Description de la zone :

De la mousse, des arbres, de légères pentes, une route qui monte vers un village, des restes d'humain accrochés à des pierres. Rien de tellement anormal, vu le reste de l'île.



Zones adjacentes :

Jour 2 : 9h du matin

Vous continuez à suivre la route dans la forêt. Bientôt, Khynt se décale vers une piste en terre qui tourne à droite, vers l'Est et le volcan.

"Quatre minerais sont nécessaires pour les colliers. Les perles de vision, celles d'obéissance, celle de force et bien sûr le métal symbiotique. C'est à partir de lui qu'Oaxaca m'a forgé mon armure et je m'en suis déjà servi pour plusieurs créatures. C'est la raison pour laquelle Crean m'a demandé si je pouvais l'utiliser sur commande pour sertir en quelque sorte les pierres qu'il avait découverte sur des individus. C'est ainsi que sont nés les premiers colliers, il y a déjà 3 ans. La première fournée étaient instable et le métal a fait étouffer les cobayes. La seconde a demandé quasiment deux ans de travail et est assez efficace; mais le contrôle est relatif et doit être sécurisé par les couronnes d'obéissance; puis en mourant, les personnes perdaient leur collier, avec le risque que n'importe qui les utilisent. Enfin, il y a quelques semaines, j'ai réussi à les stabiliser au niveau du métal pour qu'ils ne puissent être perdus. Mais le contrôle semble toujours relatif. C'est pour ça que le collier de votre amie ne m'intéresse pas, c'est un seconde génération, je les connais trop bien."

Soudain la terre commence à trembler fortement, vous faisant vaciller au point que vous devez vous rattraper à un arbre, tous les quatre, Kynth compris.

"Non, le volcan est parfaitement naturel, tout comme ses éruptions de lave et ses tremblements de terre. Mais rassurez-vous, la lave coule à l'Est, nous ne risquons rien. Et Oaxaca, non, j'ignore où elle est, sans doute à Omyrhe..."

Vous reprenez votre route, vers l'Est, comme si rien ne s'était passé.


(((XP : pour les informations : +2xp chacun)))

Nous progressons dans la forêt, tout me paraît étrange. Les voix de Jack et Michel se sont éteintes depuis un bon moment, je suis relativement inquiet, car il est plus qu’anormal d’avoir un silence pareil dans ma tête. Mon allégeance à Khynt les a peut-être déstabilisé voir outré ou ils préparent quelque chose. Le meneur de notre groupe se dirige vers un chemin de terre qui se dirige vers le volcan.

(Il nous parlait d’une forge, mais de là à la faire au pied d’un volcan.)

Khynt nous parle du quatrième minerai qui est en fait un métal symbiotique. Il est lui-même recouvert de ce minerai et cela me confirme une chose. Il me faut ce type d’armure, elle devient moi et surtout je ne forme qu’un avec. Il a créé des créatures avec ce métal, mais aussi développé trois générations de colliers qui se sont améliorés au fur-à-mesure. Je découvre qu’il y a aussi des couronnes qui forcent à l’obéissance. Je pense que nous nous en sommes bien tirés, car si nous avions eu ces couronnes nous serions des esclaves de nos corps. Nous apprenons que N’Kpa possède un collier qui lui laisse énormément de liberté, mais heureusement pour nous les premières générations tuaient les porteurs.

Je regarde Sirat sérieusement puis soudain je suis pris d’une envie de plaisanté et je lui tire la langue en louchant. Soudain la terre se met à vibrer fortement, d’une force telle que nous sommes obligé de nous tenir à ce que nous pouvons pour éviter de choir. Puis Khynt répond à la question de Sirat, il n’y a rien dans le volcan, il est normal et surtout Oaxaca n’est pas sur cette île.

Khynt as-tu déjà essayé de sertir trois pierres rouges sur un seul collier ?

Jour 2 : 9h du matin

@Daio : "Oui, mais rare sont ceux dont l'esprit tolère autant de puissance. Il faut savoir que chaque pierre multiplie l'effet de la précédente. Comme la blanche le faisait avec la bleue et la rouge; les rouges le font aussi entre elles. Même moi je tolère tout juste trois pierres rouges simultanées. Et l'ancienneté de mon âme me permet une forte tolérance."

@Sirat :
Tu as une série de visions courtes et tu sautes de l'une à l'autre dans ce qui semble être une chronologie...
-> Aucune forêt, aucun végétaux, mais de l'eau non loin, beaucoup d'eau. L'île est plus petite, beaucoup plus petite et double, il y a deux volcans...
-> Une légère végétation, seulement quelques arbres fins, de l'arbre et des fleurs. Et des humains, à la peau bleue et aux cheveux pourpres, brisant les pierres pour construire des maisons.
-> La forêt est nettement plus éparses et même le gros arbre devant toi n'est même pas une jeune pousse. Quand survient de la lave, de la pierre enflammée qui crame littéralement tout autour de toi.
-> La forêt est plus dense, et l'arbre est désormais une toute jeune pousse. Tu assistes à un massacre, des humains, manifestement des pirates vus leur apparence, mais avec des vêtements totalement désuets, qui combattent des autres humains, à la peau bleue et aux cheveux pourpres, vêtus d'armures ancestrales. Les pirates gagnent et accrochent leur victime aux pierres...

Retour à la réalité.


@Heartless et Mercurio :
Farion, bien que peu enclin à la discussion, répond à la question de l'humoran :
"La seule chose que nous savons c'est que la petite qui nous a remis les colliers porte le nom de Siora. Et qu'elle est aux ordres d'un certain "Crean"."

Kurag continue, en grognant à moitié :
"J'ai déjà entendu ce nom. Et j'ai peur qu'il s'agisse de Crean Lorener, le premier des treize d'Oaxaca; une espèce de fou furieux. Il a ravagé mon village il y a cinq ans, avec ses troupes d'humains fous. J'ai dû fuir, mais depuis j'ai pris en puissance, je rêve de pouvoir le vaincre. J'espérais que le pouvoir du collier me permettrait de le tuer, curieuse coïncidence non ?"

Vous suivez la route qui bientôt se perd dans la forêt. Encouragé par le Fenris et son compagnon elfe, vous poursuivez jusqu'à être, manifestement, perdu dans ce qui semble une jungle. Vos seuls points de repère sont des arbres et des pierres où sont accrochés des squelettes avec des chaînes que vous êtes certains de pouvoir briser d'un coup de pieds. Quand vous entendez des voix, non loin...

En tendant les oreilles, vous pouvez entendre :
"Même moi je tolère tout juste trois pierres rouges simultanées. Et l'ancienneté de mon âme me permet une forte tolérance."



(((Daio : +1 xp pour le renseignement sur Khynt et les pierres
Sirat : +2xp pour la prise d'information sur l'histoire de l'île
Mercurio : +1xp pour la question, +1xp pour les infos sur Kurag + 0,5xp pour l'interaction
Heartless : +1 xp pour avoir poussé au départ + 0,5xp pour l'interaction)))

Khynt m’apprend qu’il est en effet possible de cumuler plusieurs pierres et peu importe la couleur le minerai renforce la pouvoir des autres. Cela veut donc dire qu’en brisant nos entraves, nous nous sommes tirés une flèche dans le pied. Nous avons perdu en puissance et cela expliquerait pourquoi Sirat a pu tuer l’homme de tout à l’heure.

Khynt rajoute qu’il faut que l’esprit puisse tolérer autant de puissance et que lui-même supporte tout juste trois pierres rouges en même temps. Il tient à ajouter que son âme est vieille et donc une grande tolérance. La dernière information me paraît plutôt futile et aussi à chercher à nous impressionner. Je veux bien croire le danger que représente l’accumulation de pierres rouges.

Je plonge ma main dans ma besace et ressors le collier de Lillith. Je déplie le morceau de tissu qui l’entoure pour en admirer les pierres. Il y en a une rouge que je pourrais peut-être ajouter à mon collier, je dois prendre le risque pour sauver mon peuple. Mon esprit est bien plus compliqué que celui de Khynt, une âme scindée en trois se doit d’être forte afin de pouvoir ne pas sombrer en permanence.

(Jack, Michel, nous devons essayer tout ce qu’il est possible pour nos frères et sœurs. Je dois y arriver pour Flora.

Nous ne sommes pas là pour te juger, mais je te demande de bien réfléchir à ce que tu veux faire. J’ai l’impression que nous prenons des chemins très obscure et surtout maléfique. Ce que je souhaite, c’est que tu ne deviennes pas tout ce que tu haïs.

Le voilà encore avec ces grands discours, tu veux devenir puissant ? Suis les chemins les plus tortueux s’il le faut. On se contre fou de ces histoires de bien, de mal, laisse toi être celui que tu es. Il est grand temps de prendre le taureau par les cornes et de montrer que nous ne sommes pas qu’un simple sou fifre, mais des seigneurs tout puissants.)

Les paroles de Jack et Michel sont toujours aussi contradictoire. Ils finissent une nouvelle fois à ce prendre la tête comme à leur habitude.

Khynt, je pense qu’il est trop dangereux pour nous de rester avec des colliers qui ne nous offre pas un pouvoir maximum. De plus, tu viens dire qu’il faut une âme puissante, mon âme a réussi à ce scindé en trois sans vouloir être vantard. Je souhaiterais que tu rajoutes la pierre rouge de ce collier sur le mien. Je ne veux pas prendre le risque de plus pour le moment, je n’ai pas en atteint ton expérience et ta force.

(J’espère que la flatterie me permettra de rester en vie.)

(collier récupéré sur Lillith zone 30 )

Ruine et châtiment - Chapitre IX

Promenons-nous dans les bois

Chapitre I

A la suite de son énervement envers le collier, Heartless supposa qu'un bonhomme devait tirer les ficelles à distance. Farion ajouta que les colliers leur avait été donné par une gamine du nom de Siora et qu'elle était à la botte d'un certain "Créan". Inconnu au bataillon pour Mercurio, mais Kurag ajouta qu'il s'agissait d'un des treize d'Oaxaca, un grand malade qui commandait d'autres grands malades, qui aurait rasé son village. Kurag avoua ne rêver que de se venger de lui. Tout un programme.

L'humoran était de Dahràm. Il connaissait bien le nom d'Oaxaca, mais son véritable statut lui avait toujours été nébuleux. Une sorte de reine sortie d'on-ne-sait-où, qui a asservi les peaux-vertes d'Omyrhy on-ne-sait-comment. Ses armées, dirigées par treize lieutenants, avaient envahi Dahràm si facilement qu'il n'avait pas eu le temps de s'en rendre compte à l'époque. Depuis, la ville était devenu le port principal de son empire et elle y recrutait largement pour ses flottes et ses armées. On y voyait d'ailleurs de plus en plus de peaux-vertes, ce qui était plutôt rare auparavant. Puis avec eux, ils ont amené une mode qui commençait doucement à se propager parmi les Darasmois, qui consistait à faire des idoles pour la prier comme s'il eût s'agit d'une sorte de déesse. Voilà en gros tout ce qu'il en avait compris. Mercurio n'avait jamais chercher à s'intéresser au sujet. Il s'en était toujours fichu complètement. Quel que soit le glandu au pouvoir, ça ne semblait pas lui changer la vie. Du moment qu'on le laissait tranquille, ça lui était égal. Et ce qui se passait en dehors de Dahràm, ça n'avait aucune sorte d'importance.

Depuis qu'il avait quitté la ville, il commençait doucement à comprendre l'ampleur du problème et se mettait à regretter de ne pas avoir été plus curieux. D'abord l'évènement avec la caraque et maintenant ça. Ces deux incidents étaient tout deux en rapport avec Oaxaca. C'était d'autant plus énervant quand on n'y comprenait rien.

En tout cas, si c'était ce fameux Créan qui faisait mumuse avec leurs vies et qu'il était sur cette île, il mériterait bien quelques torgnoles.
"T'as déjà vu sa tronche ? A quoi il ressemble ? Que si j'le croise j'lui foute la patte dans la tronche." demanda-t-il à Kurag.

Alors qu'ils parlaient, leur chemin s'effaçait, comme s'enfonçant sous la terre et la végétation de la jungle dans laquelle il s'enfonçait. Puis, sur une pierre, des squelettes pendus. Et alors que l'humoran se demandait qu'est-ce que cela pouvait bien présager comme emmerdes, une voix se fit entendre non loin.

Derechef, Heartless s'accroupit, leur ordonna de se taire et de faire de même.

Ils restèrent quelques instants immobiles et muets. Les voix des inconnus étaient à peine audible parmi les sons de la jungle. Ne pouvant se résoudre à rester à se cacher sans rien faire, il murmura : "On n'entends rien d'ici et on y voit que dalle ! J'vais me rapprocher. Vous, bougez pas. J'reviens."

Son instinct félin semblait lui revenir dans cette jungle épaisse. Il se mouvait dans la végétation à quatre pattes, en silence. Tel le prédateur, il s'avançait vers les potentielles proies en veillant à ne pas attirer leur attention. Au détour d'un bosquet, il les vit. Ils étaient trois. Un grand elfe noir aux cheveux longs et blancs lui faisait face, dans une armure évoquant les loups, arborant une cape longue et noire. Il avait une épée de chaque côté de sa ceinture et était en train de parler à un autre individu que Mercurio ne voyait que de dos. Celui-ci semblait plus étrange encore. On l'aurait dit nu, mais sa peau était comme du métal, la rigidité en moins. A quelques pas de cet inquiétant duo, un vieil homme les regarde, accoudé à une grande pierre, en train de fumer la pipe. Ils n'avaient pas l'air commodes.

L'humoran tendit l'oreille.
"... sans vouloir être vantard. Je souhaiterais que tu rajoutes la pierre rouge de ce collier sur le mien. Je ne veux pas prendre le risque de plus pour le moment, je n’ai pas en atteint ton expérience et ta force."

Ils parlent des colliers. Des pierres qui y sont incrustées. Le shaakt veut rajouter une pierre rouge en plus sur son collier. Qu'il y aurait un risque à en mettre plus. De quoi ? De pierres rouges ? Ensuite, il vante l'expérience et la force du second. Ils ne semblent pas sur un pied d'égalité, mais l'humoran a du mal à comprendre leur relation. La suite de leur discussion lui en dirait peut-être davantage. Il devait rester là, silencieux, à espionner encore un peu.



Promenons-nous dans les bois - Chapitre II

Sirat m’adresse la parole en me signalant que les bijoux passent après ce qui risque d’arriver en me montrant la direction avec son marteau. Je le regarde et accuse de la tête sa remarque. Je pose mes mains sur les pommeaux de mes lames puis me concentre sur la direction qu’il me montre.

Je lui dis sur une voix calme et prête au combat :

Il faut voir ce à quoi nous nous attentons. Un monstre d’un des treize ou encore d’autres cobayes ?

Une ombre presque invisible apparaît derrière Sirat et lui chuchote à l’oreille :

Sauve Daio avant qu’il parte sur les chemins des ténèbres.

Promenons-nous dans les bois - Chapitre I

Promenons-nous dans les bois

Chapitre II

Un nouvel individu entra soudainement dans son champs de vision. C'était un woran batardé, comme lui. Enfin non. Pas comme lui. Pas du tout même. Une mine patibulaire, vêtu d'une armure d'os et un marteau sombre en main. Il portait aussi un collier. Pas du genre à faire dans la magie de soin.

*Putain, il vient d'où lui ?*

Il s'avança jusqu'au duo et le pointa avec son arme. Les autres ne tardèrent pas à le repérer à leur tour.

*Merde. Merde. Merde. Merde. Merde.*

Il commençait à paniquer, ne savait pas quoi faire. S'il restait là, il était foutu. Parce que bon, les squelettes c'était bien rigolo mais ces trois lascars devraient être une autre paire de manche. Et vu leurs tronches, ce serait étonnant de s'en faire des copains. Mais il avait toujours trois alliés non loin.

Tant pis pour l'agilité féline, c'était maintenant comme une chèvre folle qu'il s'éloigna de la zone et rejoignit Heartless, Kurag et Farion. Arrivé à leur hauteur, il clama :
"Putain les mecs, ils m'ont vu ! Dégainez, va falloir se battre !"

Il sortit son katar d'argent de la ceinture et regarda de là où il était venu. Ils ne tarderaient certainement pas.



Promenons-nous dans les bois - Chapitre III

Soudain un cri de cochon retenti du buisson, Sirat me regarde et me dit qu'il y a quelque chose en travers de notre chemin. Puis il intime au cochon de sortir, un rictus se dessine sur mon visage au moment même où je dégaine mes lames.

Je ferme les yeux et me concentre sur ce qui nous entoure. Je me laisse envahir par les différentes énergies et la redirige vers mes lames. Je rouvre mes yeux et me permets d'ajouter aux paroles de mon compagnon d'arme:

Je te parie que l'on peut le dépecer sans le voir. Sinon on peut être clément s'il se montre.