Peu à peu, vous vous réveillez devant la porte close. Ceux qui ont été statufiés sont fourbus malgré leur nuit, agitée. Ils tiennent néanmoins sans aucun problème debout et s’ils gardent quelques stigmates douloureux de leur métamorphose en pierre, leur esprit est parfaitement reposé. Amaltia se plaint de douleurs articulaires, Ezak a quelques crispations au niveau des hanches, épaules, nuque, coudes et genoux, et Tathar a juste mal à la nuque. Raesha se porte beaucoup mieux grâce aux soins de Max C’est Tiinis qui se lève en dernier, contre toute attente. Il est plaintif et gémissant, et sa bouche sous son masque est tordue de douleur, mais il arrive tant bien que mal à se relever en s’appuyant sur son sabre dégainé. Il vous jette un regard et porte sa main libre sur son crâne.

« Oh ma tête… Qui êtes-vous ? Où suis-je ? »

Puis il regard autour de lui, vous fixant plus particulièrement, Sandro, Ezak et Tathar.

« Oh… Naral… La quête, les aventuriers… Aaaah ces yeux… ça me revient… Que s’est-il donc passé ? »

Mais il n’a pas fini de parler que les deux battants de la porte commencent à nouveau à grincer pour s’ouvrir. Maxanisth, le plus proche de la porte, se recule vivement de peur qu’un autre ennemi ne surgisse, mais rien ne fait. La porte s’ouvre tout en grand, dans un automatisme surprenant, révélant une grande pièce. Aussitôt ouverte, une voix lugubre que vous reconnaissez sans problème être celle de Mongoor Vlash retentit dans les airs autour de vous.

« Bienvenue dans mon antre! Vous allez pénétrer dans mon temple… Il sera votre tombeau, le monde des morts n’accueille aucun vivant s’il n’est pas l’esclave de ma volonté… Entrez, et mourrez… Mouhahahahhahaa ! »

Pour une fois, Maxanisth reste de marbre, muet comme une tombe. C’est Tiinis, à nouveau, lui qui était pourtant plus taiseux avant, qui brise le silence.

« Entrons, compagnons ! Il faut retrouver Naral ! »

Et, boitant, il entre dans la pièce. Amaltia, s’emparant de son arc reposant au sol, le rejoint, bientôt suivie de Raesha, qui enjoint Tathar de l’accompagner. Elle a l’air tout aussi stressée et irritable qu’avant la bataille contre la gorgone… Max quant à lui attend que vous soyez tous entrés pour pénétrer à son tour dans le temple maudit…

Aussitôt entrés, les battants de la porte se referment avec fracas, vous enfermant à l’intérieur du temple. Il fait sombre, mais la pièce semble éclairée d’une lueur blafarde et sans vie. Haute de plafond et très spacieuse, elle a une forme de gemme pour ses contours. Son plafond est un dôme majestueux qui vous surplombe haut au dessus de vous. À l’opposé de la porte d’entrée se trouve une autre porte, gigantesque et tout aussi monstrueuse que celle que vous venez de franchir. Des crânes sculptés et stylisé pour être effrayants semblent vous scruter sur chaque battant. Elle a pour seule serrure un petit trou du diamètre d’un doigt d’enfant. Une inscription est taillée au dessus du montant, d’une bien curieuse manière…


« ELCALTSEEREIMULAL »


Vous séparant de la porte, au milieu de la salle, un socle en pierre surmonté d’un petit dispositif ayant pour but de recueillir un petit objet trône, curieusement éclairé par un rayon lumineux fin et puissant tombant droit sur le mécanisme comme pour l’illuminer.

Sur les parois gauche et droite, respectivement Sud et Nord, il y a une porte. Celle au Nord est petite, en bois, avec une simple poignée. Celle du Sud est plus majestueuse, un peu plus grande, également en bois, mais décorée de fer forgé. Elle aussi n’est munie que d’une simple poignée.

Le reste de la pièce, construite entièrement en pierre sombre aux coins bien marqués, est entièrement vide. Pas le moindre coffre, pas le moindre ornement ou statue. Rien que le vide, froid et peu chaleureux…

Raesha s’avance près de la porte à l’Ouest, celle surmontée de l’inscription, suivie par Maxanisth. L’elfe inspecte la petite serrure alors que le mage regarde dubitativement l’inscription gravée. Amaltia se rend près du socle en pierre et l’inspecte aussi, redoutant un piège. Tiinis quant à lui reste à l’entrée de la pièce pour avoir une vue d’ensemble. Il a l’air choqué et perdu, bien que vous ne puissiez voir son visage.

(((En gros, démerdez-vous, il y a de quoi faire… Trois portes, une inscription secrète, un socle curieux, un PNJ retrouvé ! à vous de chercher, parler, fouiller, trouver, explorer tout ça à votre guise. Je ferai réagir les PNJ et le temple si nécessaire (portes, socle,…) Bonne chance ! )))

ps: n'oubliez bien entendu pas de RP le réveil de vos compagnons et Tiinis ainsi que l'ouverture des portes et le voix de Mongoor... Ce n'est pas parce que je mets tout d'un coup qu'il faut se satisfaire d'entrer dans la pièce sans décrire le reste...

Etant l’un des premiers réveillé, je me permets de me rallonger un peu le temps que les autres émergent. Peu à peu, l’ensemble du groupe sort de sa torpeur et nous nous préparons à nous remettre en route, ou plutôt à réfléchir à un moyen d’ouvrir les portes. C’est Tiinis, qui est sans doute resté le plus longtemps pétrifié, qui sort du lit en dernier, nous regardant d’abord d’un air surpris, se plaignant de mots de tête et nous demandant qui nous sommes.
Il ne fait aucun doute que notre bonhomme a perdu la mémoire. Après nous avoir encore fixé quelques instants, il finit par se souvenir de la quête que nous avons entreprit avec Naral. Je laisse aux autres le soin de répondre à la dernière question, me frottant la nuque assez douloureuse. Malheureusement, la discussion est coupée court par les lourd battants de la porte qui s’ouvrent tous seuls sans même qu’il y ait quelqu’un pour les pousser. C’est alors que retentit la voix de Mongoor, qui très gentiment nous invite à pénétrer dans sa demeure, finissant sa tirade par un rire qui se voulait démoniaque.

Apparemment, Max est toujours aussi terrifié par l’idée de mourir puisqu’il reste muet comme une carpe, laissant la parole à l’homme masqué qui ne trouve rien d’autre que de se jeter dans la gueule du loup pour retrouver son maître… Les deux femmes lui emboîtent le pas, la jeune elfe grise m’invitant à l’accompagner. En y regardant de plus près, j’ai comme l’impression qu’elle change d’attitude de jour en jour… Faisons attention.
Et gardons aussi un œil sur Tiinis… Il était censé être gravement blessé, et même si Maxanitsh est un puissant guérisseur, son rétablissement et même le fait qu’il soit déjà prêt à repartir à l’aventure sans rien nous expliquer de ce qui lui est arrivé est plutôt étrange…

Un cristal géant. C’est exactement ce à quoi fait pensé la salle où nous nous trouvons et un bruit fracassant vient nous indiquer que nous sommes maintenant enfermé à l’intérieur. Une lumière semblable à celle de la lune, froide et sans vie, éclaire l’ensemble de la pièce haute de plafond. Suivant Raesha et Max, je passe devant un socle qu’Amaltia examine puis arrive devant une immense porte sculptée de crânes tous plus morbides les un que les autres, surmontée d’une inscription incompréhensible, sans doute une énigme…

« Hmm, je vous laisse examiner ça… je ne suis pas vraiment doué pour les énigmes… »

Prenant congé de mes deux compagnons, je longe les murs de la salle totalement vide, hormis le socle, pour arriver à la petite porte de bois simple, l’examinant de plus près, je prend la poignée et la tourne pour voir si elle est verrouillée.

Bientôt les derniers lève-tard finissent eux aussi par se réveiller, Tiniis en dernier. Je le comprends tout de même, après avoir subit une telle torture mental ont ne pouvais qu’être épuisé. Même moi je ressentais encore quelques crispations au niveau des articulations. Mais si seulement les séquelles s’arrêtaient la… L’elfe montre des signes inquiétants d’amnésie.

(Quelle plaie ! Comment je vais faire maintenant si il ne se souvient plus de Naral ?)

Mais les dieux semblent être de mon côté car aussitôt cette pensée émise la mémoire de Tiniis lui revient soudainement. L’elfe demande à être au courant des derniers évènements mais le temps n’est pas à la causette… Un grincement sourd, bien trop familier, me rappelant un souvenir fort désagréable résonne dans l’espace de la pièce. L’ouverture de la porte… Dressé sur ressort je me retourne déjà, faux en main prêt à faire face à je ne sais quoi. Après l’affreuse gorgone, on peut s’attendre à tout de la part de Vlash.

Mais ce n’est pas un quelconque ennemi qui viens à nouveau nous accueillir, mais plutôt l’affreuse voix irritante du chef des disciples. Décidément celui la ne semble pas vouloir nous lâcher. Et puis il aurait pu s’abstenir si c’était juste pour nous menacer. Il ne fais pas vraiment dans l’originalité.

Tiniis non plus ne semble nullement affecté par le message de Vlash il est même le premier à passer les grandes porte suivi d4Amaltia ? Raesha et Tathar. D’ailleurs chez ce dernier il y a quelque chose de changer. Oui, son naginata semble avoir disparu et une nouvelle arme se trouve à sa ceinture. Un sabre dont le fourreau est gravé de fleur de lys. Une bien jolie arme, mais mon attention en est vite dévié au moment ou la porte se ferme avec une «énorme discrétion »

On est maintenant enfermer, pris au piège, mais pas le temps de s’en formaliser cette nouvelle pièce va nous donner du fil à retordre. Une salle magnifique, encore un peu et on aurait l’impression d’être enfermée dans un espèce de diamant
Une inscription étrange attire tout de suite mon regard. Une énigme ? Ou une langue étrangère ? Ca ne peut être que l’une des deux solutions. Mon regard se promène un peu sur le reste de la pièce avant que je ne m’approche de l’énigme juste au dessus d’une porte pas très accueillante. En effet des cranes y sont taillés, surement placé juste pour impressionner.
Raesha et Maxasnith sont déjà la à observer l’énigme. Je me place à leurs côté sans un mot et fixe l’inscription dans un effort de concentration.
Au bout de quelques courtes minutes la réponse me viens comme une évidence.

(Bien sûr ! C’est ça ! Il suffit de lire à l’envers !)

« LALUMIEREESTLACLE… La…lumière…est…la…clé. Oui, voila c’est ça la réponse ! »

Je jette un regard à Maxasnith et Raesha après leurs avoir livrer la réponse avant de m’éloigner d’un pas triomphant. Je m’approche de Tiniis esseulé, il faut en profiter.

« Tiniis… Je peux vous parler quelques instants en privé ? »

Raesha, après que Ezak ait trouvé la signification de l'inscription au dessus de la porte, se relève l'air grognon et après un regard à l'humain s'exclame simplement:

"C'est bouché"

En parlant du petit trou, qui semble en effet bouché par une plaque faite avec ce qui semble être du verre ou un autre matériau transparent. Vexée sans doute de n'avoir rien trouvé sur la porte, elle s'en va rejoindre Tathar près de la petite porte en bois.

Maxanisth quant à lui a l'air très surpris et content que Ezak ait trouvé la clé!

"Oh, guerrier, vous m'impressionnez! C'est bien cela, oui, vous semblez avoir raison... Quelle ingéniosité! Mais qu'est-ce que cela peut-il bien signifier? La lumière est la clé... Je dois faire un sort de lumière dans le petit trou qui ressemble à une serrure?"

Mais personne n'est là pour lui répondre puisqu'Ezak est parti à la rencontre de Tiinis, qui le regarde arriver vers lui, curieux des paroles prononcées par le maître d'arme à son égard.

"Que me voulez-vous donc, Ezak? Bien entendu nous pouvons parler... Dites moi ce qui vous tracasse mon ami..."

Alors que je m’éloigne de Max, je l’entends prononcer quelques mots dont je ne saisit pas le sens. Tant pis, je n’aurais qu’a lui demander plus tard.
Tiniis, lui, accepte de me parler. Tant mieux, c’est un details mais qui peut avoir toutes son importance.

« C’est à propos de Naral… Je crois savoir de par Maxasnith que ce que nous recherchons n’est pas un trésor ordinaire. Je veux en avoir la confirmation. Quels sont les veritables intentions de Naral ? Vous pouvez tout me dire quoi qu’il arrive je serais de votre côté. Dites moi juste la vérité.»

(Ou vous n’etiez tous simplement pas au courant ?)

Tiinis te répond après une petite hésitation, comme s'il réfléchissait à tes paroles, ou aux siennes...

"Je ne connais pas le dénommé Maxanisth dont vous parlez... Ce doit être cet humain aux cheveux noirs et aux yeux rouges qui tient son livre là-bas près de la porte?... Quoi qu'il en soit, non, connaissant Naral, il ne s'agit pas d'un trésor ordinaire, il ne serait pas venu pour quelques yus! Moi je ne suis jamais venu ici..."

Puis il prend une pause, hésite à nouveau et vérifie qu'il n'y a que toi qui entend, parlant plus bas qu'avant:

"Je ne connais pas les véritables intentions de Naral, mais il parlait d'une mission, d'une vengeance... JE n'en sais pas beaucoup plus! Il m'a un jour sauvé la vie, je lui dois tout et je lui suis maintenant dévoué à jamais, qu'importe ses projets..."

Puis, le regard fuyant sous le masque, il tourne à nouveau la tête vers le socle, regardant non sans une certaine marque d'intérêt les formes d'Amaltia à la courte robe déchirée.

A ma grande surprise, Tiniis répond tout de même assez facilement à mes questions. Mais la réponse ne me plait guère.

(Une mission de vengeance ?! Rien qui puisse me dédommager pour tous ces risques encourus. Et mince manquait plus que ça ! J’espère sincèrement que je serais récompensé à la fin de tous ça. )

« Je comprends et je vous aiderait… J’ai été engagé par Naral et il a promis qu’ont serait payés. Je lui fais confiance. Par contre, certains d’entre nous ne sont pas cet avis… A commencer par Raesha. »

La dernière conversation avec l’elfe grise me revient soudainement en mémoire. Rien de très amical.

« Ah et pour répondre à votre question, oui Maxasnith c’est cet homme. Il à connu Naral et même Vlash avant qu’ils ne soient des disciples. Vous devriez lui parler. Je m’en vais le rejoindre, alors si vous voulez… »

Sans attendre, je retourne vers la porte sous l’inscription, rejoignant Maxasnith toujours au même endroit.

« Excusez moi Max. Vous disiez quoi avant que je ne parte ? »

Tiinis, avant que tu ne partes vers Maxanisth à nouveau, te lance:

"Naral tiendra sa promesse! Vous aurez votre récompense..."

Mais il ne semble pas te suivre. Visiblement, l'idée de parler à Maxanisth ne l'enchante guère... Peut-être ne veut-il pas apprendre le passé de son maître... Ou peut-être est-ce parce qu'il le connait, ce passé, et qu'il ne dit pas la vérité... Qui sait où est le vrai dans l'antre du mal?

Maxanisth te regarde arriver à nouveau avec enthousiasme.

"Je me parlais à moi-même voyez-vous cher Ezak! J'étais en train de me dire que je pourrais peut-être effectuer un sort de lumière dans le petit interstice que voici, à moins que la phrase que vous avez habilement traduite ne signifie qu'il faut éclairer cette satanée pièce d'une autre lumière que cette lueur morbide et sans vie. Quoi qu'il en soit, la lumière est mon domaine, mais je ne pense pas avoir une tête de clé n'est-ce pas? Voyez-vous, Mongoor a peut-être été tellement viscieux qu'il aura créé un temple noir dirigé par la lumière! Oh mais non, il aurait fallu que je sois là pour l'aider alors, suis-je bête... A moins que peut-être il ait volé mes plans ou eut pris possession de mon grimoire pendant un certain temps! Ou peut-être encore a-t-il un allié qui maîtrise la lumière!!! Encore que les gens qui utilisent cette sorte de magie sont en général plutôt pacifiques et loyaux envers la bonté et la vie... Mongoor, son domaine à lui c'est la mort... Il nous a bien été utile du temps de la construction du temple de lumière... C'est notemment grâce à nos efforts conjugués qu'on y est désormais immortels... Hélas nul ne pouvait prévoir qu'il allait virer de bord! Enfin... C'est bien dommage que le temple soit ce qu'il est devenu aujourd'hui... S'il avait été terminé, il aurait été admiré ar tout Yuimen! Enfin... Je parle, je parle, mais nous n'avons toujours pas la solution! Peut-être est-elle dans la pièce qu'explore votre amis Tathar, ou peut-être derrière cette autre porte, au Sud... Ou peut-être dans cette pièce-ci... Quoi qu'elle me semble plutôt vide pas vous?"

Et après cette longue litanie de paroles infinies, il reporte son attention sur l'inscription, répétant encore:

"La lumière est la clé..."

Ca y est. Il n'en fallait pas plus qu'une simple question pour que Maxanisth se lance dans un discours à assommer des troupes. Pourtant je n'ai posé qu'une simple question et lui à trouver le moyen de parler et encore parler...

Il n'y a pas à dire, cet homme est très fort. Cela fait déjà quelques heures que je le connais mais je ne m'habitue toujours pas son coté très loquace. Mais je ne peut pas le mépriser. Car malgré ses discours assommants, je ne peux m'empêcher d'apprécier cet homme à la personnalité attachante.

Les mains sur la tête j'attends la fin du monologue de Maxasnith avant de lâcher un simple:

"Impressionnant..."

Devant le regard interrogateur de Maxansith je fais mine de rien observe la salle en étudiant toutes les possibilités qui s'offre à nous. Après quelques secondes d'hésitation, je pointe du doigt le socle ou se trouve actuellement Amaltia.

"Là ! Il y à une lumière qui tombe droit sur le socle. Et vu le dispositif placé à cet endroit je dirais qu'il y à sûrement un objet à mettre à cet emplacement et qui pourrait nous permettre de dévier le rayon directement sur cette porte. Oui, mais il faut le trouver déjà..."

Je m'arrête et prend une décision avant de me tourner vers Maxasnith

"Je propose d'aller visiter la pièce à l'opposé de celle que visite actuellement Tathar. "

C’est plus une décision qu’une proposition d’ailleurs, car sans attendre une réponse, je me dirige vers la porte en question. Une grande porte en bois décoré fer forgé. Devenu plus prudent depuis l'incident de la gorgone, je pousse la porte avec précaution et jette un coup d'œil à l'intérieur avant d'y entrer.

Après un simple signe de tête de sa part, Maxanisth semble prendre la décision de ne pas suivre Ezak vers la porte Sud. Il s'en va vers Amaltia suite aux paroles du maître d'armes sur le dispositif au centre de la pièce qu'elle est toujours en train d'observer. Quand il la rejoint, il semble lui parler, entonnant à nouveau une mélopée interminable de phrases qui se suivent sans qu'on puisse en voir la fin. Heureusement, ou hélas, puisque tout est relatif, vous n'entendez rien de ce qu'il dit.

Tiniis, quand à lui, voyant Ezak approcher de la porte décorée, s'avance lui aussi dans cette direction, rejoignant l'humain avant qu'il n'entre.

"Attendez, guerrier... Nous ne serons pas trop de deux si des ennemis nous attendent derrière cette porte..."

Après ces paroles...très rassurantes, Ezak ouvre la porte sur un couloir vide. Un choix triple d'entrée s'offre alors:

Une porte au bout du couloir, au Sud donc. Elle semble assez robuste et bardée de fer. Elle comporte une grosse serrure solide.

Une porte à droite, à l'Ouest donc, simple porte de bois sous une arche de pierre dont la pierre supérieure est scultée d'une tête de mort.

Et une autre à gauche, à l'Est, plus stylisée, finement décorée de ferrures aux formes macabres... Elle comporte une serrure.

Le réveil est dur, aussi dur que la nuit a été agité... Quel rêve horrible. C'est encore pire que la fois où j'ai vu Naral tuer le capitaine Rosbac, à moins que c'était l'agression de Tiniis. Parlons-en de lui ! Alors que tout le monde est motivé pour en découdre, monsieur se paye une grasse-matinée. Et en plus, il nous joue le gars qui se lève de mauvais poil.

En tout cas, le pauvre semble vraiment sonné et réellement perdu. Alors que je voulais lui dire que si il était là en train de geindre c'était uniquement grâce à moi, la voix de Mongoor retentit, et nous souhaite la bienvenue se permettant une petite plaisanterie quand à nos chances de survie. L'essentiel, c'est que les portes soient dorénavant ouvertes.

(Il a intérêt à être gros ce trésor !)
(((Ramos qui n'a toujours pas compris )))

Oui, vraiment gros... Parce qu'il est absolument hors de question que je me casse les reins pour cette bande d'incapables pour deux bananes et trois cacahuètes. Franchement ! Mais la salle qui se trouve derrière cette porte laisse présager le meilleur tellement elle est impressionnante : haute de plafond et éclairée par une lumière blafarde elle donne sur trois porte. L'une de ces portes est surmontée par une inscription étrange, les deux autres sont plus simples mais de genres radicalement opposées. Au milieu de la pièce il y a une sorte d'autel ou un réceptacle pour un petit objet est éclairer par un faisceau lumineux.

Je regarde avec perplexité la chose me demandant à quoi cela pourrait bien servir puis j'entends Ezak déchiffrer le glyphe, annonçant fièrement : la lumière est la clef. Il me vient alors une idée qui me déplaît au plus haut point. En effet, l'objet auquel est destiné le réceptacle s'aligner s'aligner avec la serrure et permettre d'ouvrir la porte.

"Il faut faire ricochet le rayon de lumière ! En direction de la grosse porte horrible."

En fait, si l'idée me déplaisait, c'est parce que le diamant que j'ai récupéré dans le coffre de Shalim peut sans doute y être disposé et faire office de prisme. Je réfléchit un moment pesant le pour et le contre.

(Bah, après tout, je préfère un trésor complet à une misérable pierre précieuse.)

Je sors alors l'objet et le place à contre-coeur sur le montant, juste sous la lumière. Avec un peu de chance, je pourrais le reprendre en partant.

Avant que je ne tourne la poignée, Tiniis fait me fait part de son désir de m’accompagner, juste au cas où il y aurait des ennemis. Je ne vois pas de raison de refuser un peu d’aide, surtout que Max semble m’avoir « légèrement » abandonnée.
C’est donc avec plaisir que j’accepte l’aide de Tiniis avant de pénétrer prudemment dans un couloire.

Aucun ennemi, ni piège à l’horizon, mais ça se complique légèrement. Trois portes s’offre nous. Jaugeant la situation rapidement, je décide donc en toute logique de me diriger vers la seule porte ne comportant aucune serrure. Celle de droite donc... Une simple porte de bois sous une arche de pierre ou une tête de mort est à nouveau sculptée. Décidément, Vlash semble voué un vrai culte à la mort elle même.
La main sur la poignée je jette un regard à Tiniis , avant d’ouvrir la porte avec la même précaution qu’auparavant.

(5, 7, 2)

Maxanisth et Amaltia voient Sandro arriver et le regardent avec curiosité poser son diamant sur le socle. D’abord, il ne se passe rien, puis le diamant commence à briller de plus en plus fort et soudain une multitude de rayons sortent simultanément de toutes les facettes de la pierre précieuse, projetant la lumière dans tous les sens. Mais ce n’est hélas pas que de la lumière, visiblement. Les rayons qui vous touchent vous brûlent la peau.

Sandro : perte de 10pdv
Amaltia : perte de 14pdv
Maxanisth : perte de 4pdv

Le mage de lumière hurle à Sandro de retirer au plus vite ce diamant, dont les rayons semblent chauffer de plus en plus fort. Amaltia est la plus touchée, et tombe dans les vapes, la robe blanche percée de 7 trous noirâtres. Maxanisth quand à lui s’en sort avec deux brulures sur le bras, alors que Sandro se fait toucher par 5rayons…

Lorsque je dépose le diamant sur le socle, la lumière semble éclater en tout sens. La pierre agit comme un prisme et envoie des rayons irisés dans toutes lesdirections. C'est magnifique ! Seulment, ce n'est pas uniquement beau, c'est aussitrès douloureux. Cinq rayons me transpercent comme des lances. La douleur n'est pas extrême, mais elle est désagréable et surprenante. Jem'empresse donc d'enroulerma main dans un pan de ma cape pour retirer le plus rapidment possible le joyau.

(Mais quel imbécile je fais !! Un piège gros comme une maison et je ne le vois même pas.)

Je constate avec embarra qu'Amaltia et Max ont eux aussi été touché, la belle plus serieusement que le mage. Quand je vois Amaltia s'effondrer, je glisse le diamant dans ma poche et cours vers elle pour essayer de la réanimer.

"Reveillez-vous Amaltia ! Je vous en prie !"

Quand Tathar sort par la petite porte pour entrer à nouveau dans la salle Gemme, celle-ci vient de perdre les milles éclats de lumière qui l’illuminaient l’instant d’avant. Sandro est agenouillé auprès d’Amaltia, qui semble blessée, et Maxanisth se tient le bras en approchant du couple. Raesha a l’air surprise en revenant elle aussi dans la salle, et s’approche du centre sans pour autant rien dire de plus.

Amaltia semble dans un premier temps ne pas réagir aux appels de Sandro, mais à partir d’un moment, elle rouvre ses yeux de feu vers le larron, le regardant avec intensité et froideur. Seule, refusant l’aide de quiconque, elle se relève et ne dit rien, regardant d’un œil quelque peu rancunier le voleur...

Au bout de la pièce, la grande porte est encore fermée…