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 Sujet du message: Le grenier de Maxime
MessagePosté: Lun 4 Juil 2011 02:59 
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Le grenier de Maxime




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(cadre renfermant le portrait de Maxime tiré par un artiste peintre très connu à l'époque)

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 Sujet du message: Re: Le grenier de Maxime
MessagePosté: Mer 20 Juil 2011 15:33 
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Lorsque vous entrez dans le grenier, vous pouvez apercevoir tout au fond un tableau représentant un vieil homme. Ce tableau est ce qu’il y a de plus commun. En dessous, est empilé de nombreux bouquins. Mais comme tout grenier qui se respecte, il est encombré, au point qu’il vous est impossible de le traverser sans toucher ou déplacer ce qui s’y trouve.

Alors que tout était silencieux à votre arrivée, un miaulement brise le silence et vous pouvez voir le félin gris traverser le grenier, apeuré, une vapeur semble s’échapper de son pelage. Dans son énervement, il bondit d’abord sur l’ours qui était étendu au sol (un bout de parchemin entre des griffes de pied), puis monta sur le cheval à bascule qui avait de vilaines dents gâtés. Peu à peu, le grenier devint de plus en plus animé. Un petit chien aux oreilles molles et aux poils ras se mis à aboyer en observant une grosse roche grise. Alertée, une poule s’en va se percher sur une très haute poutre, aussitôt le temps semble s’assombrir, un nuage se forme au plafond. Fière d’avoir échappé au chien, elle se met à rire à belles dents, et à caqueter de plus belles laissant ainsi tomber un œuf tout frais qui heureusement ne se brise pas lorsqu’il tombe au sol.

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 Sujet du message: Re: Le grenier de Maxime
MessagePosté: Mer 20 Juil 2011 21:14 
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Une mélopée, lente et mélancolique, interrompt mes pensées. Flore joue de son luth, assise sur le lit, au nom des aberrations mortes au combat, probablement. Cette distraction est la bienvenue. L’heure n’est pas à la réflexion : la maison est bien plus dangereuse que je ne l’avais crue, et j’aurais tout le temps de m’interroger sur les sorts que je suis capable de lancer une fois sortie, si jamais je sors un jour de cette masure.

Le combat est fini ; et je me sens vide, sans but maintenant que ma vie est sauve, qu’aucun danger immédiat ne nous guette. Ou peut-être simplement épuisée.
Après m’être difficilement remise sur pied, je me dirige vers le lit, et m’assois à côté de Flore, en tailleur sur le lit. Mon cauchemar est peut-être mort, mais je n’ai jamais aimé l’idée d’avoir un serpent sous mon lit qui pourrait me mordre. Et une tête de femme serpent me le rappelle que trop bien.
La ménestrelle nous explique que la première apparition était sa mère, et nous remercie d'avoir ainsi défait sa peur. Je ne suis pas la seule à avoir quelques problèmes dans mes relations avec ma famille, dirait-on. Je lui envoie un sourire qui se veut… Je ne sais pas trop, chaleureux, compatissant peut-être. Puis je suis son regard, et observe le miroir.

Nos reflets ont repris leurs âges… L’épreuve est passée. Car cela ressemble bien à cela : une épreuve, le passage de l’enfance à l’âge adulte, en affrontant son cauchemar. D’ailleurs… si tous les monstres présents n’étaient que des monstres d’enfants, je pourrais en apprendre plus sur mes compagnons… À condition de savoir qui correspond à quoi. La vieille mégère pour Flore, le serpent pour moi… Mais surtout, lequel des trois hommes pouvait bien craindre une sorte de paladin fou dans sa jeunesse ?

À nouveau, mes pensées sont interrompues : cette fois, c’est la porte du placard, qui semble vouloir céder sous un poids trop grand. D’autres monstres ? Si c’est le cas, il faut espérer que mes compagnons sont dans un meilleur état que moi… Je renferme ma main sur la garde de ma dague.
La porte s’ouvre brusquement, me faisant sursauter ; et un amas d’armes, d’armures, de vêtement, de livres et de bijoux, des boîtes de toutes formes, et d’autres objets dont je n’arrive pas à distinguer l’utilité, tout cela se répand dans la pièce, créant un capharnaüm sans nom. Cela ne semble pas dangereux. Mais dans le doute, je vais laisser mes compagnons se jeter dessus avant moi. De toute façon, j’ai plus urgent : il va falloir s’occuper de ma blessure.

Laborieusement, j’enlève mon pourpoint. Rapidement, Flore vient à mon aide, et mon armure n’est bientôt qu’un tas de cuir au sol. Si elle devrait pouvoir être rafistolé, ma tunique est fichue, elle : déchirée et pleine de sang. Soupirant, je la retire également, la déformant complètement au passage pour éviter de trop bouger mon bras gauche, puis je déchire sans remords les draps du lit, confectionnant des bandages, et après avoir épongé le sang qui s’est répandu dans mon dos, je laisse Flore s’occuper de ma blessure.
Après une dizaine de minutes, au milieu du chantonnement joyeux de Flore et de petit sursaut de souffrance quand elle serre le bandage, j’ai l’épaule solidement maintenue par le tissu, et la douleur se calme. J’adresse un nouveau sourire à Flore, de remerciement celui-là, et je me rhabille. Le sang qui tâche ma tunique la rend poisseuse, mais je n’ai aucune envie de voir s’il y a des vêtements convenables dans le tas qui sort du placard. Autant éviter de prendre des risques inutiles.
Quand je suis finalement parée, je me tourne encore une fois vers Flore, et je m’adresse à elle d’une voix légèrement enroué après la peur du combat :

« Je ne voudrais pas être indiscrète, mais j’aimerais bien connaître votre histoire… Peut-être que vous pourrez nous la conter quand tout cela sera fini ? »


Si son histoire m’intéresse réellement, j’espère aussi amener ainsi mes autres compagnons à faire quelques confidences ; même si cela n’arrivera probablement qu’après être sortie de ce guêpier, et que l’intérêt en sera alors bien faible.

Je rejoins finalement le tas qui s’est formé devant le placard. En m’approchant, je m’aperçois que le placard n’a pas de fond et donne en réalité sur un escalier, et arrive… Je ne sais où. Jetant régulièrement un oeil vers l’ouverture, préférant éviter que d’autres ennemis me tombent dessus par surprise, je fouille les trésors qui se présentent à moi.

Des armes, diverses : cela va de la dague rouillée à l’épée bâtarde à pommeau de nacre. Des armures, moins nombreuses, mais plus volumineuses ; des colliers, des bracelets, des bagues, des boucles d’oreilles et des pendentifs de toutes formes, de toutes tailles, en or, en argent, en cuivre, en fer ; certains ornés de verre banal ou de pierres exotiques et précieuses. Quelques livres, parmi ceux que j’ouvre et feuillette, je trouve deux romans, et un livre de comptes.
Après dix minutes, les tas d’objets que j’ai fait autour de moi pour essayer de trier tout cela commencent à s’effondrer sous leurs propres poids, et j’ai pourtant l’impression de ne pas avoir progressé.

Je retourne m’asseoir sur le lit, et reste là, à réfléchir. Je n’ai pas le temps d’inspecter tout cela correctement ; cette constatation m’attriste, mais elle est évidente. Nous devons progresser et trouver un moyen de sortir de cette maison. Même si cela veut dire abandonner ce tas de richesses, remplie de mystère peut-être. Et, un autre problème est : que prendre ? Outre le problème du choix, il y a celui du risque : la corneille nous a mis en garde sur le pillage… Pourtant, je ne me sens pas capable de quitter cette pièce sans rien emporter. Essayant de calmer ma cupidité, je parcours des yeux les trésors répandus devant moi. J’use même de mon globe de lumière qui éclaire toujours la pièce, l’amenant à quelques dizaines de centimètres du sol, et lui faisant suivre la trajectoire de mon regard.

Que choisir ? Une armure ? Inutile : cela s’achète. Ce n’est pas une récompense digne que l’on risque sa vie… De même pour une arme. Un bijoux, un objet en or, que je pourrais revendre ? Non, pour la même raison : repartir avec de simple yus… Cela ne me satisferait pas.

Un éclat attire mon attention. Je stoppe la sphère iridescente, et m’approche, enjambant un plastron rouillé. Dépassant d’une cape roulé en boule, une clé, élégante, polie, argentée, accroche la lumière, et semble là pour moi. Une clé… Voilà ce qu’il me faut : un mystère, une interrogation : qu’ouvre-t-elle ? Cela me semble un joli symbole, après ce combat… Et un butin aisé à cacher, si jamais nous devons restituer aux habitants de cette demeure leurs biens.

Je renvoie au plafond ma source de lumière magique, et glissant discrètement la clé dans ma main gauche, je m’empare de la cape, qui est fort simple, mais élégante et de bonne facture, et la mets sur mes épaules, comme j’aurai pu le faire pour une véritable acquisition. Ce que c’est, après tout ; mais je la considère plutôt comme un leurre.

Puis, ayant perdue assez de temps, et ne souhaitant pas m’acharner contre les portes visiblement magiques, j’avance dans l’armoire, rappelant à moi mon sort pour éclairer mon chemin, gravissant une dizaine de marches, arrivant à un petit palier intermédiaire, et repartant dans l’autre sens, grimpant d'autres marches. J’arrive finalement devant une porte faite de planches, qui s’ouvre sans difficulté en émettant un long grincement…

Je m’attends à bien des choses, des monstres, des pièges, des humains, peut-être ; mais c’est un simple grenier qui nous accueille. Enfin, simple… Il est empli du sol jusqu’au plafond de poussière et d’objet divers, mais cela n’est pas particulièrement étonnant non plus… La présence d'un tableau, représentant un homme d'un âge certain, au visage entouré de long cheveux et d'une longue barbe blanche, au fond de la salle est originale, certes, mais pas non plus choquante ; quoique les tableaux ont tendance à parler, dans cette maison.

Un miaulement me fait sursauter. Un chat, gris. Cela reste banal et inoffensif. J’avance de quelques pas, essayant de ne rien bousculer. Je suis le félin du regard, et le vois bondir sur un ours, au sol. Je sursaute à nouveau devant cette vision ; mais ce ne doit être que la peau de la bête, ou un spécimen empaillé… J’espère. Mais mon attention se détourne, attirée par des aboiements, puis par des caquètements. Une poule… Mes yeux s’écarquillent de plus en plus alors que mon regard se perd dans la pièce. Rien d’impossible, mais rien de bien logique non plus. Enfin, c’est plutôt rassurant : j'ai déjà soupé de magie cette nuit...

La luminosité diminue, et, stupéfaite, je peux voir une fumée, non, un nuage, se former au plafond. C’est à ce moment que je sens la fatigue de la journée me tomber dessus, et la lassitude me prendre. J’avance encore de quelques pas, et je m’adresse au tableau, essayant d’éviter de penser au ridicule de la situation, et au fait que j’abandonne la discrétion que je prêchais un peu plus tôt :

« Dites, vous faites parti des tableaux parlants de cette maison ? Si oui, une explication serait la bienvenue, car je me sens d’humeur très moyenne, et saccager une peinture me détendrait sûrement. »

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 Sujet du message: Re: Le grenier de Maxime
MessagePosté: Jeu 21 Juil 2011 03:06 
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Le combat se termina sur la mort de la shaakt. Selen après lui avoir coupé la main, l’empala alors qu’elle fonçait sur lui. Il partit ensuite vers le paladin qu’il fouilla. Quant à flore, elle prit place sur le lit et expliqua que son ennemi était en fait sa mère. Le voleur se laissa tomber au sol à côtés de son cauchemar, il ne fit plus attention à ce qui l’entourait.

« Tu te rends compte, sur vous cinq, il y avait deux mères. Avoir pour peur sa mère, c’est assez minable. Après il y avait un fantasme et une phobie de la lumière. Tu étais le plus original de tous. Au fait, désolé pour ton visage, mais je vais avoir besoin de mon arme plus tard. Mais bon on ne peut pas dire que ça t’as vraiment défiguré ? Tu avais déjà une sale tête.

Tant que je suis dans les excuses, faut que je te dise. Je regrette vraiment ce qui vient de se passer. Alors que toi en entrant tu es venu vers moi, moi je t’avais oublié. Il m’a fallu un petit temps avant de te reconnaître. Je sais que je dois vraiment te décevoir surtout après tout ce que tu m’as apporté. Tu m’as appris la terreur, ce qui me permet d’avancer désormais sans crainte. »


Il se pencha sur le rapiécé et lui retira doucement sa longue chemise blanche.

« Je vais la garder et en prendre soin, comme ça je ne t’oublierai plus. Et je continuerai à avancer, par contre, je ne suivrai pas ta pensée. Je trouve mon corps assez bien pour ne pas l’abîmer. Je sais ce que tu aurais dit. Je pensais que tu n’aimais pas tes oreilles, laisse-moi te les arracher. Mais vois-tu, même si je n’apprécie pas trop mes oreilles, j’y tiens. En plus elles sont cachées par mes cheveux.

C’est dommage que tu sois mort, tu aurais peut-être pu me renseigner sur l’autre qui m’aie apparu y a quelques jours. Mais bon il est temps que je te quitte, la nuit n’est pas encore finie. On se reverra peut-être de l’autre côté. »


Il se releva et dénoua sa cape. Elle ne tenait plus que par la capuche, mais cacher toujours le visage. Faisant attention à ne pas la faire tomber, il se vêtit du vêtement blanc. Elle était couverte de sang, mais au moins elle ne sentait pas mauvais. Un des avantages d’appartenir à une créature ne suant pas. Il se regarda dans le miroir, il avait repris son apparence normale. L’objet qu’il venait d’enfiler donnait vraiment une impression bizarre, mais il n’y vit aucun problème. Après tout en quoi le regard des autres pouvait l’intéresser. Il remit correctement sa cape et l’attacha, la broche en or était couverte de sang. Il lui faudrait la nettoyer, mais il avait mieux à faire pour le moment.

Il devait trouver un moyen de sortir de cette demeure quand le soleil se lèverait, il essaya de calculer l’heure qu’il devait être. Selon lui peu de temps s’était écoulé, le jour n’avait pas encore dû laisser sa place au suivant. Pourtant, son instinct lui disait que quelque chose clochait dans ses calculs. Ne voyant pas ce que ça pouvait être, il laissa tomber, ce disant que si la magie était aussi importante dans cette maison qu’il y paraissait, le temps pouvait très bien s’écouler d’une autre manière.

Il s’étira et se retourna enfin vers le placard qui avait laissé sortir ses ennemis, reprenant contact avec ce qui l’entourait. Il fut des plus surpris de voir qu’il était de nouveau ouvert et qu’une montagne d’objet en était sorti. Il y avait de tout, des armes et des armures. Certaines étaient banales tandis que d’autres étaient finement travaillés. Autour de ses plus grosses pièces, on trouvait aussi des livres et des parchemins ainsi que des objets qui n’avaient rien à faire là. Alors qu’il s’approchait, le message de la pie lui revenait en mémoire. Il ne devait pas voler, mais ramassait des objets éparpillés n’est pas réellement un voler.

Arrivé au tas, il se demanda ce qu’il pourrait prendre. Il y avait un réel choix, rien qu’à ses pieds trônaient une hache rouillé, trois parchemins et un sabre. Rien de bien intéressant pour lui, mais une petite fortune quand même. Il essaya de ramasser les trois parchemins, mais alors qu’il prenait le dernier en main, l’un des autres lui glissa des doigts. Il garda les deux qu’il lui restait d’une main et attrapa le fuyard. Une nouvelle fois, un des papiers tomba. Il soupira frustré, il venait de découvrir la limite de son vol, qui ne devait pas en être un puisqu’il pouvait prendre deux éléments du trésor, mais pas plus.

Il accepta, cependant, avec joie au droit qu’il lui était accordé. Si on le lui permettait pourquoi se le refusait. Il s’enfonça dans le butin, promenant un regard dégoûté sur les longues armes ainsi que les armures, trop épaisse pour lui permettre de bouger agilement. Il en attrapa, quand même une pour l’examiner. Elle était faite avec plusieurs épaisseurs de cuir, la rendant assez épaisse pour remplir le dur travail d’arrêter les flèches. Mais contre toute attente, elle était d’une souplesse remarquable. Il fut déçu de l’avoir découvert, une belle armure, mais pour femme. Au moins, il savait que ce n’était pas des objets communs qui se trouvaient là.

Après quelques minutes de recherche, où il avait essayé de manier un bon nombre d’arme, il tomba un couteau, un peu particulier. Il était légèrement plus petit et son fourreau enfermait l’arme de façon à ne pas laisser passer l’eau. Il le prit et le dégaina, la lame ne fit pas de bruit en sortant de son étui. L’arme se révéla être plus qu’un simple couteau, il s’agissait d’un poignard à poison. Il approcha la lame de son nez, et à l’odeur, il en déduit qu’elle était déjà empoissonnée. Il le rengaina et la déposa à sa place, l’arme était remarquable, mais ne sachant pas les effets de la substance qui l’enduisait, mieux valait l’éviter. Il eut beau chercher, il ne trouva pas mieux, ne voulant pas passer des heures à chercher, il se récupéra le couteau.

Il accrocha son acquisition à sa ceinture et se dirigea vers le placard. Il avait remarqué qu’il ne possédait pas de fond et qu’il donnait sur un escalier. Il l’emprunta se demandant, s’il allait avoir accès à d’autres récompenses ou à un autre combat. Avant d’atteindre la salle, il essuya le sang qui lui coulait sur l’œil, la blessure saignait toujours, il lui faudrait un moyen de ne plus perdre une partie de son champs de vision, si une nouvelle menace arriva.

Il entra dans la pièce. Celle-ci ce révéla être un entassement d’objet en tout genre, se déplaçait risquer d’être compliqué, mais il pourrait peut-être trouver autre chose comme souvenir. Une série d’événement se succédèrent rapidement. Un chat bondit plusieurs fois pour arriver sur un cheval à bascule, plus loin un chien aboyait contre une pierre et enfin une poule monta sur une poutre en hauteur, d’où elle laissa tomber un œuf qui ne cassa point. Par contre, des détails ne lui plurent pas le moins du monde, tout d’abord, le chat sembla émettre de la vapeur depuis son pelage. En plus de cela, des nuages sombres venaient s’amasser au plafond.

Une maison remplie de magie, un homme utilisant de la magie lumineuse, une femme maniant de la magie blanche et noire. Il en avait marre de la magie, même Flore devait pouvoir s’en servir si ce qu’il avait entendu sur les bardes étaient vrais. Encore heureux que Nym n’en avait pas usage, sinon il aurait été le seul à ne pas avoir de pouvoir. Pourquoi faut-il qu’il y en ait autant ? Ça n’aurait pas suffi un combat contre des hommes tout ce qu’il y a de plus banale ? Exaspéré, il traversa la salle ne prenant pas garde à ce qu’il percutait. Il se dirigea vers la grosse pierre grise, et grimpa dessus. Il se tourna vers le chien.

« Et toi qu’est-ce que tu sais faire ? Tu parles ? »

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(de Miha)


Dernière édition par Trà Thù le Jeu 4 Aoû 2011 17:13, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Le grenier de Maxime
MessagePosté: Jeu 21 Juil 2011 15:03 
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Je ne trouvai qu’une petite boite en or sur le cadavre. Simple et sans fioritures inutiles. Je la plaçai dans mon sac, me promettant de l’analyser plus spécifiquement lorsque le temps m’en serait donné. Ce qui n’était pas le cas ici : Alors que la musicienne jouait du luth sur le lit, une macabre balade vouée aux morts, avouant la nature marâtre de son monstre, le miroir, soudainement revenu à la normale, se mit à vibrer, à cause des tremblements des portes du placard d’à Côté.

L’instant d’après, une multitude d’objets hétéroclite en sortait avec fracas, s’éparpillant dans toute la pièce sans ordre ni raison. Du matériel de diverses qualités, usé, émaillé, ou au contraire flambant neuf et étincelant, se répandait dans toute la chambre. Chacun se mit à fouiller ces trésors perdus, et je n’échappai pas à la règle. Une péripétie de Trà Thù, qui n’échappa pas à mon regard d’aigle attentif, me révéla que nous n’avions, visiblement, droit qu’à deux objets au maximum. Un enchantement protégeait le trésor des pillards trop zélés. Peut-être cela valait-il mieux : nous choisirions avec plus de discernement ce qui nous plairait d’emporter.

Je décidai donc d’observer au mieux chaque objet présent dans la pièce. Je ne cherchai rien de particulier, pour ne pas me borner à une idée fixe. Mon regard se posa sur plusieurs choses : deux pierres gravées, comme celles que je possédais dans mon sac à dos, plusieurs bijoux fins, bagues, chevalières et autres amulettes, des armes nombreuses et originales, des pièces d’armure diverses.

Et après tout, mon choix se posa sur une chevalière d’argent, dont le symbole représentait une épée sur un bouclier. Je décidai de l’enfiler tout aussitôt, tout en ôtant l’amulette blanche de mon cou, pour la glisser dans mon sac. Arborer de trop nombreux bijoux n’était pas mon style. J’inspectai plus avant la chevalière. Elle semblait emprunte d’un enchantement, bien que je ne puisse déterminer lequel. Ce n’en était pas moins un bijou de combattant, et non de mage. Un bijou qui aiderait un guerrier plutôt qu’un magicien. Sauf si ça n’était qu’un simple anneau d’argent finement ciselé et décoré de ce bouclier et de cette épée.

Je haussai les épaules. Lila et le voleur étaient déjà en train de quitter la pièce, pour se rendre dans le placard, qui semblait mener à un tout autre endroit. Une pente ascendante me mena, lorsque je l’empruntai, à leur suite. Et nous arrivâmes dans une sorte de grenier, dans lequel un curieux spectacle animal se déroulait. Une vraie basse-cour s’agitait là, dans un capharnaüm digne des plus grands désordres. Des objets étaient posés ci et là sans organisation, et empêchaient le passage, piétiné par les animaux présents : un chat vaporeux, un ours gardien de parchemin, un vieux cheval à bascule au sourire pourri, un chien paranoïaque et une poule aux œufs solides comme du roc. Curieux spectacle que voilà !

Et c’était sans compter le temps qui virait au nuageux, à l’intérieur même de cette folle pièce. Ni Lila, qui commençait à discuter avec un tableau peint, surplombant un tas de bouquins, ou Trà, qui commença à taper causette avec le clébard. Ils devenaient complètement illogiques et fous. Cette maison leur portait sur le système. Je me devais de faire attention à ne pas tomber dans de tels travers. J’avançai vers l’ours, et doucement, avec prudence, tentai de m’emparer du parchemin qu’il tenait entre les griffes.

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- Selen Adhenor -


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 Sujet du message: Re: Le grenier de Maxime
MessagePosté: Ven 22 Juil 2011 04:46 
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Pour toute réponse à Angèlique, le sourire de Flore quitta quelques instants son visage et les yeux pleins d’eau, elle répondit de sa voix douce et émue :

« Croyez-moi, vous ne voulez pas connaître mon histoire, pas celle passée. Je n’ai plus de passée, seulement un présent et un avenir et c’est cette pensée qui me garde en vie. »

Puis elle attend que tous choisissent un objet et elle pénètre la dernière dans le placard pour entrer à son tour dans le grenier.

Bien qu’Angèlique tente de s’approcher du tableau, il lui fut impossible de faire plus d’un pas tellement le grenier est encombré. Le tableau est toujours inaccessible dans le fond du grenier et contrairement aux toiles de la chambre à coucher, il s’agit d’une simple peinture sans vie.

Il fut impossible à Trà Thù de traverser le grenier, il put à peine faire quelques pas pour se jucher sur la grosse roche. Le chien ne lui répondit pas, et continue tout simplement à japper vers la roche.

Selen put sans problème s’emparer du dit petit bout de parchemin. Lorsqu’il le déroula, il put lire ces deux mots : « 150 yus ».

Aussitôt que l’étiquette eut quitté ces gros orteils, l’ours se leva sur ses jambes arrières, poussa un terrible grognement, puis disparu. Il en fut de même pour le petit bout de parchemin qui se volatilisa.

((( C'est au tour de Morion . S'il n'a pas posté à minuit Vendredi, les trois autres pourront poursuivre )))

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 Sujet du message: Re: Le grenier de Maxime
MessagePosté: Sam 23 Juil 2011 00:03 
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Au même moment que l’ours et l’étiquette de prix disparurent vous entendirent tous une voix de basse, qui semblait provenir des murs, proclamer ceci:


« On ne peut vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.»

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 Sujet du message: Re: Le grenier de Maxime
MessagePosté: Dim 24 Juil 2011 19:32 
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Alors que je me démène en vain pour avancer, et que je reste finalement bloquée devant un empilement de caisses bancales mais inamovibles, le tableau, lui, reste totalement inerte. Quand par hasard une bizarrerie magique pourrait m’être utile, je tombe sur le seul objet normal de cette maison. Zewen est contre moi, aujourd’hui. Ne sachant que faire, je me retourne et observe mes compagnons. Trà parle au chien… Il faut croire que l’on peut faire plus ridicule que moi qui m’adresse à une toile. Quant à Selen, il s’approche de l’ours. Tant mieux. Je n’aimais pas l’idée de laisser ce mastodonte sans inspection. Mais je n’avais aucune envie de le faire moi-même… Alors qu’il se penche pour récupérer un bout de parchemin glissé entre les griffes des pâtes arrière, l’ours se relève, et pousse un terrible grognement. Il faut croire que je me suis trompée : il est bien vivant ! Aussitôt, j’ai ma dague en main ; bien inutilement, car l’ours se volatilise immédiatement, ne laissant qu’une trace de peur dans la pièce. Et une voix, récitant un proverbe…

Je remets doucement mon arme au fourreau, l’esprit ailleurs. Un proverbe, un dicton, une maxime, un adage, quoi… Tournant lentement sur moi-même, je laisse mon regard parcourir le grenier. Oui… Soit la fatigue m’abrutit totalement, soit on peut essayer quelque chose… L’idée, à la limite de mes pensées, peine à se concrétiser. Une part de moi ne peut s’empêcher de voir l’irréalisme de la chose. Mais en quoi la logique nous a aidé jusqu'à présent dans cette demeure ? Et au moins si la solution est dans la folie, Trà Thù sera un atout certain.

On ne peut vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué…

Mon regard s’arrête sur le cheval à bascule, et ses dents noircies, de biais ou manquantes. Essayant de ne pas trop penser, et regrettant l’absence d’alcool qui m’aiderait grandement dans cette tâche, je me dirige laborieusement vers le jouet. Après avoir enjambé une armoire à terre, et avoir trouvé un relatif équilibre sur un seul pied, l’autre reposant sur un coffre peu stable, je me laisse renifler par le chat qui se trouve toujours sur l’équidé. Après l’avoir caressé un instant, je le saisis, et le pose sur une table de chevet recouvert d’un napperon mité, à ma gauche. Cela fait, je passe mon bras droit sous le cheval et tente de le dégager. La manœuvre réussie plutôt bien, si ce n’est qu’elle provoque un éboulement, qu’un nuage de poussière me recouvre rapidement, et que l’effort tire sur ma blessure et m’arrache un léger cri de douleur. Toussant, j’avance tant bien que mal au milieu d’une avalanche de livre, poussant le cheval et trébuchant finalement au bout de trois pas, tombant sur une sacoche en cuir et une collection d’assiettes, la plupart brisées, sans mal heureusement. Je me relève rapidement, et regarde autour de moi. Cela devrait être suffisant : je ne suis plus qu’à quelques pas de Selen. Espérant qu’il comprenne mon idée, et que je ne me fourvoie pas complètement, je lui lance :

« Magnifique cheval, n’est-ce pas ? Très belle bête… Je vous l’offre de bon cœur, Selen ! Profitez bien de ce don ! »

Puis, après m’être époussetée, je me tourne à nouveau vers la toile. Je sens la folie gagner un peu plus sur moi, mais je m’adresse tout de même à nouveau à la peinture :

« Vous ne parlez pas, ne bougez pas… Vous ne faites aucune bêtise, au final. On peut dire que vous êtes sage comme une image. »

J’attends un instant une réaction, puis me dirige vers le tas de capharnaüms le plus proche, dont la partie visible se constitue d’une casserole de grande taille et d’un vieux manteaux inforem, cherchant un liquide quelconque. Plutôt de l’eau, mais une bouteille de rhum me plairait bien également à cet instant.

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 Sujet du message: Re: Le grenier de Maxime
MessagePosté: Lun 25 Juil 2011 00:56 
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Trà eut du mal à se rendre jusqu’à la pierre, à cause de tout ce qui s’entassait sur le sol. La pierre n’était pas très grande est semblé être portable, si on le voulait. Il remarqua Selen qui était entré. Celui-ci se baissa pour ramasser le petit de parchemin qui se trouvait sur la fourrure d’ours. À peine le papier fut-il retiré, que l’animal se redressa et poussa un grognement avant de disparaître. Une voix sortit des murs prononçant un vieil adage sur la peau de l’ours. Le voleur soupira, la magie commençait vraiment à lui courir le haricot, s’il trouvait celui qui était derrière cela il lui assénera des pêches, des marrons et des châtaignes. Il allait lui montrer ce qui en coûtait de lui faire la figue. En attendant ce moment, il répondit juste d’un ton amer.

« Et quand les chiens aboient, la caravane passe. Vous allez nous en sortir encore beaucoup comme ça ! »

Il essaya toutefois de se calmer, après tout peut-être est ce leur but de prendre le chou aux aventuriers. Il respira doucement ne faisant attention qu’aux aboiements du chien qui eux au moins n’étaient pas magiques. Il fut dérangé par un cri de douleur de Lila, elle essayait de déplacer le cheval à bascule. Elle avança un peu avant de s’écraser sur une pile d’assiette, dont la plupart se brisèrent. Après s’être relevé, elle confit le cheval à Selen, avant de se retourner vers le tableau pour lui parler de nouveau. A priori, elle pensait que la solution se trouvait dans les proverbes, une idée folle. Mais vu le ce qui s'était passé jusqu’à maintenant pourquoi pas. L’envie de quitter l’endroit le motiva à donner un coup de main.

(Bon de toute façon je suppose que je n’aie pas d'autre choix que de les aider. Après avoir tué, je ne peux pas rester assis à attendre qu’il trouve, en plus j’en ai vraiment soupé de cet endroit. Alors, si on en croit ce qu’à dit cette voix, la mise en mouvement de l’ours est dû à une maxime, dans ce cas le moyen de sortir est peut-être aussi lié. Donc, on a un chien qui aboie, un chat qui a de la vapeur d’eau qui sort de lui, une poule dont quelqu’un d’autre s’occupera, un œuf, une pierre grise, des assiettes cassées et encore pas mal d’objets de toutes sortes. Ce qui fait qu’on risque d’avoir du travail sur la planche si on veut sortir, en espérant qu’on aille dans le bon sens.

Concentrons-nous d’abord sur les premiers énumérés. Pour le chien y a bien les caravanes, mais je vois mal des marchands faire un détour par un grenier. Je connais aussi silencieux comme un chien mort, quoique si ce n’est pas cela on n’a pas de second essaie. Donc il nous reste chien qui aboie ne mord pas et le chien attaque toujours celui qui a le pantalon déchiré. Comme c’est des nouveaux vêtements, on verra plus tard pour le pantalon arraché. Donc si la dernière, je ne vois pas ce qu’il faut faire. L’obliger à mordre, l’attraper est montré qu’il ne mord pas ? Bah on verra après ! Sur les chats j’en connais qu’une disant que la nuit tous les chats sont gris, mais c’est sans rapport je pense. Je peux toujours tenter de voler l’œuf, par contre je n’ai pas envie de me retrouver avec un bœuf dans les mains.

Je déteste vraiment cette magie, je me sentirais presque inutile. Je préfère franchement quand la seule chose à laquelle j’ai besoin de penser, c’est comment je vais entrer dans cette demeure et voler ce qui m’intéresse ou encore quand il suffit de poignarder quelqu’un. Je n’aime pas tuer, mais au moins ça ne rend pas cinglé. Tiens en parlant d’armes, y a l’expression un coup de poignard dans le dos, ça risque quand même d’être un peu dangereux. Bah je vais improviser et on verra ce que ça donnera.)


Le demi-elfe se leva et regarda la pierre. Il la souleva, bandant c’est bras pour y arriver. Une fois en l’air, elle fut moins dure à garder. Il la jeta, pas bien loin. Elle retomba sur un petit meuble avant de rouler au sol. Elle avait dû faire à peine deux mètres, le bâtard se dit qu’il était vraiment temps qu’il s’entraîne correctement et qu’avec tout ce bazar c’était un peu normal. Il s’approcha avec difficulté vers le chien, qui aboya de plus belle. Espérant ne pas se faire mordre, bien que ça ne lui ferait pas mal vu la taille de l'animal, il l’attrapa par la peau du dos, avant de le soulever à hauteur de son visage.

« Alors, qu’est-ce que tu es Censé faire ? »

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 Sujet du message: Re: Le grenier de Maxime
MessagePosté: Lun 25 Juil 2011 02:09 
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Le tableau demeura aussi inerte malgré les paroles d’Angèlique.

Lorsque Trà Thù souleva la roche, il put y voir une anguille qui s’y était caché. Ainsi lorsqu’il jeta la roche au loin, celle-ci disparue de même que l’anguille. Et une fois encore, on put entendre la même voix qui affirma cette fois.

« Il y a anguille sous roche. »

Le chien n’aima pas se faire prendre ainsi par la peau du dos, et alors que Trà Thù l’avait placé devant son visage, au lieu de te répondre, il ouvrit la gueule pour lui mordre le bout du nez. C’est juste au moment où sa gueule allait se refermer qu’il disparut, accompagné bien sûr de cette même voix :

« Chien qui aboie ne mord pas »

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 Sujet du message: Re: Le grenier de Maxime
MessagePosté: Lun 25 Juil 2011 20:11 
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Sans peine, contrairement à mes deux coéquipiers qui paraissaient avoir des difficultés à remplir leurs objectifs personnels, je parvins à l’ours. Je détachai de son arrière patte le petit bout de parchemin, sans que la bête ne bronche, et le déroulai. Un prix y était indiqué, comme si l’être était à vendre. Je regardai le mot, perplexe, mais ne pus empêcher un mouvement de recul surpris et prudent lorsque l’ours se leva sur ses pattes arrière pour lancer un grognement puissant.

Je déglutis, prêt à dégainer à la moindre tentative d’attaque de l’ursidé, mais il n’en fut rien : celui-ci disparut tout aussi mystérieusement qu’il s’était levé, sans laisser de trace. Une voix d’outre-tombe résonna alors pour faire une annonce étrange, ressemblant assez fort à une maxime populaire, issue de la sagesse orale, de la tradition humaine, vraisemblablement.

Étonné d’une telle démonstration, je reluquai la demoiselle et l’homme encapé, qui de leur côté allaient vers les animaux. Trà Thù découvrit une anguille sous la roche, et le chien manqua de peu de lui arracher le bout du nez en le mordant. Une nouvelle fois, la voix retentit en citant deux adages connus : « il y a anguille sous roche », et « Chien qui aboie ne mord pas. » Cette pièce semblait férue de proverbes animaliers…

Lila intervint alors. Elle s’était emparée du cheval, et me le présentait avec engouement, comme un cadeau qu’elle voudrait me faire. Dans un premier temps, je ne pus de m’empêcher de la regarder avec un air dubitatif, mais la lumière frappa mon esprit, alors qu’une nouvelle maxime me venait à l’esprit. Je la citai tout haut, comme réponse à son offre.

« À cheval donné, on ne regarde pas les dents ! »

Et j’acceptai le présent, évitant au possible de m’épargner le spectacle répugnant de cette affreuse rangée de dents. Puis, toisant le chat fuyant, j’ajoutai :

« Et j’ajouterai que la nuit, tous les chats sont gris. Et puisque chat échaudé craint l’eau froide, je crois que celui-ci, fumant comme cela, ne prendra pas de bain avant un certain temps… »

J’espérai en mon fort intérieur que la pièce aux maximes n’allait pas mal prendre le fait que je la devance…

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 Sujet du message: Re: Le grenier de Maxime
MessagePosté: Lun 25 Juil 2011 21:31 
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Dès que Selen eut regardé les vilaines dents du cheval à bascule, celui-ci disparut et une autre fois la voix de basse résonna:

"A cheval donné, on ne regarde pas les dents "

Mais rien d'autre ne se passa.

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 Sujet du message: Re: Le grenier de Maxime
MessagePosté: Mar 26 Juil 2011 00:23 
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Juste avant que le chien ne soit au niveau de sa figure, Trà entendit la même voix parler d’anguille sous roche. Il allait se retourner quand le chien essaya de le mordre et disparut. La voix vint lui confirmer sa réflexion. Un instant, il avait eu peur pour son nez. Il termina l’action qu’il avait entreprit et vit que la roche avait disparu ne laissant d’elle que les dégâts qu’elle avait produits. Plus loin ce fut Selen qui prit la parole, récitant un proverbe. Il en ajouta deux autres, mais la voix ne répéta que le premier, faisant disparaître le cheval.

« Si tu veux que ça disparaître, faut contredire les proverbes qui les mettent en scène. Un peu comme le chien qui a essayé de me mordre ou l’anguille que j’ai délogée. Par contre, qui a de l’eau pour le chat ? Je vous le laisse, je veux essayer un truc pendant ce temps. »

Il se dirigea vers le tas d’assiettes brisées. Après avoir écarté les débris, il en trouva deux encore en état. Il se souvenait, une rencontre avec un lanceur de disque. Lorsqu’il lui avait demandé comment ça fonctionnait, l’homme lui avait juste répondu que ça volait comme une assiette. Il y avait peu de chance que ce soit un proverbe, mais il y en a un qui dit « qui ne tente rien, n’a rien ». Il attrapa l’une d’elle, la prit entre son pouce et son index. Il replia son bras, et le détendit laissant partir la pseudo-arme. Après un vol stable, elle s’éclata sur le mur. Content de son tir, il mit la seconde dans son sac, peut être qu’un jour ça pourrait lui être utile.

Il regarda autour de lui, il ne connaissait pas énormément d’adage sur les objets, qui l’entouraient. Il hésitait entre s’asseoir et attendre qu’ils finissent ou continuait à essayer les quelques idées qui lui restaient. Il regarda le sol près de lui, il était poussiéreux et peu confortable. Il rechercha autour de lui de quoi se faire un endroit pour prendre quelques minutes de repos. Ce fut à ce moment qu’il se rendit compte que l’elfe noir avait disparu, peut-être était-il encore indécis sur ce qu’il allait prendre, à moins que cette maison lui aie joué un sale tour. Quel que soit la raison de son absence, il se retrouvait être le seul à ne pas pratiquer la magie. Cette constatation lui donna envie de montrer à ces mages, qu’il savait se montrer bien utile.

Il se dirigea vers flore et lui demanda son poignard. Il ne la remercia pas, pensant que c’était à elle de le faire, après tout sans son arme, elle serait peut-être morte. Une fois qu’il l’eut, il retourna là où il se tenait. Il sortit son assiette, un peu triste de l’utiliser si tôt et la lança vers la poule. L’arme de jet ne devait pas la toucher, mais juste l’effrayer assez pour qu’elle réagisse. Ne regardant pas le résultat, il se jeta sur l’œuf, un objet le frappant dans le dos lors de sa roulade. Il attrapa l’œuf avant de se jeter en arrière, de peur d’un quelconque bœuf.

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 Sujet du message: Re: Le grenier de Maxime
MessagePosté: Mar 26 Juil 2011 00:57 
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Flore immobile regardait la scène sans savoir quoi faire, elle laissa donc Trà Thù lui prendre sa lame. Puis, elle sembla avoir une idée, elle s'asseoit donc sur le bord de la charrue, empoigna son luth et vous dit, retrouvant son sourire:

"La musique adoucit les moeurs "

Puis elle se mit à jouer une musique entraînante, un peu comme une musique de cirque.

Lorsqu'elle vit l'assiette passer à côté d'elle, le poule descendit de son perchoir. C'est alors que cette même voix plus forte que la musique de Flora se fit entendre:

" Une poule haute perchée est présage de mauvais temps".


La poule et le nuage n'était plus.


Lorsque TràThù vola l'oeuf, ce dernier se brisas et un boeuf apparu.

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 Sujet du message: Re: Le grenier de Maxime
MessagePosté: Mar 26 Juil 2011 14:33 
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Son lancer fut un véritable succès alors qu’il ne voulait que la faire réagir, la poule disparue avec son nuage. La voix s’éleva annonçant qu’une poule haute perchée est présage de mauvais temps. Trà fut content d’avoir réussi alors qu’il ne connaissait même pas cet adage, il fallait croire que la chance lui souriait enfin. Par contre, pour l’œuf, tout ne se passa pas comme il l’avait espéré. En effet, il se cassa laissant sortir un bœuf, qui ne se volatilisa pas. Il se retrouvait donc avec un animal qui ne serait pas facile à déplaçait s’il n’avait pas envie.

(Avec un truc pareil sur les bras, je fais comment ? Or de question de demander de l’aide après tout je dois leur montrer que la magie ne sert à rien. Après je ne sais pas trop comment le faire disparaître, j’espère que mon instinct me sera aussi utile qu’avec la poule. Mais la chose la plus importante c’est de trouver un moyen de le mettre en mouvement. Il faisait au minimum six cents kilo, je me vois mal le porter. Peut-être qu’avec une carotte on pourrait faire comme avec les ânes, mais là encore ça serait inutile, vu que je n’ai pas de carotte. J’ai juste de la viande séchée. J’ai une idée, après tout il me le doit bien.

Oh toi puissant, oui toi qui contrôle cette maison, je te supplie de répondre à mon souhait. Après tout ce que tu nous as fait traverser, j’ai besoin de ta clémence. Je voudrais que ce bœuf ne disparaisse pas complètement lorsque l’énigme qui pèse sur sa tête sera résolue. Laisse-moi un peu de sa chair pour que je puisse remplir mon sac de victuailles. Oh nom de moi, de mon estomac et du bœuf, je t’en supplie !)


Espérant que sa demande se réalise, pour ne pas avoir à chercher trop pour son prochain repas, il regarda autour de lui. Il chercha avec quoi le bœuf pourrait réagir. Il y avait des livres, des armoires, des tables, tout et n’importe quoi en réalité. Mais rien ne semblait répondre à ce qu’il recherchait. Il essaya de reprendre sa réflexion, mais la musique de la barde commençait à le rendre fou. Il se retourna prêt à lui hurler de se taire, quand il vit sur quoi elle s’était assisse. Pendant quelques secondes, il se demanda si elle avait un esprit de génie. Mais écarta vite cette hypothèse, en comprenant qu’elle s’était placée là uniquement, car c’était assez proche d’elle. Une vengeance contre cette musique, lui vint à l’esprit. Si la charrue était bien l’objet qu’il fallait au bœuf, alors avec un peu de chance il pourrait la faire disparaître, sans que Flore ne réagisse et ainsi la voir se retrouver au sol.

Maintenant restait plus qu’à faire bouger l’animal, il essaya en d’abord en lui promettant à manger et d’autres récompenses, s’il le suivait. Le bœuf ne sembla pas comprendre, lui aussi n’était pas magique. Il essaya ensuite de le pousser, mais même si cette fois-ci il fit trois pas, il allait dans la direction qui l’intéressait et non vers la charrue. Le voleur jura se disant qu’il aurait mieux fait d’apprendre la communication avec les animaux pendant sa vie parmi les elfes. Décidé à sortir les grands moyens, il défit sa ceinture, retirant ses armes pour les mettre dans son sac. Il bailla, la fatigue commençant à l’affecter, puis passa le collier au tour du cou de la bête. S’assurant qu’il n’étouffait pas l’animal, il commença à tirer. Le bœuf le suivit lentement, écrasant tout ce qui traînait. Après quelques minutes d’effort, avec la bête récalcitrante, il arriva à la charrue. Il voulait mettre son poids, devant la charrue, mais pour cela il dut faire le tour par l’arrière à cause du bordel. Lorsqu’il arriva derrière la charrue il tira de toutes ses forces pour finir le travail.

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