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 Sujet du message: Chapitre 5 : La guerre des Worans
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 20:08 
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GM9 a écrit:
Selena>>>

Tes recherches dans le village sont accompagnées par de nombreux regards curieux envers toi. Tu sens les worans nerveux, même inquiets, de te voir te balader dans leur domaine…Visiblement, ce n’est pas habituel de voir des humains dans cet endroit… Tu aperçois Raan, le petit humoran noir, perché en haut d’un arbre, qui se sculpte une flûte de bois, tout en regardant en direction de votre cabane, comme si il avait été placé là en surveillance.

L’après-midi passe rapidement et tu as bientôt fait le tour du village, quand quelqu’un, ou plutôt, une patte velue et griffue, t’agrippe le bras et te tire dans l’ombre d’une maison. Tu reconnais facilement le jeune woran que tu avais croisé près de la plage, Raash.

Il a un mouvement de recul, et le regard inquiet, mais tu peux sentir une satisfaction de te voir, quand il te sourit, dévoilant des petites dents blanches et acérées.

« Toi ici ? Raash content ? Pourquoi toi ici ? »

Ezak >>>

Tu es dans un coin reculé du village, à proximité d’une palissade en bois, adossé à ton tronc. Robasc te rejoints et s’accoude lui aussi à l’arbre et te répond avec un sourire béat…

« Je te suis parce que j’me sens en sécurité avec toi, quand j’ai vu c’que t’avais fait du sauvage la fois passée, Woaw ! Si tu peux me protéger, j’veux bien qu’on m’prenne pour ton serviteur ! »

La fin de l’après-midi approche et tout en discutant, vous entendez des voix derrière la palissade derrière vous.
Robasc reprend un air paniqué…

« Ce sont les worans qui complotent contre nous…ou les sauvages qui se vengent de notre bagarre de la plage, ou les disciples du dragon mauve qui nous ont retrouvé…On va mourriiiir ! »


Ramos>>>

Naral te regarde jouer une bonne partie de l’après-midi, sous les yeux de la foule des worans curieux, qui te regardent et t’écoutent jouer de ton instrument. Dans un arbre au milieu du village, un peu surélevé par rapport à toi, tu peux voir le petit Raan, l’humoran noir, tailler dans du bois une flûte. Visiblement, ils s’y connaissent aussi en musique…

Naral finit par entrer dans la tente, où il n’y a plus que les deux elfes gris, Raesha et Tiniis. C’est alors que des cris naissent dans le village…

Tous>>>

Les worans du village semble soudainement paniqués. Selena et Sandro peuvent voir les gardes fermer hâtivement les portes, alors que Rorrouk, soudainement sorti d’une cabane, accourt vers la cabane, l’air paniqué, l’arme à la main. Sandro est sur son chemin et il le relève, le prenant à parti et l’attirant dans la cabane, avec les autres, Raesha, Tiniis, et naral. Il crie…

« Nos projets sont modifiés, le village est attaqué par des sauvages ! Sauvez vos vies, sauvez mon village ! »

Puis il s’encourt à l’extérieur et monte sur un chemin de ronde en bois, sur les remparts, où il rejoint quelques archers worans. Quelques worans armés se posent derrière la porte close.

Du côté d’Ezak, les worans aussi s’agitent. Ils s’emparent des deux humains, et les mènent sur les remparts en bois, avec eux. L’arrière du village est aussi attaqué. Ezak peut voir les sauvages, les humains à la peau sombre colorée de pigment rouge vif, armés de diverses armes toutes plus effrayantes les unes que les autres. Ils ont des échelles, mais ne les placent pas encore…


Naral et Tiniis sortent en trombe de la cabane et se dirigent vers la porte, pour accompagner les guerriers worans dans leur maintien du village. Ils sont suivis par Raesha, qui suit, elle Rourrouk, sur les remparts de l’avant du village.


Raash et Selena sont pris dans le mouvement et se retrouvent eux aussi près de la porte, le petit woran seulement armé de ses griffes… Robasc est totalement tétanisé par ce qu’il voit, et ne bouge pas du rempart arrière…


(((Résumé de la situation :

Le village est assailli par les humains sauvages. Il est complètement cerné par ces autochtones agressifs.

À l’avant, la porte, où une dizaine de worans, Naral, Tiniis, Selena et Raash sont placé, attendant l’assaut des sauvages.

Sur la droite de la porte, sur les remparts, un fin chemin de bois où quelques archers, Rorrouk et Raesha attendent les échelles des assaillants.

À l’arrière du village, une poignée d’archers, et une dizaine de combattants sont autour de Robasc et Ezak, sur le même petit chemin de ronde en bois, attendant l’assaut…

Ramos est le seul libre de faire le choix de sa destination, et là où il est placé, il voit la porte et le rempart avant.)))

((( Prochaine avancée le vendredi 20/04/07 au matin )))

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 Sujet du message: Re: Chapitre 5 : La guerre des Worans
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 20:08 
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Elrow a écrit:
Je sentais les regards nerveux peser sur moi. Tous les worans étaient sur leurs gardes, aux coins des rues et entre les pilotis des maisons, dans l'ombre chaude et humide qui me piquait mes yeux.

(Comment des animaux à fourrure peuvent-ils vivre dans un lieu si étouffant ? Sans aucun doute les nuits doivent être froides, où ce sont des créatures de Méno !)

Je balayais du regard chaque recoin, non moins à l'affût que mes hôtes. Les chemins entre les cahutes étaient de terre grise et de pierres volcaniques; je levai les yeux. Par delà les remparts du village, on voyait le sommet noir de la montagne se dresser au milieu de la jungle. Je frissonnai et poursuivis ma visite. Logé dans un arbre, non loin de là, je vis le petit humoran noir qui accompagnait le chef; du haut de son perchoir il épiait notre cabane, sculptant par de petits gestes secs une flûte en bois. Mon regard croisa ses yeux rouges et j'y trouvai un air agressif et malsain qui me rappela le regard des animaux atteints de la rage. Mais il ne s'agissait pas d'un animal. Ces réflexions attirèrent mon attention sur un point: il était le seul humoran que j'avais vu dans le village. Est-ce que cela lui valait un statut particulier, était-ce en rapport avec cette étrange apparence ?
Le village n'était pas grand, et j'en eus bientôt fait le tour. Rien de très intéressant, c'était un village normal, si l'on oubliait qu'il était peuplé de worans. Un chemin de ronde suivait le rempart où tournaient quelques archers.

(Pas bien utile, alors que tout l'environnement n'est que la jungle .. Comment savent-ils que quelqu'un arrive, on ne voit même pas le sol !)

Je voulus revenir vers notre cabane, tentant de me repérer entre ces maisons si semblables dans leur étrangeté, quand soudain je fus attrapée violemment et jetée sous l'ombre d'une des cahutes. Je regardai mon assaillant.

(Raash !)

« Toi ici ? Raash content ? Pourquoi toi ici ? »

Je retrouvai avec un sourire le parlé approximatif du woran à la robe abeille. Il dévoila ses canines blanches dans ce qui devait être un sourire. Malgré cela son regard était tout aussi inquiet que ceux des autres villageois.

(Comment lui expliquer mon histoire ?)

Je parcourus d'un regard tendu les environs. Nous étions à quelques pas de l'entrée du village, mais il n'y avait pas grand monde. Je ne tenais pas à ce que qui que ce soit me voit avec Raash. Puisqu'on ne pouvait faire confiance à personne et que je ne savais rien de la trame véritable de l'histoire, je préférais me cacher.
Je basculai derrière un des pilotis.

« Salut Raash. Je pensais que tu serais ici. Les autres gens .. Tu sais, ceux avec qui j'étais sur la plage .. Ils sont là eux aussi; ton chef nous a trouvés dans la jungle. »

J'accompagnais mes mots chuchotés de gestes que j'espérais plus significatifs.

« Je crois qu'il ne faut pas qu'on nous voit parler ensemble; je n'ai pas confiance en ... »

Soudain un bruit semblable à celui d'un cor retentit, et dans tous les chemins se mirent à dévaler des worans hurlants. Raash sursauta violemment. Il me regarda, effrayé. Je vis les deux gardes postés en vigile fermer hâtivement les portes, et j'entendis un cri, venant de plus loin dans le village:

« Nos projets sont modifiés, le village est attaqué par des sauvages ! Sauvez vos vies, sauvez mon village ! »

Raash reprit ses esprits et imita ses congénères: il m'entraîna avec le flot de guerriers et de vilains, sans que j'eus le temps de réagir.

(Les sauvages ! Les mêmes que cette nuit certainement !)

Tout en courant à sa suite, je dégainai de ma ceinture la dague de Kers et agrippai de l'autre main mon fidèle poignard.

(Sauver ma peau, oui, j'vais essayer. Quand au village, on avisera hein, pas trop à la fois !)

Je fus contente d'avoir autre chose pour me protéger que les lambeaux de feu ma tunique, puis regardai Raash à mes côtés, qui n'avait que sa fourrure et ses griffes.

« Eh ! N'as-tu rien pour te battre ? »

Je lui donnai volontiers mon poignard, et pris ma dague à deux mains.
Mon ventre gargouilla et, voyant tous les archers et les guerriers se préparer au combat devant les remparts, je regrettai de ne pas avoir avalé plus que cette dernière et maigre pitance pour entamer ma première bataille.
Nous étions près de la porte, et je vis non loin Tiniis et Naral, Tiniis légèrement en retrait et prostré derrière Naral qui bombait le torse, prêt à user de sa force miraculeuse. Je m'assombris en repensant aux confidences de l'elfe gris.

(Tel un roi il commence par protéger son vassal, puis ce dernier lui est lié par quelque allégeance inaliénable ..)

Je concentrai mon attention sur les portes, me doutant que l'assaut ne devrait plus tarder. Mes doigts serraient mon arme et ma besace était bien attachée à mon épaule; je tentai de rassembler mes pensées mais curieusement ce fut une autre idée qui me frappa: où étaient les femelles worans dans ce village ? Et comment les distinguait-on des mâles ?
Je souris à l'incongruité de mes réflexions, puis attendis, balançant entre le calme et la nervosité, me sentant posée mais le coeur sur un fil.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 5 : La guerre des Worans
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 20:08 
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Ezak a écrit:
A la réponse de Robasc, je ne montre aucune réaction, même si en mon fort intérieur je suis plutôt étonné.

« Tu ne devrais pas me voir comme quelqu’un susceptible de te garder en vie. Je ne serais pas toujours là et rien ne dit que je serais prêt à me mettre en danger pour toi. Enfin, fait comme tu le sens. »

Rosbac s’emblent soudain s’inquiéter de bruits derrière la palissade. D’ailleurs, il n’y a pas que de ce côté que ça s’agite. Dans le village aussi, plusieurs félins semblent soudain prit de panique. J’escalade une butte, essayant de voir derrière la palissade de bois. Mais rien !

(Qu’est ce qui ce passe ici ? C’est le volcan qui… Non, aucune trace de vapeur.)

Un groupe de Worans fait soudainement irruption dans la cour, armés et l’air paniqués. J’ai d’abord un mouvement de recul, mais je comprends bien vite qu’ils n’en ont pas après nous. Nous sommes entraînés, Rosbac et moi vers les remparts du village, encadrés par les Worans, tendus.

« Qu’est ce qu’il se passe ? »

J’observe les félins autour de moi, qui restent sourd à mes questions. Agacé, je tente de faire demi-tour mais ce que je vois me saisit sur place. Une foule impressionnante de sauvages, amassées devant les remparts armées et prête à attaquer. Une chose est sûre, ce n’est pas une visite de courtoisie.

(Je suppose que l’on est destinés à croiser leurs chemins sans cesse.)

Je jette un regard aux Worans qui prennent positions aux alentours. Eux aussi sont prêts à défendre ce village au péril de leurs vies. Aucune échappatoire, le combat est inévitable. Je jette un coup d’oeil au capitaine Rosbac. Il est stressé, comme d’habitude, et semble presque avoir du mal à respirer, tel un poisson les branchies à l’air.

Comme une évidence, je sors ma lame, les mains tremblantes. Un mélange de peur et d’excitation. Une occasion de prouver de quoi je suis capable.

(Dommage, que vous ne soyez pas là, pour me voir.)


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 Sujet du message: Re: Chapitre 5 : La guerre des Worans
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 20:09 
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GM9 a écrit:
Selena >>>

La tension est à son comble. Tu es assez petite par rapport aux grands et puissants worans qui t’entourent, te bousculant malgré eux. Raash est dans la même posture délicate que toi, ballotté dans tous les sens par cette masse de guerriers qui maintiennent la porte afin que quand les sauvages donneront l’assaut, elle tienne bon. Soudain, tu sens une main (et non plus patte) te saisir l’épaule par derrière. Ils ‘agit de Tiniis, qui est parvenu à se frayer un passage jusqu’à toi, alors que Naral est toujours à l’arrière des guerriers.

« Selena, vous allez vous faire écraser si vous restez là ! Rejoignez donc Raesha et le chef de ce village sur les remparts ! Vous serez mieux placée pour vous battre que parmi ces animaux trop grands ! »

Puis après une courte pause :

« Moi je reste ici pour maintenir la porte fermée. »

Raan lance alors vers toi un regard de pitié…Apparemment, lui aussi a fortement envie de rejoindre les remparts, ce qu’il commence à faire, se frayant un passage entre ses pairs.

Ramos>>>

Tu es toujours seul sur le balcon de la cabane, mais tu aperçois dans l’arbre te surmontant que l’humoran aux poils noirs n’a toujours pas bougé, et continue à te regarder étrangement…

Ezak>>>

Un grand et fier guerrier au poil sombre se tourne vers toi quand tu dégaines ton épée. Il met sa main sur ton épaule avant de dégainer sa lame, d’une taille impressionnante.

« Toi brave ! Toi défenseur du village ! »

Il a alors un regard suspicieux envers Robasc, qui tremble de plus belle, le sabre dégainé, mais l’attitude froussarde.

Tous >>>

Un corps puissant retentit soudain, suivi d’un cri de guerre répété et hurlé par tous les guerriers humains à l’extérieur du village, qui frappent leur bouclier de leurs armes pour faire le maximum de bruit possible. La réponse des worans ne se fait pas attendre. D’une voix, tous rugissent et crient le plus fort possible, dans un vacarme chaotique. Une fois les tentative de dissuasion terminées, et vaines, l’assaut est donné.

Les sauvages, comme pris d’une soudaine hargne meurtrière se lancent à l’attaque du village. Une troupe compacte arrive près de la porte, prête à la défoncer, mais les woran de l’autre côté tiennent bon. Tiniis y met toute sa force, Naral semble exprimer un peu plus de retenue…

Du côté des remparts, les archers commencent leur travail et envoie une volée sur les premiers guerriers ennemis qui arrivent avec des échelles (à l’avant ET à l’arrière, (et sur les côtés, mais là, vous n’êtes pas…))

Une échelle parvient à être placée à l’arrière et les sauvages commencent à monter, juste sous Ezak et le grand guerrier woran. Ils commencent à monter mais ne sont pas encore en haut.

À l’avant, ils ne parviennent à mettre qu’une échelle pour le moment, que Rorrouk repousse de ses bras. Les sauvages en dessous se font blesser par sa chute, mais d’autres arrivent…


(((Les sauvages ne pénètrent pas encore dans le village quoi…ni sur les remparts…pour le moment…)))

((( prochaine avancée: lundi 23/04/07 au matin... )))


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 Sujet du message: Re: Chapitre 5 : La guerre des Worans
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 20:09 
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Elrow a écrit:
Je me sentais naine entourée par tous ces guerriers armés jusqu'aux crocs. Ils trépignaient d'impatience, prêts à retenir la porte qui accuserait d'un instant à l'autre l'assaut des sauvages. Soudain une main toucha mon épaule. Je me retournai et vis Tiniis, qui me disait quelque chose dans la cohue.

« Selena, vous allez vous faire écraser si vous restez là ! Rejoignez donc Raesha et le chef de ce village sur les remparts ! Vous serez mieux placée pour vous battre que parmi ces animaux trop grands ! »

Je jetai un coup d'oeil à la masse qui m'entourait. A part Raash qui tremblait comme une feuille, tous étaient de véritables colosses.

« Moi je reste ici pour maintenir la porte fermée. »

(Là, il n'a pas tort. C'est plus le travail d'un grand dadais comme lui que d'une novice comme moi.)

Je lui souris, reconnaissante, avant de me frayer un passage à travers les guerriers. Raash était sur mes talons et nous fûmes bientôt sortis de la foule excitée. A entendre leurs cris, les sauvages encerclaient complètement le village. Nous étions faits comme des rats. Je trouvai rapidement un accès au rempart, dans ce hameau qui n'était guère plus grand qu'une tanière. Une échelle permettait d'atteindre un chemin de ronde aux planches solidement jointes. Je rangeai ma lame, pour l'heure inutile, et gravis les barreaux. Arrivée en haut, un archer m'aida à monter, puis fit accoster Raash également.

(Comment allons-nous nous rendre utiles sans arcs sur ce rempart ? Mon arme ne sert qu'au corps à corps .. Ah ! Je crois qu'on serait mieux avec les vieillards restés dans les maisons. Nous ne risquons que de faire des bavures ici.)

Raash pour sa part semblait plus à l'aise haut perché que dans la foule. Il trottait sur le pont de lattes, nerveux et observant les archers se préparer.
Je m'approchai du bord, et aperçus l'armée des sauvages. Tous en pagne, leur peau brune peinturlurée et tous équipés d'armes tranchantes, déchirantes, broyantes .. Je frémis, et réfléchis à ce que j'allais pouvoir faire. Sans doute repousser ceux qui tenteraient de monter sur le chemin de ronde .. Un haut son de cor retentit à nouveau, interrompant mes méditations.
Je fus aussitôt à l'alerte.

(On avisera.)

Un hurlement monta du côté des sauvages; et soudain tout trembla au rythme des coups sur leurs boucliers. A peine avaient-ils fini leur vacarme que les worans ripostèrent dans un rugissement d'ensemble. On se serait cru dans une arène de lions. Tout sembla se calmer quelques instants, et tout à coup, l'assaut commença.
Un groupe de guerriers humains se rua sur la porte. Je les suivais du coin de l'oeil, tentant de comprendre l'organisation de leurs forces. Je vis les worans auprès desquels nous étions cinq minutes plus tôt donner de tout leur poids contre les lourds battants. Naral et Tiniis étaient parmi eux, et pour l'instant les forces paraissaient égales de chaque côté.
A nos côtés, les archers bandèrent leurs arcs et une pluie de flèches s'abattit sur les premiers assaillants. Beaucoup tombèrent, aussitôt remplacés par de nouveaux indigènes vociférant. Par groupes de cinq ou six, ils portaient de lourdes échelles de bois. Je vis plus loin sur le rempart le chef du village repousser un de ces échaliers où s'agrippaient trois humains bariolés, tandis qu'à l'arrière je reconnus Ezak devant qui une autre échelle venait d'être postée.

(C'est ça aussi que nous allons devoir faire.)

Je dégainai à nouveau ma dague et continuai de suivre l'avancée de l'assaut. Pour l'heure le rempart n'était percé en aucun endroit.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 5 : La guerre des Worans
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 20:09 
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Ramos a écrit:
Alors que je joue, je constate que contrairement à mes préjugés, les worans doivent faire un peu de musique, je constate d'ailleurs que le petit noir, celui un peu râleur sculpte une flûte dans un morceau de bois. Par moment il s'arrêter pour se lécher les poils, comme le font de nombreux félins. On pourrait faire un duo, même, avec un peu de chance, d'autres de ces hommes-chats connaissent un peu la musique et l'on pourrait former un trio, voir un quatuor !

Mais je ne prête pas plus attention à ça et continuer de jouer jusqu'à ce qu'un bruit sourd retentisse... Puis des hurlements, le visage est apparemment attaqué... il ne manquait plus que ça ! Mais les boules de poils sont organisées et se mettent rapidement un position pour résister au siège. A travers cet événement, je vois une magnifique occasion de découvrir quelles ressources confère ce petit coin. Tout le monde s'agite, personne ne fait plus attention à moi, s'enrichir sera une formalité.

Par réflexe, je pose une main sur mon capuchon, pour cacher mon visage, lorsque mes yeux tombe sur un félins qui n'a pas pris part au combat. Le noiraud... Vu son regard, il n'est pas rester percher pour faire de la cueillette. J'allais ouvrir la bouche pour lui demander de se bouger les fesses pour défendre son village lorsque tout le monde se met à crier ou à rugir.

(Ils auraient pu chercher un meilleur cri de guerre... ou au moins un slogan percutant !)

Quoi qu'il en soit, l'assaut a débuter et tout le monde semble se jeter corps et âme dans la bataille... tous sauf deux. Je passe ma capuche pour retourner à l'entrée de la cabane, le matou noir est toujours aux aguets, je m'approche de son perchoir :

"Vous ne défendez pas votre village ? Il n'est pas suffisamment important pour vous ? Ou bien est-ce moi qui vous fascine à ce point ?"

Etant à ce point surveiller, un quelconque larcin devient impossible, je dégaine donc le poignard que j'ai trouvé à Kers et le plante dans l'écorce de l'arbre.

"Je vous en fait cadeau, il pourra vous être utile pour que nous aidions vos amis."

J'attends un instant.

"Alors ? Qu'en dites-vous ? Battons-nous côte-à-côte ! Vous remercierez plus tard."

Si je ne peux pas me servir dans leur patrimoine, autant qu'ils me l'offrent. Sans attendre plus longtemps, je fais jaillir mon katar de sous ma veste et me lance en direction de Naral et Tiniis, pour me battre à leurs côtés.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 5 : La guerre des Worans
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 20:10 
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Ezak a écrit:
Mon arme sortie, je suis félicité par un grand Woran au pelage sombre. D'après lui je suis brave de défendre son village.

(Si il savait…C’est avant tout ma vie que je défend.)

Malgré mes motivations différentes de celles du félin j’acquiesce de la tête. Le temps d’attente est pénible. Les deux armées s’observe comme pour discerner une quelconque faille chez l’autre. D’ailleurs, je n’en peut plus, j’ai le cœur qui bat à tout rompre, il n’y à rien de pire que l’attente, en se demandant ce qui pourrait bien arriver.

(Vont t-ils se décider à attaquer ?)

Comme si ils voulaient enfin exécuter ma demande un cor retentit fortement dans le camp ennemi. Un cri de guerre de guerre lancé toujours par nos ennemis, ne tarde pas à suivre, hargneux et puissant. Loin de se démonté, les Worans lancent eux aussi un cri, non moins impressionnants que celui des humains. Après cette démonstration de cordes vocales, l’assaut est enfin donné.

Les sauvages parcourent en moins de temps qu’il ne faut pour le dire la distance qui les séparent du village. Je tiens le manche de mon arme quelques peu crispé.

(Ils arrivent…)

Les archers Worans eux, ne chôment pas de leurs côtés. Quelques volées de flèches traversent les airs pour se ficher dans le corps de nos « amis ». Tout va si vite. Les humains ne lâchent pas l’affaire et ils parviennent à poser quelques échelles dont une juste devant moi.

(Il faut se dépêcher ou ils finiront par nous submerger.)

Je me tourne vers le guerrier Woran à mes côtés.

« Aidez moi à la repoussez ! »

Je saisit l’échelle et la pousse avec force dans la masse de sauvages quelques mètres plus bas.

(Une chose est sûr personne ne passera par ce côté.)


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 Sujet du message: Re: Chapitre 5 : La guerre des Worans
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 20:10 
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GM9 a écrit:
Tathar >>>

Près des palissades sur la gauche du village apparaît soudainement un elfe gris aux longs cheveux mauves, seulement habillé d’un short déchiré. Il est accroché à une liane et se balance pour atterrir dans le village. Vous reconnaissez rapidement votre bon vieux Tathar, qui apparemment vous a rejoint, à moins bien entendu qu’il ne soit l’initiateur de cette attaque de sauvages. Les worans, eux, ne le connaissent pas, aussi, c’est en ennemi qu’ils l’accueillent. Les archers placés sur le chemin de garde ne voient pas d’un bon œil qu’on entre si aisément dans leur village et te décochent une volée de flèches. Heureusement pour toi, aucune ne te touche et tu atterris sans aucun dégât et avec beaucoup de chance dans le village woran (70aux dés…grrr). Mais ceux-ci te mettent à nouveau en joue, jusqu’à ce que Raesha, t’apercevant de son rempart, descende hâtivement de celui-ci pour venir te rejoindre en courant.

« Tathar !!! »

Elle saute dans tes bras, laissant ses armes tomber sur le sol, abandonnant ainsi un moment la bataille. Mais celle-ci continue à faire rage, et bientôt, elle se ressaisit et t’emmène avec elle sur le rempart avant, aux côtés de Selena, d’un étrange woran blanc et costaud qui t’es inconnu, ainsi que des autres défenseurs de cette partie du village, les archers et les combattants, tous worans. Les sauvages ont déjà envahi les remparts et se battent frénétiquement contre les défenseurs de la ville quand vous arrivez… Raesha se jette sur un gros balourd, les deux lames au vent. Un grand humain musclé se dresse devant toi, armé d’une épée batarde de taille impressionnante. Il a la tête bardée de fer, qui serre ses mâchoires comme un étau…

Ramos >>>

Tout en restant perché, le petit humoran noir te répond…

« Ça pas mon village, moi pas woran. et toi pas défendre tes amis? Eux tes amis, non? »

Il éclate alors de rire quand tu lui fais don de ton poignard, mais saute rapidement à terre pour s’en saisir, après t’avoir scruté de haut en bas. Il s’approche alors de toi, à quelques centimètres de ton visage…

« Toi pas franc, yeux mentent moins bien que mots. »

A ton invitation de combattre à ses côtés, il semble plutôt enthousiaste et te donne même la petite flûte en bois qu’il avait créée quelques minutes auparavant.

« Raan et toi se battrent ensemble pour protéger tout, Raan plus te lâcher d'une semelle maintenant. Présent pour présent, ça rien valoir, mais Rann en fera une mieux pour toi plus tard. »

C'est une flûte en bois banal, très rudimentaire, composée de 5 trous dont un pour le pouce. Elle a une forme légèrement conique, plus petite au bec, et donne un son plutôt aigu.
Il te suit alors jusqu’à la porte, où les grands guerriers, Naral et Tiniis retiennent de plus en plus difficilement les assauts des sauvages…

Après un assaut plus dense encore que les autres, la porte cède, et c’est l’attaque. Les premières lignes de worans sont assaillies de lances, alors que déjà, leurs camarades se ruent hors du village pour empêcher ces humains à la peau noire d’entrer. Tiniis, Naral, Sandro et l’humoran sont entraîné dans le mouvement et se retrouvent aussi à l’extérieur, parmis les combattants des deux camps qui se livrent à des combats acharnés, griffes contre poignards, lances contre dents. Un grand sauvage baraqué vient se placer devant Sandro. Il est armé d’une puissante masse d’arme en bois percée de clous épais et rouillés. Il se jette sur toi…
Raan est lui attaqué par un individu un peu plus frêle, armé d’un simple poignard torsadé. Son regard est pourtant malsain. Naral fait face à deux sauvages, qu’il frappe habilement de sa cane, n’ayant visiblement pas envie de faire étalage de sa magie… Tiniis quand à lui se bat contre un homme de sa carrure, armé d’une lance terminée d’une pointe en silex.


Selena >>>

Arrivée sur les remparts, des échelles viennent aussitôt se placer près de vous. Quelques unes sont rejetées vers l’extérieur, mais d’autres sont déjà trop lourdes pour bouger. Tu vois Raesha partir vers le milieu du village au même instant où Rorrouk explose littéralement la tête du premier sauvage ayant atterrit sur le chemin de garde. Mais ceux-ci continuent d’affluer, et bientôt, l’un d’entre eux se retrouve devant toi et Raash. Le petit woran, comme animé d’une rage de vaincre, se jette aveuglément sur celui-ci, et se fait balayer par l’arme de l’humain, une massue en bois. Il tombe inanimé sur le chemin de garde en bois. L’homme se tourne vers toi, prêt à te bondir dessus.

Ezak >>>

Seul, tu n’arrives pas à repousser l’échelle, mais le woran musclé t’aide et bientôt, l’échelle tombe en dehors du village, écrasant la jambe de trois sauvages. Mais ils ne comptent pas en rester là. Simultanément, trois échelles atterrissent sur les remparts. Une d’entre elle est repoussée par les archers, mais bientôt, les sauvages parviennent de ce côté ci aussi à pénétrer le village. Robasc est bien forcé de se battre, contre un homme armé d’une épée abîmée. Toi, tu fais face contre deux guerriers armés l’un d’une lance, l’autre d’un poignard aiguisé.


(((Les combats sont libres, mais tenez-vous en aux ennemis que je vous donne…^^ La bataille est loin d’être finie…)))

(((Prochaine avancée : jeudi 26/04/07 au matin.)))

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 Sujet du message: Re: Chapitre 5 : La guerre des Worans
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 20:11 
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Elrow a écrit:
C’était une ribambelle d’échelles qui débarquaient et frappaient contre les épieux de bois du rempart. Certaines retombèrent aussitôt, et je joignis mes bras à ceux des worans assiégés. Je l’étais autant qu’eux par ailleurs. Je suivais pour un quart au moins ce qui se passait en bas. Je reconnus Raesha qui se dirigeait vers le centre du village, et à peine avais-je retourné la tête que le chef des worans, placé non loin devant moi sur le chemin de ronde, envoyait voler celle d’un sauvage trop bravache dans une gerbe de sang. Méthode efficace, pour être assez spéciale.

(Beurk, c’est plus propre une dague.)

Je resserrai mes doigts sur le manche de mon arme, alors qu’un véritable essaim d’indigènes envahissait le ponton. Au début, le flux était coupé par le chef et Raash, qui se trouvaient devant moi. Je balançais au petit bonheur ma lame de droite et de gauche, tentant de couper un misérable morceau de sauvage ici ou là. Soudain un ingénu spécimen de la troupe des assaillants parvint à nos pieds. Raash, futile, se jeta sur lui, écopant aussitôt d’un coup de massue qui l’envoya au sol. Je me retrouvai face à l’humain écumant, avec le seul corps du petit woran entre nous. De voir le pauvre Raash ainsi à terre anima en moi un sentiment plus fort que la seule volonté de défendre ma vie. Tenant ma dague à deux mains, je feintai vers la tête du sauvage pour lui porter tout de suite après un coup en revers dans les entrailles. L'homme hurla et me pourfendit de son regard jaune et vitreux. Tout en l'éventrant, je me familiarisais avec ma nouvelle arme qui n'avait véritablement rien à voir avec mon joli poignard ciselé — poignard qui traînait d'ailleurs à cet instant près de Raash évanoui. La dague des gardes de Kers avait un pommeau plus large, et mes doigts s'y emboîtaient parfaitement. Mais la lame était plus lourde, et j'étais tenue de la saisir à deux mains pour la manier correctement.
Le sauvage avait l'abdomen joliment découpé, mais ce n'était pas suffisant pour l'arrêter. Education barbare ou courage à toute épreuve, il repartit à l'assaut de son adversaire. En l'occurrence, c'était moi. Je reculai vivement en me penchant à gauche pour ne pas recevoir son gourdin dans le nez, oubliant dans la seconde que nous combattions au bord du vide. Je n'attendis pas qu'il me portât un autre coup et ripostai immédiatement; ma lame novice siffla à ses oreilles, soit dans l'air, puis revint à la charge et lui entailla profondément l'épaule ... Malheureusement la mauvaise.
Cette blessure lui arracha encore un cri sourd, et j'en profitai pour reculer sur le chemin de ronde, rouge de sang mais exempt de cadavres, puisque chaque mort tombait immédiatement. Pour éviter semblable sort à Raash, je tirai hâtivement son corps vers le rempart, plus ou moins à l'abri. Lorsque je refis face à mon sauvage attitré, celui-ci paraissait à nouveau d'attaque. Par chance, personne ne lui vint en aide; c'était vraiment du chacun pour soi. Sa peau brune était toute sanguinolente, du ventre et du bras, mais il tenait toujours sa masse et allait à nouveau m'attaquer.

(Je ne peux pas prendre de risques, je suis déjà trop nulle comme ça ! Jetons-le par dessus le chemin, avant que ses congénères n'arrivent; j'ai peur que les suivants ne soient pas armés de simples bouts de bois !)

Mon regard alla rapidement aux hallebardes et curieuses armes qui découpaient ou perforaient en bas dans le village.
Un cri bestial m'alerta, et le sauvage chargea tout bonnement sur moi, son épaule valide en avant et son gourdin en guise de proue. J'eus le temps de bondir sur le côté — le bon côté, celui du rempart — et repris mes esprits avant lui, étourdi par son élan. Sans plus traîner, je lui fauchai méchamment les tendons des genoux — ou du moins était-ce l'endroit visé. Puis je le poussai comme je pus, avec les pieds, les mains, la dague, jusqu'au bord du parapet, où le misérable alla rejoindre les corps jonchant le sol.

En bas, le combat faisait rage avec cinq fois plus de violence que sur l'étroit rempart. C'était une véritable mêlée d'hommes et de worans, d'armes et de poings, de sang et de poils qui volaient en tous sens. Je fus bien contente d'être perchée ci-haut, et pensai finalement que c'était pour l'heure le meilleur endroit pour un woran évanoui. Tenant ma dague ensanglantée d'une main, je ramassai et rangeai mon poignard, puis entrepris de tirer le corps de Raash le plus loin que possible des échelles et de l'accès au chemin de ronde. Je m'accroupis près du woran, et essuyai ma lame sur son poil, aux endroits du torse et des parties vitales. Si on le croyait mort, je pouvais le laisser là sans crainte.

(Qui est le prochain ?)

Je me relevai, alerte et essoufflée, attendant avec une nouvelle assurance un autre assaillant. Pour aussi spécial qu'il était, tant que je m'en sortais, ce combat me convenait. Je souris. Qui aurait cru qu'un jour la douce Selena tiendrait dans ses mains une dague meurtrière ?
Un court instant, je crus apercevoir le druide égaré dans la jungle, le druide à la magie verte, arrivant au village et gravissant les échelons qui menaient aux remparts.

(Ne pas chercher à comprendre ce qui lui est arrivé. Les explications viendront plus tard, si nous sommes vainqueurs !)

Tout en surveillant avants et arrières, je tentai d'analyser le statut de la bataille. Qui donc menait ?

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 Sujet du message: Re: Chapitre 5 : La guerre des Worans
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 20:11 
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Ramos a écrit:
Raan m'offre une flûte... comme si j'avais une tête à jouer de la flûte ! Je l'enroule dans un mouchoir de satin, tout en courant vers Naral, pour la conserver. Puis je la place dans ma veste, on ne sait jamais, je pourrais en avoir besoin un jour ou l'autre. Dès que j'arrive au lieu du combat, la porte d'entrée cède et des sauvage pénètre déjà dans le village, hurlant comme des singes, alors que les worans, eux, sortent, hurlant comme non comme des singes cette fois, mais plus comme des fauves enragés. Ça c'est du miaulement !

Je suis chanceux, un seul des sauvage vient s'en prendre à moi, bien entendu avec cette sempiternelle habitude de beugler comme un veau. Il est grand et plutôt baraqué, en face j'ai l'air d'une crevette, autant le dire. Mais soit ! les gardes de Kers étaient tout aussi impressionnant et je ne aucun problème pour lutter contre des personne de grande taille, au contraire il sont souvent maladroit et ne gère pas très bien leur force. D'ailleurs, mon adversaire me montre qu'il ne déroge pas à la règle en essayant de me frapper avec sa massue hérissé de pics. Un coup vertical, on ne peut plus prévisible. Un pas sur la droite suffit pour l'éviter... C'est tellement évident, que je me moque de lui en mettant toute la grâce possible dans mon geste. La masse s'écrase sur le sol avec fracas, soulevant un nuage de poussière.

(Ouuuuh... J'ai bien fait de ne pas me le prendre celui-ci !)

Il venait d'annoncer la couleur, le moindre impact entre son arme et mon petit corps d'acrobate suffira pour me broyer la moitié des os, il faut que je fasse attention. Je lève alors mon bras armé de mon katar pour l'attaquer à mon tour, mais il est plus rapide et me charge avec son épaule, me faisant reculer de quelques pas pour soulever de nouveaux sa massue et l'envoyer dans ma direction. Un peu sonné, je ne trouve pas la lucidité d'esquiver, plaçant seulement ma targe au halo bleuté dans la direction de l'attaque.

Le choc est rude, sonore et me fait vaciller.

Après deux seconde tout au plus, je me ressaisis. Il est grand temps de prendre les rennes de ce combat.

"Tu vas me le payer, gros tas ! Je vais t'abattre en un coup de katar."

La brute m'offre un sourire repoussant, ses dents sont taillées en pointes et une bonne partie semble pourrie. mais il semble qu'il m'ai jugé plus faible que je ne le suis car il s'attend pas à une attaque aussi fulgurante de ma part. En moins de temps qu'il ne faut pour en dire, je lui envoie un impressionnant coup de bouclier dans la mâchoire pour effacer son insolent rictus. Il grogne sinistrement et prononce des paroles incompréhensibles.

"Alors ? On fait moins le malin ?"

De nouveau un hurlement accompagné d'un sympathique coup de masse horizontal. Je me baisse, l'arme passe au dessus de ma tête. Le sauvage n'est pas encore au courant, mais il vient de perdre et va mourir dans quelques secondes.

Son mouvement est tellement ample et son arme tellement massive, qu'il s'est déséquilibré tout seul.

Il ne me reste plus beaucoup d'efforts à fournir, d'autant plus que ma position m'est largement favorable, je suis quasiment dans son dos. Je profite alors de sa mauvais posture pour l'envoyer au sol, à plat ventre en crochetant ses pieds et en accentuant la force qu'il vient de mettre dans son coup.

Rapidement, je vais au dessus de lui et je lui attrape une poignée de cheveux. Voici l'attaque promise un peu plus tôt : j'enfonce mon katar dans la nuque du sauvageons jusqu'à ce que la lame ressorte par sa gorge, souillant mon arme et le sol terreux du sang de ce pauvre fou.

Je me redresse, prête à m'en farcir un autre...


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 Sujet du message: Re: Chapitre 5 : La guerre des Worans
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 20:11 
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Tathar a écrit:
En plein vol, une nuée de flèches arrivent vers moi et mon cœur s’arrête un instant, retenant mon souffle. J’atterris enfin, lourdement, de l’autre côté de la palissade étonnamment bien défendue, autant par les guerriers que les archers worans qui se jettent sur moi, et constate avec satisfaction et soulagement que les flèches m’ont raté.
J’ai tout juste le temps de me protéger de leur lame grâce à mon épée lorsqu’une douce voix que je ne saurais jamais oublier se fait retentir en plein milieu de la bataille, celle de ma belle Raesha. Ses compagnons de sang m’abandonnent alors sans même me prêter une excuse et je me laisse enlacer par l'elfe grise qui s’accroche à moi pour m'emenner avec elle sur les rempares...

« Si tu savais comme tu m’as manqué... Je te raconterais mes aventures si tu veux, mais plus tard... Là y’en a un qui vient vers nous et il va nous faire très mal si on reste là ! »

Elle acquiesce alors et se jette en avant vers le sauvage qui venait vers nous, et moi, je regarde juste à temps derrière pour éviter un coup d’épée qu’un horrible guerrier avait tenté de m’assener en hurlant comme un perdu... qu’il était, bien entendu...

« Tu voulais me prendre par-derrière, petit c** ! Et bah c’est raté ! »

Je viens encore une fois d’échapper à la mort, ou du moins, à de graves blessures, et j’ai bien l’intention de me venger de cette tentative d’assassinat sur ma personne, en lâche qui plus est.
Plus rapide que l’éclair, je dégaine mon arme et fonce droit vers cet homme sauvage qui vient de reculer, sans doute effarouché par ce retournement de situation, mais qui se reprend immédiatement pour me tenir tête.
Il ne fait pas le poids, et j’arrive à dévier la plupart de ses attaques facilement car ses coups sont très prévisibles : il a beau avoir une force vraiment déroutante, ses gestes sont plutôt lents et je sens bien qu’il est éprouvé par mes parades bien habiles. Il me laisse un peu le temps de réfléchir, et comme je vois qu’il recule un peu plus à chaque pas, j’en conclus que je vais pouvoir l’acculer un peu plus loin, au bout de ce rempare, et le tenir à ma merci...

« C’est ça... abruti ! Recule encore un peu... »

Mais apparemment, il ne comprend pas ce que je raconte et se rend compte lorsqu’il n’est plus temps pour lui, qu’il est collé contre un coin de la palissade. Ce petit jeu est amusant, mais je commence à fatiguer et mes esquives s’en ressentent profondément. Alors, comme il se lance violemment sur moi pour essayer de me renverser et me faire chuter, sans doute dans un dernier élan de haine qui ne peut que le conduire à sa perte, je crispe mes doigts sur mon arme puissante et me décale, de justesse, de quelques centimètres à peine pour éviter sa longue épée qui se serait plongée dans mon épaule si je n’avais pas anticipé son mouvement. En mettant toute ma volonté pour que mon coup porte je me tourne en un instant et plante de toutes mes forces ma fidèle épée en son flanc.
Je vois que le visage barbelé du gros costaud change de couleur et dans un ultime soubresaut, il se raidit en laissant échapper des cris de douleur rauque avant de glisser le long de ma lame pour finir sa toute dernière chute au sol, comme un vulgaire déchet qu'il n'avait en fait probablement jamais cessé d'être, à quelques mètres plus bas...

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 Sujet du message: Re: Chapitre 5 : La guerre des Worans
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 20:12 
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GM9 a écrit:
Ezak >>> (tu rp d’abord la partie que tu as en retard, puis ceci : )

Les sauvages qui montent sont de plus en plus nombreux. Chacune des échelle est désormais trop lourde pour que quiconque puisse les soulever. Le flot incessant des humains à la peau sombre envahissant les remparts ne s’arrête pas d’augmenter. Bientôt, vous êtes en infériorité numérique face à ces dangereux autochtones. Ce serait de la folie de continuer. Le grand woran musclé, juste à côté de toi, semble prendre les commandes du petit détachement que vous formez désormais sur l’arrière du village. Il hurle à ses guerriers des ordres rugissants que tu ne comprends pas.

Il a alors un regard vers toi.

« Toi suivre moi! »

Il s’élance alors sur une échelle qui menait aux remparts, vers l’intérieur du village, et commence à courir vers le centre de celui-ci, accompagné de tous les worans survivants de l’arrière du village. Tous se regroupent là, en une petite troupe, prêts à mourir pour leur village. Les sauvages ralentissent leur attaque et vous laissent, sûr d’eux, vous regrouper. Ils avancent ensuite lentement dans le village, vers le centre… Robasc semble avoir disparu...

Selena >>>

Raash reste encore évanoui, mais les bagarres de ton côté des remparts semblent se calmer légèrement. Rorrouk, avec l’aide de quelques alliés, repoussent violemment les échelles vers l’extérieur du village. À un moment, il semble peiner à repousser seul une échelle encore bien garnie d’humains assoiffés de sang, et après avoir éclaté la tête de l’un d’entre eux avec sa masse, éclaboussant sa fourrure blanche de sang vermillon, il se tourne vers toi.

« Laisse-le et viens m’aider ! »

Il reprend alors ses tentatives pour repousser les assaillants…

Raash, bien qu’encore à moitié inconscient, gémit doucement de douleur sur le plancher.

Sandro >>>

La bravoure des guerriers worans sortis en masse du village se montre gagnante sur ce front. Paniqué par tant de hargne, les sauvages reculent un peu sous les coups des hommes tigres, du larron, de Tiniis, et bien entendu de Naral Shaam, qui ne semble pourtant pas user de sa magie contre ces adversaires. Voyant les guerriers humains reculer, il hurle à l’attention de tous ses alliés :

« Replions-nous dans la ville et barricadons la porte à nouveau ! »

Il se lance alors en arrière, suivi fidèlement par Tiniis, et ça suffit pour créer le mouvement. Les worans, même si la plupart ne maîtrise pas la langue commune. Les sauvages sont surpris par ce virement de situation et hésitent avant d’avancer, ce qui vous laisse du temps pour refermer les portes. Ils entament la fermeture de celles-ci alors que des worans sont encore à l’extérieur. (et toi, si tu n’as pas plongé vers l’intérieur du village avant). Mais il est encore temps d’entrer, avant que celles-ci soient totalement closes. Raan se bat fidèlement à tes côtés, comme il te l’avait promis avant la bataille. Il reste à côté de toi…

Tathar >>>

Tu vois grâce à vous la situation des remparts avant tourner à votre avantage. Les guerriers humains sont repoussés hors du village, ainsi que les dernières échelles qui tenaient encore. Raesha s’occupe de l’une d’elle avec un autre woran. Quand elle voit Naral entamer un mouvement pour refermer la porte, elle tourne le visage vers toi, et crie à ton attention, pour surpasser les bruits de la bataille par sa voix aigue et mordante :

« Vas les aider avec ta magie verte, toi qui maîtrise les plantes et les végétaux ! Consolide cette porte ! »

Elle reprend sa tâche de plus belle, d'une beauté sauvage dans la bataille...

((( Et je fais avancer la quête lundi 30/04/07 au matin)))

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 Sujet du message: Re: Chapitre 5 : La guerre des Worans
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 20:12 
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Ramos a écrit:
La frénésie des sauvages descend un peu, il faut avouer qu'ils auraient pu mieux tomber, notre groupe recèle un véritable potentiel et l'on peut commencer à humer l'odeur de la victoire. Naral propose, ou plutôt ordonne un repli stratégique vers l'intérieur du village pour clore à nouveau les portes et empêcher les assiégeant de mener à bien leur attaque. Je commence à connaître Naral Shaam et j'ai bien compris que, même s'il s'abstenait de révéler sa véritable puissance depuis le début du combat, il souhaite ardemment repousser les envahisseurs. J'ai décider de me fier à lui et ne prévient pas Raan, qui, comble de la niaiserie, ne me lâche plus d'une semelle, comme une petit chien avec sa maîtresse...

(Il m'agace à rester près de moi comme ça !)

Je cours donc vers l'intérieur du village, profitant du chahut pour semer mon pot de colle. Une fois rentrer, les worans commencent à fermer les portes. J'observe Raan, qui continue à se battre vaillamment, mais qui, semble un peu déboussolé. Il me fait de la peine... je crois que je l'aime bien... Laissant mon amour propre de côté, je retourne trouver le félin.

"Raan, on se replie !"

Je cours alors de nouveau en direction des portes qui se referment, avec le sérieux espoir de ne pas être enfermé dehors...

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 Sujet du message: Re: Chapitre 5 : La guerre des Worans
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 20:12 
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Elrow a écrit:
Raash ne sortait pas de sa torpeur, mais la frénésie des combats diminuait sur le chemin de ronde. Les échelles qui continuaient d'accoster étaient repoussées par un groupe de guerriers dont le chef du village. Ce dernier m'appela à la rescousse, alors que le flot des sauvages ne cessait de gonfler. Je regardai Raash, qui était toujours dans les vapes.

« Laisse-le et viens m’aider ! »

(Qu'est-ce que ça change, au fond ?)

Je rejoignis alors le grand woran blanc, plus loin sur le rempart glissant et poisseux du sang des victimes. Le bruit était assourdissant, et la cohue totale. J'arrivai à leur niveau et joignis mes efforts aux leurs. Une échelle cogna sous mon nez. Aussitôt, j'imitai les worans, et poussai de tout mon poids sur l'échalier. Un guerrier au pelage sombre vint m'aider, et à deux nous réussîmes à le faire retomber, avec dans un cri de terreur la grappe d'indigènes qui s'y accrochaient.
Par dessus le bruit des sabres et des griffes, des hurlements et des cris de guerre, je perçus un gémissement. Raash se réveillait, pleurant comme s'il épluchait des oignons.

(Bon, il va se remettre, le mini-chat ? Ca fait mal un coup de massue ?)

Je me mis à prier pour que la bataille cesse bien vite, car aussi loin que mes yeux voyaient dans la clairière du village, je n'apercevais que des dizaines et des dizaines de sauvages qui débarquaient en vociférant. Apparemment, nous étions en nombre inférieur. J'avais toujours ma lame en main, et j'étais toujours prête à me battre.

« Restons-nous là où allons-nous aider en bas ? »

Je vis les portes du village se clore. Etait-ce un retournement de la situation ?

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 Sujet du message: Re: Chapitre 5 : La guerre des Worans
MessagePosté: Mar 12 Juil 2011 20:13 
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Ezak a écrit:
Bientôt le nombre d’échelles augmente. Elles sont nombreuses et la masse importante d’indigène dessus les rendent impossible à repousser. On ne peut que les attendre et leurs réserver un bon accueil.

Nos visiteurs ne mettent pas bien longtemps à déferler telle un raz-de-marée sur le petit bataillon que nous formons. Je retrouve dans la situation d’un épi permis tant d’autres. D’ailleurs, deux sauvages semblent avoir une attention particulière envers moi. Je ne bronche pas malgré l’ handicap imposé et je me permets même d’attaquer le premier.

Je tente un coup d’épée latérale que mes ennemis évitent facilement. Sans attendre je fonce vers l’humain au poignard, prêt à le pourfendre de mon épée. Ma tentative est vaine, car son binôme donne un coup violent en directions de mes jambes, m’étalent sur le sol par le même occasion. Voyant une ouverture, le sauvage au poignard balance son sa main armé droit vers mon abdomen.

Il s’en faut de peu, mais j’évite le coup grâce à une roulade sur le coté. Je n’attends pas et ce même sauvage ce retrouve bientôt avec mon pied à la figure. Je me relève et me remet en position.

( Woaw ! Je me suis vu au seuil de la mort.)

J’observe mes adversaire qui eut aussi se remettent en position. Ils sont bien organisé je dois dire. L’un se charge de m’empêcher d’approcher avec sa lance et l’autre attaque.
Bien décider à ne pas traîner je perds pas de temps a repartir à la charge. M’attendant au coup de la lance cette fois ci, je l’évite facilement et me reproche assez pour dessiner une belle entaille sur le torse de mon adversaire.
Mais je ne peux éviter le poignard de l’autre sauvage qui m’entaille le dos. Surpris je manque de laisser échapper un cri de douleur mais je me retiens. Bien décider à lui faire payer, je donne un violent coup d’épée lui tranchant net la tête.

(Fallait pas pousser le bouchon.)

Je suis satisfait, mais je fait l’erreur d’oublier quelques instants mon autre adversaire. Une parti de sa lance s’enfonce dans mon ventre mais ma main libre l’empêche de s’enfoncer plus profondément

La douleur est effroyable, me donnant l’impression d’avoir la lance en plein dans mes entrailles. Le sauvage de son coté continue appuyer essayant de me faire lâcher prise. La pression est tel que je suis obliger de lâcher mon épée pour tenir la lance à deux mains. Je fais force d’une grande force physique et spirituelle mais cela ne suffit plus et bientôt la lance s’enfonce un peu plus. Je pousse un cri rauque laissant un filet de sang s’échapper de ma bouche.

(C’est la fin...)

Alors que je commence à me faire à l’idée de la défaite, un allié vient achever mon bourreau en le pourfendant de toute son épée. Le sauvage lâche prise et je peux enfin me délivrer de cette lance, cause de ma souffrance. De son coté, le flux de sauvages augmentant et nous oblige sur ordre du grand guerrier Woran à nous replier au centre du village. N’ayant rien a y redire j’obéis mais dans ma fuite chaque pas et un supplice. C’était comme ci cette lance était toujours la et me titillait les entrailles ?
Malgré mes difficultés j’arrive finalement au centre du village, regroupés avec les Worans. Ne pouvant pas me contrôlé je vomis une gerbe de sang sur le sol. Je suis au plus mal à peine en état de combattre, alors que nos ennemis se rapprochent confiants. Je commence à croire moi aussi que la victoire est à eux, seul un miracle pourrait nous sauver. Et ce Rosbac qui a disparu, sûrement mort au combat.

(Imbécile !)

Bizarrement je ressens de la tristesse. Peut-être m’étais-je attaché à ce gaffeur ambulant.
Comme pour venger sa mort je décroche ma faux et la tiens prêt à accueillir nos « amis ». Je tourne la tête vers le grand guerrier Worans.

« Va t-on les laisser approchez ainsi et nous donnez le mort. Chargeons de notre côté et montrons leurs! »


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