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 Sujet du message: Route entre Caix Imoros et Cuilnen
MessagePosté: Sam 17 Juil 2010 20:21 
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Route entre Caix Imoros et Cuilnen


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Les collines


Description du voyage à pied et/ou cheval :

Rares sont les voyageurs qui partent du Royaume des Elfes Blancs et se rendent chez les Shaakts, et vice-versa. En partant de Cuilnen, vous parcourrez d'abord la forêt de l'Anorfain et, après quelques journées de marche, vous parviendrez à une série de collines. Bien que l'Anorfain soit un royaume sûr, nul ne pourra garantir votre sécurité lorsque vous arriverez dans le territoire de l'Atha Ust...les Shaakts défendent leur territoire coûte que coûte.

Durée du trajet à pied ou sur monture sur le continent de Nirtim

Basez vous sur les cartes et présentations décrites dans les 4 continents de Yuimen

(Postez ici vos RP de voyages entre ces deux villes)

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 Sujet du message: Re: Route entre Caix Imoros et Cuilnen
MessagePosté: Sam 17 Juil 2010 20:25 
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Au cours de la journée, nous arrivons dans une plaine avec devant nous, une énorme troupe de guerriers. Je peux voir qu’il y a des elfes blancs, des verts, des oudios et des shaakts rebelles.

(Akino a réussi à les prévenir, mais dans quelle galère je me retrouve encore.)

Les troupes d’Oaxaca commencent à s’organiser, des lignes de chaque race se forment. Je regarde Nifit, il hurle ses ordres et chaque soldat se place exactement à son poste. Les premières lignes sont constituées de garzok équipés d’armures lourdes et d’haches aux lames démesurées. Les autres lignes sont des mélanges de races et de spécialités, hormis la troisième et quatrième ligne qui sont faites uniquement d’archers et de lanciers.

J’essaye de voir mon compagnon dans les rangs en face, mais je n’arrive pas à le distinguer. Puis l’ordre que je redoutais le plus se fit retentir dans la plaine. L’attaque fut lancée, les garzok s’élancèrent vers l’armée opposante. Celle-ci ne bouge pas, elle semble attendre, se préparant à l’impact des haches sur les boucliers. Je dois tenter quelque chose pour sauver mes frères qu’il y a à l’intérieur des deux cas.

Je m’élance vers un roc et monte dessus pour hurler un grand coup. Les quelques soldats qui se sont déjà en train de courir s’arrêtèrent pour se tourner vers moi. Je dis avec passion :

« Mes frères, arrêtons avant même de commencer ce massacre. Depuis quand nous devons accepter de vivre en compagnie de ces créatures immondes et indignes de vivre à nos côtés. Face à vous, il y a vos frères, des elfes d’autres contrées, mais qui ont l’honneur dans le sang, des elfes qui ne courberont pas l’échine face à Oaxaca. Nos prêtresses ont courbés, l’échine, où est donc l’honneur Shaakt qui nous caractérise tant en plus de nos forces de destructions. Je n’hésiterais pas à vous combattre si vous vous levez contre l’armée qui est levé face à vous. Mais je ne tuerais aucun de mes frères, mais je serais sans pitié pour tous les autres. Alors choisissez votre destin, suivez-moi ou partez ou enfin acceptez mon châtiment »

J’entends des rires monter dans les troupes et la seconde d’ensuite, les soldats se relance dans le combat. Je n’ai pas le choix, je ferais ce que j’ai dis. J’aperçois Nifit me regarder avec une lueur de rage brulant dans ses yeux. Je descends du roc et cours derrière les troupes. Je peux déjà entendre le bruit des haches, des lames et des flèches rebondir sur l’acier et le bois des boucliers. Deux guerriers Shaakt m’attendent pour certainement me tuer, mais j’ai promis que je n’en tuerais aucun alors je saisis mes lames sans les retirer des fourreaux. Je saute pour assemer un coup sur la nuque de chacun des combattants.

Je réussis sur l’un des deux, mais le deuxième évite le coup en faisant une roulade sur le côté. Je le regarde se relever, il dégaine sa lame, il est prêt au combat. Il me semble trop jeune pour se retrouver sur un champ de bataille. Il se jette sur moi, je contre avec une de mes lames puis frappe avec le pommeau de l’autre. Il dévie le coup en effectuant une rotation du bassin. Mon oup ne fait que glisser sur son armure. Nous nous éloignons l’un de l’autre, je sais que si je retirais le fourreau d’une de mes lames, je pourrais aisément l’empêcher de combattre. Il me reste q’une solution pour réussir, c’est le corps à corps.

Le soldat se jette à nouveau sur moi avec sa lame droite en direction de mon cœur. Je me lance moi aussi sur lui, je dévie sa lame avec ma main et celle-ci traverse mon armure pour venir effleurer mon flanc droit. Je peux enfin lui donner un grand coup de poing en plein visage, il s’écroule assommer. Je reprends ma course vers le plus gros des combats.

J’aperçois mon compagnon Akino entouré par une dizaine de garzok. J’assemble mon épée et hurle

« Akino, baisse-toi »

Je ferme les yeux un instant le temps de concentrer mon énergie et quand je les réouvre, je donne un coup circulaire. Une onde de choc part de mon épée, les garzoks se retournent vers moi et ils restèrent un instant immobile. Il ne se passe rien, je referme les yeux et prie Rana de m’aider. Je sens une brise m’entourer, elle est tiède, j’ai l’impression de ressentir des mains se poser sur les miennes et une voix murmurer à mes oreilles. « Prends la puissance où tu la trouve. » J’ouvre les yeux à nouveau, mais il y a quelque chose de différent par rapport à tout à l’heure. Je ressens la puissance de chaque combattant, cette guerre est une véritable source d’énergie. Je place ma double lame dans mon dos et tends une main devant moi malgré les garzoks se précipitant vers moi. Je peux voir des vagues se diriger vers ma main. Les mêmes vagues que lorsqu’il fait beaucoup trop chaud. Bientôt un air chaud m’entoure, une chaleur suffocante m’envahi, je ressens l’énergie que Rana me donne me parcourir. Cette même énergie se dirige peu à peu vers ma lame jusqu’à ce que celle-ci dégage de la chaleur. La garde commence à me brûler la main, mais je suis incapable de relâcher l’emprise que j’ai dessus. Je refais le même manège qu’au par avant avec ma lame et à cette instant une explosion se fait ressentir. Les garzoks sont pétrifiés, mais pas de peur. Ils sont déjà morts en réalité. Je reprends ma respiration, Akino s’approche de moi et me dit :

« Content de te revoir. J’espère que sa n’a pas été trop dur pour toi avec ses monstres et comme tu peux le voir j’ai réussi à convaincre les blancs même si cela n’a été qu’en parti.

- Oui, bravo mon ami. Maintenant le combat nous attend.

- En effet, par contre tu m’as fait peur, j’ai cru l’espace d’un instant que ta technique favorite ne fonctionnait plus. »

Je ne répondis rien à cette remarque. Je me lance d’un combat acharné avec de nombreux soldats, mais le prix que nous allons payer aujourd’hui sera lourd. Nous tiendrons certainement, mais combien de mes frères vont mourir, combien de mes frères vont souffrir et combien de nos fils vont devenir orphelin.

(J’ai réussi à tué dix garzoks d’un seul coup, mais il doit y en avoir de bien plus puissant.)

Les combats font rage jusqu’à la tombé de la nuit. Les deux camps n’ont pas d’énormes pertes à déplorer. Nous ramassons nos corps et les autres en firent de même. Je m’assois à côté d’Akino pour converser avec lui.

« Comment vas-tu après cette rude journée ?

- Pas trop mal, j’ai apaisé ma soif même si cela ne me plais pas.
- Nous n’avons pas subit de lourdes pertes grâce aux magiciens qui ont utilisés leur sorts d’eau. Mais je ne sais pas combien de temps nous allons pouvoir tenir en étant moitié moins.
- Oui, au fait merci pour tout à l’heure. Je ne les avais pas vus avant qu’ils ne soient sur moi.
- De rien. Je vais te laisser, je dois dormir et réfléchir un peu. »


Akino me fait un signe de la tête et je me lève pour me diriger dans les noirceurs de la nuit et la froideur du champ de bataille. Des dizaines voir des centaines d’âmes se sont élevés vers les cieux aujourd’hui, j’en ai ma claque de voir ces combats interminables. Je n’en peux plus de voir des êtres mourir comme ceci juste à cause de la volonté d’un ou d’une. Des larmes se forment dans mes yeux, mais je les empêche de couler car je reste un combattant et que je dois me montrer fort.

Je vois une forme noire comme une ombre se former à côté de moi, elle prend la forme d’un elfe. Je me recule rapidement de plusieurs pas en posant une main sur le pommeau d’une de mes lames. Je n’arrive pas à deviner les contours, je ne vois pas de visage, tout reste à l’état d’une ombre. Elle s’agenouille pour toucher le sang sur le sol puis elle porte ses doigts à sa langue qui est tiré. Une voix familière se fait entendre :

« Je trouve ce sang infecte, on dirait celui d’un garzok. Quand penses-tu Daio ? »

Je suis pris de stupeur en entendant mon nom, qu’est ce que c’est ? Je dégaine mes deux lames au final et me prépare au combat.

« Daio, Daio, rengaine moi ces lames, regarde, j’ai exactement les même. »

Il dégaine deux lames et les observe attentivement, elles sont noires comme la nuit, mais un détail me frappe malgré qu’elles ressemblent plus à une ombre qu’autre chose, c’est les gardes. Elles sont identiques aux miennes, pour des épées uniques ce n’est pas réellement normal.

« Daio, tu ne comprends pas. Je suis triste que tu ne me reconnaisses pas. Je vais peut être te faire revenir la mémoire avec ceci. »

Il s’élance sur moi, j’ai juste le temps de croiser mes lames pour contrer l’attaque. Il a frappé uniquement avec une seule lame et j’ai reculé d’au moins deux pas. Je me suis fait surprendre, je ne dois pas commettre ce genre d’erreur.

« Alors Daio, te rappelles tu de moi ? »

Je regarde le visage sans aspect et réponds que non. C’est alors qu’il dit quelque chose qui me frappa de plein fouet :

« Pourtant tu m’as créé, tu es moi et je suis toi. »

Je balbutie le nom de Jack.

« Oui c’est moi. Mais je n’ai pas l’impression d’avoir de réelle existence ici.

- Avec un coup pareil crois-moi, tu es bien réel.

- Avec toi oui, mais regarde bien cette arbre ou ce que tu veux. »

Il frappe une pierre puis un arbre et que se soit la lame ou son poing, tous les deux sont passés à travers.

« Je ne sais pas ce qui se passe, mais je suis à côté de toi Daio. Je sens que notre existence va devenir de plus en plus intéressante. N’oublie pas une chose mon ami, nous ne pouvons pas nous entretuer sinon l’autre mourra et jamais je ne te laisserais mourir sans rien faire. »

L’ombre disparut aussi vite qu’elle avait apparu. Je marmonne que je ne suis pas son ami, mais que je voudrais comprendre ce qui c’est passé. Je retourne au campement et vais dans ma tente m’allonger et dormir. En fermant les yeux, je repense à l’apparition de Jack, il doit y avoir une signification à ceci, mais laquelle.

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 Sujet du message: Re: Route entre Caix Imoros et Cuilnen
MessagePosté: Sam 17 Juil 2010 20:29 
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Je suis réveillé au petit matin par Akino, il me conseille de me préparer au combat car nous sommes à l’aube d’une nouvelle bataille. Je ne suis pas très motivé pour aller combattre et je repense encore à la nuit dernière où Jack m’est apparu. Je ne dois pas y penser, il faut se préparer, retrouver l’envie de combattre et surtout l’envie de sauver les vies de mes frères. Je demande à Akino de prévenir ceux de ma race que je vais venir les voir pour leur parler. Etrangement, il ne me fait pas des réflexions par rapport à ma requête.

Je déambule un peu à droite et à gauche, j’observe quelque chose qui me blesse car même si nous sommes dans une guerre commune à deux peuples, ils ne se mélangent pas. Les blancs restent ensemble, les verts de même ainsi que le reste des êtres présent. Nous avons un ennemi commun, mais dans le cœur de chacun, il reste de la rancœur envers les autres. Nous combattons tous le mal, mais que faisons nous du mal qui existe dans nos cœurs ? Nous semblons l’accepter sans sourciller alors qu’il n’est pas différent de celui que nous pouvons voir de nos yeux.

Je m’approche du groupe de rebelles qui a été réuni par mon compagnon d’arme. Un murmure traverse les soldats, je n’ai aucun droit sur eux, je ne veux pas les influencer, je veux juste leur parler. Un d’entre eux s’approche de moi, je le regarde, il semble être plus jeune que moi. Son visage n’est pas encore marqué par les ravages de la guerre, il doit juste commencer à se battre pour ses idéaux. Il a revêtu une armure de cuir cloutée, il porte sur lui une dague et une lance. Je ne veux pas le juger, mais je le trouve exténué, ses paupières sont tombantes et ses yeux creusés. Il prend la parole avec les mots aux quels je m’attendais :

« Qui es-tu pour nous réunir comme ça ? »

Je continu de le regarder puis je regarde derrière, on peut voir des guerriers de tout âge alors pourquoi est-il venu me parler, lui ?

« Avant de te dire qui je suis, dis moi ton nom et pourquoi c’est toi qui es venu me parler ?

- Je me nomme Kelnozz, je suis venu vers toi car je voulais savoir qui tu es et surtout pour qui tu te prends. »

Des paroles bien blessante car je n’ai jamais tenu de rôle, je n’ai jamais voulu devenir quelqu’un, je ne souhaite que la liberté de mes frères et sœurs.

« Mon nom est Daio, je ne me prends pour personne, je ne suis qu’un simple Shaakt. Je suis tout comme vous tous, je suis quelqu’un qui souhaite voir notre peuple vivre libre. *Regarde le reste des troupes Shaakts et parle plus fort* Mes sœurs, mes frères, je suis Daïo Ichioama. Certains d’entre vous ont déjà entendu parler de ma famille. Voilà des années qu’elle combattait la dictature des prêtresses, mais ils furent tous tués. Voilà depuis trois années que je m’efforce de devenir plus fort pour combattre les prêtresses et reformés un groupe comme l’avait fait mes parents. En ce jour, nous avons des frères face à nous, même s’ils nous combattent, ils sont et seront toujours nos frères. Avant que vous ne disiez quoi que se soit, sachez qu’ils n’ont pas encore ouvert les yeux face à la dictature et à la faiblesse des prêtresses. Je ne tuerais aucun de mes frères, je ne veux pas voir leur sang couler dans cette plaine. »

Je m’arrête quelques secondes, j’entends des murmures s’élever à nouveau puis je hurle :

« Mais ceux de l’armée d’Oaxaca tomberont, saigneront, se démembreront et mourront par ma lame. Je ne laisserais jamais ces sales créatures salir notre honneur, je veux qu’elles ressentent le souffle brûlant de la flamme noire, qu’elles se brûlent les yeux en nous voyant et que leurs chairs s’enflamment au contact de nos armes. Ils devront entendre le mot « Elghinn » Je veux vous l’entendre hurler jusqu’à ce que vos voix n’en peuvent plus. »

Personne ne dit rien, un calme plat s’est installé quant Kelnozz décida de hurler Elghinn. Petit à petit tout le monde se mit à le crier. Les blancs et les autres regardent dans notre direction surpris, puis Elghinn commence à résonner dans la vallée. Cela me fit chaud au cœur, je me sens revivre, mais pour combien de temps, nous sommes si peu nombreux. L’armée de Nifit est bien organisé, ils sont en rang, les garzoks en premier, cela est effrayant de voir une armée aussi bien organisé. Je me dirige vers le général des Anorfins pour converser avec lui.

« Veuillez m’excuser mon général. Je ne suis qu’un simple guerrier qui souhaiterait connaître votre stratégie pour la bataille d’aujourd’hui. J’ai eu ouï-dire que les généraux Anorfins étaient de fin stratège donc j’aimerais apprendre de vous. »

((Flatter l’égo d’un blanc, c’est bien joué ça.))

Le général me répond :

« Un simple guerrier ? Vous avez l’âme d’un chef oui. Vous avez réussi à faire résonner votre cri de guerre dans cette plaine. Je ne sais ce que vous leur avez dit, mais ils sembleraient qui combattront jusqu’à la mort. Mais que voulait dire votre cri de guerre ?

- Il s’agit du mot mort dans notre langue natal.

- Pas très joyeux comme mot.

- En effet, mais la guerre n’a jamais été joyeuse. Même quand nous gagnons un bataille, nous sommes tristes car nous avons perdu des amis, des frères, des pères, des fils,… Je ne verrais jamais la guerre comme quelque chose de bien même si c’est pour combattre le mal. Nous utilisons le mal pour combattre le mal, il est vrai qu’il faut savoir descendre en enfer pour le combattre et y apporter la lumière.

- Il s’agit de belles paroles pour un simple guerrier. Il y a une once de vérité à l’intérieur de ce que vous dites. Mais la guerre sera toujours bien s’il s’agit de combattre le mal.

- Et nous nous sommes le mal pour vous.

- Pas en ce moment. Sinon pour ce qui est de ma stratégie, c’est de les laisser approcher suffisamment pour que les archers détruisent les premières lignes puis nous nous lancerons dans une attaque frontale.»

La journée se déroula comme prévu, heureusement pour nous, nous n’avons que perdu une centaine de soldats. Je dois admettre que le général Anorfin est un fin stratège car séparer notre armée en trois afin de prendre en tenaille notre ennemi était un pari dangereux. Il n’eut pas un seul mot de prononcé cette nuit tout le monde alla se coucher sans demander son reste. Demain serait certainement plus dur.

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 Sujet du message: Re: Route entre Caix Imoros et Cuilnen
MessagePosté: Ven 30 Juil 2010 21:37 
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Le matin se lève à nouveau, je sors de ma tente et observe les troupes. On peut observer la fatigue sur leurs visages, les yeux creusés et les traits tirés. Nous nous battons comme des démons depuis deux jours. Il est normal d’être dans cet état, moi-même je ressens les courbatures de chacun de mes muscles. Je dois essayer de gagner un peu de temps, juste de quoi pour qu’ils récupèrent des forces. Je me dirige donc vers le général Anorfin et je décide de lui dire :

« Mon général, je souhaite faire quelque chose pour aider nos troupes.

- Quoi donc ?

- Je veux défier leur général. Normalement il ne peut refuser et durant ce temps, les troupes non pas le droit d’attaquer.

-Faites comme vous voulez. Personnellement je m’en moque que vous mouriez.

- Je gagnerais autant de temps que je pourrais mon général. »

Je le salue avant de me retirer et je l’entends dire que des troupes devraient arriver incessamment sous peu. Je vais devoir donner le maximum pour réussir. Je prends mes lames et les affute, elles devront être capable de couper les chairs quand cela deviendra nécessaire. Ensuite je regarde mon armure, je vérifie chacune des pièces avant de les enfiler comme elles doivent l’être.

Je vais voir Akino pour lui expliquer la situation et il m’insulte de fou ainsi que d’autres noms qui me sont inconnu. Il se calme enfin, je pose ma main sur son épaule pour essayer de le rassurer en souriant.

« N’ai crainte, je ne suis pas facile à tuer. »

Puis j’en fourche un cheval et me dirige vers le camp ennemi. Une fois à une distance me protégeant des flèches, je me mets à hurler le nom de Nifit. Après quelques fois, il se montre. Ses troupes étaient enragées, je pouvais sentir leur envie de venir me tuer, mais la discipline veut que si le chef ne donne pas l’ordre, personne ne bougera.

Je descends de mon cheval en signe de respect et le renvoi jusqu’à mon camp. Il s’approche de moi et me dit :

« Que veux-tu traitre ?

-Je demande un combat entre toi et moi. J’en ai assez de ce massacre.

-Un combat entre nous deux ? Pourquoi j’accepterais un combat alors que je pourrais te faire tuer sur le champ.

-Parce que tu préfèreras me tuer toi-même car moi je connais la liberté. Il n’y a rien au monde qui te dégoute plus que les gens comme moi. Tu n’es qu’un simple esclave en réalité, tu n’es pas mieux que ceux que tu utilises chez toi pour faire toutes tes taches. »

J’ai à peine terminé ma phrase qu’il se jette sur moi, j’ai juste le temps de dégainer une de mes lames pour me défendre. J’ai raison, je le dégoute, je peux voir la fureur dans ses yeux, il veut me tuer. Mais je représente peut être ce qu’il veut devenir réellement au fond de son cœur. Je saisis mon épée à deux mains pour le faire reculer. Une fois qu’il ai reculé de plusieurs pas, je sors ma deuxième arme et me prépare à l’affrontement.

Il se sert d’une faux pour combattre, je n’ai jamais vu quelqu’un utiliser ce genre d’arme. Un manche pareil doit sacrément handicaper le combattant si le coup porté est évité. Je le laisse approcher, il effectue un coup qui pourrait me trancher et séparer mon cœur en deux parties. Je l’évite aisément en faisant un pas en arrière. Une fois la lame passée, je me jette en avant pour le transpercer au niveau du cœur.

(Jamais un combat n’aura été aussi court surtout contre un ennemi que j’aurais cru puissant.)

J’imagine déjà ma lame au fond de son corps. Soudain, je ressens un choc au niveau de mon épaule, ce qui me fait vaciller et tomber sur le sol. Je roule en vitesse sur le côté en voyant que mon ennemi tente déjà de me faucher la tête. Je me relève et remarque que le manche de sa faux est prolongé par une chaîne avec un boulet au bout.

(Ne pas sous estimer son ennemi, c’est la première règle.)

Il tente encore un assaut en voulant me couper de haut en bas. J’arrête l’attaque facilement en croisant mes deux lames. La sienne se stoppa nette, c’est alors qu’il effectue un petit mouvement avec le manche et là il m’envoi le boulet pour qu’il fracasse mes jambes. J’ai juste le temps de le contrer avec mon pied. Je décale son arme sur le côté et frappe avec le pommeau d’une de mes épées, ce qui le force à nouveau à reculer.

Je me lance à mon tour sur lui, j’effectue une attaque descendante avec mes deux lames. Il l’a contre facilement en plaçant son arme à l’horizontal. Je laisse glisser ma lame gauche, tout en bloquant son arme grâce à ma lame droite, pour ensuite me retourner et le frapper latéralement. Mon coup le touche dans le flanc, l’acier tranchant et froid de l’épée s’enfonce dans son armure. Il me donne un coup de pied qui me fait tomber en arrière. Je peux voir un peu de sang sur ma lame. La blessure ne doit pas être profonde ma suffisante pour lui montrer que moi aussi je suis un combattant dangereux.

Il profite d’une seconde de fierté et d’inattention de ma part pour lancer une attaque. Je peux voir son boulet arriver sur moi, je me recule de justesse, mais j’ai juste le temps de positionner un de mes bouliers dans la trajectoire de sa faux. La pointe de son arme se plante dans mon épaule droite. Je pousse un hurlement de douleur avant de lui donner un coup de pied dans son ventre, ce qu’il esquive en sautant en arrière.

Il me sourit, quand à moi, mes yeux brûlent de rage. Je décide d’assembler mon arme favorite pour enfin lui montrer ce dont je suis capable.

« Tu es enfin sérieux rebelle. »

Je ne lui réponds pas, je la fais tourner dans mes mains et autour de moi. Je la bloque et cours vers lui en laissant comme toujours ma lame trainer sur le sol. Une fois devant lui, je fais une rotation sur moi-même et attrape la chaîne de son arme avec ma lame. Je continu mon mouvement pour que ma deuxième lame vienne le trancher, mais il bloque à nouveau avec le manche de sa faux.

Il tire sur sa chaîne, ce qui me fait trébucher vers l’avant et donc m’attire vers lui. D’un simple geste, il plante une partie de son arme dans mon dos. Il retire sa lame avant de se replacer en position de combat. Je me relève avec une douleur intense dans le dos en plus de celle de mon épaule.

(Je ne voulais pas en arriver là.)

Je le fixe dans les yeux tout en concentrant mon énergie et récitant une prière.

« Rana, déesse des vents. Toi qui me confère ma puissance, toi qui est capable de déchaîner les pires cataclysmes, …

-Tu pries une déesse maintenant ? La seule qui mérite notre foi est la déesse araignée. »

Je ne dis rien et continu. Je sens l’énergie de la terre, des plantes, des êtres vivants jusqu’à sentir la caresse de la main de Rana. Mon énergie se dirige vers chaque partie de mon être pour que mon corps soit entouré d’un doux vent tiède. Je me lance vers mon ennemi pour ne pas lui laisser la moindre chance d’éviter mon attaque. Quand j’arrive à environ deux pas, je lève mon arme pour l’abattre juste derrière. Une explosion retentie juste derrière et une onde bleutée s’écrase sur le corps de Nifit.

Celui-ci se retrouve éjecté en arrière jusqu’à s’écraser sur le sol. Son armure a été à moitié détruite et son corps est quelque peu meurtri. J’ai enfin gagné mon combat. Je m’approche de lui pour voir s’il est encore vivant. Je pose ma main sur sa nuque et à ce moment, je ressens de l’énergie circulé dans son corps. Il saisit sa faux et me frappe violement sur le côté.

Mon armure vole en partie en morceau. Je sens sa faux entrer dans ma chair, par réflexe, je saisi la lame dans ma main pour empêcher plus de blessures. Je suis ensuite éjecté dans les airs à mon tour. Je retombe lourdement sur le sol, la douleur est si forte que j’ai l’impression d’être piétiné par des centaines de chevaux.

Je pose ma main sur ma blessure pour essayer d’arrêter l’hémorragie. De l’autre, je démonte mon armure et j’arrache un morceau de ma tunique pour me faire un pansement de fortune. Je me relève en poussant un grognement, je vois que Nifit se relève lui aussi. Aucun de nous ne possède d’armure à présent. Le prochain coup sera fatal pour qui que se soit. Je plante ma lame dans le sol, je suis exténué, je ne sais si je serais capable de lancer ma technique.

(Il l’a déjà vu, je vais jouer au bluff)

« Nifit, je ne veux pas te tuer. Tu es un fier Shaakt, laisse tomber tes chaînes. Viens avec moi. »

Il ne répond pas, mais ne bouge pas pour autant. Il se tient debout grâce à sa faux. Je l’observe, personne ne bouge. Soudain, je vois Akino arriver au galop. Une fois à côté de moi, il me tend le bras et me fait monter en selle. Nous nous éloignons de la zone de combat.

« Pourquoi Akino ?

- Les renforts sont arrivés, tu n’as plus besoin de combattre et de risquer ta vie. On va te soigner. »
Je m’écroule de fatigue sur mon ami. Je jette juste un œil et vois que l’on est venu chercher Nifit pour l’emmener lui aussi à son camp.

Une fois arrivé à notre campement, je suis amené à la tente des guérisseurs. Ils se mettent tout de suite au travail, ils me soignent avec leurs pouvoirs et me recousent. Je bois de grande quantité de rhum pour ne pas sentir la douleur. Après plusieurs heures, je suis complètement hors de danger. Le général Anorfin entre dans la tente pour me parler :

« Bien joué Shaakt. Vous avez tenu assez longtemps pour que les renforts arrivent. »

Je ne peux pas répondre, je suis exténué. Je pose juste le poing sur la poitrine du général avant de sombrer dans un sommeil réparateur.

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 Sujet du message: Re: Route entre Caix Imoros et Cuilnen
MessagePosté: Sam 31 Juil 2010 16:09 
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Je me réveille tard dans la journée, j’entends déjà les bruits du combat. Je veux me relever, mais une jeune femme Shaakt s’approche de moi et me conseille de rester allonger. Je la regarde et lui demande :

« Où en sommes-nous dans les combats ? Nous gagnions ?

-Oui nous gagnons. Depuis que les troupes sont arrivées, nous sommes en train de prendre le dessus. »

Je souris, je suis content que nous gagnions. Je demande s’il est possible de me donner des affaires pour que je puisse sortir et observer la bataille. Elle s’en va et revient quelques secondes après avec des vêtements sombres à rayures blanches. J’enfile la tunique en faisant bien attention à ne pas arracher mon pansement. Je m’appui sur le bord du lit de camp pour me relever. La jeune Shaakt me tend des béquilles, que je prends sans broncher.

Elle reste à mes côtés, elle semble veillée sur moi. Je ne vais pas m’en plaindre. Une fois à observer la bataille, je vois l’armée d’Oaxaca reculer petit à petit. L’armée qui s’est dressé face à celle du mal est devenu bien plus puissante. Après quelques heures les monstres se trouvent en déroute. Je suis rassuré et triste de ne pas avoir pu combattre pour la fin de journée.

Je vois Akino parmi les soldats qui reviennent, il s’approche de moi et me frappe au visage avec son poing. Je le regarde étonné, il me dit :

« Je t’assure que la prochaine fois que je te vois dans l’état que tu étais hier. Je t’achève. »

J’explose de rire et lui donne une accolade.

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