| Alors qu'il allait porter son attaque, une flèche vint se loger dans son mollet, un avertissement sans nul doute. L'elfe tapi dans la forêt lui intima de partir de ce lieu sacrée. Sirat s'arrêta net. Une douleur énervante embrasait sa jambe. Le trait n'était pas mortel, juste irritant pour l'humoran. Il attrapa le bout de la fleche et l'extirpa, se gardant de montrer le moindre signe d'une probable douleur. Il savait résister aux maladies et autre coup du sort, sourire à cette attaque n'était que broutille. Il se redressa avec le dard.
 
 Très bien, les contadins, on va s'en aller.
 
 Il brisa la flèche en regardant en direction de la tireuse.
 
 Endar appela son cheval et partit dans une diatribe à l'encontre de Sirat.Sur la guerre, la liberté, le pouvoir. Sirat fronça les sourcils.
 
 
 Tu ne m'écoutes pas depuis le début, j'ai appris des choses, j'ai parlé aux sans visages, le titan de magie, il a bien dit que l'ombre de la prophétie n'est pas la magicienne noire, mais la guerre. Cette même guerre qu'il a arrêtée en endormant ses pairs. Le risque est grand si la guerre les réveilles, tu détruiras ce monde en entier. Cette forêt, ce sanctuaire sera rasé, Vallel sera écrasé certes, mais aussi toute vie sur cette planète.
 
 Il se retourna vers l'elfe.
 
 
 Faites passer le message à votre Roi, j'ai appris l'histoire de votre monde, j'ai écouté le sans-visages, si l'ombre réveillent les autres, il ne vous restera plus rien. Et a cet instant ne compter pas sur les Yumeniens, sur cet elfe qui ne pense qu'a sa puissance personnelle. Plus le conflit sera grand, plus il y aura de force en présence plus le risque sera important.
 
 Il jaugea le shaakt et son cheval.
 
 Tu ne me dis pas ou tu vas ? Tu as peur ? Je sens la peur en toi.
 
 Il esquissa un sourire carnassier.
 
 Sauve-toi, ta mort n'est que partie remise.
 
 
 Il prit son appeau. Il apposa l'objet sur ses lèvres et prit un instant à réfléchir. Il siffla dedans et quand le destrier arriva.
 
 Amène-moi là ou je peux voir ton maître. Permets-moi de rencontrer une seconde fois celui qu'on appelle le sans visages.
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