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 Sujet du message: Annexe du CH2 : La ballade de Lindeniel
MessagePosté: Ven 6 Fév 2009 19:53 
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Après avoir rebroussé chemin, trouver un chemin plus sûr vers ton destin, tu te retrouves à l'entrée de la grotte. Les bruits de combat sont déjà estompés par la distance.

Il te reste la possibilité de retourner vers le village ou de trouver un autre chemin. L'endroit où vous vouliez aller est à l'Ouest et la traversée de la crête noire semble compromise. Tu peux chercher à contourner par le nord si tu veux t'aventurer dans la montagne, qui grimpe de plus en plus, ou par le sud, où la forêt de sapins s'étend, aux sous bois envahis de ronces dès qu'on sort de la route.

(((J'attends de voir tes intentions pour voir comment avance la suite)))

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 Sujet du message: Re: Annexe du CH2 : La ballade de Lindeniel
MessagePosté: Dim 8 Fév 2009 14:28 
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Puérils et inutiles boucliers de chair, ces aventuriers de pacotille ne lui avaient donc pas été d’une très longue utilité. Dès les premières difficultés du voyage, ils s’étaient vus submergés par des atrocités aux pattes velues, horreurs sans nom et sans visage, mais pourvues de dizaines d’yeux arachnéens et vicieux. Les incapables de la troupe s’étaient jetés corps et âme – à compter qu’ils en aient une digne de la citer – dans cette bataille perdue d’avance de par leur incapacité, leur inutilité, leur infériorité intellectuelle et physique au bel elfe qu’il était. Certes ces ennemis innombrables ne pouvaient arriver à la cheville de l’Hinïon, qui était protégé par le divin Zewen et sa puissance éternelle, mais il ne voulait pas se salir davantage en se précipitant dans le sang impur de ces bestioles infâmes ou même dans celui- non moins inaltéré - de ces incapables aventureux.

Ce chemin n’était plus qu’une voie obstruée de cadavres et de monstres sans cœur ni cervelle, et l’instinct de survie inhérent à la noblesse du cœur de Lindeniel l’avait poussé à revenir sur ses pas pour s’échapper intelligemment de ce traquenard odieux. À quoi bon pleurer la perte de personnes n’ayant que trop ralenti sa propre progression vers les cimes divines qui l’exorciseraient de l’esprit de son défunt père. De vulgaires objets, rien de plus, des outils devenus obsolètes de par leur mort au combat… C’est sans tristesse ni remords qu’il ressortit donc du ventre de la montagne pour refaire surface dans ces landes invivables et inhospitalières.

Et pourtant il fallait poursuivre le chemin. Cette fois, il ne se laisserait plus dicter sa conduite et son chemin par des incompétents. Il irait seul accomplir la destinée de ce voyage, et serait l’unique survivant de cette équipée désastreuse.

Fort des informations reçue de ce vieux débris de nabot la veille dans ce village Torkin, ainsi que des provisions fruitées et légumineuses reçues de l’aubergistes et ‘empruntées’ dans le reste des sacs dédiés à l’équipage, il allait se lancer seul dans cette épopées.

Plusieurs chemins s’offraient encore à lui : le retour au village nain, les dangereuses pentes escarpées des hauts monts, et les ronces boueuses des chemins boisés, au Sud. Le choix était aisé, et il suivit son instinct sans même devoir y songer longuement : Rebrousser chemin et faire mine basse devant des nabots railleurs et imbéciles était exclu d’avance. Même pour prévenir de la mort de tout le groupe et de l’échec de leur mission, se vantant d’être l’unique survivant, il ne retournerait pas dans ce bourg rempli de demi-portions grasses et bruyantes.

Seconde possibilité exclue : la boue des sentiers forestiers. Voilà maintenant trop longtemps à son goût qu’ils piétinaient la terre meuble des monts nains dans ces dangereuses forêts peuplées de crasses ignobles. Les ronces présentes sur les bords de route coupaient toute possibilité de marcher sous le couvert des hautes futaies et épines de pins montagnards.
C’est vers le haut qu’il fallait aller, toujours, et ne jamais redescendre. La lumière était céleste, et non terrienne, et en tant qu’être de lumière – comme le prouvait sa peau immaculée et son armure scintillante – il se devait de rejoindre la source de ce qu’il était.

L’ascension fut donc choisie parmi les autres possibilités… Et dans les hauteurs des montagnes, il risquait de rencontrer moins de manants ou créatures indésirables que dans les bois obscurs ou dans les villages de débiles…

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 Sujet du message: Re: Annexe du CH2 : La ballade de Lindeniel
MessagePosté: Dim 8 Fév 2009 21:58 
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Tu as donc face à toi une longue escalade en perspective. En cherchant le long du chemin, tu finis par trouver une paroi pas trop raide où tu pourrais passer. Néanmoins, tu as de la chance, car le ciel est clair et la roche sèche.

Premiers jets d'escalade : réussite, échec, réussite critique

Les 20 premiers mètres sont difficiles, mais tu arrives à te débrouiller. Mais la voie que tu pensais faisable n'est pas si simple que ça et tu commence à avoir des difficultés. Tu te déplace à l'horizontale un bon moment pour trouver un meilleur chemin, mais tu prends un prise instable et commence à chuter.

Mais c'est sans compter sur Zewen qui te protège : dès le début de ta chute, tu arrives à te rattraper à une faille quelques mètres plus, qui offre de bonnes prises pour tes mains. Elle t'ouvre ainsi un nouveau chemin sur la paroi.


(((Tu peux rp l'avancée actuelle de l'escalade et continuer librement pour une montée qui atteint une corniche quelques 50 mètres plus haut que le chemin. La qualité du rp influera la suite de l'ascension. Tu es actuellement en milieu de journée. Si tu veux faire des trucs particuliers autres que l'escalade classique, pas de problème, rp tes préparatifs et je revois les résultats)))

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 Sujet du message: Re: Annexe du CH2 : La ballade de Lindeniel
MessagePosté: Lun 9 Fév 2009 21:10 
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L’Hiniòn atteignit rapidement un sous-bassement de pente plutôt raide qu’il allait devoir escalader. Aussi rude qu’était cette tâche pour quelqu’un qui n’avait jamais pratiqué ce sport, il n’avait guère le choix à moins de revenir sur sa décision d’obliquer par les montagnes, ce qui revenait au final à dire qu’il n’y avait en effet pas le choix, puisque jamais au grand jamais Lindeniel n’aurait pu remettre en doute sa propre parole, fut-il esseulé et loin de toute présence méprisable. Aussi haut était son but, rien ne pouvait atteindre la suprématie de son égo surdimensionné, et aucun obstacle n’était suffisamment dur pour mettre à mal son inébranlable confiance en lui.

Il fureta donc un instant tout en observant avec attention la paroi rocheuse afin de trouver l’endroit idéal pour lui commencer à grimper. Après un temps plutôt court, il perçut un renfoncement moins rébarbatif à escalader, du moins en apparence, et il s’en approcha à pas de loup, sans quitter la montagne des yeux. Son regard noir darda d’un air de défi l’escarpement rocheux qui allait être sa souffrance présente. Son air hautain se fixa sur ses traits épurés à la peau d’opale, et il réajusta dédaigneusement ses gants de cuir, repliant dans son dos cette ignoble cape ‘empruntée’ à un marchand de Tulorim le jour du départ. Cette hache torkinne n’allait pas l’aider dans son ascension, et il pesta intérieurement contre l’imbécilité crasse de ces bouffeurs de pierres. Comment pouvaient-ils avoir ne fut-ce qu’une once d’intelligence pour se balader au milieu de montagnes escarpées avec des armes si imposantes ? Cela ne faisait que confirmer les pensées préjugées – et bien jugées – de l’elfe blanc sur cette race inférieure à la sienne, comme si la visite de la veille dans ce village d’empotés trouillards se vantant de leur courage en se renfermant dans de larges murs pierreux n’avait pas suffis à ça.

Poussant un soupir résigné, il leva les yeux au ciel – seul lieu sans doute apte à le comprendre – et posa sa main gantée sur la pierre sèche. Le choix de la première prise était sans doute la chose qui devait déterminer la manière dont allait se dérouler tout le reste de l’escalade. Aussi prit-il plusieurs secondes avant de se décider sur une anfractuosité particulière qui lui semblait moins chétive et banale que les autres pour accueillir son poids plume.

Une fois la main posée et les pieds bien ancrés dans cette roche montagnarde, il donna la première impulsion, instinctive, pour commencer son voyage vers les cimes enneigées. Les premiers mouvements furent un peu hésitants, bien qu’il eut préféré utiliser le terme ‘prudent’ à la place, mais la fierté naturelle de Lindeniel prit bien vite le dessus et ses gestes se firent bien vite plus fluides. Prise de la main, appui du pied, prise de l’autre main, impulsion de l’autre pied. Tout coulait de source, et c’st avec une grâce presque féline que l’elfe à la longue chevelure immaculée glissait élégamment sur la paroi rocheuse.

Même si le résultat externe qu’un animal égaré ou un nain baladeur aurait pu observer de l’extérieur, il n’en allait pas forcément de même pour Lindeniel, qui souffrait de cette escalade improvisée. Ses muscles fins n’y avaient pas été préparés et commencèrent rapidement à devenir douloureux à chaque geste. Ses doigts, bien que gantés, furent meurtris par les roches saillantes qu’il agrippait pour grimper. Non que ses mains furent écorchées ou ouvertes, mais il sentait bien que les efforts poussés sur ses membres habitués à des mouvements fins et précis ne lui conféraient pas le plus grand bien. Il maudit en son for intérieur cette fichue montagne et les pierres anciennes qui la constituaient. Ce paysage chaotique de pentes et de bosses répugnait au plus haut point le noble enfermé en lui. Il n’avait jamais connu que les plus beaux palais de Tulorim, parés des plus fastes richesses de la cité humaine décadente. Comment pouvait-il apprécier un tel fatras de gravats informe ?

Et ce fut ainsi sur à peu près vingt longs et pénibles mètres. Et puis, ce fut pire… Déjà épuisé par a première moitié de son effort, les membres engourdis et les muscles douloureux, voici qu’il était arrivé à un point problématique : plus aucune prise digne de ce nom – encore eut-il fallu qu’il y ait sur ces montagnes une seule prise réellement digne de lui – pour poursuivre sa route. Son regard déjà noir se fit plus perçant et plus sévère encore, comme s’il allait soudainement prendre l’ascendant sur la montagne pour lui démontrer toute sa supériorité vivante face à cette chose inerte faite de froid minéraux sans vie.

Mais contraint aux injustes lois physiques, il dut se résoudre à se déplacer de biais sur un plan horizontal au lieu de trancher la montagne en deux pour lui donner un accès comme d’autres l’auraient faits, selon de vieilles légendes, avec les océans. Agile et leste, il se déplaça donc de la sorte, mais n’eut pas de chance quant aux possibilités qui lui étaient dès lors offertes. Ce mont commençait à l’agacer sérieusement, et il ne put retenir un parjure entre ses dents serrées.

« Peste soit du créateur de ces montagnes bigarrées… »

Erreur… Le créateur de toute chose n’était-il pas le Grand Zewen en personne ? N’avait-il pas façonné tout Yuimen, tout l’univers à lui seul et selon sa propre volonté ? Lindeniel ne comprit pas directement la portée de ce manquement à ses principes de base, et lorsqu’il voulut agripper une prise graveleuse, le Destin la fit se décrocher sous ses doigts. Il sentit son corps basculer vers l’arrière, dans le vide, irrémédiablement, et fut pris de panique. Dans le quart de seconde, il hurlait de sa voix aigüe, tout en restant mâle :

« ZEWEEEEEEEN !! »

Mais le jour de son décès n’était pas arrivé, et le Dieu du Temps lui permit de se racheter. Sa main voletant dans les airs rencontra une fissure dans la roche et ses doigts s’y refermèrent avec force et détermination. Tremblant et fébrile, il y plaqua son autre main gantée alors que le choc du rattrapage s’accusait dans tous ses membres. Son visage était à quelques millimètres de la roche et il pouvait sentir son souffle haletant se répercuter sur celle-ci et revenir frôler son visage en mettant en mouvement les quelques mèches blanches qui s’étaient échappées de derrière ses épaules. Il avait fermé les yeux et reprenait son souffle nerveusement tout en gardant ses doigts crispés dans la faille…

« Zewen, je n’ai jamais douté de toi mon frère… Tu es l’Un, le Seul qui soit apte à toute chose. Pardonne mon offense, elle ne t’était pas destinée. Les inférieurs ont modifié ton œuvre pour la rendre inapte, et tu n’es en rien responsable de ces erreurs. Pardon, mon frère, pardon… »

Et lentement, il reprit son calme…
Aussi imbu de sa personne qu’il était, il n’en avait pas moins compris la leçon que Zewen, le seul qu’il put considérer comme son égal, et respecter comme tel, avait voulu faire passer. La vie n’était pas à négliger, et même avec des capacités exceptionnelles comme celles dont il se gaussait sans cesse, il y avait toujours un brin de hasard qui pouvait tout faire basculer. Et ça n’en rendait le destin que plus joli, imprévisible… Lui adorerait ça, manipuler les fils de vie des mortels insignifiants pour dévier leurs actes en les manipulant pour enfin les conduire à une mort sans préavis, celle qu’ils méritaient tous, larves primaires sans esprit ni beauté.

Lindeniel attendit donc le temps de reprendre une respiration posée avant de regarder en hauteur. Une corniche stagnait plus haut, et il avait déjà parcouru la moitié du chemin pour y parvenir… Il analysa un instant la roche sèche et dure qui le soutenait et y perçut grâce à son sens inné de l’observation une piste qu’il pouvait suivre sans grandes difficultés. Il reconnut là un nouveau signe du Destin. Son frère ne l’avait pas abandonné là, à tomber comme un moins que rien. Tout avait un but, ultime finalisme divin qui trouvait son paroxysme dans l’égocentrisme de Lindeniel. Rien n’était laissé totalement au hasard, puisque toutes les choses étaient faites pour lui, que ce soit pour qu’il se sente supérieur ou qu’il se serve d’objets divers disposés là à son attention, telles la hache et l’arbalète qu’il arborait désormais, tout comme son armure, sa ceinture, sa cape et l’entièreté de son équipement. Seul le poignard encore émoustillé du sang de son père était réellement de son nom… Et encore, il avait fallu qu’il en déleste son paternel pour mettre fin à ses jours odieux…

Mais là n’était pas la question, aujourd’hui. Il ne devait plus tarder pour grimper afin de préserver au maximum ses innombrables capacités physiques. Il se remit donc à la tâche avec un entrain retrouvé et une prudence redoublée. Avec agilité, il finit donc par atteindre cette satanée corniche de pierre et s’y arrêta un instant pour visualiser au mieux les possibilités qui lui étaient désormais offertes…

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 Sujet du message: Re: Annexe du CH2 : La ballade de Lindeniel
MessagePosté: Mar 10 Fév 2009 02:20 
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Jets d'escalade : Réussite (avec un 69 tout de même :p ), échec léger, échec léger, échec, réussite critique (zewen est avec toi :pouceup: ), échec, réussite critique. Je jure que c'est vrai [:Dforme:] [:ayeeu:]


Après une pause pour que tes muscles tétanisés par les longs moments passés sur la paroi de roche noire récupèrent, tu peux reprendre l’escalade. Peu à peu, la pente se fait plus facile et tu progresses bien, montant sans trop de problèmes pendant quelques heures, atteignant même une sorte de plateau au sol presque plat.

Alors que l’après-midi est bien avancé, le destin met une nouvelle épreuve face à toi. Une falaise te bloque le chemin, comme si une partie de la montagne avait essayée de s’extirper de sa gangue. Les prises manquent sur cette barrière de pierre et quelques essais infructueux te font souvent tomber après un ou deux mètres seulement.

En cherchant une voie plus facile ou un moyen de contourner ce pic par un col, tu longes la falaise, le nez plus souvent en l’air que regardant tes pieds, ce qui est dangereux sur une crête aussi traître. Une faille cachée par des mauvaises herbes les ombres de la montagne se trouve sur ton chemin et le malheur te fait basculer dedans. Tu n’arrives pas à te retenir aux bords, tout juste à t’écorcher en te débattant contre les saillies acérées.

Ton plongeon dans les ténèbres s’arrête heureusement assez vite, par un miracle signé sans aucun doute de ton dieu : un arbre ayant réussit à pousser entre les caillasses pour monopoliser la lumière filtrant dans la faille t’amortit la chute et son branchage te sert de matelas providentiel.

Tu as à peine le temps de réaliser ce qu’il se passe, de voir tes possessions s’éparpiller en tombant encore plus, que déjà le tronc faiblard qui sort du mur craque et tout se remet à bouger. Ton poids a eu raison du pauvre végétal et tu retombes toujours plus bas, vers l’inconnu. Un réflexe éclairé te fait t’accrocher à ta corde qui semble encore pendue dans l’arbre. En effet, elle s’est emmêlée dans une branche et une fois déroulée sur ses 7 mètres, elle se tend comme la corde d’un arc et arrête ta chute un ou deux mètres avant d’attendre le fond de la faille.

Une fois au fond, remerciant ta chance bénie, tu peux regarder un peu plus tranquillement là où tu as atterrit. Il fait très sombre, mais tes yeux et leur vision nocturne viennent à bout des ténèbres après quelques instants. La faille forme une sorte de couloir étroit par endroits, mais pouvant atteindre 2 mètres à certains endroits, avec des murs dont la verticalité –parfois même carrément des dévers- et la lisseur décourageantes te dissuadent d’essayer de remonter. Un coté du couloir devient très vite étroit, si bien que seul un contorsionniste peut espérer y passer. L’autre coté progresse de manière plus aisé, du moins, sur ce que tu peux moins. Au bout d’une quinzaine de mètre, il part en coude, cachant la suite à ta vue. Sur le sol se trouvent tes affaires personnelles éparpillées ((rien de casser)). Par contre, tu peux constater que tu es dans un piteux état : tes vêtements ont souffert, déchirées à plusieurs endroits et salis par la poussière noire des lieux. Tu as plusieurs entailles et griffures dues à la chute mouvementée (-4 PVs).

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 Sujet du message: Re: Annexe du CH2 : La ballade de Lindeniel
MessagePosté: Mar 10 Fév 2009 18:59 
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Après un court moment de repos pour purifier de l’effort ses articulations et ligaments souples, l’Hiniòn se décida à reprendre lentement son ascension vers les cimes neigeuses de cette montagne-obstacle mise devant lui comme un mur de difficulté qu’il s’apprêtait à surmonter. Le chemin qu’il avait vu était visiblement assez sécurisé et bien plus simple à franchir que la première partie. Ou alors c’était qu’il était devenu un maître incontesté de l’escalade, développant à une vitesse surprenante des capacités étonnamment puissantes. Ça ne l’aurait pas étonné outre mesure, il était exceptionnel, il fallait s’y résoudre…

Sans trouver de réponse à ce double-choix dont le second était presque évident pour lui, il poursuivit donc son chemin sur cette montée qui se fit plus douce, moins abrupte, et donc plus simple… Les heures passèrent et il atteignit enfin un semblant de plateau plus ou moins plat, légère pente ascendante qui ne faisait pas une réelle difficulté comparé à ce qu’il venait d’endurer. Mais ses peines n’étaient pas terminées pour autant. Alors que le soleil commençait lentement à décrire une courbe descendante dans les cieux bleutés, ses pas le menèrent droit en face d’une falaise tant immense qu’improbable, comme le témoin vieillot d’un titanesque mouvement de terrain à cet endroit même, il y a des siècles de cela… Des siècles voire plus, puisque cent années n’étaient pas grand-chose aux yeux d’un immortel ou d’un elfe pur…

Mais une telle chose n’allait pas décourager le pédant Lindeniel, qui, se bombant de toute sa fierté, regarda le nouvel obstacle avec une lueur de défi dans le regard. En restant plus de cent ans en compagnie de son paternel violent et cruel, il n’avait plus de raison d’avoir peur d’un vieux tas de cailloux agglomérés dans les hauteurs de Nirtim. Si les prétendus dieux arrivaient à être partout à tout instant, pourquoi lui, qui leur était supérieur, n’arriverait-il pas à franchir cette épreuve.

Hélas, ça n’est pas la prétention qui donne des ailes, et après maints essais infructueux d’escalade de cette maudite falaise, après quelques chutes heureusement sans gravités qui furent vite écartées volontairement de la mémoire de Lindeniel comme étant des échecs qui n’avaient jamais existés, il dut se résoudre à abandonner l’idée de grimper ce pan de montagne récalcitrant et injuriant. Il darda la roche de son regard le plus noir et détourna ses pas le long de la corniche pour trouver un passage plus accessible. Il était persuadé qu’il aurait réussi à passer par delà la falaise à cet endroit là, mais il se dit que mille pouvoirs insistants ne désiraient pas qu’il passe par là. Il traduisit donc son échec comme un signe de Zewen lui montrant une voie d’accès plus aisée et plus digne de sa splendeur immaculée.

Il avança donc, regard fixé sur l’éventualité d’un passage évident, avec légèreté et nonchalance… Hélas, cette baisse d’attention lui valut des problèmes plus gênants encore que ce qu’il s’était imaginé. Un guet-append lancé par la montagne elle-même décida de son sort. Sans y prêter attention, il venait de mettre son pied noble dans une faille camouflée par de séditieuses herbes ombrageuses. La chute fut inévitable, et même en tentant de se rattraper vainement aux saillies rocheuses, il ne fit que s’écorcher les avant-bras, sous ses gants de cuir. La panique le submergeait, et il se laissait aller vers son Destin avec un brin de regrets : celui de n’avoir pas pu mener à bien cette mystérieuse mission onirique.

(Si tel est le moment que tu as choisi pour me mener à tes côtés, Zewen, mon frère, je respecte ce choix. Même si j’avoue mon envie de…)

SCRATCH !

L’obscurité ambiante, la vitesse de chute et sa dénégation de la vie ne lui avaient pas fait remarquer les branches salvatrices qui retinrent sa chute mortelle dans le ventre de la terre. Un arbre juché dans la faille venait de lui sauver la mise. Le choc fut rude et surprenant, et il fallut plusieurs secondes à Lindeniel pour comprendre ce qui était en train de se passer. Il n’était pas mort, et Zewen avait entendu son appel de rédemption. Il avait défié la mort et avait gagné. Ces branchages inopinés en étaient la preuve irréfutable : Sur Phaïtos, il avait tous les pouvoirs grâce au regard bienveillant de son frère divin.

Mais les peines de l’elfe ne furent pas terminées à cet instant. À peine se remettait-il de sa chute et l’acceptait-il dans son esprit qu’un nouveau craquement se fit entendre, plus vicieux cette fois, et il sentit son appui céder sous lui. La chute reprit de plus belle, et il ferma les yeux en crispant les mâchoires. À quel jeu les deux dieux s’adonnaient-ils pour mettre ainsi sa vie en danger de manière permanente et latente. Une partie à plusieurs rounds, visiblement… Et Phaïtos venait de remporter celui-ci… Totalement hors de la réalité, Lindeniel parla mentalement au puissant Dieu du Temps.

(Mon frère, il est temps désormais de sortir tes plus puissants atouts… Je crois en toi, prouve que tu crois en moi également…)

Et à cet instant, une odeur familière et écœurante submergea l’odorat raffiné de Lindeniel. Il put reconnaître cette odeur entre milles, comme toutes celles plus nauséabondes les unes que les autres qu’il avait rencontrée depuis la fuite de son paisible palais…

(Chanvre…)

Et l’image de la corde qui stagnait quelques minutes auparavant dans le fond de son sac de voyage s’imposa à son esprit. À peine eut-il ouvert les yeux qu’un réflexe vif de la vue lui fit entrevoir les filins noués de cette corde empruntée sur l’Aynore. Il ne se posa pas deux fois la question, et ses mains habiles agrippèrent ce canot de sauvetage opportun. L’utilité de se saisir d’une corde qui tombe tout aussi vite que soi ? Aucune, mis à part l’espoir d’un Destin modifié, d’une partie céleste remportée par Zewen le Grand.

Et il sembla que ce fut le cas, cette fois. La corde se tendit soudainement avec brusquerie, et Lindeniel la serra davantage encore que ce qu’il ne faisait avant, sentant la brulure sous ses précieux gants de protection. La corde était restée accrochée dans les branches de l’arbuste, et sa vie était une nouvelle fois saine et sauve. Il comprit que cette conclusion pouvait être définitivement mise sur la situation lorsqu’il aperçut sous lui le sol de cette faille terrestre. Il était dans le ventre ténébreux de la montagne, et il se laissa glisser lentement jusqu’en bas.

Tout était noir, ici. Aucune lumière ne semblait percer les ténèbres environnantes, et il ne dut qu’à sa vue unique à la nyctalopie développée le fait de voir ce qui se trouvait aux alentours. Étalées sur le sol, non loin de son auguste personne, les affaires de l’elfe stagnaient avec une immobilité retrouvée. Sans plus tarder, il se hâta de tout ramasser et refourguer dans son sac, qu’il referma avec avidité. Lorsque sa main se posa sur sa précieuse statuette féline, il la garda un moment entre ses doigts fins, et apprécia le contact rassurant de l’objet, qui lui prouvait une fois de plus la présence de Zewen à ses côtés. Il remercia silencieusement son Dieu de tant de justice, et remit précieusement le symbole statuaire dans une poche fermée de son sac.

Une analyse brève et efficace de sa situation lui permirent de se repérer dans ces soubassements souterrains. La faille parcourait la montagne interne sous un long trajet qui formait comme une sorte de couloir dont il semblait être au bout, puisqu’un des deux côtés de cette faille était presque inaccessible à une personne normalement constituée. Il était certes bien plus que ça, mais ne désirait pas se contorsionner inutilement en risquant de se blesser davantage…

Davantage ?

Sang… La douleur piquante de griffes éraflées se rappela à lui comme un mauvais souvenir. Il ne s’était pas tiré indemne de sa longue et dangereuse chute, et le sang perlait par endroit sur sa peau satinée et blanchâtre. Son sang noble se répandait en une terre bine inhospitalière, et il ragea contre ce sort. Perdre sa substance vitale pour en arroser une terre inapte à recevoir un tel fluide était une injure à sa grande personne. Rageur, il suçota l’une ou l’autre plaie qui s’offrit à sa vue pour se satisfaire lui-même de son sang versé, sans vouloir le confier à quelque autre chose, qu’elle soit vivante ou minérale.

Mais alors que ses lèvres fines rencontraient sa peau de soie, un rictus dégouté laissa la place à sa moue colérique. Quel sale goût il avait ! C’était une chose inconcevable pour lui, qui avait habituellement une peau de pèche tant par la texture que par le gout fruité et sucré. De la poussière crasse et répugnante avait sali son épiderme, et il ragea une nouvelle fois en s’époussetant frénétiquement pour faire voler cette pellicule terreuse à bas. Il n’avait désormais plus envie que d’un bon bain revigorant qui nettoierait sa chair de toutes les impuretés ignobles de cette aventure… mais pour rejoindre le bain, il fallait avant tout sortir de là. C’est ainsi qu’il avança à pas de loup vers le couloir qui s’ouvrit devant lui. Après quelques pas, il discerna un coude qui tournait et dissimulait à sa vue le reste de son parcours éventuel… C’est avec une prudence redoublée qu’il approcha de ce virage, se collant presque contre la paroi, mais sans la toucher pour ne pas se salir, afin de voir ce que lui réserverait la suite de son calvaire…

Arrivé au coude, il se pencha furtivement pour jeter un coup d’œil prudent avant de prendre ou non la décision de poursuivre sur cette voie…

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 Sujet du message: Re: Annexe du CH2 : La ballade de Lindeniel
MessagePosté: Mar 10 Fév 2009 19:52 
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Tu avances durant quelques minutes, suivant les lacets du chemin. A un moment, celui-ci se fit si étroit qu'il fallut presque que tu te colles aux murs. Plus tu progresses et plus l'endroit devient sombre. La maigre lumière qui avec tes yeux donnaient un éclairage tamisé ne provient que de la faille par laquelle qui tu es arrivé et la pénombre se fait plus insistante sur le reste du chemin. au bout d'un moment, tu ne vois quasiment plus rien, entrant vraiment dans les entrailles de la terre.

Mais ta bonne étoile veille, car tu as l'impression qu'une nouvelle lumière venant de l'autre bout du boyau que tu explores te ramène doucement la vue. Cela se confirme au bout de 500m, car il devient indéniable que de la lumière se trouve au bout du tunnel.

Jet de perception : réussite partielle

Le goulot s'élargit en une série de petites grottes plus praticables. Mais lors de ton entrée dans la troisième, tu entends un grognement étrange, entre un chien méchant et quelqu'un reniflant, au dessus de toi. en te retournant rapidement, tu vois des sortes de tentacules fondre sur toi.

(((Tu as le droit à une action rapidement, comme dégainer une arme, bondir sur le coté, prier Zewen, sortir le drapeau blanc etc... Tu sauras mieux ce qui se passe au prochain post (tu auras plus le temps de voir ce qu'il y a). Bonne chance)))

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 Sujet du message: Re: Annexe du CH2 : La ballade de Lindeniel
MessagePosté: Mar 17 Fév 2009 19:11 
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Au coin, Lindeniel ne vit rien d’autre que les couloirs ténébreux et souterrains de cette faille montagnarde indigne de sa présence qui se perpétraient éternellement dans l’obscurité mise à mal par son acuité visuelle particulièrement développée. S’assurant donc de la sécurité du chemin, vérifiant la non-présence de créatures indésirables comme il l’avait rêvé dans l’atroce cauchemar qu’il avait fait cette nuit, il s’avança dans le passage qui s’offrait à lui sous la voute rocheuse. Bien vite, les parois se firent plus oppressantes autour de son auguste personne, et la trouée se fit plus étroite, zigzaguant aléatoirement tout en se rapetissant. À quelques endroit, l’elfe pur dut même frôler de près les murs rocheux et poussiéreux, redoutant les pires conséquences pour son hygiène déjà fort mise à mal depuis le début de cette maudite journée.

Ici, la pénombre régnant dans la fosse ayant accueilli sa chute majestueuse disparait petit à petit pour laisser place à une noirceur presque totale, comme une nuit éternelle des soubassements montagnards. La passe fut bien rapidement totalement envahie des forces obscures des ténèbres, aveuglant même l’elfe le plus apte à voir dans le noir. La nyctalopie ne fut pas efficace, dans le ventre putride de cette planète de roche, là où la noirceur était suprême et ne soutenait pas l’appui d’une quelconque source lumineuse.

Ses pas se firent alors plus prudents, plus mesurés, moins hâtifs et audacieux. Il devait se montrer attentif au moindre indice trahissant la présence d’obstacles à sa bonne progression, comme des rochers plus proéminents sur le sol ou d’éventuelles créatures invisibles et terribles rôdant dans ces couloirs…

Mais il ne rencontra rien de cela, et son habileté naturelle fut bien suffisante pour qu’il ne soit pas la victime stupide d’une chute maladroite. Sans doute que s’ils ne l’étaient déjà, les abrutis formant la troupe aventurière auraient tous lamentablement péri là où il s’en était sorti jusqu’ici. Seuls les moins incapables comme la Drow et l’étrange humain auraient pu espérer s’en tirer… Et encore, a n’aurait été qu’un lamentable et court gain de temps sur leur mort inéluctablement proche.

Puis, soudain, les yeux sombres de l’elfe blanc se posèrent sur une lueur lointaine, comme une nouvelle faille s’ouvrant loin au dessus de lui, encore invisible à ses yeux bien que ses sens accrus laissaient en percevoir la lumière. Il continua donc sa lente et prudente progression, jusqu’à se rendre compte que la lumière n’était pas une faille au dessus de lui, mais bien face à lui, à l’extrémité du tunnel.

Il poursuivit donc encore et encore, jusqu’à ce que le boyau sembla laisser place à une série de petites cavités souterraines, de grottes miniatures, qu’il devait franchir pour atteindre son but. Il le fit donc sans difficulté pour les deux premières qui s’offrirent à lui, mais pénétrant dans la troisième, il fut pris d’une intuition redoutablement négative, comme s’il était soudainement sous la menace d’un danger latent. Comme pour confirmer cette sensation étrange, un léger grognement bizarroïde se fit entendre. Il ne sut pas déterminer de quelle sorte de bouche ce son étrange provenait, mais une chose était certaine, les dents qu’abritaient cette bouche grognante n’étaient pas dignes de se satisfaire de sa chair parfaite et pure.

Cela venait du dessus, du plafond, et il n’eut que le temps de se retourner avant d’apercevoir d’horribles choses pendouillantes ressemblant à des affreux tentacules gluants. Ces atrocités semblaient vouloir se payer la tête de Lindeniel comme repas, et l’elfe ne se fit pas prier deux fois avant d’effectuer un large bond sur le côté pour échapper à son assaillant invisible et lâche…

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 Sujet du message: Re: Annexe du CH2 : La ballade de Lindeniel
MessagePosté: Mar 17 Fév 2009 20:31 
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Attaque ennemi : échec (Grâce au saut, il s'en est fallu que de 8 au dé )

Alors que tu bondis sur le coté, les tentacules foncent sur l'endroit où tu te trouvais un peu plus tôt. Tu entends même l'un d'eux siffler dans l'air près de toi.

Après une roulade malheureusement salissante, tu te retrouves sur tes pieds, pouvant faire face à ton ennemi.

La créature est descendu du plafond et maintenant qu'elle se relève, tu peux remarquer qu'elle n'a rien de la terrible pieuvre dégoulinante. Ce que tu as pris pour des tentacules sont en fait des bras ondulant extrêmement longs et dénué de toute articulation ou os visiblement. il se termine par des sortes de doigts tout aussi souples, recouvert de piquots griffus. Ses jambes sont tout aussi dérangeantes, repliées sous lui comme des boas entortillés.

En dépit de ses membres longs, son corps semble plus petit que celui d'un être humain, mais sa tête n'a rien de sympathique. Chauve, avec de grands yeux noirs, un nez atrophié et une gueule aux dents pointues et jaunes.

Il ne respire pas le moins du monde l'intelligence et montre une hostilité plus qu'évidente.

(((Initiative gagnée pour toi, tu commences. Face à toi le monstre. A ta droite, le passage d'où tu viens et à gauche, plus loin, se trouve un coude qui pourrait mener à la lumière. Que fais-tu ?)))

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 Sujet du message: Re: Annexe du CH2 : La ballade de Lindeniel
MessagePosté: Jeu 19 Fév 2009 21:39 
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D’un bond leste et félin, l’elfe blanc échappa à la rugueuse menace qui semblait vouloir satisfaire une soif hargneuse et primaire de violence gratuite. Son saut élégant et souple ne laissa aucune chance à cette espèce de tentacule étrange sortie de nulle part de le blesser, même s’il dut admettre qu’il s’en était fallu à un cheveu qu’il soit sali par cette abomination. Et c’était le cas de le dire, puisqu’il sentit contre sa chevelure parfaite le déplacement d’air vicié qu’avait provoqué ce bras mou par son vif passage agressif, sifflant comme une menace auprès des oreilles pures et parfaites de l’Hiniòn.

Hélas, il ne put garantir l’entière propreté de sa personne sans défaut, puisque la roulade habile qu’il effectua pour échapper à la Chose recouvrit ses habits d’emprunt de la poussière de roche qui recouvrait le sol stagnant de ce passage souterrain. Peste soit des faiseurs de poussière, et de ceux qui n’ont pas trouvé nécessaire de nettoyer un lieu dans lequel sa sérénissime grandeur pédante Lindeniel allait passer, même si ça n’était pas prévu dans son programme. Ainsi, sans même savoir si ce coin de montagne était habité, il maudit tous les êtres vivants qui rôdaient dans la région. Et le premier allant faire les frais de cette malédiction due à un manque évident de considération envers sa royale personne n’était autre que cet être étrange qui l’avait attaqué.

Le sublime elfe blanc se releva donc de toute sa hauteur méprisante pour observer l’horreur qui avait oser lever le tentacule sur lui. Lorsque ses yeux se posèrent sur l’atrocité en face de lui, son regard sembla s’empreindre de révulsion et de dégout. La créature était tout bonnement immonde. En guise de bras, elle n’avait que deux longs membres flasques et remuant comme de la gelée encroutée. Ses jambes repliées sous son corps frêle et malingre ne valaient guère mieux. Au bout de ses simulacres odieux de bras, la bête portait des doigt à en écœurer un vétéran nain – et Zewen sait si ces abrutis étaient des brutes épaisses qui ne s’étonnaient de rien – et étaient recouverts de picots répulsifs et tout bonnement affolants.

L’être inférieur n’arborait aucune pilosité capillaire, mais Lindeniel se dit que, tout écœurant qu’il fut ainsi, avoir une touffe de poil grasse et immonde au dessus de cet amas de chair et d’os répugnant n’aurait pas été préférable. Les deux globes noirâtres de la chose vivante perçaient les ténèbres de l’endroit avec une lueur violente de défi agressif. La bagarre, là était donc la seule chose que cet être était apte à comprendre. Ses petites dents pointues à l’intérieur de sa bouche grimaçant de rictus colériques laissaient filtrer des couinements grogneurs qui passaient autant par son orifice buccal que par ce qui lu servait de tarin, et qui n’était autre qu’un amas atrophié de cartilage déprécié.

Lindeniel eut soudainement une sensation extrême de répulsion envers cette créature qui, de par sa seule présence, salissait son être. Rien qu’en vivant, cette créature rabaissait l’honneur de l’elfe, qui n’eut dès lors plus qu’un souhait : voir cette chose morte, peu importe le moyen. Certes, elle n’était pas digne de mourir de la main de Lindeniel, mais il n’y avait ici aucune autre solution et il se savait le seul apte à mettre fin à la souffrance du monde que provoquait ne fut-ce que l’idée qu’une telle monstruosité puisse exister.

Sans plus attendre, son regard se faisant de plus en plus noir et écrasant de mépris, Lindeniel dégaina sa vulgaire hache torkine pour se préparer à mettre fin au simulacre honteux de vie de cette bestiole indigne de respirer le même air que lui…

Il était prêt à en découdre, et fit face à son ennemi dans une position de combat qui reflétait tant la défense que la provocation. Il était sûr de lui, et voulait faire passer cet état d’esprit à son adversaire : il se bornerait à le tuer avec une ferveur sans pitié. Essayait-il d’impressionner ce débris de la nature ? Peut-être, mais il ne compta pas là-dessus réellement. Il était persuadé qu’un être aussi dépourvu de bon sens logique ne comprendrait pas la menace qui stagnait dans le fait de se mesurer à un être parfait…

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 Sujet du message: Re: Annexe du CH2 : La ballade de Lindeniel
MessagePosté: Jeu 19 Fév 2009 22:27 
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Attaque adverse : réussite

Le monstre envoie son bras fétide vers toi, déployant ses doigts griffus. Tu n'as pas le temps d'esquiver cette fois-ci, et la main aux multiples vrilles referme sa poigne sur ton flanc. Elle se lance aussitôt vers toi, pour user de son bras flexible pour t'enserrer en tournant autour de toi. [-2Pvs, -10 en esquives (tant que son étreinte à lieu)]

La créature, ayant commencé à t'immobiliser, ne compte pas en rester là et s'apprête à lancer son second bras pour l'enrouler dans l'autre sens et t'aggriper.

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 Sujet du message: Re: Annexe du CH2 : La ballade de Lindeniel
MessagePosté: Ven 20 Fév 2009 21:34 
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Fébrile et stupide créature qui ne comprit pas la menace létale qui s’exhibait devant lui comme un phare de lumière dressé dans la tempête annoncerait au navigateur imprudent le danger omniprésent. Telle la lumière du phare, la beauté éclatante de Lindeniel n’avait su venir à bout de la bêtise de l’être sans âme qui lui faisait face. Ce débris sur pattes ne renonça pas à sa vaine colère, et envoya avec hargne son bras écœurant vers la digne stature de l’elfe. Surpris par une telle stupidité, dépassant toutes les limites de ce qui lui avait été donné de voir jusqu’ici, il ne sut esquiver cette maudite attaque et se vit contraint d’accueillir avec dégoût le contact oppressant de ces doigts griffus. Telle celle d’un danseur enflammé, manquant pour le coup de grâce et de dignité, la main trouva refuge sur la hanche de l’elfe, qui se vit enserrée comme dans un étau désagréable.

Et c’est alors que l’horreur immonde et lâche tenta d’enrouler son bras souple autour de la digne personne de Lindeniel, tel un serpent constricteur voulant étouffer sa proie. Tout ce qui étouffait l’elfe, ici, c’était la rage qui naissait en lui de cette situation, une colère froide et glaciale qui fusait dans son regard comme une menace sans cesse grandissante. Il devait couper court à cette bagarre en tout point dévalorisante et injuriante. Le meilleur moyen pour cela lui vint de suite : trancher le bras de ce rebus de la nature.

Il arma donc sa hache naine et tenta de l’abattre avec force sur le bras – ou l’épaule – de son adversaire, afin qu’il perde cette arme naturelle qui gênait déjà les mouvements de l’Hiniòn noble.

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 Sujet du message: Re: Annexe du CH2 : La ballade de Lindeniel
MessagePosté: Sam 21 Fév 2009 13:18 
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Attaque ciblée : réussite
Attaque ennemi : échec


Le tranchant de ta hache fend l'air, puis s'abat sur le bras difforme qui te retient prisonnier. La vile créature te lâche à cause de la douleur, te rendant ta liberté, non sans te causer quelques douloureuses écorchures par les piquots des griffes.

Elle est salement blessée et même si son bras n'est pas coupé net, il pendouille comme si le bouger était un effort insupportable (-7 PVs, -30 maîtrise avec ce bras, tu es libéré de son étreinte, -1PV pour toi).

N'abandonnant pas sa proie aussi facilement, elle se lance sur toi pour t'aggripper de son autre bras, mais la douleur la fit vaciller et elle râta lamentablement.

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 Sujet du message: Re: Annexe du CH2 : La ballade de Lindeniel
MessagePosté: Sam 28 Fév 2009 11:16 
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La maîtrise innée de l’art de la mort violente et vengeresse de Lindeniel ne lui fit pas défaut, cette fois, et même si l’arme utilisée était fort différente des entraînements à la dague qu’il avait reçu dans sa jeunesse noble à Tulorim, sous la coupelle austère de son père, elle fit tout de même des dégâts plus que considérables. L’acier tranchant entra en contact avec la peau fébrile de l’individu monstrueux qui lui faisait face, lui déchirant les chairs et lui broyant l’os du bras. Le monstre fut bien forcé, par la douleur occasionnée, de lâcher son écœurante étreinte sur l’elfe parfait, et recula donc vivement pour accuser le coup.

Lindeniel trouva alors un sourire sadique et l’afficha sans vergogne sur son pâle visage, bientôt doublé d’un rictus colérique dû aux écorchures et accrocs que cette misérable créature avait laissé dans son corps parfait, y laissant cet affreux bras désormais inutilisable et pendouillant mollement en répandant un flot vermeil et bouillonnant comme l’écume d’une vague s’écrasant sur un rocher gargouillant.

La douleur infligée à ce moins que rien sembla le déstabiliser, puisqu’un instant après, il se rua à nouveau vers l’elfe noble et rata misérablement sa frappe haineuse. Lindeniel n’attendit pas plus pour proférer son second coup de hache, en direction de l’autre bras de sa piètre et infâme victime. Il souleva son arme et tenta de l’abattre avec hargne sur cet être atroce qui ne méritait que de ne pas exister…

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 Sujet du message: Re: Annexe du CH2 : La ballade de Lindeniel
MessagePosté: Dim 1 Mar 2009 23:58 
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Attaque : réussite (tout juste, merci la statuette)

Le deuxième coup de hache l'éventre littéralement et les entrailles du monstre essayent de s'extirper (-9PVs). Blessé mortellement, celui-ci pousse un hurlement de douleur et de rage et recule vivement tout en tenant son ventre lacéré.

De plusieurs bonds de grenouille, il s'éloigne de toi et cherche un refuge dans les ténèbres, te laissant la voie libre désormais.

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