentons gênés jusqu’à ce qu’il sorte un autre morceau de viande de son sac pour le faire cuire.

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 Sujet du message: Re: Route entre les Duchés des Montagnes et Caix Imoros
MessagePosté: Lun 18 Jan 2010 11:39 
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Après quelques bouchées dans le poulet, mon estomac arrête de crier famine, les arômes de la viande blanche et de la peau légèrement grillée se diffusent dans ma bouche. J'en gémis presque de plaisir tellement ceci est agréable et savoureux, il y a bien longtemps que je n'ai rien goûté de tel. Mes dents se plongent dans le poulet et déchirent la chair comme si j'étais un animal. Une fois légèrement rassasié, je demande à mon nouveau compagnon :

« Excuse moi de ma question, mais que fais-tu aussi loin des marais alors ?

-J'ai été envoyé en mission par mes compagnons ici pour vérifier s'il y a bien une activité relativement importante de Sektegs et de Garzok d'Oaxaca. Les Sektegs quadrillent les environs à la recherche de quelqu'un ou de quelque chose, mais je suis incapable de te dire de quoi il s'agit. En prime, ils ont reçu des renforts d'une nouvelle génération, il y a environ trois jours. Des informations que j'ai pu récolter, c'est des créatures qui sont recouvertes d'une carapace de métal. »

Akino et moi-même, nous nous regardons et comprenons immédiatement que le monstre croisé un quelque temps avant devait certainement faire partie de ces nouvelles troupes.

« Nous avons certainement rencontré ces nouvelles recrues, nous pouvons te dire qu'il s'agit d'espèce de lézard en armure et qui se déplace à une vitesse impressionnante. Nous avons tenté de la poursuivre, mais en vain.

- Etant donné l'équipement que vous portez ceci n'a rien de bien surprenant surtout pour toi Daïo.

- Akino n'est pas lourdement équipé, mais sa vitesse est vraiment impressionnante. De plus je peux te dire que nous avons entendu des bruits pendant plusieurs jours, mais nous n'avons rien vu.

- D'accord, j'en prends note et préviendrai mes compagnons. Mais tu ne sais pas encore tout, il y a eu un grand renversement politique dans Caïx Imoros,...
- Vous avez réussi à reprendre le pouvoir ?

- Non loin de ça. Les matriarches ont donnée tous les pouvoir à Oaxaca, elles gardent seulement leur contrôle de Caïx. Pendant ce temps, le voile des ténèbres s'étend sur tous les villages entourant la capitale. Des camps se créent un peu partout, des troupes arrivent tous les jours comme je te l'ai dit précédemment. Je ne sais pas ce que cela va représenter, mais rien de bon ne peut en émerger. »

Je suis choqué d'apprendre ça, j'ai l'impression que mes forces, ma volonté de sauver mes frères s'envole vers d'autres cieux. Je n'en reviens pas que les prêtresses ont signées une reddition face à Oaxaca, moi qui croyais que leurs pouvoirs étaient sans limites. Puis je me ressaisis, je rattrape ma volonté et mes forces quand je comprends que je puisse moi aussi faire fléchir les prêtresses. Je me relève pour m'étirer puis avant que je dise quoi que ce soit, je vois le visage du Shaakt se distordre de douleur. Je m'approche de lui, il se lève et me tombe dans les bras pour enfin me murmurer à l'oreille :

« J'ai foi en toi et courage dans ta longue quête. »

Je sens son dernier souffle sur ma nuque, je vois dans son dos une flèche à l'empennage noir. Des larmes de douleur, de souffrance montent à mes yeux, mes yeux deviennent noirs de rage.

((Tu souffres Daio, tu veux te venger, laisse éclater ta rage, regarde un peu ce que tu as tant souffert.))

Ce qui a devant moi devient flou, le corps du Shaakt disparaît, tout devient noir comme ci j'étais devenu aveugle. Puis peu à peu, une lumière blafarde commence à inonder les lieux. Je reconnais la plaine où je me trouve, il y a un brouillard à couper au couteau. Je regarde tout autour de moi et un mauvais souvenir de déjà vu vient m'envahir. Je peux voir au loin une volute de fumée noire monter dans le ciel. Dans ma tête, mon conscient et mon inconscient se mirent à dire ensemble non, je tremble de tout mon être rien que penser à revivre cela une deuxième fois. J'avance vers l'endroit où la chose la plus horrible qui me soit arrivé, a eu lieu, seulement pour en être sûr. Chacun de mes pas me paraissent une éternité, comme si le temps se suspendait, que le temps qui s'écoulait, durait de la création du monde jusqu'à aujourd'hui. J'aperçois une forme se dessine sur le sol au fur à mesure que je m'approche. Les larmes emplissent mes yeux, je peux forme un corps inerte sur le sol, une peau noire comme l'ébène. Je me mets à courir puis tombe à genoux, il s'agit de ma douce et tendre Flora. Du sang maculait son corps et ses vêtements, je la prends dans mes bras et la serre contre moi, je ne sens pas son coeur qui aurait dû battre, sa peau est froide contre la mienne. Mes larmes coulent le long de mes joues pour ensuite venir tomber sur les siennes et aller mourir à la commissure de ses lèvres.

« Pourquoi ? Pourquoi toi Flora ? Que s'est-il passé ? Je t'aime de tout mon coeur, si je pouvais, je donnerais ma vie pour que la tienne continue. »

Je la serre encore plus fort contre moi puis je plonge ma tête dans sa nuque. Mes larmes recouvrant mon visage et mes yeux gonflés ainsi que rouge, reflètent ma douleur. Je l'embrasse une dernière fois puis dis :

« Si j'avais été aussi fort qu'aujourd'hui et que j'étais revenu plutôt. J'ai promis de te venger et je le ferai, bientôt j'aurai atteint la force nécessaire. Sois patiente, je te rejoindrai. »

((Attends Daio, je vais te faire voir un nouveau et agréable souvenir.))

Ma vue se brouille à nouveau, je deviens encore aveugle l'espace d'un instant. Puis il y a une lumière blanche, je suis dans une grotte et je vois un écureuil dans mes bras.

(Non pas ça, ce n'est pas possible, pas encore, pas tout de suite.)

Spike, mon compagnon de mes débuts de grandes aventures, il vient juste d'être transpercé par un satané moustique géant. Je me revois à nouveau envahi d'une colère noire, les larmes chaudes me brûlent presque les yeux.

Je sens toute mon énergie exploser en moi, elle me traverse de part en part, pas en morceau de mon être n'est pas soumis à ce surplus de puissance. Je m'écroule, je suis à genoux sur le sol, les mains posées contre la terre encore froide. Cette incroyable force me provoque de grandes douleurs en moi, chacun de mes muscles me lancent, un rictus de douleur se dessine sur mon visage, mes yeux se plissent pour enfin se fermer. L'énergie que j'accumule commence à m'entourer, l'aura rougeâtre qui a pour une certaine habitude de m'entourer lors de mes combats et qui apparait pendant l'utilisation du Rana Slash ou de mon expulsion de Ki revient. Mais à la différence habitude, elle n'est pas instable, elle se lisse pour devenir aussi effilé qu'une lame de sabre. Je rouvre à nouveau les yeux et là, ils laissent ma puissance s'en dégager, il s'agit de flamme qui pourrait brûler des forêts entières. Je me relève doucement comme si un poids arasant pesait sur mes épaules. Puis dans un hurlement bestial, j'écarte les bras et libère la puissance accumulée.

Une onde d'énergie se dégage de moi, je vois Akino se fait propulser dans les airs pour retomber quelques pas plus loin alors que le feu se fait éteindre comme si on soufflait sur une brindille, plusieurs arbustes se retrouvent couchés. Puis je m'écroule sur le sol, j'entends des bruits de pas, c'est alors que je me sens soulevé du sol puis jeter dans un taillis dense et encore debout malgré le souffle.

Je le regarde et il pose son doigt sur sa bouche pour me faire comprendre que je ne dois pas faire de bruit. Je regarde devant moi, ma vision est un peu floue. Je suis complètement éreinté, ma technique même si elle a été envoyée involontairement, elle reste d’une puissance terrifiante car je peux remarquer qu’il n’y a plus rien dans les alentours quand au feu, il reste seulement quelques braises sur le sol. Elles dégagent une lueur tremblotante qui donne un aspect surnaturel à la scène.

Au loin, on peut voir apparaître deux Sektegs arrivé sur des loups d’une taille impressionnante. Ils font au moins à la hauteur au garrot, la taille d’un enfant humain de 8 ans. Les Sektegs sont équipés avec des arcs qui sont déjà bandé et donc près à tirer. Je peux voir dans un des carquois, des flèches avec un empennage noir. Je pose ma main sur le pommeau d’une de mes épées et Akino la retire en me faisant un signe de la tête non.

(Pourquoi ? S’ils viennent à nous attaquer, le temps que je dégaine, les crocs des loups seront dans ma chair et leurs flèches auront déjà fusés autour de nous et je n’en ai particulièrement pas envie.)

Soudain d’autres bruits arrivent à nos oreilles, il s’agit de chevaux. On arrive à les distinguer au loin, il y a trois individus, un shaak et 2 humains. Ils sont tous armés avec des épées mais sont-ils avec les forces d’Oaxaca ou avec celles des rebelles. Nous devons attendre pour savoir.

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 Sujet du message: Re: Route entre les Duchés des Montagnes et Caix Imoros
MessagePosté: Mar 26 Jan 2010 00:41 
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Nous observons attentivement la scène, les Sektegs regardent les nouveaux arrivants et là quelque chose d’inattendu ce produisit. Ils se mirent à les saluer comme s’il s’agit des hauts officiers ou des généraux. Il s’agit donc de soldats de l’armée de Oaxaca, notre malchance continu d’empirer en somme.

(Mais sur quoi nous sommes tombés)

Le shaakt s’approche du corps du rebelle et observe attentivement chaque centimètre carré du mort. Il retire avec violence la flèche et la jette aux Sektegs, il sourit et gémit comme si le fait de voir un frère mort était identique à l’acte amoureux le plus intense émotionnellement. Puis un des humains dit :

"Il n'était pas seul! Cherchez ses maudits compagnons!"

Les Sektegs et le Shaakt s’activent et commencent à retourner chaque buisson encore debout. Nous pouvons à peine les distinguer, nous devinons leurs positions par rapport au bruit qu’ils font et aux mouvements des arbustes.

(Ils vont nous trouver, mais que faire, que faire ?)

Je regarde Akino, lui aussi n’est pas rassuré, je peux lire dans ses yeux de l’inquiétude. Moi aussi je commence à m’inquiéter, nous sommes deux et eux sont cinq. Il y a deux archers et au moins deux guerriers voir même des chevaliers, le cinquième que ce soit un humain ou le Shaakt, je n’en sais strictement rien. De plus, ce n’est pas un shaman et un maître d’arme qui est déjà essoufflé qui pourront faire quelque chose. Même en utilisant l’effet de surprise nous seront très vite submergés par l’assaillant.

Nous pouvons entendre des pas se rapprocher de nous puis je vois un des humains se tourner vers nous. Ses yeux rouges sang se posent dans ma direction, je sens un frison parcourir mon corps, mes poils s’hérissent sur ma peau, mon souffle s’accélère à cause de la peur. Je peux même ressentir la peur d’Akino me parcourir tellement nous sommes apeurés par cette personne, ses yeux ressemblent à ceux des créatures que j’ai pu rencontrer en enfer. Je pose ma main sur le pommeau du Katana que j’avais subtilisé à Daulandil. L’avantage de cette arme et qu’elle se situe dans mon dos et non sur mes flancs donc je pourrais ainsi agir et dégainer plus rapidement si nous devons engager le combat.

(( Daio, ne crois-tu pas que c’est le moment d’utiliser ton cher Rana Slash ou encore ta nouvelle technique ?

- Ma nouvelle technique m’a déjà fatigué donc si je la réutilise maintenant je tomberais dans les vapes. Le Rana Slash reste la technique la plus sûr mais faut-il encore l’utiliser sur la bonne personne ou encore sur les cibles les plus éloignés.

- Bonne réflexion alors je n’ai qu’une chose à te dire, reste en vie.))

Les paroles de Jack ne sont pas forcément ce qu’il y a de plus rassurant. Je prends une grande inspiration et j’attends.

Le calme dura que quelques instants, les montures des Sektegs nous ont repérés rapidement grâce à leur odorat, ils se dirigent vers nous. Je vois une faible lueur bleu à mes côtés, c’est Akino, il a pris à nouveau la forme de son totem et tout ceci avant que nos ennemis nous débusquent.

(Sympa compagnon, je vais devoir me débrouiller tout seul, encore merci)

Puis je sens ma peau se durcir puis redevenir aussi souple qu’avant. Mon compagnon ne m’a donc pas abandonné, il m’a lancé un sort de protection autour de moi. Mais je ne dois pas me croire plus fort que ce que je suis. Ils sont nombreux et maintenant je suis comme seul avec un compagnon animal. Je sors du buisson, les loups montrent les crocs, les Sektegs tirent sur les rennes pour les retenir quand aux deux humains s’approchent de nous. Je tiens droit et fier devant tout ce groupe, si je dois mourir ce n’est pas la tête baissée comme si j’étais un animal sauvage qui a été mis en cage et qui allait mourir de tristesse.

Un des humains me dit d’une voix claire et ténébreuse :

"Qui êtes-vous?"

Je le fixe dans les yeux comme un signe de défi, je ne fléchirais nullement. Puis je lui réponds :

« Je suis un Shaakt insolent, je te conseille de te taire race inférieur. Tu es juste bon à nettoyer mes déjections et encore je trouve que cela serait te faire beaucoup d’honneur. Mais vous avez fait l’ânerie de tuer ce rebelle alors que j’aurais pu découvrir le camp de base. Bande de pauvres mollusques maintenant, il faut que trouve un autre rebelle et que je gagne sa confiance. Vous méritez de finir au fond de la faille de la honte mais avant vous préférez peut être que j’aille en référer aux prêtresses ou à tout autre autorité ? »

(Espérons que ce coup de bluff fonctionne)

Je continu de fixer l’homme qui m’a parlé, mais par sécurité ma main est posé sur une de mes bonnes vieilles lames juste au cas où.

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 Sujet du message: Re: Route entre les Duchés des Montagnes et Caix Imoros
MessagePosté: Ven 12 Fév 2010 19:08 
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Je peux voir que l’humain qui m’avait parlé semble impressionné par mes paroles quand aux Sektegs n’en parlons même pas. J’ai l’impression d’être un grand général de l’armée d’Oaxaca avec leurs yeux ronds comme un cul poule.

( Piou sauvé, mais attend pas tout à fait, il y en a un qui doute.)

On me dit :

"Excusez-nous, nous ignorions que nous avions des éclaireurs dans les environs."

"Chef... Je pense qu'il ment..."

La deuxième phrase vient du Shaakt indécis, il a peur car sa voix est faible et tremblante. Son chef lui jette un regard assassin puis il reprit du poil de la bête et me dit :

"Quel est votre nom? De quel matriarche dépendez-vous?"

Je le regarde fixement, j’écarquille mes yeux comme si j’étais emplis de fureur, je dégaine une de mes lames et la pointe sur sa gorge avec de lui dire :

« Shu, ka Usstan telanthen ulu dos ussta kaas lu' nindel d' ussta ves d'anthe jabbress, Usstan orn'la tlu wun l' quarthas ulu harventh dos l' usuliin uss a uss, ulu flamgra kku dosst vdrei lu' luth mina ulu dridders »

Je continu d’appuyer avec ma lame pour le forcer à reculer pendant que j’avance. Puis je regarde son chef pour lui dire :

« Si tu laisse un simple subordonné parler comme ça attend toi à retrouver ta tête sur une pique un jour ou l’autre. Et crois moi, pour mieux diriger ses hommes, il faut instaurer en eux la terreur, il n’y a rien de plus stimulant que la peur. »

Je lui indique de prendre son arme et de faire régner la loi dans ses rangs.

[1](((Pauvre merde, si je vous disais mon nom et celui de ma très chère commanditaire, je serais dans l'obligation de te trancher les membres un par un, articulation par articulation pour enfin brûler tes restes et les jeter aux dridders)))[/1]

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 Sujet du message: Re: Route entre les Duchés des Montagnes et Caix Imoros
MessagePosté: Dim 14 Fév 2010 16:33 
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Le chef dégaine sa lame et décapite rapidement son subordonné puis il ressuie le métal froid et maculé de sang sur la cape du défunt. Je le regarde quelque peu surpris, je n’ai rien vu venir, il a agi avec une telle rapidité que je pense que son compagnon n’a pas eu le temps de comprendre ce qu’il lui est arrivé.

(Je crois que j’ai réussi à le persuader, mais sa réaction a peut-être été quelque peu excessive.)

Je m’agenouille à côté du corps sans tête et je commence à fouiller minutieusement le corps. Les soldats restant me regardent bizarrement, je pousse un soupir et leur signale :

« Il ne faut jamais laisser un mort avec des choses sur lui, l’argent pourrait me permettre de racheter des armes et les armes pourraient me servir à combattre les rebelles. Puis plus je serais puissant et armer plus j’augmenterais mes chances de les vaincre. »

(Ce qu’ils ne savent pas encore, c’est que ma puissance appartient aux rebelles)

Ils ne réagissent pas, je fouille les poches et j’observe ce qu’il y a dans la petite bourse de cuir. Une chose est sûr c’est qu’elle fait son poids. Je me sens vraiment observé tellement que je décide de mettre la bourse avec la mienne sans regarder ce qu’il y a à l’intérieur. Je me relève et me tourne vers les créatures d’Oaxaca puis une idée me vient.

(Je peux peut-être soutirer des informations sur les nouvelles créatures d’Oaxaca, elles doivent bien avoir une faiblesse.)

Je m’approche du chef et je lui dis :

« Veuillez m’accompagner jusqu’à l’entrée de Caïx Imoros et faites semblant de m’attacher les mains dans le dos comme ça si nous rencontrons des rebelles, ils croiront que je suis toujours avec eux et vous me les retirez quand nous seront proches de la porte. »

Je me dissimule mes lames sous ma cape puis ils font semblant de m’enchaîner, les bouts de chaque chaînes sont maintenues dans mes mains. Nous avançons tranquillement, les deux chevaucheurs de loups sont devant nous tandis que le chef est à mes côtés. Je commence à converser avec lui :

« J’ai pu observer une des nouvelles créatures que nous a été envoyé en renfort. Elles semblent être de véritables machines de combat, impitoyable et sans état d’âme. Je suis convaincu qu’elles n’ont aucun défaut, leurs cuirasses semblent impénétrables. »

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 Sujet du message: Re: Route entre les Duchés des Montagnes et Caix Imoros
MessagePosté: Sam 8 Mai 2010 11:49 
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J’apprends aussitôt qu’il ne s’agit nullement de créature mais plutôt de machine.

« Les nouveaux renforts ne sont pas des créatures, en apparence, on pourrait le croire et justement cela peut donner l’impression qu’il est possible de les vaincre aisément malgré leur puissante armure. Pour être exacte, il s’agit de machine fait entièrement de métal, il n’y a pas un soupçon de matière organique à l’intérieur. Tout cette machinerie est maintenue par des fluides de vent et fonctionne grâce à des fluides d’électricités. Donc le seul point faible de ces renforts est lié à l’utilisation du fluide qui les fait fonctionner, il s’agit de l’eau. L’eau est fatale pour ces machines. »

Je regarde Akino après avoir obtenu cette information essentielle pour nous deux, mais quelque chose m’inquiète rapidement. Je ne peux pas utiliser la magie et je ne sais pas si mon compagnon peut manipuler l’eau.

(Il faut espérer que l’on pourra trouver un point d’eau si l’on doit combattre une de ces machines.)

Je regarde le gradé et lui réponds :

« En effet, ces renforts nous serons très utile, de plus leur faiblesse doit être connu pour pouvoir les vaincre. Je suis fier de notre armée et je suis fier de vous soldat. »

Je lui pose la main sur l’épaule pour le félicité, je peux voir entrevoir l’entrée principale de Caïx Imoros. Je regarde Akino et dis :

« Je suis content de pouvoir retourner chez moi car je pourrais me défaire de l’odeur de ces ignobles rebelles. »

(Je suis réduit à dire de telles choses juste pour être sûr de ne pas être démasqué.)

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 Sujet du message: Re: Route entre les Duchés des Montagnes et Caix Imoros
MessagePosté: Mer 19 Mai 2010 22:14 
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Au loin, l'entrée de Caïx Imoros se dessine de plus en plus. Cela fait plaisir de revoir sa terre patrie, le pays où l'on a pu grandir malgré la tyrannie et l'oppression qu'il y existe. Mais malgré toute cette ville reste celle de mon passé, de mon présent et de mon futur. L'atmosphère devient de plus en plus en lourde à l'approche de la ville, je jette un oeil à mon compagnon qui se trouve encore sous sa forme animale, mais je ne sais pas comment lui dire qui nous approchons et que nous sommes bientôt dans un lieu où la moindre erreur n'est pas possible que ce soit pour lui ou pour moi. Une erreur correspondra directement à la potence ou au peloton d'exécution. Je pose machinalement ma main sur le pommeau d'une de mes lames, comme si je savais que le danger pour moi existait toujours.

(J'espère que je ne fais pas une erreur en faisant ceci)

Soudain nous pouvons apercevoir des soldats se diriger vers nous. Ils sont au nombre de trois ou quatre, je ne suis pas sûr de l'effectif de leur groupe, car je peux remarquer qu'il y a des branches qui frémissent à la bordure du chemin. Pour ce que je peux voir, ils semblent être équipés de tunique de cuir rivetés de clous métalliques. Quant à l'armement, ils possèdent un arc qui est disposé en bandoulière puis une lame fine qui semble être légèrement incurvée. Il doit certainement s'agir d'éclaireur, mais pourquoi des éclaireurs viendraient vers nous.

(Aie, aie, aie, je ne le sens pas ce coup là, car si je n'arrive pas à les berner, je suis complètement foutu et peut-être Akino aussi sauf s'il arrive à s'enfuir.)

Puis le sol se mit à trembler sous mes pieds, je m'arrête et commence à placer mes jambes en position de défense. Je suis beaucoup trop stressé et sur la défensive, je vais paraître étrange pour les soldats qui m'accompagnent. Le chef me regarde étrangement, je décide de lui dire :

« Désolé, c'est un vieux réflexe, car j'ai déjà eu beaucoup de mauvaises surprises quand le sol s'est mis à trembler. Je suis déjà tombé contre des géomanciens qui m'ont fait des apparitions comme ceci. »

Je crois que je n'ai jamais eu spécialement de chance dans mes rencontres en dehors de mes compagnons d'armes et mes amis. Je me détends un peu et me remets normalement. Quand tout à coup, je commence à voir une masse se déplacer, à bouger uniformément. Mes yeux s'écarquillent quand je réalise enfin de ce dont il s'agit, une véritable marée vivante en marche. Une armée en mouvement avance vers nous, elle est composée de différentes races, des orques, des gobelins, des trolls,... et des créatures qui me sont inconnues. Mais le pire est que je peux voir parmi cette armée, des frères et des soeurs de ma race, de pauvres âmes perdues et corrompues par les prêtresses qui se sont vendues à la pseudo-déesse Loth et à Oaxaca. Je suis attristé devoir ceci, j'en aurais presque les larmes aux yeux si je ne me retenais pas. Et enfin, je peux apercevoir les créatures métalliques que j'ai pu rencontrer, il y a quelque temps.

(((Daïo, je pense que là nous sommes dans une posture quelque peu désagréable et qui sent notre mort à tous les deux.)))

Jack a raison, nous sommes mal, mais il existe peut être un espoir de s'en sortir. Puis une image, un flash apparait dans mon esprit. Je vois quelques-uns de mes compagnons de ma dernière quête à mes côtés et face à nous, une armée de morts. Je ne me rappelle pas d'avoir vécu quelque chose de comparable lors de notre mission. Je ne dois pas chercher de comprendre ceci pour le moment, j'ai quelque chose de bien plus important face à moi. Je crois que je n'ai jamais été très croyant, mais si je devais faire quelque chose maintenant c'est prier Rana et Gaïa. Je ferme les yeux et commence ma prière.

(Je sais que je n'ai jamais été un très grand serviteur des dieux mais j'ai bien conscience que vous, Rana et Gaïa, vous avez toujours été là pour moi. Gaïa m'a empêché de mourir après mon combat contre des goules en abreuvant avec l'eau d'un puits qu'elle avait béni. C'est pourquoi Gaïa, toi qui m'a accordé une fois la vie, je te prie pour que tu m'accordes à nouveau ton soutien. Tu sais que mon bras n'a jamais tué d'innocents et qu'il n'a pas toujours puni que ceux qui le méritaient. Ceux qui ont chu par ma lame étaient des brigands, des malfrats, des violeurs,... et rien d'autre. Donc je te prie à nouveau de me prêter ta protection.
Rana, voilà des années que j'utilise une technique que tu as créée et je t'en remercie de bien vouloir me l'accorder. Cette technique m'a sauvé la vie de nombreuses fois et elle me la sauvera encore dans l'avenir. Je te supplie de bien vouloir encore m'accorder ta puissance dans mes lames afin que je puisses combattre les armées d'Oaxaca. Pour en finir je vous remercie de bien vouloir m'accorder vos grâces.)

J'ouvre les yeux à nouveau et vois que l'armée continu d'avancer. Je me tourne vers le chef et lui demande :

« Vers quel endroit se dirige cette armée ? Voilà bien longtemps que je suis en immersion chez les rebelles que je ne suis pas au courant de tout ce qui se passe.
- Je comprends, il se dirige vers le Sud, ils vont marcher sur le royaume des elfes blancs, de ces chiens, ils reviendront victorieux. »

Je regarde Akino dans les yeux.

(Je voudrais tellement lui dire de courir vers le royaume des elfes blancs pour les prévenir du danger imminent qui approche.)
Je ne sais pas quoi faire, je voudrais me mettre devant cette armée et leur dire de faire demi-tour, mais ceci serait du suicide. Je ne sais pas quoi faire à par attendre que les troupes soient à quelques pas de moi.

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 Sujet du message: Re: Route entre les Duchés des Montagnes et Caix Imoros
MessagePosté: Dim 23 Mai 2010 18:22 
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L’armée s’arrête à notre hauteur, je regarde à nouveau mon compagnon. Il me fixe aussi dans les yeux, cela ne dure que quelques instants, quasiment une fraction de seconde avant qu’il se mette à bouger ses oreilles pour les rabattre vers l’arrière et détaler à une vitesse impressionnante dans la forêt. Mon compagnon d’arme, mon ami serait plus exact, même si nous étions de temps en temps en désaccord, je le considère comme un ami et cette personne vient de s’engouffrer dans la noirceur de la forêt afin de disparaître aux yeux de tous.

(Akino, j’espère que tu es parti prévenir les Hiniöns car leurs vies sont en danger. Peu importe la grandeur de leur courage, de l’habileté de leurs guerriers, si l’on n’est pas près à affronter une telle armée, c’est la mort assurée.)

Un de mes frères de race s’approche de moi, il est monté sur un magnifique et puissant cheval noir qui est équipé d’une armure faite dans le métal le plus noir qu’il existe, de l’Olath. Quand au Shaakt, lui revêt une armure toute aussi noire avec d’énormes piques sur les épaules et les bras. Il pourrait empaler un chat dessus. A sa ceinture, je distingue une hache de taille moyenne forgé finement. Il me demande :

« Qui es-tu ? Et pourquoi l’animal qui était à tes côtés c’est enfui aussi rapidement ?

- Je ne suis personne qui mérite que l’on connaisse son nom, j’ai juste été envoyé en mission d’infiltration chez les rebelles. Et voici depuis peu que ce groupe de soldat a failli détruire ma couverture et me tuer par la même occasion même si je pense que plusieurs d’entre eux seraient tombés. Quand à mon animal, il s’est enfui car il déteste les orques. Il a préféré fuir que d’en égorger quelques uns. Mais toi qui es-tu pour te permettre de me poser des questions ? De plus, je crois qu’il serait mieux que tu poses pied à terre si tu veux me parler.»

Je fixe le guerrier dans les yeux, ils sont d’un violet intense, une couleur que l’on pourrait certainement retrouver sur une étoffe, mais elle reste dérangeante dans les yeux de quelqu’un. Ses yeux paraissent froids, sans pitié, ne connaissant pas l’amour.

(Je te plains mon frère, ton regard dégage que la haine et la souffrance. Ton enfance a dut être bien malheureuse et jamais tu n’as pu connaître l’amour comme je l’ai connu. Bientôt mon frère, toute cette souffrance disparaîtra, je te le promets)

On peut sentir l’air devenir pesant entre nous deux. Comme si on avait de l’acier à la place de l’air, mais aucun de nous deux bouge. Pas un seul mouvement est effectué que se soit par moi ou par lui, chacun attendant que l’autre face un mouvement ou prenne la parole. Je ne peux pas dire qui est plus fort, mais le fait qu’il soit à cheval lui donne un petit avantage sur moi. Il décide de poser sa main droite sur le manche de sa hache, je vois dans ce geste un signe de défi et là je crois qu’il est tombé sur le bon elfe. Je pose mes paumes sur la garde de mes deux lames fétiches avec un sourire narquois au coin des lèvres. Mon acte, il me jette un regard noir et me dit ;

« Je suis le lieutenant de cette armée et je ne te permets pas de me parler sur ce ton, chien. De plus n’essaye pas de me défier, je ne descendrais certainement pas de mon cheval pour me battre avec quelqu’un qui ressemble plus à un paysan qu’à autre chose. Ce n’est pas parce que l’on porte une armure et des épées que l’on se retrouve forcément un guerrier. »

Je retire les mains de mes lames et incline la tête, je pense que l’espace d’un instant il a cru qu’il a pris le dessus sur moi. Je saisis le katana de Daulandil qui se trouve dans mon dos et dans un rire, je le dégaine. Un murmure commence à s’élever d’un peu partout autour de nous que se soit son armée ou les soldats se trouvant derrière moi. Je plante la lame dans le sol et prends à mon tour la parole.

« Je suis peut être un paysan à tes yeux ou à certains de tes hommes. Mais sache une chose, je n’ai pas parcouru les terres d’Imiftil ou de Nirtim pour apprendre ou voir des techniques agricoles. Mon corps ne s’est certainement pas recouvert de blessures, il n’a pas été meurtri ou traumatisé par la terre. J’ai affronté multitudes de créatures, d’humains et d’elfes. J’en suis quasiment toujours sorti vainqueur et les fois où j’aurais du mourir, j’ai survécu, cela me rendant encore plus fort et encore plus combattif. Alors je ne vais certainement pas me laisser insulter par un petit merdeux de ton espèce. Tu ressemble plus à un jeune coq qu’à un renard aguerrit par des années de chasse. Mes paroles sont peut être prétentieuse mais je suis le loup et toi tu es le mouton qui me servira de proie.»

Le murmure se transforme petit à petit en broua, comme si une mer calme venait de se déchainer d’un seul coup. Cela est semblable au fracas des vagues contre les roches des rivages. L’elfe me foudroie du regard, je crois que je viens de toucher la corde sensible, tout ce que j’espère, c’est de ne pas avoir trop tiré dessus et de retrouver ma tête au bout d’une pique. Le lieutenant donne l’ordre à deux de ses soldats de venir me tuer. Quand je les regarde, je comprends qu’il s’agit de simples fantassins humains, venant sûrement de Tulorim à en juger leurs armes. C’est quand soudainement, trois cavaliers sortir du lot pour s’approcher du lieutenant. L’un d’eux hurla aux soldats de revenir dans les rangs, ceux-ci ne sourcillèrent pas et ils reprirent leurs places. Puis un deuxième s’adressa à moi :

« Je suis Nifit Batwarper le général de cette armée. Je trouve que tu parles beaucoup et que tu es bien sûr de toi. Comparer Akelixa Flameseeker a un jeune coq, je trouve ceci assez osé, il n’en est pas moins le lieutenant de cette armée victorieuse et un fin combattant à la hache. Alors que toi, je ne suis même pas sûr de ce que tu me dis. Rien ne m’indique vraiment que tu es un loup et un fin guerrier. »

J’ai envie de rire mais je me retiens, je ne voudrais prouver ma puissance à ce genre d’être. Car ils convoiteraient mes techniques et ma force. De ce que je peux ressentir autour de moi, il est vrai que celui qui se nomme Akelixa est loin d’être un débutant, mais je pense avoir de grande chance de le vaincre sans avoir à trop subir de dégâts. Mais les trois qui sont arrivés à l’instant sont loin d’être des enfants, je ne suis même pas sûr d’en vaincre un en déployant tout mon pouvoir. Je me retiens de montrer ma peur, mais j’entends mon esprit hurler de partir, de m’enfuir que je risque la mort à chaque instant. Je prends la parole en posant mes mains sur le katana :

« Seule ma parole te le dit. Mais si tu veux le vérifier renvois tes deux soldats, je me ferais un plaisir de te montrer une partie de mon style de combat. Choisi ton soldat et je l’affronterais sans aucune pitié. »

Je vois l’un des cavaliers murmurer quelque chose à Nifit. Celui-ci dit à Akelixa que c’est à lui de combattre car ainsi il obtiendra réparation par rapport à mes paroles injurieuses envers lui. Le lieutenant accepte sans prendre le temps de réfléchir, il s’avance vers moi et c’est alors que son supérieur lui dit qu’il doit descendre de cheval afin que nous soyons à égalité. Ce qu’il fait sans perdre une seule seconde, une fois à terre, il retire sa cape et se saisit de sa hache. Je dégaine à mon tour mes deux autres lames.

(La lame de Daulandil restera ici comme ça si j’ai besoin d’utiliser ma technique, je ne perdrais pas de temps à planter ma lame dans le sol.)

« Laisse moi te dire une chose Akelixa, j’ai voyagé à travers le monde et ceci m’a permis d’apprendre quelques techniques que je n’hésiterais pas à utiliser sur toi.

- Moi de même »

Un cercle de soldat se forme autour de nous, je peux entendre les troupes scander le nom du lieutenant. Cela me rappelle étrangement les combats dans l’arène à la différence que nous ne sommes pas sur du sable, mais sur de la terre. Je me positionne en posture de défense, ma jambe gauche légèrement en avant et en parallèle ma lame gauche. Et ma lame droite se retrouve au dessus de ma tête, je peux sentir l’agressivité de mon adversaire, je vois son envie de tuer dans la lueur de ses yeux.

(Qui va faire le premier pas ?)

Akelixa commence à faire tourner sa hache et à se diriger vers moi. Je souris car ce genre de charge est facilement parable et surtout la contre attaque est toujours terrible. Je change donc de posture pour parer au mieux cette attaque. Je croise mes lames devant moi et je visualise déjà ce qu’il va se produire. Sa hache va se bloquer contre mes lames et je vais la dégager avec la droite puis l’épée gauche va le taillader de bas en haut. Ma victoire est assuré, j’avais raison, il est jeune et trop sûr de lui.

Quand il arrive à trois pas de moi, il saute dans les airs. Mes yeux s’écarquillent, je n’avais certainement pas prévu un coup pareil. Je lève la tête et le vois fondre sur moi en allant donner un coup de hache sur mon crâne. J’ai juste le temps de faire une roulade, la lame frôle mon armure et glisse dessus sans me faire de réelle blessure, je m’en sors avec une égratignure. Je me relève et marmonne :

« C’est moi qui ai joué au coq là. Je ne ferais pas deux fois la même erreur »

Je m’élance à mon tour vers mon adversaire, mais au lieu de m’attaquer directement à lui, je frappe avec force le sol. Un nuage de poussière se soulève me dissimulant, ceci me permettra de faire une attaque surprise et peut être dévastatrice. Je donne toute ma force dans mes jambes pour me propulser sur mon adversaire, mes deux lames en avant. Je sors du nuage comme un démon sortant des vapeurs de souffre d’un volcan. Mon adversaire si attendait, une de mes lames fut bloqué par un bouclier qui porte à son avant bras alors que la deuxième est contré par la hache. Heureusement pour moi, la forme du bouclier fait glisser la lame, qui passe entre les piques, vers le haut pour venir saigner la peau au niveau d’un interstice de l’épaule. Sa blessure reste légère et nullement handicapante pour lui. Je me dégage et fait un bon en arrière pour être hors de portée de mon ennemi.

Il me regarde avec ses yeux emplis de haine, sa main se resserre de plus en plus autour de sa hache. Il pourrait presque faire entrer ses doigts dans le bois du manche si celui-ci n’était pas solide. Il avance vers moi et se lance dans un mouvement circulaire qui me tranchera en deux si je ne le pare pas ou ne l’évite pas. Je place une de mes lames tête vers le bas et pose mon pied dessus. Le choque est tellement important que j’ai l’impression que ma lame va céder. Je suis expulsé sur le sol, mon corps tombant lourdement. Mon ennemi ne perd pas une seule seconde et abat son arme sur moi, je contre à nouveau en croisant mes lames. L’acier s’entrechoque, des étincelles s’envolent, je peux voir les flammes de la rage dans ses yeux. Il me dit :

« Tu vas mourir, tu n’es bon que pour me lécher le cul. Et ta femme est certainement une crétine pour t’avoir choisi. »

C’est alors que je sens ma colère, ma rage et ma haine s’enflammer en moi. Il vient de prononcer quelque chose que je ne tolère pas, personne n’a jamais parler de Flora en mal et repartir indemne. Je lui dis :

« Tu te crois méchant, je suis le mal. Tu te prends pour un monstre, je suis un démon. Tu crois faire vivre les gens en enfer, je suis l’ENFER. »

Je le frappe d’un coup de pied de le dégager de sur moi, il retombe sur ses pieds. Je suis déjà debout mais à la différence de tout à l’heure, je me tiens en position d’attaque tout en restant immobile. Je me concentre intensément, pour que chacun de mes coups deviennent mortels. Je vois que mon adversaire commence à émettre une lueur noire, elle l’entoure, une brise glaciale se lève.

(Il va utiliser le Rana Slash)

Je ferme les yeux et me concentre rapidement. Je peux voir et ressentir tout ce qui m’entoure. Je prie Rana pour qu’elle me prête sa force afin que je lutte et vive pour libérer mon peuple. Une aura rougeâtre m’entoure maintenant, je ressens une brise chaude qui m’entoure et qui me protège de ce froid glacial. Une caresse se fait ressentir sur mon visage, je rouvre les yeux et laisse éclater ma fureur. Je lève ma lame bien au dessus de ma tête et la rabat violemment en hurlant :

« RANA SLASH »

Mon adversaire quand à lui donne un coup circulaire et une onde noire part dans ma direction. Les deux ondes se rencontrent à mi-chemin entre lui et moi. Un bruit déchirant se fait retentir et un souffle balayant les environs souleva un gigantesque nuage de poussière. Je ne vois rien, j’halète un peu fatigué par ce coup magistralement puissant. La poussière retombe doucement, tout commence à redevenir clair. Un cratère s’est formé dans le sol, je vois que mon ennemi et dans le même état de fatigue que moi. Autour de nous, plusieurs soldats sont tombés, ils n’ont pas résistés à la puissance du souffle. Je souris de voir que je suis encore en vie, je ne pouvais pas espérer mieux pour le moment surtout que je ne suis pas blessé.

Akelixa jette sa hache au sol et hurle que l’on lui apporte uoi'nota Har'dro.

(Terre d’enfer ?)

J’entends Nifit dire qu’il passait enfin aux choses sérieuses. Que ce passe-t-il ? Je vois la foule s’écarter pour laisser passer un soldat tenant une hache à deux lames. Le manche semble être fait dans en ébène de par sa couleur, les lames sont ouvragées car dessus on peut voir la déesse Loth de représentée et aussi les symboles représentant Thimoros. Akelixa la saisit à deux mains et une sorte de pouvoir émane de lui maintenant. Il dégage une telle puissance que je ne reviens pas moi-même, mais je sais que je peux le vaincre, je dois le vaincre.

(Je peux le vaincre, il me reste encore de la ressource. Je n’ai pas encore dévoilé tout mon potentiel. Je n’ai pas encore assemblé mes lames et je n’ai toujours pas sauvé mon peuple.

-Daio, il te reste toujours deux atouts dans la manche. Ta nouvelle technique est dévastatrice et il reste quelque chose de pire encore ; MOI)


Jack a raison, il me reste encore l’atout de ma nouvelle technique et quand à lui, je ne sais pas s’il s’agit réellement d’un atout. Je le considère plus comme le démon qui m’habite et qui représente tout ce que je déteste. Je ne veux pas qu’il contrôle mon corps à nouveau, je veux vaincre par moi-même et rien d’autre, je veux prouver à Flora que je suis capable de me débrouiller seul.

« Tu vas mourir paysan, en effet tu as une technique puissante mais tu ne pourras rien faire face à uoi'nota Har'dro. Je t’offrirais une mort lente et douloureuse. »

Je ne réponds rien à ses paroles, j’assemble mes deux lames pour qu’elles forment à nouveau cette arme dévastatrice qui m’a permis de survivre à de nombreux ennemis. Je ne verrais pas pourquoi je ne lui survivrais pas. Il s’élance vers moi en laissant trainer sa hache sur le sol, je décide de le charger à mon tour de la même façon. Une fois à la hauteur l’un de l’autre, je vois Akelixa remonter sa hache vers mon corps donc je la bloque en posant le pied sur le manche. Je relève mon arme pour le trancher dans la longueur, mais au dernier moment il me donne un coup d’épaule me faisant basculer en arrière et m’empêchant de le blesser voir de le tuer.

Le temps que je retrouve mon équilibre, il soulève sa hache et frappe dans ma direction. La lame atterrit sur mon armure et la pénètre, je peux sentir l’acier froid déchirer ma chair. Il la retire en tirant un grand coup dessus, je pousse un hurlement de douleur, mais je riposte très rapidement en plantant à mon tour ma lame en lui. Je lui traverse l’épaule de part en part, il se met à grogner puis s’éloigne de moi. Nous nous regardons tout le deux à une distance de dix pas. Nous avons nos mains respectives sur notre blessure respective, je m’en sors pas trop mal car au moins je n’ai pas le bras en difficulté. Je me relance sur lui et une fois à sa hauteur, je fais tournoyer mes lames autour de moi et je frappe d’un coup descendant. Il pare immédiatement en relevant sa hache et la tenant à deux mains.

« Malgré la douleur, je continuerais de combattre jusqu’à ce que tu n’ais plus un souffle de vie. »

Soudain Akelixa se met à rayonner d’un halo noir, il va à nouveau me lancer un Rana Slash. Je ne peux pas utiliser le mien si je veux réussir à utiliser mon expulsion d’énergie au cas où. L’onde de choc par dans ma direction, je donne un coup descendant pour essayer de me protéger. Ma lame entre en contact avec l’onde d’énergie, je peux sentir la pression s’exercer sur mon arme. Mes biceps tremblent sous cette force, jusqu’à ce que je me retrouve propulsé dans les airs et que je m’écrase violement sur le sol. Je souffre énormément c’est comme si mon corps venait d’être passé en dessous d’un mammouth. Je vois que le katana est à porté de bras, je devrais pouvoir bien l’utiliser. Il se jette sur moi et veux me donner un coup de hache dans le crâne. Je fais une roulade sur le côté et plante mon arme dans son flanc, il est atteint de convulsion et pousse un grognement. Je tends ma main et attrape le katana.

Je ferme les yeux et concentre mon énergie. Je la sens me traverser de part en part, je peux ressentir l’énergie de toutes les personnes présentes. Je ressens que mon énergie n’est pas stable, tout se déplace de façon chaotique, je commence à la concentré dans mon bras et j’essaye de la stabiliser. Je ressens ensuite la terre, les arbres, les êtres vivants présents ici et l’air autour de moi. Je commence à puiser l’énergie des éléments et des vivants. Je peux voir à nouveau une ombre devant moi, il s’agit de Flora, elle m’enlace et pose ses lèvres sur moi. A cet instant précis, je sens une explosion en moi. J’ouvre les yeux et le Ki que j’ai concentré part directement dans le katana puis je lance ma deuxième vague d’énergie dans mon arme.

Une aura rougeâtre se répartit autour de moi et de mon adversaire. Puis le sol s’affaisse avant d’exploser, je vois des morceaux de pierre s’envoler dans les airs. Ces morceaux ressemblent à des couteaux tranchants comme des lames de rasoirs. Je vois le corps d’Akelixa se soulever avant de retomber lourdement sur le sol. Je regarde mon corps, il est couvert de sang, je tousse et je crache du sang qui commence déjà à coaguler. Mon corps n’est que souffrance et contusions. Je m’appui sur le katana pour me relever. Rien que le fait de tenir debout demande des efforts intenses et incroyables. Je retire ma double lame du corps de mon ennemi. Il nage déjà dans son sang, il émit quand même un gémissement. IL est encore vivant, je suis surpris, je ne sais pas quoi faire, je ne veux pas le tuer. Nifit s’approche de moi et me dit :

« Tu dois le tuer maintenant, il a perdu, il n’est pas digne d’être dans cette armée.
- Je ne le tuerais pas, il s’est battu avec courage et il mérite de rester en vie. Renvoyez-le chez lui.
- Tue le sinon c’est le déshonneur pour lui.
- Je ne pourrais pas le tuer, je n’en ai plus la force. Renvoyez-le chez lui. »

Nifit n’a rien dit et il lève la main. C’est alors que l’un de ses subordonnés s’approche du corps et plonge une lame dans la gorge du corps. Je le regarde terrorisé, je n’arrive pas à y croire, ils ont tués un bon soldat de sang froid. Je range mes lames dans leurs fourreaux et m’agenouille au près du corps d’Akelixa et je lui retire son heaume pour lui fermer les yeux. Puis je ramasse la hache de mon adversaire pour la poser à la selle de son cheval. Nifit me dit de prendre le cheval du cadavre, j’essaye de grimper dessus et je n’y arrive pas à cause de mes douleurs. Des soldats m’aident pour monter dessus. C’est alors que Nifit m’impose de les accompagnés. Je ne suis pas d’humeur, ni en état de refuser.

Nous avançons le restant de la journée, à la nuit tombante, nous nous arrêtons enfin. Le campement est rapidement installé. Je me dirige vers la tente qui m’a été désigné et je m’endors profondément dans l’espoir de récupérer des forces.

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 Sujet du message: Re: Route entre les Duchés des Montagnes et Caix Imoros
MessagePosté: Mar 25 Mai 2010 21:25 
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Je me réveille doucement le matin, je garde les yeux fermés quelques instants et je vois le visage de ma douce Flora. Je rêve de revenir à l’époque où je vivais avec elle dans notre maison en bordure de forêt et notre prairie bien verte où l’on pouvait trouver le gibier qui venait brouter l’herbe verdoyante et succulente. Mais cette époque est bien lointaine malheureusement et je ne la retrouverais jamais cette vie, Flora n’est plus, ma maison n’existe plus et mon amour n’existe plus non plus. Je ne serais plus jamais capable d’aimer, car Flora occupe toujours mon esprit et que j’aurais toujours peur de voir la mort plonger à nouveau sur quelqu’un. Je sens les larmes monter à mes yeux, je décide de les ouvrir.

Je ne porte plus mon armure, elle est posée à mes côtés et je constate que ma plaie au torse à été recousu grossièrement, mais cela à été fait. Mon plastron quand à lui a été refait correctement, il y a donc d’excellents forgerons dans cette armée. Cela est relativement inquiétant car si les forgerons sont bons, l’équipement sera bon aussi donc les armes seront terriblement tranchantes et résistantes. Je décide de me rééquiper complètement puis je sors de ma tente. Le campement se réveille doucement, beaucoup de soldats se sont endormi dehors certainement dut à une grosse beuverie. Je déambule entre eux et leurs armes.

Les créatures de métal sont toutes dans un coin, elles sont immobiles, je passe mes doigts sur le métal froid. Je suis impressionner de voir que ces créatures ne fonctionnent que par les fluides et qu’il n’y a rien d’autre à l’intérieur. Je ne comprends vraiment rien à la magie, je ne m’y suis jamais réellement intéressé non plus. Peut-être qu’un jour, j’étudierais la magie afin de comprendre comment elle fonctionne, car il y a à l’intérieur de ceci un grand pouvoir à sortir.

Je n’ai pas la force de m’enfuir aujourd’hui, je dois me reposer et retrouver des forces. Ma technique m’a complètement exténué, je me sens à chaque fois vidé de mon énergie. Je devrais peut être lui donner un nom quand même. Une technique sans nom reste à moitié achevée quand même, je trouve qu’il y existe une grande différence entre utiliser une technique et l’utiliser en connaissant son nom.

(J’ai bien ce nom-ci Vir'ednith d' flasmix en plus il est sympathique.
- Explosion d’énergie littéralement, ceci correspond plutôt pas mal comme nom
- Merci)


Je me dirige vers Nifit pour converser avec lui et voir ce que je pourrais obtenir comme information, mais j’ai des doutes là-dessus. Je suis à sa hauteur et lui dis :

« Mon général, comment allez vous en cette matinée fraiche et sentant l’alcool ?
- Plutôt pas mal, mais je suis énervé de voir des soldats boire ainsi à l’aube d’une bataille même si elle sera simple, s’enivrer jusqu’à la décadence est une grave erreur.

- L’alcool n’a jamais été bon conseil mon général.

- Appelle moi Nifit, tu n’es pas dans mon armée, mais par ta faute je n’ai plus de lieutenant. Voudrais-tu prendre sa place ?


- Non je ne le souhaite pas, j’ai toujours agi seul, je ne suis pas fait pour combattre dans une armée ou diriger un groupe.

- Il le faudra bien car tu nous accompagnes. Mais quel es ton nom paysans ? *dit-il avec un sourire*


- Mon nom, il y a bien longtemps que je n’en ai plus. Je suis devenu un maître d’arme au fil des années et petit à petit j’ai perdu mon nom car j’ai changé en même temps. Mon cœur qui était empli de soif de combat et de tueries, mais ceci s’est peu à peu dissipé et maintenant je n’utilise mon arme que pour me défendre et de temps en temps pour tuer pour le plaisir car je reste toujours un peu assoiffé de sang. Je vous prie de m’appeler Buki nika.

- Comme tu le souhaiteras. Il est bien étrange que tu ne souhaites plus tuer comme nous le faisons. Hier tu n’as pas tué Akelixa car tu ne le souhaitais pas ou parce que tu ne pouvais pas ?


- Je vous dirais que les deux raisons sont valables, je n’aime pas tuer un valeureux combattant, je trouve ceci totalement injuste envers lui. De plus quand je prends du plaisir dans mon combat. J’ai juste une question à vous poser Nifit, cela ne vous énerve pas de devoir mener une armée quand on voit la quantité d’être juste bon à être nos esclaves et rien d’autre ? Ne croyez vous pas que nos prêtresses n’ont pensés qu’à protéger leurs vies au lieu de garder sauf notre honneur ? »

J’espère que ma question ne sera pas trop osée par rapport à un elfe de son rang. Il me répondit tout naturellement :

"Je suis un mâle comme vous, paysan. On m'a appris à obéir, on m'a appris à tuer, pas à réfléchir sur les ordres des prêtresses. Vashlabarath inspire leur décision et nous obéissons. Le seul endroit où je puis réfléchir, c'est sur un champ de bataille. Par contre, je l'accorde, je ne supporte pas ces garzoks et ces sektegs, mais on m'a dit d'aller avec, je vais avec. Ne réfléchissez pas trop, soldats, contentez-vous d'obéir, c'est plus simple ainsi.

- Je me suis peut être trop empreint de liberté à force de vivre à l’extérieur de notre cité. J’ai voyagé avec les soldats que je voulais, mes compagnons d’armes ont toujours été de valeureux guerriers et non des raclures comme nous avons devant nos yeux. Mais je crois qu’aussi cette liberté m’a permis de penser par moi-même en quelque sorte. Je ne dis pas que vous ne pensez pas par vous-même par contre que vos choix sont quelque peu entravés. Mon discours peut passer pour celui d’un rebelle, mais est ce qu’un rebelle se tiendrait ici devant vous et au cœur d’une armée qui le réduirait en pièce en l’espace de quelques secondes ? Je vous dis que non. Pour avoir côtoyé ces personnes, aucuns d’entre eux n’auraient le courage de faire ceci. Nifit, vous ferez ce que vous voulez de mes paroles ou de moi, si vous voulez me punir pour mes paroles faites-le. J’accepterais la punition comme il se doit, mais méditez sur ces paroles. Je vous souhaite une journée paisible Nifit. »

Tout le camp était réveillé, toutes les tentes étaient démontées, les cavaliers à cheval, les troupes en rang. Je remonte sur le cheval que l’on m’a donné et me place vers la fin de la colonne par humilité et surtout pour le cas où j’aurais besoin de m’enfuir facilement et rapidement. La journée se déroule tranquillement sans accroche et sans un bruit ou plutôt sans une parole. Je vois le soleil se déplacer tout au long de la journée.

Après une longue journée à cheval, nous nous arrêtons pour monter le campement. Les tentes sont rapidement installées et les soldats commencent déjà à festoyer. Je regarde Nifit, il est dans son coin avec ses hommes les plus proches, je le plains réellement, il a été complètement soumis par les prêtresses. Un jour, je lui offrirais la liberté et le choix de penser par lui-même, mais je suis encore bien loin d’avoir la puissance pour me permettre d’aller agresser les prêtresses.

(Ce soir, une fois que le camp se sera endormi, je m’enfuirais, je ne peux pas me permettre de rester avec des gens pareil. Surtout que je ne peux pas éviter cette guerre à moi tout seul.)

La nuit est maintenant tombée, je suis allé faire pâturer le cheval d’Akelixa dans une prairie un peu plus loin. La hache est toujours attachée à la selle, je passe mes doigts dessus. Je peux sentir mon sang et le sang d’autres qui a coulé à cause d’elle. Je ressens la rage qu’elle a connue et étrangement, je ressens aussi de l’amour. Les guerriers qu’ils l’ont portés, on dut l’aimer ou elle a servi à défendre quelque chose à qui le soldat devait tenir énormément. Je me demande comment serait ressenti mes lames si on les touchait. Je dirais de la haine et de l’amour ainsi que du désespoir.

Il vaut mieux que je ne la touche plus, je m’éloigne et repars m’assoir devant ma tente. Devoir ce sang, ceci m’a rappelé la cape qui me réclame régulièrement du sang, mais la contre partie fut intéressante car j’ai gagné en puissance. Les soldats s’endorment au fur à mesure autour de moi, soit par fatigue soit par ivresse. Je vais bientôt pouvoir m’enfuir et en plus Rana semble être avec moi car un vent a apporté des nuages dissimulant la lune, mais aussi couvrira mon odeur si je pars avec le vent dans le dos.

Tout le monde dort, je vais pouvoir y aller tranquillement. Je ne prends pas le cheval avec moi car cela faciliterait la tache des pisteurs pour me retrouver. Je marche entre les hommes endormis en espérant qu’aucun d’entre eux ne se réveillera car je devrais le faire tout aussi rapidement. J’arrive enfin à sortir du camp, le vent dans mon dos et portant mon odeur loin dans la forêt. Je commence à marcher, je ne sais pas combien de pas je fais avant de ressentir une présence derrière moi, une centaine environ. Je me retourne et vois Nifit avec cinq soldats. Il me dit :

« Je savais que tu essaierais de t’enfuir, ton discours de tout à l’heure me l’a fait comprendre. Donc je n’ai eu qu’à attendre que tu te déplace.

-Vous ne seriez pas un chasseur par hasard vous ?

- Peut être, mais suis nous, tu seras puni demain. Et ne nous oblige pas à sortir nos lames, nous sommes cinq alors que tu es seul. De plus la technique que tu as utilisé hier semble extrêmement fatiguante donc je suppose que tu n’as pas encore récupéré d’hier. »

Il a raison, je ressens encore la fatigue du combat d’hier, mais je ne veux pas retourner là-bas non plus. Le dilemme est difficile, ne pas pouvoir se défendre et devoir aller là où on me l’ordonne. J’accepte sans opposer de résistance, un garzok s’approche de moi pour me prendre mes armes, je dégaine à la vitesse de l’éclair mon katana et prononce ses paroles :

« Jamais un garzok ou Sekteg ne touchera mes lames. Je les remettrais moi-même à un frère de sang, mais à personne d’autre. »

Nifit ne dit rien et fait juste un signe de la tête pour qu’un Shaakt s’approche de moi. Je lui donne toutes mes armes, soit trois épées et une dague. Nous retournons au camp, je suis enfermé dans une cage, il y a de la paille sur le sol, au moins je ne dormirais pas sur de la ferraille nue et froide. Mes armes sont déposées dans la tente de Nifit. Je m’allonge dans la paille et m’endors en regard le ciel.

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 Sujet du message: Re: Route entre les Duchés des Montagnes et Caix Imoros
MessagePosté: Dim 30 Mai 2010 14:59 
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Je suis réveillé le matin par des coups de bâton dans les flancs, j’émets un grognement avant d’ouvrir les yeux. Je regarde et vois qu’il s’agit d’un garzok, j’attrape le bâton et le tire vers moi. L’ancien possesseur se retrouve écrasé contre la grille et dans l’instant qui suit, je lui écrase ma botte dans le visage. Celui-ci hurle de colère des paroles qui me sont incompréhensibles. Il se jette sur la cage et me dit qu’il me tuerait s’il n’y avait pas cette cage. Je l’invite à rentrer à l’intérieur pour qu’il me montre comment il me tuera. Il s’approche de la porte quand Nifit s’approche dans le dos de l’hideuse créature. Avant qu’il pose sa main verte, le Shaakt donne un coup de pied dans son genou lui imposant ainsi de se mettre au sol. Il le dégage ensuite par une frappe du poing destructrice.

Nifit me regarde et me demande de sortir sans faire d’histoire et que plus personne autre qu’un frère me touchera. Je n’oppose pas de résistance car je me ferais tuer sur le champ et que je n’en ai pas particulièrement envie. Il me montre un chemin qui se forme par les soldats, ils me font un véritable couloir jusqu’à une croix (((en X))) géante. Je la regarde fixement quand subitement des frères m’attrapent par les poignets pour m’attacher à des cordes. Elles sont reliées à des chevaux, ils les font avancer doucement jusqu’à ce que je sois soulevé du sol. Je ressens une grande tension dans mes épaules, la douleur est supportable, mais je m’attends à pire maintenant. Nifit fait démonter mon armure, elle tombe comme une petite feuille tombant dans le vent. Il ne me reste que ma tunique sur les épaules, je vois Nifit venir devant moi et me dire :

« Tu as le choix de mordre dans un bout de tissus ou non, que choisis-tu ?

- Je ne veux rien, je supporterais la douleur comme un soldat. »

Il ne dit rien et il sortit un fouet qu’il me montra, on pouvait voir qu’il y avait neuf lanières en cuir et qu’une sur deux possédait des lames large d’un pouce. Il le fit claquer plusieurs fois dans le vide avant de commencer les hostilités. Il donne un premier, une douleur déchirante envahi mon corps, je serre les dents pour ne pas pousser de hurlement. Le deuxième coup arrive rapidement, plus violent que le premier, je cambre mon corps et je contracte mes muscles tellement la douleur est intense. Les coups se succèdent, la douleur étant de plus en plus intense et il est de plus en plus difficile de ne pas hurler. Au bout d’un moment, je n’entends pas plus le fouet claquer, mais mon dos n’est plus que douleur, je peux sentir mon sang couler lentement. Puis on me relâche, on me retire mes entraves et on m’emmène jusqu’à la tente de Nifit pour me jeter contre le sol. Il rentre quelques instants après, il me conseille de m’assoir sur une chaise puis il me dit :

« J’espère que cela t’auras fait passer l’envie de fuir à nouveau notre armée. Je ne pouvais pas faire autrement les prêtresses ont été clair la dessus. J’aurais dut te tuer, mais je ne voulais pas éliminer un guerrier comme toi. A l’avenir ne t’enfuis plus, je ne serais pas aussi indulgent la prochaine fois. »

Je confirme de la tête que j’ai compris. Il s’approche de moi et m’aide à me relever pour que je puisse m’installer sur une chaise. Il fouille dans ses affaires pour me sortir une nouvelle tunique puis il me tend un seau d’eau pour que je puisse laver mon dos. Je commence à faire couler l’eau glaciale sur mon corps, je peux sentir mes meurtrissures, elles sont nombreuses. Je ferme les yeux et les plissent de douleur, j’émets un grognement et puis plus un bruit. J’enfile la nouvelle tunique, elle est en cuir noir, certainement de la vache, mais je ne suis pas sûr et cela ne change rien. Nifit me redonne mon armure que j’enfile aussitôt, je remarque qu’elle commence à se faire vieille, je ne compte plus le nombre d’impacts qu’elle a subi. Je devrais en changer un jour ou l’autre pour prendre quelque chose de plus adapté et de plus résistant. Puis à ma grande surprise, il me redonne mes armes me disant que s’il fallait, il me les reprendrait sans souci. Je sors en même temps que lui, le camp est défait, nous allons y aller quand Nifit me dit que cette fois je marcherais au lieu de monter un cheval. La journée se déroule comme les autres, elle est calme, la marche m’est quelque peu pénible car je sens mes blessures collées contre le cuir de ma tunique. Je bois quelques gorgées d’un alcool qui m’est inconnu et qui m’a été fourni par un frère pour essayer d’oublier la douleur.

La journée se termine, nous remontons à nouveau le campement pour passer la nuit. Je vais dans ma tente et m’endors quasiment aussitôt car je suis fatigué de cette journée de marche.

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 Sujet du message: Re: Route entre les Duchés des Montagnes et Caix Imoros
MessagePosté: Lun 31 Mai 2010 20:32 
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Je me réveille courbaturé, la routine s’est installé car à peine levé, le camp se repli déjà. Je remets mon équipement, je ressens encore la douleur des plaies qui m’a été infligé hier.

[i](Malgré son indulgence, il n’y est pas allé de main morte avec le fouet)[ /i]

Je suis prêt, je n’attends plus que l’ordre de départ de Nifit. Il s’approche de moi et me tend les rennes du cheval qu’il m’avait prêté. Je peux donc remonter à cheval, je ne vais pas m’en plaindre car j’ai quelques douleurs dans les jambes pour ma part. J’enfourche le cheval comme le ferais tout bon cavalier. Une fois dessus, je sens mes cuisses me tirailler. Je sens le contact de la hache contre mes pieds, je la décale légèrement car les bords sont extrêmement tranchants.

Nous nous rapprochons de plus en plus du territoire des elfes blancs, j’espère qu’Akino est allé les prévenir car je ne veux pas participer à une guerre en commençant mon combat au milieu des troupes d’Oaxaca. La journée se déroulera comme elle devra se dérouler, mais que se passera-t-il ?

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 Sujet du message: Re: Route entre les Duchés des Montagnes et Caix Imoros
MessagePosté: Sam 21 Aoû 2010 12:55 
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Premier jour de Voyage vers Kendra Kar en passant par Les duchés


Soudain un pigeon se pose sur l’épaule d’Akino, celui-ci le prend dans les mains pour retirer un message accroché à sa patte. Son visage devient triste, il doit y avoir quelque chose de grave dans son message. Je m’approche de lui pour lui demander ce qui se passe. Il me répond avec de la tristesse dans la voix :

« Notre mission a échoué. Oaxaca a récupéré la larme. »

Notre mission a été un échec. Nous ne sommes pas allés assez vite. Nous n’avons pas pris les bons chemins pour nous rendre à Caïx Imoros. Mais dans ma malchance, il y a de la chance. Etant donné que j’ai combattu Nifit, mon visage est connu dans toute la communauté Shaakt et donc rentrer dans notre ville aurait été une véritable folie. J’aurais été repéré rapidement et enfermé pour subir un semblant de procès et enfin finir excécuté.

(Je suis peut être un peu égoïste.)

Puis je vois mon compagnon sortir une bourse de sa poche et me la jeter. Je l’ouvre et vois qu’il y a des pierres précieuses à l’intérieur. Je le regarde et avant que je lui demande pourquoi, il me répond qu’il s’agit d’un présent du général Anorfain pour l’avoir aidé contre l’armée Oaxienne. Avant même que je le remercie, Akino prend l’apparence de son totem et disparait dans les marais. Je regarde le campement rebelle et je décide de les laisser afin de devenir plus puissant et surtout d’éviter qu’ils ne tombent pas sur des assassins plus puissants les uns que les autres.

Je décide de reprendre ma vie de solitaire et de vagabond. Mon premier objectif est de retourner à Kendra Kar, je serais un peu plus en sécurité par là et je pourrais prendre le temps d’apprendre de nouvelle technique ainsi que de voir où j’en suis réellement dans ma puissance. Même si mon combat contre Nifit m’a donné une idée d’où j’en suis, je ne l’ai pas combattu sans dommage et j’ai surtout failli y resté.

Le chemin jusqu’à la ville de lumière sera long, si je me rappelle bien, il me faudra compter une bonne semaine de marche. J’en profiterais pour m’entrainer surtout qu’après avoir observé Nifit, j’ai de nouvelles idées de technique qui me permettront de survivre et de vaincre. Mais pour mon premier jour de voyage, je resterais tranquille car mes blessures sont encore bien trop récentes.

Il n’y a personne sur les routes, en même temps ceci n’est pas surprenant, les forêts ne sont pas des plus accueillantes dans les environs. Les bois sont sombres, par endroit, on peut trouver des herbes rouges, un rouge carmin. Selon les légendes, ces herbes auraient tellement aspirés tellement de sang des ennemis Shaakt qu’elles en auraient pris la couleur. Mais ceci reste une légende et chaque légende a une partie de réalité malheureusement.

La nuit arrive rapidement, je ne m’en suis même pas rendu compte. Je m’installe dans une clairière qui se trouve au bord du chemin. Je m’assois et observe le ciel, il est magnifique. On se trouve maintenant à l’instant où la nuit et le jour se livre un duel qui dure depuis des milliers d’année, mais l’issue reste toujours la même, un match nul. Je suis sûr qu’au fond des deux, ils savent très bien qu’aucun d’eux ne peut vivre sans l’autre car si l’un meure l’autre s’ennuiera et mourra.

Quand la nuit fut totale et que mes yeux prennent le relais pour observer les tréfonds des ténèbres. Une brume apparaît tout autour de moi, un peu comme la dernière fois. Une ombre apparaît assise à mes côtés, je sais déjà de qui il s’agit, mon double, une partie de moi ou encore mon démon. C’est la deuxième fois qu’il m’apparait, je me demande ce que cela signifie. Il est silencieux, immobile et toujours aussi froid.

« Daio voilà maintenant des années que nous sommes ensemble.

-En effet, je dirais que quatre printemps sont passés depuis que nous nous connaissons.

-Oui et ceci nous a amené à quoi ?

-Apprendre à nous connaître, à vivre avec l’autre et à nous soutenir non ?

-En partie, mais nous n’avons pas réellement avancé depuis longtemps. Nous sommes restés à un niveau de puissance stagnant bien trop longtemps. Je pense que tu l’as remarqué toi aussi, notre combat contre Nifit nous l’a rappelé. Nous avons peut être des raisons différentes pour notre ascension dans la course au pouvoir, mais la finalité reste la même.

-Oui, mais toi pourquoi recherches-tu la puissance ?

-Pour la vengeance et tu le sais. Je te l’ai dis y à très longtemps, je suis le résultat de ta haine envers ceux qui ont tué Flora. Je suis un compagnon que tu ne pourras jamais laisser ou quitter. Je suis une partie de toi comme tu l’as pensé tout à l’heure, je suis ton démon, ta part d’ombre. »

Je ne réponds pas, je laisse le silence de la nuit se réinstaller et reprendre ses droits. Il sait tout sur moi et ce que je pense. Je m’allonge pour observer les étoiles, il n’y a pas un seul nuage dans le ciel. Jack me dit qu’il veillera sur moi pendant que je dors, qu’il ne m’arrivera rien. Je sais que je peux lui faire confiance pour ce qui est de ma survie. Je ferme les yeux et me lance bercer par le calme de la nuit. Un sommeil sans rêve, sans soucis s’empare de moi.

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 Sujet du message: Re: Route entre les Duchés des Montagnes et Caix Imoros
MessagePosté: Dim 22 Aoû 2010 18:24 
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Deuxième jour de Voyage vers Kendra Kar en passant par Les duchés


Le soleil vient réchauffer ma peau au petit matin. Il n’y a rien d’aussi agréable pour se réveiller, j’ouvre les yeux, le ciel est sans aucun nuage. Je me redresse et regarde à côté de moi et je vois l’ombre de Jack disparaître, pour trouver à sa place un jeune marcassin. Dans ma tête, j’entends la voix de mon démon me dire qu’il a trouvé ceci pour moi et qu’un guerrier à besoin de ce nourrir pour devenir fort.

Je rassemble un peu de bois mort pour me faire un feu, que j’allume grâce à deux bons vieux silex. Le bois prend rapidement, je saisi une de mes lames et ouvre le ventre de la bête pour la vider de ses entrailles. Une fois fait, je m’empare d’un long bâton robuste pour traverser l’animal et en faire une broche.

L’animal cuit doucement, une odeur alléchante s’en dégage, j’entends mon ventre crier famine, mais tout ceci changera rapidement. Une fois prêt, je m’empare d’une des cuisses de l’animal et plonge mes dents à l’intérieur. La chair est tendre, savoureuse et gouteuse. Je me nourrie tranquillement, quand j’aperçois un peu plus loin dans la clairière un loup.

(Je t’ai déjà croisé plusieurs fois dans le passé, mais qui es-tu ? Que signifies-tu ?)

Je plonge mon regard dans le sien, ses yeux jaunes et profonds. Je ressens le calme au fond de lui, il a quelque chose de semblable entre lui et moi. Nous sommes tout les deux des solitaires et nous inspirons la peur à beaucoup de gens, rien qu’avec notre présence. Je saisis un morceau de viande et le jette le plus loin possible de moi et le plus proche possible de lui. Il s’approche et le saisit dans sa gueule pour le manger.

(Il est devenu vieux, des poils gris sont apparus sur son pelage. Nous nous sommes battus, il y a longtemps. Maintenant nous sommes amis)

Le loup repart comme il est venu, il doit avoir une signification à sa présence et je la comprendrais un jour. Je me relève et me retire à mon tour pour continuer mon voyage. J’arrive dans les Duchés des montagnes, il n’y a pas si longtemps que sa que je sois passé dans les environs, mais cette fois, je suis sur les chemins normaux et je ne prends pas les même risque que l’autre fois.

Je suis dans les hautes montagnes, je peux voir un spectacle que je n’ai pas pris le temps d’observer la dernière fois. Je peux voir les neiges éternelles sur les cimes des montagnes, ce blanc d’une pureté me rappelle à quel point je peux être insignifiant. Ces neiges sont là depuis des milliers d’années alors que je ne suis que de passage dans les environs et que peut être jamais je ne marquerais l’histoire de ce monde.

Chacun de mes pas me dirige vers mon avenir, mon destin, mais qu’est ce que sera mon destin, un monde de souffrance et de douleur ? Je dois plutôt me concentrer sur le moment présent plutôt que sur le moment futur. Après avoir passé une bonne journée de marche, j’arrive enfin à un des villages qui se trouve dans les Duchés. Il s’agit du village d’Amarante, un petit village de montagne, calme, tranquille et loin de toutes guerres.

Le village est petit, juste à flan de montagne, entouré par des sapins. Les habitations sont faites de pierre et de chaume, rien d’autre. Toutes les maisons se ressemblent en dehors d’une qui est plus grande que les autres.

(Je vais en profité pour me reposer dans les environs. Il doit bien y avoir une auberge dans ce patelin.)

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