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 Sujet du message: Zone 6 : village des serfs
MessagePosté: Ven 14 Mar 2014 12:14 
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Description de la zone :

Une fois pénétré dans la zone, vous apercevez assez facilement un contraste que vous n'avez pas forcément vu d'en-bas : si les maisons sont plus grandes, elles sont aussi dans un état nettement plus déplorable, portes défoncées, détritus au sol, toits percés, murs branlants,... Et surprise dans un lieu aussi sinistre que cette île, il y a même ce qui ressemble à une taverne, et des serviteurs, vêtus de tissus et même des gardes, ceux en cuir, pas ceux en mailles, vautrés dans les déchets, manifestement ivre mort ou se réveillant d'une gueule de bois.

Mais aucun esclave, à première vue du moins. Il suffit d'atteindre le coeur du "village" pour les trouver, ou du moins se faire une idée de où ils sont. Un grand trou dans le sol, ornés de longues piques pour empêcher toute sortie, avec un seul accès : une porte étroite, permettant le passage d'une seule personne, descendant sur un long escalier, tout aussi étroit. Cette porte est gardée par 4 soldats, en armure de métal.

Une route part vers le Nord et ce qui semble être des champs. Une autre route part vers le Sud et la forêt et une dernière part vers l'Est et le volcan.

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Zones adjacentes :

Zone 5 (maisons des 13)
zone 27 (cultures, route au Nord)
zone 51 (route au Sud dans la forêt)
zone 53 (Route à l'Est vers le volcan)

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Alors il y a une règle que je veux que vous observiez pendant que vous êtes dans ma maison : Ne grandissez pas. Arrêtez, arrêtez dès cet instant. Wendy dans "hook" (petit hommage à Robin Williams)
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 Sujet du message: Re: Zone 6 : village des serfs
MessagePosté: Ven 14 Mar 2014 12:24 
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Jour 2 : 7h du matin

Plus vous vous éloignez des maisons des treize, plus vos maux divers s'apaisent. Vous vous retrouvez dans ce qui semble être un village construit à la hâte, ou encore victime de tremblement de terre ou un mélange des deux. Les maisons ressemblent à rien, toits où il manque des morceaux, trou dans les murs de bois, portes défoncées ou inexistantes, égouts à ciel ouvert, la terre qui constitue les "rues" n'est qu'un bourbier de déchets et d'argile collante.
Vous croisez des gardes qui sont trop occupés à cuver on-ne-sait-quel-alcool pour se soucier de vous, ainsi que des serviteurs manifestement, dans un état très semblables. Un bâtiment sort du lot, pas moins déplorable, mais un panneau avec un chat ébouriffé mal dessiné avec du charbon sur une plaque de bois trône sur la porte et de l'intérieur retentit des cris et des chants pour le moins avinés.
Si vous passez outre ce qui semble être une taverne, vous arriverez à une place ou du moins un espace dégagé nettement plus grand que les autres : enfin dégagé si on excepte les pieux, les lances de métal et les suppliciés attachés, nus, couverts de plaies, laissés vivant à la merci des corbeaux. Vous avez là une idée rapide des punitions promises par Crean, cette vision ne peut plus vous laisser indifférents... Entre les pieux, répartis en ovale, se trouve une fosse dont vous ne voyez pas le fond. A l'opposé de votre point d'arrivée (plein Est donc) se trouve une porte, gardée par des hommes en armures de métal.

Cela ne fera pas plus de 5 minutes que vous êtes arrivés dans le "village" quand vous sentez la terre trembler. Et si Cromax tourne la tête vers le volcan, l'épaisse fumée brune pourrait lui rappeler celle d'une autre île...

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 Sujet du message: Re: Zone 6 : village des serfs (Virina,Siiwih,Cromax)
MessagePosté: Lun 17 Mar 2014 11:06 
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L’elfe blanche nous rejoint après un court instant. Plus altruiste que moi, sans doute, elle s’inquiète du sort de l’archer allié de l’orquesse qui a fui sans demander son reste. La peau-verte nous répond à tous les deux, alors que nous prenons la route vers le reste du village, en direction du volcan fumant à l’horizon. Elle nous affirme venir du sud, d’une carrière où les pierres ornant nos colliers sont minées et sculptées. Deux pierres sortent de la roche, intimement liées l’une à l’autre. Des pierres de vision, permettant au possesseur de la grande de voir par la petite comme s’il s’agissait d’un œil externe. J’opine du chef, comprenant l’intérêt de masquer nos pierres respectives. Ainsi, nul ne peut voir où nous sommes, et nous pouvons œuvrer dans la discrétion… Jusqu’à réussir à s’emparer des grosses, en tout cas. Peut-être sont-elles en possession de Crean Lorener, l’odieux jeteur de malédiction.

Concernant l’archer, elle est plus directe : il a fait son choix. Qu’il courre, si ça lui chante. Elle a trouvé en nous de nouveaux compagnons, et cela semble lui suffire. Elle nous questionne alors sur ce que nous avons appris d’utile sur l’île. Vaste programme…

« Cet endroit est une île. Une île appartenant à Oaxaca et à ses treize Sergents, qui leur sert de centre d’entraînement et de… laboratoire. Ils y testent leurs créations monstrueuses, se servant des possesseurs de colliers comme de chair à nourrir les créatures ignobles dont ils ont peuplé l’île. Hommes déformés, lézards agressifs, âmes perdues, voilà nos rencontres, jusqu’ici. Il est possible que les treize sergents soient présents… Dans ces maisons de pierre d’où nous venons. Mais je ne crois pas… »

Je continuerais bien, mais nous arrivons dans un endroit qui m’ôte toute parole. Les maisons de pierre ici sont plus grandes que les autres, mais aussi dans un état bien plus pitoyable. Déchets éparpillés, portes et volets ébréchés, murs fissurés… la zone. La migraine s’est apaisée, mais la nausée est de rigueur, désormais, quand je vois ces gardes ivres morts vautrés sur le sol sans la moindre réaction à notre arrivée. Et quel sol : de la boue écœurante dans laquelle flotte déchets et êtres plus ou moins vivants, cuvant leur vin et leur bière dans des gargouillis immondes.

Une taverne marque l’origine de cette débauche, et des cris et rires avinés en sortent encore.

Par-delà la taverne, une place garnie de pieux métalliques ou en bois auxquels sont attachés des prisonniers agonisant de leurs blessures, laissés à leur destin face aux corbeaux qui les dévorent vivants sans qu’ils aient la moindre force pour se défendre. Ma colère est toujours présente en moi, le sang des gardes n’a pas suffi. Ils n’étaient que des pantins de leurs maîtres, et c’est d’eux que je veux la tête. Ma soif de sang ne sera pas abreuvée avant… Et cette vision ne fait que renforcer la haine que je leur porte. Tortionnaires cruels et sans pitié, exécuteurs et bourreaux. Ils paieront leur cruauté, et leurs actes barbares. Par leurs propres armes. Et je me ferai le chantre sanglant de cette vengeance par les armes.

Je dégaine mes lames, rapière et lame métamorphe sous sa forme de lance. Lance que je plante sans la moindre pitié dans le corps aviné d’un des gardes ronflant à moitié dans la fange. Aucun ne survivra… Et ce geste, je le fais sans le moindre remords de m’attaquer à un homme à terre. Vu ses actes, il ne mérite aucune pitié. Juste l’absolution de la mort que je lui prodigue.

Mais alors que la pointe de la lance transperce son ventre, le sol se met à trembler, et une fumée épaisse se met à jaillir du volcan menaçant.

« Il entre en éruption. Toute l’île pourrait disparaître sous la cendre et les coulées de lave et de boue brûlante… »

Que faire, dès lors ? S’en éloigner ? Se presser de régler le problème ? Tant que je ne vois pas la coulée, il est encore temps d’agir avant de fuir. Et ce lieu, nous devons le purifier et en tirer un maximum d’informations. Je prends une longue inspiration…

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 Sujet du message: Re: Zone 6 : village des serfs (Virina,Siiwih,Cromax)
MessagePosté: Mar 18 Mar 2014 04:07 
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C’est l’elfe gris aux yeux rubis qui répondit à la guerrière garzok après avoir écouté ce qu’elle avait à raconter. C’était un bon marché aux yeux de la vieille créature verte qui restait attentive à ses propos tout en s’éloignant des treize petites maisons de pierres. C’est ainsi que l’elfe habillé de noir lui confia que l’île où ils se trouvaient appartenait à Oaxaca et à ses treize sergents. Depuis son arrivée en bateau, elle avait entendu parler à quelques reprises des Treize, mais c’était la première fois qu’on lui parlait d’Oaxaca, ou alors elle ne s’en rappelait pas. Les hommes dans la forêt lui avaient également parlé de monstres, mais de façon beaucoup moins précise que ce nouveau compagnon de route.

Plus ils avançaient vers le nouveau village et moins les douleurs à la tête se manifestaient, pour finir par disparaître complètement. Si les maisons du précédent village étaient plus petites et bien entretenues quoique modestes, celles du présent petit bourg s’avéraient dans un état si épouvantable que même Virina le remarqua. Les toits défoncés, les portes manquantes, des trous dans les murs de bois faisant office de fenêtres, difficile à dire ce qui s’était passé là. Sans s’arrêter, la créature verte suivit un chemin de terre dont le sol humide était recouvert de détritus divers, de vomis et de gens ivres morts ou tout simplement endormis. Des gardes et serviteurs, en état d’ébriété avancé, se promenaient allégrement dans les rues souillées sans s’occuper des nouveaux arrivants. L’origine d’une telle ivresse était plus que facile à trouver. Une sordide taverne, ornée d’une vulgaire pancarte où figurait un chat noir trônait en plein milieu. Dans ce lieu délabré, cet établissement semblait apporter de la joie à ses occupants, si on se fiait aux chants et aux rires qui en ressortaient. Un peu plus loin on pouvait distinguer des pieux de bois et des lances disposées en cercle autour d’une fosse. Mais Virina ne s’y rendit pas immédiatement, elle observait les gens sortir de la taverne, quelques choses d’autres la préoccupaient. Lorsqu’elle sembla avoir trouvé ce qu’elle cherchait, la terre se mit à trembler. En levant la tête, la garzok aperçut une longue fumée brune sans cependant en comprendre la provenance. C’est alors que l’elfe gris lui parla d’éruption et annonça que l’île pourrait disparaitre sous la cendre et les coulées de lave et de boue brûlantes.

La guerrière ne fit alors qu’un bref commentaire :

« Il faut donc agir vite. »


D’un pas décidé elle se dirigea vers un garde humain de haute stature qui tout en titubant sortait de la taverne. Arrivée à sa hauteur, elle lui flanqua un bon coup dans le ventre. Un coup mesuré, pas trop fort, mais tout juste assez pour qu’il plie en deux. Puisqu’il était soûl, le rouquin hébété ne riposta point. En vitesse, la guerrière retira une couronne de cuir de son sac et la déposa sans aucune délicatesse sur le crâne du garde. Puis tout en reculant d’un pas, elle attrapa son fouet et le fit claquer tout en lui donnant un ordre.

« Emmène-nous dans le lieu où ils contrôlent ces colliers dotés de pierre de vision ! Puis dis-nous ce que tu sais sur ce qui se passe ici ! »


La guerrière en avait choisi un qui ne semblait pas trop amoché, il restait à savoir s’il possédait l’information qui l’intéressait.

((( Coup de poing dans le ventre d’un garde ivre et installation d’une couronne de cuir sur sa tête avant de lui donner un ordre. )))

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 Sujet du message: Re: Zone 6 : village des serfs (Virina,Siiwih,Cromax)
MessagePosté: Ven 21 Mar 2014 15:11 
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« J’arrive du sud, de la carrière de roches. » expliqua l'orque tout en sortant de sa besace une pierre on ne peut plus banale. « Une fois la roche cassée, on a deux pierres : une petite et une grosse. » poursuivit-elle en rangeant le morceau gris et sortant deux pierres taillées aux couleurs surprenantes. L'une était nettement plus grosse que l'autre et nous renvoyait nos reflets avec une précision fantastique et peu de déformation. Je lâchai un hoquet de surprise en réalisant ce qui clochait : ce n'était pas un reflet, comme dans un miroir, mais bien une image animée, comme celle des galeries de Nosvéris. Me déplaçant devant les pierres je compris que la grosse nous montrait ce que la petite « voyait » à la manière d'un œil. « Pierre de vision. » lâcha sèchement l'orque, manifestement agacée d'avoir à nous expliquer tout ceci.

Elle ramassa les pierres avant d'adresser à moi.

« Il a fait son choix, j’ai fait le mien, faites de même. J’ai pris cette direction afin de trouver comment fonctionne ce collier, qui et comment il se contrôle. Il me rend plus forte, mais je n'aime pas qu'il contrôle mon esprit. »

Elle était parfaitement consciente du rôle des colliers. Mais ne savait pas comment leur échapper. Nous pouvions seulement rester sur nos gardes et veiller à ne pas laisser la pierre de vision de nos colliers à découvert.

« Et vous, que savez-vous d’utile ? »

J’hésitai à répondre, pas plus enchantée qu'elle de palabrer en de telles circonstances. Du moins avions-nous lentement repris notre progression, pressés de mettre le plus de distance possible entre nous et Crean.

« Cet endroit est une île. Une île appartenant à Oaxaca et à ses treize Sergents, qui leur sert de centre d’entraînement et de… laboratoire. Ils y testent leurs créations monstrueuses, se servant des possesseurs de colliers comme de chair à nourrir les créatures ignobles dont ils ont peuplé l’île. Hommes déformés, lézards agressifs, âmes perdues, voilà nos rencontres, jusqu’ici. Il est possible que les treize sergents soient présents… Dans ces maisons de pierre d’où nous venons. Mais je ne crois pas… »

Je gardais le regard rivé sur l'orque, guettant ses réactions. Aussi loin que je pouvais me souvenir, il ne me semblait pas avoir jamais fait équipe avec un orque. Rien de très engageant. Cromax ne finissant pas sa phrase je me retournai vers lui et suivis son regard.

Un nouveau village se dressait sur notre chemin. Mais il n'avait rien à voir avec celui que nous venions de quitter. Une tempête semblait l'avoir ravagé, arrachant les toits, déchaussant les rares pavés, brisant les poutres, lessivant les sols pour n'y laisser qu'une boue immonde, mélange d'argile, paille moisissante, excréments, linges abandonnés, et je m'attendais presque à voir des rats cavaler. Ils avaient déjà dû être mangés. Pourtant, malgré tant de désolation, le village n'était pas complètement abandonné. Des gardes se tenaient, ou plutôt gisaient, au abord de la villes, la mine brouillé, le regard vitreux quand ils ne ronflaient pas, et les jambes flageolantes quand ils n'étaient pas vautré dans cette boue qui maculait tout dont la puanteur était à la hauteur du spectacle qu'offrait ce semblant de civilisation.

Des cris, des rires gras, éclataient encore, en provenance d'une bâtisse ornée d'une enseigne représentant un chat noir et n'augurant rien d'autre qu'une taverne mal famée. Des réfugiés se cachaient-ils dans les demeures ouvertes aux quatre vents ? Que s'était-il passé ici ? Une armée ? Les intempéries ? La seule débauche ? Il s'agissait soit d'une nouvelle expérimentation soit des quartiers des soldats et serviteurs des Treize. Cette île leur appartenait, tout ce qui était là leur était forcément lié. Alors que nous avançâmes j’eus la confirmation qu'il s'agissait d'un camp ennemi. Au détour d'une construction nous eûmes tout le loisir de contempler les atroces tortures infligés à des prisonniers sur la place publique. Je détournai le regard, songeant que tout ce que nous pouvions faire pour libérer les malheureux torturés était d'abréger leurs souffrances du fil de nos lames. Les pauvres étaient nus, suspendus dans les airs, lacérés et laissés à la merci des charognards et du froid. Je me fis violence pour réprimer l'envie de vomir.

A la vue de ces horreurs, Cromax dégaina son arme métamorphe et la planta dans un garde ivre mort qui se roulait dans ses propres déjections. Je contemplai le cadavre avec détachement, et calculai froidement qu'il allait nous falloir du temps pour tuer toutes les gens des Treize présents dans ces ruines. Je n'avais pas la soif de sang de mon compagnon mais comprenais ses actes et étais prête à lui prêter main forte sans poser de questions ou demander de comptes. Un grondement sourd monta du sol, nouant mes entrailles, comme en réponse à la colère du guerrier et à la souffrance à laquelle nous assistions.

« Il entre en éruption. Toute l’île pourrait disparaître sous la cendre et les coulées de lave et de boue brûlante… » nous prévint Cromax.

Je n'avais jamais vu d'éruption de mes propres yeux et bien que fascinée je ne souhaitais pas risquer nos vies pour le simple spectacle.

« Il faut donc agir vite. » lui répondit l'orque.

Elle se dirigea vers la taverne, attrapant au passage un garde fort aviné qui en sortait et lui flanque un coup de poing dans le ventre. Le souffle coupé, il tituba de plus belle et n’eut pas le temps de réagir avant que l'orque ne lui mette un bandeau de cuir. Satisfaite, elle recula, fit claquer son fouet.

« Emmène-nous dans le lieu où ils contrôlent ces colliers dotés de pierre de vision ! Puis dis-nous ce que tu sais sur ce qui se passe ici ! »

« Tu peux les contrôler ? » m'exclamai-je. Je voulais savoir comment, et si nous pouvions en faire de même, dans l'idée de mieux comprendre nos propres atours contraignants. « Peu importe me repris-je. » Nous n'avions pas le temps. « Quel temps avons-nous selon toi Cromax avant d'être en danger dans ce village ? » Je ne souhaitais à personne de mourir brûler vif. Dans la mesure du possible il nous fallait au moins achever les prisonniers agonisant, et sauver ceux qui pouvaient l'être...

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Sinaëthin Al'Enëthan, alias Silma, Héraut de Yuia, hiniön lvl 21


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 Sujet du message: Re: Zone 6 : village des serfs (Virina,Siiwih,Cromax)
MessagePosté: Sam 22 Mar 2014 14:06 
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Alors que la barbare attendait la réponse du garde en état d’ébriété, l’elfe blanche, vraisemblablement surprise, la questionna sur le rôle du fouet. Peu volubile, et surtout ne voulant rien perdre des informations qu’allaient sûrement lui donner son esclave, la garzok se contenta de quelques mots :

«Le fouet et cette couronne de cuir sont liés. Les esclaves de la mine en portaient tous.»


Puis de sa main libre, elle montra un autre garde endormi dans la terre boueuse, un fouet identique à celui de Virina accroché à sa ceinture.

Silencieuse, immobile, elle attendait les réponses aux questions posées, notamment la dernière adressée à l’elfe gris de la part de la blanche à savoir combien de temps ils disposaient avant l’éruption volcanique.

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 Sujet du message: Re: Zone 6 : village des serfs (Virina,Siiwih,Cromax)
MessagePosté: Dim 23 Mar 2014 00:56 
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Jour 2 : 7 à 8h du matin

Soumis au collier, le garde hésite, il tourne la tête vers le volcan et vers les maisons des treize, hésitant manifestement sur la direction à prendre pour obéir à l'ordre. Il finit par s'occuper de la seconde partie.

Il vous expliquera en long et en large ce que les ombres avaient déjà expliqué au duo d'elfes : cette île sert à tester les monstres des treize. Tout tourne autour de cela ici. Le débarcadère pour emmener et ramener les treize, leur matériel, les esclaves; le village pour vivre autant les treize que leurs gardes et leurs serviteurs; les champs pour nourrir tout le monde. Les couronnes de cuir pour contrôler les esclaves et pouvoir les forcer à rester où ils sont au besoin. Mais aussi le volcan pour la forge, les mines de pierres blanches, rouges et bleues pour les colliers, ainsi que les deux mines de minerai symbiotique.
Les colliers eux mêmes font partie des essais. Les vôtres sont la dernières versions, les plus efficaces pour Crean. Crean contrôle, Khynt modèle. Lui ignore comment ça marche, il ne fait qu'obéir aux ordres. Le reste du temps, les gardes sont libres et s'occupent ici, dans leur village. Ils oublient, dans la bière, le vin, l'eau de vie, les autres ordres. Rarement ils remplissent les journaux, rédigent des sorts ou construisent et réparent les maisons.

Après une petite heure à lui tirer les verres du nez (ou à trucider des gardes, libre à vous, ils sont soit trop ivres soit contraints à obéir par leurs colliers/couronnes de cuir), vous verrez une comète traverser le ciel et s'écraser à moins d'un kilomètre de vous, plus au nord...


(((Pour votre exploration du village et le partage d'informations + 1,5xp chacun)))

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 Sujet du message: Re: Zone 6 : village des serfs (Virina,Siiwih,Cromax)
MessagePosté: Mar 25 Mar 2014 11:21 
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L’orquesse, prévenue du danger du volcan s’il rentre en éruption, préconise l’action, et s’en va interroger un garde sur les pierres de vision. Je la laisse faire de son côté : elle nous fera un compte-rendu de ses découvertes plus tard. Y compris sur l’utilisation étrange de ces couronnes et fouets de cuir sur lesquels Sinaëthin s’interroge vivement, avant de me demander combien de temps il nous reste dans ce village avant de se faire ensevelir. Je ne suis pas géologue, et ne connais les volcans que de ma propre expérience sur Verloa. Je réponds néanmoins, tant bien que mal :

« Ça dépend de la direction que prend la coulée, et du moment de l’éruption. Je ne saurais vraiment en dire plus. Nous pourrions être en danger partout, sur cette île. Pas seulement ici. »

D’où l’intérêt de vider cet endroit de tout son intérêt stratégique pour les sbires d’Oaxaca. Je n’écoute pas les réponses du garde à la garzok. Je me contente de sortir ma lame sanglante du corps inerte du garde défunt. Ma soif de sang n’est pas étanchée, et ce village est rempli de serviteurs du mal, en pleine débauche morale et physique. Des déchets. Des déjections. Ils m’écœurent, tous autant qu’ils sont. D’aucuns les prendraient sans doute en pitié, dans ce piètre état. Mais vu ce qu’ils ont fait à leurs prisonniers, rien ne peut plus les sauver de mon ire, désormais. Et même si les grands pontes comme Crean n’ont cure de leur vie ou de leur état, il s’agit de leurs hommes, et leur massacre sonne en moi comme une vengeance pour ces menaces proférées à mon égard, en sus d’une punition pour leurs actes vils et déments.

Décidé, inarrêtable désormais, je traîne mes armes jusqu’au prochain garde, que je transperce avec violence entre deux hoquets de rire alcoolisé. Et j’étête sans vergogne son voisin et compagnon, au moment où il se rend compte du décès du premier, laissant sa tête éberluée choir sur le sol d’un coup formidable de hache bleutée translucide tâchée de sang vermillon. Et le sang, il n’est pas prêt de s’arrêter à couler. Emporté dans ces deux premiers meurtres, et désireux d’ôter encore plus de vies, je me rue sur trois autres compères endormis et ronflant sous un porche. De ma rapière, j’en fais une brochette de chair, que je sépare en deux d’un coup de sabre redoutable. Les deux serrées, éclaboussé de leur sang, je sens la rage monter, la colère m’envahir, l’ivresse du combat et du meurtre inonder tous mes sens. Alerte, je repère mes prochaines victimes. Témoins de mes précédents crimes, elles tentent de fuir en titubant et rampant dans la fange, mais je les rattrape sans peine pour les clouer au sol, et mêler leur sang à la boue formée de leurs régurgitations et excréments d’ivrognes.

Les dents serrées, je cours désormais comme un animal fou, tuant à tours de bras quiconque se trouve devant moi. Ces abrutis ne se défendent même pas. Ils n’en sont pas capables. Et je tue, tue sans regret, sans conscience. Ivre de sang, j’arrache les vies sans la moindre émotion autre que la colère qui me ronge. Une véritable hécatombe. Un massacre sans nom, qui s’ils avaient été innocents m’aurait fait passer pour le pire des monstres. Mais là, je ne ressens aucun remords de leur décès brutal. Chacun d’entre eux mérite ce sort, pour les atrocités commises sur cette île ou ailleurs. Je n’ai cure de leur asservissement. Du fait qu’ils n’avaient peut-être pas le choix. Et à cet aspect, je suis du coup sans doute pire qu’eux, dans mes actes, puisque j’agis sous ma seule volonté. Mais cette pensée ne me traverse que trop rapidement l’esprit. Galvanisé par ma colère, et par les encouragements muets, mais opressants, de Lysis dans mon esprit, je tue, je tue et je tue encore, arrachant des membres, écrasant des têtes et des cages thoraciques à coup de marteau de guerre, transperçant des abdomens de lances et de piques, tranchant la chair et les os d’une hache terrible. Mon imagination n’a guère de limite, pour achever ces moins que rien, ces débris d’humanité. Et alors que j’arrache leur vie avec toujours plus de barbarie, je hurle ma rage, ma peine, dans un cri continu et, du coup, haletant. Je ne prête plus aucune attention à mes compagnons. Je suis dans une transe incontrôlable. Je pète un plomb, je pète un câble. Et enfin, lorsque plus aucun vivant ne fait chavirer mon regard et mes gestes, je laisse tomber mes armes sur le sol, et me laisse moi-même choir à genoux dans la boue mêlée du sang de mes victimes. Je ne crie plus. Mon regard, à nouveau noir, n’exprime plus rien, mis à part un profond vide. Le même vide qui habite, à cet instant, mon esprit. La colère, soudainement, s’en est allée. Non pas que je n’en veuille plus à ces tortionnaires, mais ma vivacité de mon ire est contrôlable, désormais. Et pourtant, je ne me sens ni satisfait, ni libéré, de ces meurtres sanglants. Je suis juste perdu, seul dans les ténèbres de mon esprit. Incapable de savoir si je suis un monstre ou un héros. Incapable de regretter mes gestes, ni même de les comprendre, en vérité.

Et je ne reprends possession de ma conscience que lorsqu’une boule de feu venue de nulle part traverse le ciel pour s’écraser sur l’île, à moins d’une demi-lieue. Alors, je me redresse, noir et rouge de crasse et de sang. Le visage barbouillé d’éclaboussures écarlates, le blanc de mes mèches rougis, lui aussi… Je cherche du regard l’elfe blanche et l’orquesse… A la fois perdu et paniqué. Et dans un souffle qui leur est adressé, même si je doute qu’elles entendent mes propos, je m’exclame :

« Il nous faut quitter cet île. La détruire. Effacer tout ce qu’elle représente. »

Et vide de toute émotion, marchant comme un zombie, mais non sans avoir rangé mes armes dans leur fourreau, je me mets à marcher vers la fosse cernée de piques. Là où les hommes vêtus d’acier se trouvaient. Je ne sais même plus si je les ai tués, eux-aussi, dans ma folie. Mais avant de se rendre vers le lieu d’impact du météore, fumant désormais sûrement à l’horizon, plus au nord, je dois avoir le cœur net sur ce que contient cette fosse. Même si j’ai peur de déjà le savoir…

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 Sujet du message: Re: Zone 6 : village des serfs (Virina,Siiwih,Cromax)
MessagePosté: Mar 25 Mar 2014 13:17 
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Le garde roux devenu l’esclave de la garzok déballa tout son sac. Il en dit tant que la barbare en fut tout étourdie. N’étant pas portée elle-même à la discussion, elle atteignait assez rapidement le niveau de saturation en tant qu’auditrice. Dans tout ce flot de paroles, elle en retint ce qu’elle jugea le plus important. Elle ignora donc le passage sur les monstres et la fonction de l’île puisque l’elfe gris lui avait tout expliqué. Même chose pour la couronne de cuir et le fouet ainsi que la pierre bleue dont elle connaissait bien la fonction. Cependant, lorsqu’il mentionna les deux autres pierres présentes sur le collier, elle réalisa qu’elle les avait, à tort, négligés. Si la pierre bleue avait une fonction particulière, Virina en déduisit qu’il pouvait en être de même pour les autres cailloux qui ornaient le bijou. Or, elle savait que ce collier augmentait sa puissance de frappe et qu’il pouvait aussi contrôler sa pensée et ses actions. Restait à savoir de la rouge ou de la blanche, laquelle la contraignait à la soumission.

Intuitivement, elle pensa que la pierre rouge contrôlait sa pensée, et que si elle ne pouvait pas retirer ce collier, il était probablement possible de briser les pierres qui y étaient incrustées. Elle s’apprêtait donc à tenter de détruire une des pierres qui ornaient son cou lorsqu’elle se ravisa. Et si elle se trompait ? Échapper à l’emprise de l’un des treize, certes oui, mais perdre toute la puissance que ce collier lui offrait, il n’en était pas question.

Elle empoigna donc sa rapière de sa main gauche et l’épaule du garde de sa main droite. Puis parla à voix haute à l’intention de ses compagnons, mais surtout pour faciliter sa concentration :

« La blanche pour la puissance et la rouge pour la soumission! »

Du bout de sa rapière, elle tenta de déloger la pierre rouge de son assise, quitte à la briser ou à blesser le porteur de collier.

Alors que la vieille créature verte s’acharnait sur le collier du pauvre garde condamné, elle vit du coin de l’œil une énorme boule de feu traverser le ciel. Elle fut un moment interloqué par cet étrange phénomène, mais elle était trop préoccupée par son propre problème pour s’en soucier.

L’elfe gris les avisa qu’ils devaient quitter l’île et tout détruire, puis se dirigea vers la fosses aux piques. Virina le regarda partir. Elle avait bien l’intention de le suivre, mais pas avant d’avoir cassé la pierre rouge.



(((tentative de retirer la pierre rouge du collier du garde, ou la briser au besoin)))

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 Sujet du message: Re: Zone 6 : village des serfs (Virina,Siiwih,Cromax)
MessagePosté: Mer 26 Mar 2014 15:36 
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« Le fouet et cette couronne de cuir sont liés. Les esclaves de la mine en portaient tous. » 

Elle désigna le fouet accroché à la ceinture d'un garde endormi, identique au sien. Elle avait dû le dérober à un garde. C'était bon à savoir, mais quelque peu inquiétant de savoir qu'il suffisait qu'elle, ou tout autre individu, nous enfonce cette lanière sur la tête et fasse claquer son fouet pour faire de nous ses jouets...

« Ça dépend de la direction que prend la coulée » intervint Cromax en réponse à ma précédente question. « Et du moment de l’éruption. Je ne saurais vraiment en dire plus. Nous pourrions être en danger partout, sur cette île. Pas seulement ici. »

Inquiète je retournai mon attention vers le volcan, faisant vibrer le sol d'un grondement sourd et de craquements sinistres en écho à pétulantes échappées de fumée. A cette vue, et surtout sous l'effet de la couronne de cuir, le garde se mit à nous raconter tout ce qu'il savait, à toute allure et sans trop prendre le temps de respirer. Il nous expliquait tout, comme si sa vie en dépendait. Ce qui n'était pas tout à fait faux. Il parla des créatures, des expériences, des Treize, du village. Il me sembla qu'il n'avait rien à nous apprendre et en éprouva une pointe de contentement.

Cromax s'était éloigné, et je réalisai avec un temps de retard qu'il avait abattu un autre garde. D'un pas décidé, il se portait à la rencontre de trois autres gardes, endormis sous un porche, quand je remarquai qu'il avait le même comportement que j'avais pu constater précédemment. Il semblait emporté par une soif inextinguible de sang. Tout en le sachant je ne pu retenir un hoquet de stupeur quand il écorcha vif les trois malheureux. Déjà il s'avançait vers d'autres proies, guère moins éméchées mais conscientes du danger. Effrayées, elles tentaient de fuir. Mais le Sindel n'était plus que vengeance et violence. La fureur déformait ses traits. Il se mit à courir, taillant dans le vif, s'éclaboussant de sang. Au loin la montagne gémissait, et menaçait de tous nous engloutir. Nous ne devions pas nous séparer.

« Cromax ! » appelai-je tout en me lançant après lui.

Je ne doutais pas de sa puissance, je ne regrettais pas la mort de ses victimes, mais l'angoisse me fouaillait les entrailles et je craignais que l'on se perde les uns les autres. Il ne fallait pas laisser place à la panique. Il déchirait, transperçait, rugissant de colère, sans jamais s'arrêter. Il enchaînait les massacres, ne laissant derrière lui que des cadavres poisseux et de longues traînées sanglantes. Et je lui courais après, sans jamais oser m'approcher trop, de peur qu'il ne s'en prenne à moi.

« Cromax ! »

« La blanche pour la puissance et la rouge pour la soumission! » annonça l'orque sans que je saisisse le sens de cette remarque.

Un lointain sifflement glissa le long du vent. Une subtile modification dans l'air me fit tiquer. Les sens en alerte je jetai des regards perplexes autour de moi. Puis je le vis. Dans le ciel filait un monstrueux amas auréolé de flammes. Il se précipitait vers l'île.

« Dame ! » eu-je à peine de le temps de m'exclamer. Déjà il s'était écrasé, soufflant sa poussière jusque nous et faisant frémir les cimes. Une chance qu'il ne fut pas de taille plus conséquente. Il aurait pu anéantir l'île et nous avec dans le même temps...

« Il nous faut quitter cet île. La détruire. Effacer tout ce qu’elle représente. »

Cromax était revenu sur ses pas, hagard, maculé de boue et de sang. Mais déjà il repartait, filant en direction des torturés. Il nous fallait partir. Mais pas sans les esclaves restant. Pas sans les rares innocents de cette île. Et les créatures ? Avaient-elles une chance de regagner leur dimension ? Pouvait-on les aider ? J'aurais aimé avoir des ailes. Surtout dans de telles circonstances.

« Il n'y a pas d'autre village n'est-ce pas ? » demandai-je d'une voix blanche tant à l'orque qu'au garde sans les regarder vraiment.

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 Sujet du message: Re: Zone 6 : village des serfs (Virina,Siiwih,Cromax)
MessagePosté: Ven 28 Mar 2014 19:53 
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Jour 2 : 8h du matin

Quand elle brise (au bout de deux coups et d'une jolie estafilade sur le visage du garde) la pierre rouge du collier, la vieille orquesse sent le garde s'affaisser sous sa poigne. Plus détendu ou simplement moins conscient ? Toujours est-il qu'il résiste bien moins, c'est à dire plus du tout.

A la question de Siiwih, la réponse sera que non, il n'y a pas d'autres villages sur l'île.

On descend dans la fausse par un escalier fait de terre et de schiste, glissant, raide et étroit qui longe la paroi d'argile noire. Au fond se trouve une zone où la terre est aussi rouge que celle des rues au-dessus après le massacre perpétré par l'elfe gris. Autour de cette zone, une douzaine de grilles de métal ferment ce qui semblent être des cellules. Trois de ces cellules ont de la paille fraîche au fond, ainsi qu'une gamelle d'eau ou une abreuvoir. Trois cellules, plus grandes, sont vides, les grilles ouvertes. Les six dernières cellules sont fermées, à l'intérieur, des esclaves s'entassent, le regard vide pour ceux éveillés, tandis que d'autres dorment. Au total, plus de trois cents personnes, elfes et humains, hommes et femmes, sont là-dedans. Leur réaction est proche de la terreur quand ils vous voient arriver...

Tous les esclaves portent une couronne de cuir, certains ont un collier en plus.

Pour les esclaves, leur terreur vient du fait qu'habituellement, quand on vient les chercher durant leur pause, c'est pour les torturer ou pour tester des monstres, enfermés dans les cages vides. On en choisit alors deux ou trois, on les arme, on les vêtit de cuir et on les laisse se faire déchiqueter devant les autres.

Une fois libéré, ils essayeront à tout prix de vous aider, au même titre que ceux libéré par Virina, à commencer par s'équiper sur les cadavres dans la rue. En remerciement, ils vous offriront tous l'or qu'ils trouveront dans les poches des morts.

Ils prennent aussi l'initiative de piller les maisons, quitte à trucider les habitants endormis et rassemblent tout ce qu'ils trouvent sur la place :
- des équipements en cuir, en maille et même en acier de qualité mauvaise à moyenne (bonus +2 jusqu'à end+15 maximum)
- des potions de soin (l'équivalent de 16 doses, à +20PV/dose)
- des potions de mana (l'équivalent de 21 dose à +16PM/dose)
- des fluides d'ombres (5 en 1/16; 1 en 1/8; 2 en 1/4)
- des fouets (for+10, permettent de faire obéir ceux qui portent des couronnes de cuir), des épées (for+5 à for+15), des lances et piques (de for+2 à for+15)
- 696 yus
- du rhum, de l'eau de vie, du vin, de la bière et de la nourriture en suffisance
- des vêtements de rechanges
- des pioches, des pelles
- leurs 300 couronnes de cuir + une trentaine supplémentaire trouvée sur les cadavres
- quelques bijoux (bagues, colliers,...)
- du matériel divers (corde, cordelettes, briquets, torches, lanternes, bidon d'huiles, couvertures,...)

(((XP : Cromax : +2xp pour le massacre
Virina : + 2xp pour l'extorsion d'informations
Siiwih : +1xp pour avoir tenté de freiner le psychopathe.)))

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 Sujet du message: Re: Zone 6 : village des serfs (Virina,Siiwih,Cromax)
MessagePosté: Mar 1 Avr 2014 13:56 
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L'orque était occupée à tenter de déloger le cristal rouge du collier du garde. Trop forte ou trop peu habile elle la brisa nette sous son poids, projetant des éclats au sol. Au même instant le garde s'affaissa sur lui-même, se relâchant complètement comme sonné. Contre-coup de ses émotions ou réaction à la fracture de la pierre ?

"Non. Pas... Pas d'autre village."

Il avait le regard vague. Il ne risquait plus de nous être d'une grande utilité. Une nouvelle plainte monta des profondeurs du sol, resserrant l'étau qui meurtrissait mes entrailles. Le volcan cracha de plus belle sa fumée épaisse, emplissant l'air de l'odeur âcre du souffre. Bientôt c'était à l'effluve de la chair calcinée que nous allions pouvoir goûter. Un frisson me parcourut l'échine. De la fumée, rien que de la fumée, qui brûle les poumons à chaque inspiration, l'odeur du sang, des corps brûlés, et le sinistre craquement des flammes pour toute éloge funèbre, avant que tout ne soit englouti... La bile me remonta aux lèvres. Je m'écartai précipitamment pour aller m'appuyer contre la bâtisse la plus proche, pliée en deux par les nausées. Il n'était pas encore trop tard. Cette fois je pouvais encore changer le cour des choses. Je pouvais agir et faire amende honorable pour les Heneharens que j'avais condamné au bûché, livré à Oaxaca.

Me reprenant je jetai un coup d’œil craintif au volcan, puis dans la direction d'où montaient encore des cris, là où Cromax passait. Mon instinct me poussait à fuir. Fuir cette île. Elle allait être détruite de toute façon. Il n'aurait été que miséricordieux de mettre une fin rapide aux prisonniers torturés depuis Dame savait quand par les sbires des Treize. Mais ils méritaient de vivre, ils en avaient le droit, et Cromax semblait bien décidé à rendre la justice - quoiqu'il le fit à sa façon. Et les autres ? Mon instinct me poussait à fuir, ma raison aussi, mais mon honneur réclamait que je suive le Sindel, tandis que ma pitié allait aux créatures ramenées en ces terres.

Pouvait-on seulement quitter l'île ? Et pour aller où ? Nous n'avions ni provisions ni cartes, et aucune idée d'où trouver tout ceci ni de ce que faisaient les autres. Crean allait-il laisser son île être détruite par les caprices de la nature ? Ou était-ce volontaire et comptait-il fuir ? Peut-être y avait-il une zone sûre où il comptait se réfugier. Il était le mieux placé pour savoir de quoi il retournait, et libérer les créatures, les rendre à leur monde si tout était perdu sur cette île...

Allant contre tout instinct de survie, contre la raison même, la morale et tout le reste, je repartis au pas de course en direction du village. S'il avait souhaité notre mort, il aurait pu satisfaire à ce désir alors que nous étions à sa merci au village. J'espérais ne pas me tromper.


((( Retour vers la zone 5. )))

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 Sujet du message: Re: Zone 6 : village des serfs (Virina,Siiwih,Cromax)
MessagePosté: Ven 4 Avr 2014 01:57 
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Lorsqu’elle avait une idée dans la tête, la vieille guerrière allait jusqu’au bout de celle-ci. C’est ainsi qu’elle s’acharna sur la pierre rouge incrustée dans le collier du garde. Le premier coup de sa rapière ne fit qu’érafler le bijou. Quant au deuxième, elle rata sa cible et fit une entaille sur le garde trop ivre pour ressentir de la douleur. Douleur ou pas, Virina ne s’en serait pas souciée. C’est au bout du troisième essai qu’elle réussit à briser le caillou rubis. Lorsque ce dernier vola en éclat, le soldat s’affaissa, se détendit. Interloquée, la guerrière le relâcha et il retomba mollement au sol. Elle s’était donc trompée, elle n’avait pas brisé le bon caillou. Mais elle n’était pas plus certaine que briser la pierre blanche la libèrerait davantage.

(Il me faut un autre porteur de collier )

La vieille créature regarda autour d’elle et ne vit aucun autre garde ivre arborant un collier similaire au sien. Elle décida donc de prendre la direction de la fosse au pique qui n’était plus gardé par aucun officier. Juste avant de franchir cette palissade de bois, elle trouva enfin ce qu’elle cherchait.

Sourire aux lèvres, elle se pencha au-dessus de l’orque qui assit au sol, semblait cuver son vin. Sans un mot, sans délicatesse, elle le maintenait immobile de sa poigne ferme alors que de l’autre armée de sa rapière, elle tenta cette fois de briser la pierre blanche. Elle voulait en avoir le cœur net. L’une de ses pierres devait être responsable du contrôle mental dont l’elfe gris avait été la victime.

(((Tentative de briser la pierre blanche du collier du garde orque. A proximité de la fosse aux piques )))

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 Sujet du message: Re: Zone 6 : village des serfs (Virina,Siiwih,Cromax)
MessagePosté: Jeu 10 Avr 2014 11:06 
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Arrivant à proximité de l’entrée de la fosse, je remarque les cadavres des quatre gardes en armure. Ils ont eux aussi trépassé suite à mon massacre. Tant mieux… Là, comme je me sens, vidé de tout sentiment, de toute émotion, et de toute énergie, j’aurais préféré ne plus tuer. Plus directement, en tout cas. Ou en tout cas, plus des sous-fifres comme eux. Il ne faudrait pas que mes lames s’émoussent sur leurs corps sans importances, et soient inefficaces quand leurs maîtres seront face à moi, et que je voudrai les châtier.

Silencieux, le regard fixe, je descends donc cet escalier avec prudence. Etroit, il est fait de terre et de pierre glissante, et je prends garde de ne pas choir dans le fond, où la terre est imbibée de sang, confirmant mes craintes sur l’utilisation de cet endroit par les sbires des Treize. Je m’avance au milieu de la zone, regardant tout autour de moi des centaines de paires d’yeux me reluquer péniblement. Me voient-ils comme un nouveau bourreau, tout imbibé de sang que je suis ? Plusieurs cellules sont vides. Les esclaves en cours d’utilisation, sans doute… Et la répartition me parait alors absurde, puisque les seules six cellules remplies sont bondées de monde. Mais ça, ça n’a pas dû passer par la tête des tortionnaires. Je fronce un peu plus les sourcils, alors que mon ressentiment à leur égard, mon écœurement de leurs pratique, se fait plus fort.

Je m’approche de ces cellules trop pleines, pour en voir mieux le contenu. Des hommes, des femmes, de races diverses, s’entassent là, qui dormant, qui restant immobile, le regard vide, à me regarder approcher. Ceux qui sont éveillés paraissent réellement apeurés, littéralement traumatisés.

Je me décide à ranger mes armes, de peur de me faire paraître pour ce que je ne suis pas. D’une voix désincarnée, puissante et rauque à la fois, je m’adresse à eux.

« N’ayez craintes, compagnons. Je ne viens pas en ennemi. Là, tel que je me présente devant vous, je suis votre égal : un être libre à qui on a tenté de voler la vie. L’espoir. Je suis là, tel que vous, mais du bon côté des barrières. Car ces colliers, si contraignants qu’ils soient, ne peuvent venir à bout de la détermination dont vous devez tous faire preuve. Je vous sais exténués, rudoyé, blessés tant physiquement que moralement par vos geôliers. Et je sais que ce que je vous dis vous parait inaccessible… Mais je fais appel à votre volonté de…survivre. Allez chercher au plus profond de vous, cette énergie qui forme votre vie. Allez la puisez dans la douleur, dans la colère, dans la tristesse. Car aujourd’hui, vous en aurez besoin. »

Je tente de croiser le plus de regards possible, pendant que je parle à ces êtres à qui tout a été enlevé.

« Car aujourd’hui, je ne suis pas là pour vous libérer de vos chaînes, de vos couronnes et vos colliers. Je suis là pour vous donner une chance, une opportunité de le faire par vous-même. Car vous seuls pouvez la reconquérir. Luttez contre les influences néfastes qu’ils tentent de nous infligez. Battez-vous pour votre vie, pour votre liberté. Pour l’espoir qu’un jour, tous nous quitterons cette île. »

Ce disant, je brise les serrures de leurs cages, tout en poursuivant mon discours.

« Notre force sera notre union. Notre force sera notre désespoir, car nous allons chercher en nous des ressources auxquelles eux, dans leur confort, n’ont pas accès. Restons unis, restons forts, et nous vaincrons ces bourreaux. Laissons le sang de la vengeance former une route carmin vers la liberté ! »

Les portes ouvertes, les esclaves semblent hésiter à sortir. Comme s’il s’agissait d’un piège… Mais quelques-uns, galvanisés par mes mots, sans doute, finissent par sortir de leur cage, très vite imités par d’autres… Et puis par tous. Les éveillés réveillent les endormis, et une nouvelle lueur luit dans leur yeux. J’ignore s’il s’agit de l’espoir, de la volonté de vengeance, ou de la lassitude amenant à tenter le tout pour le tout. J’ignore même ce qui peut être le sentiment plus fort, en leur cœur. Mais ils veulent à nouveau se battre. Et très vite, ils se dirigent vers l’escalier de la fosse pour remonter dans le village. Je les suis, me mêlant à eux, et les laisse exprimer les premières bribes de leur haine. Immédiatement, ils s’arment et s’équipent sur les cadavres fraichement découpés par mes soins. Certains entrent dans les habitations, encore inexplorées, pour les fouiller à leur tour, et massacrer sans vergogne les derniers habitants de ce lieu définitivement maudit. Une fois dans le village, je leur hurle :

« Allez-y : pillez ces chiens. Tuez-les. Et quand vous serez prêts, nous marcherons sur ces maisons de pierre. Nous tuerons leurs maîtres, et leur forcerons notre liberté ! »

Moi aussi, je devrai faire un effort pour passer outre cette malédiction du collier. Pour ne plus ressentir ces maux de tête, et cette colère contre les miens. Je dois me blinder l’esprit, pour montrer l’exemple. Je m’approche de l’orque, alors qu’ils continuent à piller les maisons, et ramener à nos pieds les richesses et objets utiles qu’ils trouvent, et dont ils ne trouvent pas l’utilité.

« Où est l’elfe blanche ? Es-tu prête à nous suivre, pour regagner notre liberté ? »

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 Sujet du message: Re: Zone 6 : village des serfs (Virina,Siiwih,Cromax)
MessagePosté: Mar 15 Avr 2014 13:19 
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@Virina : Le garde s'affaisse légèrement dans ta poigne, mais moins que le précédent. Mais surtout son regard change, il te fixe dans les yeux et non plus le vide quelque part au-dessus de ton épaule. Pour toi aussi quelque chose change, perdu ce sentiment diffus de le connaître, il devient ce qu'il est réellement, un étranger, un ennemi potentiel et un Garzok pathétique complètement ivre mort...

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