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 Sujet du message: Re: Vraithel’Ar (Aliaénon)
MessagePosté: Dim 30 Aoû 2015 00:50 
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Et zap ! Comme d'habitude Sirop et Ziresh apparurent en un instant à l'endroit souhaité par ce dernier : un antique pont de pierre face à une cascade à l'eau luminescente. C'est d'elle que la lumière verdoyante trouvait son origine.
Cependant ils avaient de la compagnie sur ce pont. Des êtres ressemblant fortement aux Elfes de chez lui se tenaient là et si certains semblaient prier, d'autre avaient l'air un peu moins paisibles. Au ton que prit celui qui semblait être le chef de ces lieux pour les interpeller le Hobbit et le Liykor n'étaient pas trop les bienvenus ici apparemment. Pour ne rien changer.
Le loup d'argent se chargea de les présenter sommairement et de leur résumer la situation et il le fit si bien que Sirop ne sut quoi ajouter. Néanmoins, le Hobbit n'était pas trop mal à l'aise pour une fois. Si c'était bien des Elfes, cette race intelligente et distinguée qu'ils avaient en face d'eux, ils ne craignaient normalement pas grand chose. Ce n'était pas le genre à les découper en rondelles pour un oui ou pour un non. Le Sinari passa en mode sympathique histoire d’apaiser leurs soupçons éventuels :

"Sympa comme endroit ici, vous y faites quoi ?"

Mais dès qu'il eut fini sa phrase le Hobbit eut envie de se donner une grande claque. Alors qu'ils devaient retrouver un princesse sûrement en grand danger si ce n'est morte et qu'un titan de cinquante mètre de haut dévastait tout aux alentours pas très loin de là, lui papotait tranquillement avec des inconnus ! Il se reprit avec talent :

"Mais hem... trêve de bavardages ! Connaissez-vous la princesse que nous cherchons ? L'avez-vous vu ? Est-ce qu'elle est vivante ? Et avez-vous entendu le raffut que fait le monstre sortit de terre ? Il est géant et bordélique ! Vous savez des choses sur lui ?"

Une fois lancé Sirop ne pouvait plus s'arrêter. Il venait d'entrer dans une de ces légendaires furie furieuse de question de quand il était Hobbitons. Cela lui prenait encore des fois dans les grandes périodes de détresse.

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 Sujet du message: Re: Vraithel’Ar (Aliaénon)
MessagePosté: Lun 31 Aoû 2015 13:07 
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    Les deux elfes armés, défendant ce qui semblait être leur ainé, celui qui parlait, ne baissèrent pas leurs armes ni leur garde, menaçants. L’elfe aux cheveux délavés par le temps soupira, se frottant la tempe de l’index et du majeur

    « Je maudis l’être qui a confié des ailes à des individus tels que vous. »

    Il regarda Sirop et Ziresh, et poursuivit, toujours aussi froid.

    « Vous êtes à Vraithel’Ar, le Sanctuaire de la forêt. Pénétrer la forêt pour de mauvaises raisons est punissable de mort. Voir le Pont et la Cascade est un crime qui va au-delà de la mort, pour qui n’est pas habitant de Jollarsyth. Nul ne peut la trouver, normalement. »

    Il s’approcha, toisant les deux yuimeniens.

    « Alors que faire de vous, naïves créatures poussées par la curiosité, incapable de comprendre même la souillure que votre présence a comme conséquence sur ces lieux sacrés, et le danger que vous amenez avec vous en laissant derrière-vous une traînée notable de magie condensée, qui pourrait très bien mener ce danger que vous évoquez, ce Titan Ancestral, droit jusqu’ici ? Il aurait alors à sa portée la destruction le seul endroit qui pourrait parvenir à le museler. »

    Il n’était pas très content… Il poursuivit, amer.

    « Votre Oaxaca et toutes les armées qu’elle pourrait mener ici seraient un moindre mal, à côté de l’Eveil des Titans des temps anciens. Un seul s’est levé, celui de la terre et de la forêt, des arbres et plantes. Nous pouvons le maîtriser. Mais s’il en est d’autres… Ils réduiront ce monde en poussière, et tueront jusqu’au dernier de ses habitants, dans leur guerre fratricide, celle qui a façonné Aliaénon. Car ces Titans sont à la Genèse de tout, ici. Vous les appelleriez… des dieux. »

    Et encore.

    « Oui, vous avez besoin de nous, mais nous n’avons guère besoin que vous facilitiez la tâche à ce Fléau antique. Nous n’avons nulle trace, ni connaissance de celle que vous appelez Princesse. Elle n’a jamais mis les pieds ici, dans la forêt de Jollarsyth. Et si elle l’a fait, elle est morte maintenant. La seule personne qui est venue jusqu’ici, et est repartie depuis, se nomme Lothindil de Yuimen, Défenseuse des Forêts. Et c’est près du Dragon, sans doute, que vous la trouverez… Car nous l’avons envoyée le tuer. »

    Il baissa les yeux au sol.

    « Vous tuez ne rimerait à rien : vous périrez de toute façon dans cette guerre. Mais nous ne pouvons vous laisser partir sans la certitude du secret préservé de ces lieux, et de leur emplacement. »

    Il allait falloir défendre cher sa vie…

[Ziresh : 0,5 (post). Mot : 0XP. - tiroir.
Sirop : 0,5 (post). Mot : 0XP. - choir.]

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 Sujet du message: Re: Vraithel’Ar (Aliaénon)
MessagePosté: Lun 31 Aoû 2015 23:24 
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Sirop retint un soupir exaspéré devant les paroles de l'Elfe aux cheveux argentés.

(Ah ben tiens ça m'aurait étonné ! Y a-t-il, dans tout Aliaénon ne serait-ce qu'un endroit où les étrangers sont accueillis avec un minimum de bienséance ?)

Le Hobbit considéra ensuite les Elfes en armes encadrant celui qui venait de leur faire comprendre que leurs présences étaient néfastes, voire dangereuses. Surtout celui tenant les deux épées courtes. Il ne fallut guère davantage pour faire monter la jauge de panique du Sinari au niveau où elle lui faisait dire n'importe quoi.

"Si vous ne voulez pas de nous, on peut partir illico avec nos ailes magiques justement hein !" tenta de plaisanter le petit Hobbit en reculant légèrement et présentant ses paumes.

Mais ça ne marcha pas des masses. Les Elfes n'étaient pas vraiment connus pour leur sens de l'humour et ceux-là avaient l'air particulièrement aigris. Il se tourna vers Ziresh et chouina d'un ton implorant :

"Mais dis quelque chose toi ! C'était ton idée de venir ici !"

Puis il changea de tactique. Céder à la panique ne rimait à pas grand chose. Comme il l'avait dit lui-même, en cas de pépin, ils avaient leur sifflets.

"Bon écoutez..." reprit-il un peu à tâtons en s'adressant aux Elfes. Je ne sais pas...nous pouvons peut-être... vous aidez avec le Titan Ancestrale puisque... puisqu'il se trouve que nous sommes de vieux amis de Lothindil ! Elle vous a pas parlé de nous ? Ça nous embêterais beaucoup de la laisser choir elle et ses amis Elfes !" Termina-t-il avec entrain étant persuadé d'avoir dégoté l'idée du siècle.

Il avait déjà entendu parler de cette Lothindil sur Yuimen. Elle était connue, c'était une vedette.

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 Sujet du message: Re: Vraithel’Ar (Aliaénon)
MessagePosté: Dim 20 Sep 2015 18:21 
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    L’elfe regarda Sirop avec circonspection, réflexion, pendant plusieurs secondes. Puis, pesant la proposition du semi homme, sembla avoir une idée, qu’il exposa de sitôt au duo d’imprudents.

    « Nous aider… Oui, peut-être. Invoquez à nouveau ces ailes qui vous portaient, et foncez droit vers le géant. Occupez-le, faites diversion le temps que nous canalisions notre énergie pour l’emprisonner dans le pouvoir de la forêt. Prenez ce risque inconsidéré de mourir pour nous… Et nous vous laisserons alors la vie sauve, si vous survivez. »

    Le marché était proposé. Un peu inéquitable, mais avaient-ils vraiment le choix ? Le silence de Ziresh, c’était chose certaine, ne jouerait pas en sa faveur.

[Sirop : 0,5 (post) + 0,5 (proposition d'aider). Mot : 1XP. - Palindrome.]

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 Sujet du message: Re: Vraithel’Ar (Aliaénon)
MessagePosté: Lun 21 Sep 2015 15:11 
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Alors qu'il s'étaient dirigés ici pour trouver des réponses, il sembla à Ziresh qu'au final, ils n'avait fait que trouver des ennemis. Ces elfes, race considérée comme étant pure et vertueuse, les menaçait maintenant de mort pour avoir osé simplement voir cette cascade. Ce lieu était sacré et semblait apparemment renfermer une magie puissante capable d'arrêter le colosse. Mais leur simple venue avait dû laisser une marque derrière eux, capable de mener le monstre jusqu'ici et anéantir toute chance d'empêcher la destruction de cette forêt, au moins.

"Bon sang, pesta Ziresh, suffisamment bas. J'ai l'impression qu'en essayant de faire les choses bien, on ne finit que par se frotter à un peu plus de dangers et en provoquer de nouveaux."

Mais alors que le nom de Lothindil était cité, le loup d'argent sentit comme un écho. Cette personne, il en avait déjà entendu parler, mais toujours d'assez loin. Quelques histoires éparts de hauts faits. Elle semblait être une grande combattante et avoir sauvé beaucoup de personnes. Typiquement ce qu'il aurait voulu être. Savoir qu'une telle personne était parmi eux pour sauver Aliaénon le réconforta : pour la fin, ils auraient une alliée de poids.
Mais pour l'instant, le danger était imminent et se trouvait à travers le géant élémentaire. Ces elfes étaient en colère et ne voyaient à travers eux que des êtres bas et curieux. Un loup, donc la race sans être réduite en esclavage était considérée comme domestiquée, et un semi-homme, leur arrivant à peine à la taille, qui malgré sa bravoure n'avait pas encore la prestance d'un guerrier auquel on accorderait sa confiance. S'ils voulaient avoir un peu de leur aide, ils auraient besoin de prouver qu'il pouvaient affronter un dieu.

"Très bien, nous irons l'affronter."

Dans ses paroles, Ziresh ne put s'empêcher d'imaginer comme Sirop devait sans sentir brisé à l'intérieur. Ce géant aurait bien été capable de les écraser et maintenant on leur demandait de l'occuper. Et pour combien de temps ? Dans tous les cas, s'ils ne le faisaient pas, ils seraient tous condamnés. Le géant détruirait la cascade, et avec elle, probablement tous les peuples de ce monde puisque rien ne saurait l'arrêter. Il réveillerait d'autres titans avec lui, et au final, Oaxaca réussit ce qu'elle avait entreprit. Peut-être même était-ce cela... Peut-être qu'elle avait tenté d'envahir ce monde pour dompter les titans et les amener sur Yuimen. Peut-être était-elle responable du réveil de ce monstre, avec la marche de toute sa gigantesque armée à côté du fleuve.

"Nous irons l'empêcher. Sirop, il vaut mieux que nous utilisions chacun notre sifflet. Ainsi nous pourrons capter son attention de plusieurs côtés. Dès que nous aurons réussi, nous nous rejoindrons ici."

Il se tourna ensuite vers les elfes, s'adressant justement au doyen qui avait tant exprimé sa colère.

"Courage à vous. Nous reviendrons."

Sur ces paroles, il sortit le sifflet équestre de sa poche et souffla dedans. Comme à son habitude, un destrier ailé vint à son encontre, et c'est sans attendre qu'il l'enfourcha, sa penchant près de sa crinière pour lui murmurer sa destination :

"Vers la gueule du titan, sur le fleuve d'Andel."

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 Sujet du message: Re: Vraithel’Ar (Aliaénon)
MessagePosté: Lun 5 Oct 2015 07:42 
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Sirop manqua de pousser un cri triomphal. Ni une ni deux il avait réussi à sauver sa peau de Hobbit joufflu et celle plus poilue de son ami loup. Il était clair que jamais Sirop n'avait réellement pensé aider ces Elfes discourtois. De une parce qu'il avait un devoir à accomplir, à savoir la princesse, et de deux parce que se frotter à un monstre de cinquante mètres de haut pour essayer de le "divertir", bizarrement, ne faisait pas vraiment partie des choses qu'il aimait faire. Son plan était tout bonnement de compter sur leur naïveté pour ensuite décaniller loin.
Entrant parfaitement dans son jeu, Ziresh fit lui aussi la comédie. Il était bon acteur dans son genre, Sirop lui-même n'y vit que du feu. Quelle équipe du tonnerre ils formaient ! Ils se comprenaient sans avoir besoin de se parler, sachant exactement ce qu'il y avait dans la tête de l'autre. Quel tandem ! Sirop en aurait versé une larme.
Puis son équipier siffla dans son sifflet, monta sur son cheval volant et lui indiqua sa destination. "Vers la gueule du titan, sur le fleuve d'Andel."

Il y eut un battement au cours duquel Sirop devint aussi pâle que les Elfes qu'il voulait fuir.

"Mais tu vas vraiment le faire ? s'étrangla-t-il d'une voix perçante, les yeux levés vers Ziresh, Tu vas vraiment y aller quoi ! Par Kubî où se trouvent tes limites si tu en as ?"

Mais le Liykor avait déjà disparu en un éclair de lumière. Sirop se retrouva seul avec la bande d'Elfe. Il tourna lentement la tête vers eux et leur sourit. Ce fut sans doute le sourire le plus crispé de la création et porta ensuite le sifflet autour de son cou à ses lèvres pour appeler son destrier ailé.
Il n'arrivait pas à croire qu'il allait faire ce qu'il allait faire :

"Bon ben...Aller, soyons taré jusqu'au bout : à côté de l’œil du titan de terre s'il te plaît. Mais tu ne restes pas loin hein ! Je sifflerais probablement à nouveau dans la seconde."

Ça, au moins, il en était convaincu.

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 Sujet du message: Re: Vraithel’Ar (Aliaénon)
MessagePosté: Sam 10 Oct 2015 09:31 
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    Les deux chevaux furent invoqués instantanément, et les elfes ne dirent plus un mot, constatant juste le départ des deux héros devant leur magnanimité et la pitié dont ils avaient fait preuve pour les laisser partir. Une pitié qui serait sans doute vue chez eux comme de la faiblesse, mais… également comme un moyen honorable donné à deux étrangers maladroits quoique bienveillants pour réparer leur boulette involontaire.

(Suite Dans la forêt de Jollarsyth)

[Ziresh : 0,5 (post). mot : 0XP.
Sirop : 0,5 (post). Mot : 0XP.]

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 Sujet du message: Re: Vraithel’Ar (Aliaénon)
MessagePosté: Sam 9 Avr 2016 13:59 
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    Le destrier ailé d’Endar et Simaya déposa ceux-ci, alors qu’aucune lumière n’attestait de la présence d’une ville, au cœur de la forêt de Jollarsyth. Lorsque leur monture les abandonna, ils étaient sur un pont de pierre solide mais fin et sans parapet surmontant une formidable cascade, qui produisait un bruit assourdissant à côté d’eux, plongeant dans les eaux d’un lac semblant se trouver sous le niveau de la forêt, comme dans une faille.

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    Le cheval disparut, et Simaya plongea son regard dans celui d’Endar.

    « Où sommes-nous ? Pourquoi cet endroit ? »

    Mais elle n’eut guère l’occasion de poser plus de question : une flèche vint claquer contre la pierre du pont, juste à leurs pieds, avant de tomber dans les flots. Une semonce. Une voix féminine les apostropha.

    « Qui êtes-vous, vous qui pénétrez le Royaume des elfes de Jollarsyth ? Que venez-vous faire ici ? »

    Simaya répéta le nom de Jollarsyth dans un murmure peu assuré. Endar, s’il voyait assez bien dans l’obscurité, eut beau lorgner en direction de la voix, il ne vit personne. La femme qui avait parlé savait se camoufler, visiblement. Et vu le ton employé, ils n’étaient pas forcément les bienvenues ici. Il ne faudrait pas commettre d’erreur.

[Endar : mot : tabut.]

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 Sujet du message: Re: Vraithel’Ar (Aliaénon)
MessagePosté: Sam 9 Avr 2016 18:20 
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Son cœur battait la chamade, chaque seconde égrenée sonnait son glas. Endar fut soulagé lorsque le cheval ailé se montra. Il lui tapota l'encolure et aida Simaya à se hisser sur son dos, vérifiant tout de même qu'elle avait ses armes en sa possession. La gentillesse des elfes noirs avait sa limite tout de même. D'un bon, il enfourcha son destrier volant juste au moment où il aperçut l'humoran. Il croisa un instant son regard et les traits de son visage se durcirent formant un masque de haine et de dégoût envers celui qui défendait Vallel, le fidèle toutou de la déesse Oaxaca, et qui représentait également le pire ennemi de son Maître en étant un des élus du dieu des dieux, Zewen.

Il ressentait à la limite plus d'effroi en la présence de l'humoran que de Vallel dont il commençait à percevoir les rouages de son esprit torturé et tortueux. Son miracle ailé décida à ce moment de prendre son envol, loin de la sombre armée qui allait déferler bientôt sur la forteresse qu'est Fan-Ming, une forteresse néanmoins ébranlée tant sur le niveau de son infrastructure que sur son organisation avec cet emplumé de Tsukiko.

Ses yeux s'attardèrent un moment sur une étrange lueur dans les ténèbres qui venait de tomber de la main de Simaya et qui venait de retomber sur le sol en contrebas. Il reconnut aisément la forme pour l'avoir utilisé il y a peu de temps: le sifflet argenté donné par Tsukiko, la seule chose d'utile qu'il ait fait depuis sa naissance sans doute. Son regard s'assombrit mais il ne pipa mot, il règlerait personnellement cette affaire plus tard.

Rapidement, le destrier ailé les déposa à l'endroit convenu, tout du moins il le présuma parce qu'il ne vit aucune cité aux alentours. Mais après tout, les taurions sur Yuimen disposaient également d'un village dans leur partie de la forêt d'Eniod et il n'était possible de le voir et encore moins d'y accéder que si le chemin était déjà connu. Ils étaient sur un fin pont de pierre en face d'une immense cascade qui produisait un son qui annihilait aisément tous les autres bruits de la forêt. Levant les yeux, le shaakt vit qu'ils se trouvaient dans une faille ou une gorge naturelle due à l'érosion sans doute.

Abaissant de nouveau la tête, il croisa le regard de Simaya, peu rassuré, qui se baignait dans son regard et lui demanda où ils étaient et pourquoi ils y étaient. Endar n'avait nullement l'intérêt de répondre à ses interrogations et n'eut de toute manière pas le temps. Il entendit le bruit caractéristique d'une flèche faire vrombir l'air et claquer juste à leurs pieds avant de tomber dans l'eau en contrebas. L'habituelle coup de semonce des Taurions, pensa-t-il. Un shaakt n'aurait nullement prévenu, il aurait tué l'importun dès le début ou l'aurait suffisamment blessé pour pouvoir donner le temps à l'armée derrière les grandes portes de Khonfas de s'en emparer pour le vendre par la suite en tant qu'esclave.

Une voix féminine les apostropha avec les habituelles questions. Il regrettait l'accueil de Colomir'Thrû. A ses côtés, Simaya paniquait totalement en répétant le nom du royaume elfe. Comme d'habitude, l'humaine s'avérait être d'une totale incompétence lorsqu'il fallait faire de la diplomatie. Il ne se préoccupa point d'elle et balaya la forêt de ses yeux bicolores en direction de la voix. L'obscurité ne lui posait aucun problème mais si ces elfes étaient comme les taurions, sa vision n'allait être d'aucun secours. Il avait déjà traqué un taurion en pleine forêt et il ne l'avait jamais attrapé. A la place, il avait failli se faire engluer par des bêtes de gel.

- Simaya, posez mes armes et les vôtres lentement sur le sol et agenouillez-vous, lui murmura-t-il.

Lentement, Endar s'agenouilla, les yeux toujours fixés sur la forêt, puis avec minutie enleva son carquois avant de le poser sur le sol à la vue de la tireuse.

- Je m'appelle Endar et je ne cherche nul tabut, je suis un des amis de l'elfe Lothindil et voici Simaya, une des rescapées du massacre d'Esseroth ! Nous sommes tous deux des ennemis de Vallel et du dragon mauve, Naral Shaam ! Nous venons en paix et désarmés malgré ces temps de guerre et je viens demander humblement audience à votre roi, Ejude et à sa fille, la princesse Kithra ! Que la paix et la prospérité règnent dans votre forêt et gloire à Iso Karhù !

C'était peu diplomatique de crier mais en l'occurrence, avec le bruit de la cascade, ne pas le faire reviendrait à rendre son discours totalement inaudible. Ses yeux continuaient à balayer la pénombre projetée par les ombres des arbres à la recherche de la femelle archer et d'autres potentiels archers. Il ne voulait pas finir en hérisson après avoir échappé à l'humoran qui, il espérait, ne viendrait pas le chercher dans un lieu aussi dangereux que celui-ci.

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 Sujet du message: Re: Vraithel’Ar (Aliaénon)
MessagePosté: Jeu 14 Avr 2016 09:42 
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    Simaya Sombreroc, consciente de la situation, et malgré qu’elle n’aime pas recevoir d’ordres aussi directs que celui d’Endar, consentit néanmoins à déposer les armes d’Endar qu’elle arborait toujours. Doucement, elle se baissa vers le sol et se releva sans elles, les poussant un peu plus loin du pied afin qu’elles ne soient directement accessibles ni d’elle, ni du shaakt. Ce zèle sembla plaire à l’archère dissimulée, qui répondit sans plus tirer.

    « Ni Ejude ni sa fille ne sont ici. Si vous êtes vraiment des amis de Lothindil de Yuimen, vous saurez qu’elle a fait appel à nous pour la guerre. Nos souverains sont à la tête de l’armée qui avancent vers l’objectif. Partez donc, quittez cet endroit où vous ne pouvez être, et n’y revenez plus sans y avoir été invités. »

    Elle était sèche, quoique suffisamment explicative pour paraître trop autoritaire. Ce fut à ce moment qu’un second cheval ailé (à moins que ce ne fut le même, dupliqué) atterrit à l’autre extrémité du pont. Lorsqu’il disparut, ils purent tous voir Sirat apparaître. Comment les avait-il retrouvés si vite ? Une situation qu’il allait falloir régler intelligemment.

[Endar : 0,5 (diplomatie) + 0,5 (bonus longueur) + 0,5 (introspection). Mot : 1 bon ! – cartilage.
Sirat : mot : capharnaüm]

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 Sujet du message: Re: Vraithel’Ar (Aliaénon)
MessagePosté: Ven 15 Avr 2016 08:34 
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Le destrier se posa sur un pont de pierre argenté, entouré d'une canopée luxuriante. L'air était humide et saturé de gouttelette, projetée par une chute d'eau qui vrombissait en passant en dessous de l'aqueduc. Il posa un pied-à-terre et examina la situation, Simaya était désarmé, apeuré et Endar ne valait pas mieux devant la menace d'une archère elfe, l'être inconnue de la vision se dévoilait donc enfin. Sirat esquissa un sourire inquiétant, la situation lui plaisait. L'atmosphère était tendue, alors il prit la parole. Il avança lentement, seul son bouclier sortit pour éviter un jet de flèche ou un sort fourbe du Shaakt.

On va faire simple pour une fois. Cela te changera de ton habituel capharnaüm, mon vieil ami Endar.

Après avoir terminé sa phrase teintée d'ironie, il fustigeât du regard le shaakt. Il reprit en direction de la vélite, toujours sur ses gardes.

Madame, je suis l'émissaire d'un Dieu sur vos terres. Je suis le témoin de la prophétie et je n'ai aucunement envie de rester ici. Cette femme...

De sa main libre, il pointa du doigt Simaya.

N'a rien à faire ici. Simaya Sombreroc, vous devez rejoindre votre peuple à Fan-Ming et réaliser ce pourquoi vous vivez encore.

Il s'adressait à elle maintenant, le ton était ferme.

Je vais vous appeler un cheval volant, vous allez monter dessus et reprendre votre destin en main, seule.

Il appuya sur le dernier mot tout en se retournant vers le shaakt.

Quant à lui, je vais le tuer. Sois ici si madame nous laisse nous battre, soit ailleurs, je te laisse choisir le lieu.

Il était sérieux, abattre Endar était-ce qu'il voulait faire. Sa mort lui offrait une multitude d'options et éclipsait soigneusement la fuite de la magicienne aux yeux de Vallel.

Quoiqu'il en soit nous ne serons bientôt plus là et ne représentons aucune menace. Allez Endar dit à la dame ce que tu veux qu'on en finisse. Toi qui es un destructeur de cité acceptes ce défi, tu peux me faire disparaitre cela devrait être facile pour toi.

Il Siffla dans l'appeau pour faire apparaitre le cheval.

Simaya monter dessus tout cela n'est plus votre affaire et partez ou bon vous semble.

Citation:
Hrp : se tient prêt à contrer une attaque avec son bouclier

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 Sujet du message: Re: Vraithel’Ar (Aliaénon)
MessagePosté: Sam 16 Avr 2016 22:26 
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Endar vit Simaya obéir, elle avait de toute manière intérêt à suivre scrupuleusement ce qu'il lui disait si elle voulait vivre. Déposant ses armes, elle les poussa à égale distance de leurs personnes alors même qu'elle aurait pu faire en sorte que le shaakt puisse les atteindre rapidement en cas de problème. Ecoutant la respiration tranquille de l'archère et celle-ci ne les ayant pas encore fléché, il en conclut qu'ils n'auraient aucun souci, tout du moins c'est ce qu'il pensait. Les elfes n'avaient pas démérité leur caractère hargneux et hautain, la jeune archère lui répondit sèchement que le roi des elfes et sa fille étaient à la tête d'une armée en direction d'Andel'Ys et qu'à présent il devait partir et ne plus revenir sauf sur invitation. Autant de zèle de sa part n'était guère nécessaire, il allait partir de toute manière, car après tout, il avait déjà obtenu une partie de ce qu'il avait souhaité. Se relevant, il vit soudainement un cheval ailé qui ne lui appartenait nullement, le sifflet toujours dans sa poche.

- Il ne manquait plus que lui...

Le shaakt soupira et se dirigea vers ses armes pour enfin les récupérer tandis que l'humoran descendait de sa monture. Posant sa main droite sur le pommeau de l'épée du Garzok, un trophée qu'il comptait bien afficher à son retour de Khonfas, il eut le loisir d'admirer un sourire ô combien terrifiant. Sa voix perfide résonnait dans l'atmosphère sauvage et calme du cratère alors qu'il s'avançait lentement en sortant son bouclier, le positionnant vers le bas, une tactique très utile contre les archers et les mages. Il ne releva pas l'ironie mordante de l'appeler son "vieil ami". La vérité était évidemment toute autre et son regard ne signifiait qu'une seule chose: l'envie de tuer, de mettre à bas sa proie comme un chien de chasse.

Il se présenta à l'archère toujours dans l'ombre, sans doute une flèche déjà sur l'encoche de son arc, comme étant l'émissaire d'un dieu et le témoin de la prophétie. La modestie des élus de Zewen n'était plus à démontrer apparemment. Pointant de son gros doigt velu Simaya, il lui ordonna d'un ton aussi fracassant que le plat de son marteau noir de venir avec lui parce que son destin était d'être à Fan-Ming. Il lui laissa faire son monologue, baillant à quelques reprises, surtout lorsqu'il évoqua l'envie de le tuer et le défia.

- C'est bien, tu as terminé de raconter toute ton histoire pantin de Zewen ? Je ne suis guère étonné que tu aies pu me suivre, vu la trahison de Simaya à mon égard et vu qu'il est facile de me suivre avec ceci...

Il en sortit de sa poche l'étrange pierre bleue qui scintillait.
(Ici Endar, armée de Vallel stoppée momentanément, troupes elfes à votre secours, temporisez)
Il rangea ensuite la pierre dans sa poche.

- Simaya est libre, je ne l'ai jamais forcé et je ne la forcerais pas contrairement à toi humoran. Oui, j'adorerais briser en mille morceaux ton cartilage, mais ce lieu est un sanctuaire pour les elfes et je ne verserais nullement le sang. Si tu veux ma mort, tu me trouveras sur le champ de bataille de Fan-Ming, pas avant... Nous verrons qui de nous deux l'emportera, un des élus de Zewen ou l'apprenti qui suit la voie du Sorcier noir.

Il se tourna en direction de Simaya.
- Avec cet appeau, j'aurais pu sauver de nombreuses personnes sur Aliaénon, vous avez décidé au contraire de les trahir, si bien que je me demande si vous vous souciez un tant soit peu du bien-être des réfugiés d'Esseroth. J'avais de toute manière l'intention de vous envoyer prêter main-forte à Fan-Ming. Dans une guerre, on ne peut jamais être neutre, l'un des deux camps doit forcément vaincre même si ni Vallel ni les Ynoriens ne méritent leur place sur ce monde, alors c'est le moment de choisir Simaya entre celui qui a juré de défendre les peuples d'Aliaénon et d'exiler les forces d'Oaxaca et la République d'Ynorie loin d'ici ou le traître qui a pactisé avec ceux qui ont tué les vôtres.

Il fit quelques pas en arrière pour se rapprocher le plus possible de la lisière de la forêt et s'arrêta soudainement en se rappelant qu'il offrait littéralement son dos à l'archère.

- Donne-moi ton nom élu de Zewen que je puisse m'en souvenir au moment de la bataille finale et pour ainsi offrir une offrande des plus dignes à mon Maître.

Ses yeux bicolores se posèrent sur l'humoran surveillant ses mouvements avec minutie, il devait être prêt en cas d'attaque.

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 Sujet du message: Re: Vraithel’Ar (Aliaénon)
MessagePosté: Dim 17 Avr 2016 13:45 
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Endar répondit, toujours fier et imbu de sa personne. Ce trait de caractère était indéniablement très développé chez lui, ce qui excédait Sirat. Il traita l'humoran de traitre, avant d'accepter son défi y apposant des contraintes, pas maintenant, autre part, un autre temps. Des excuses pour fuir, pour s'esquiver et qui rendait la sentence du zélote obsolète. Il n'en était pas question, les bâillements du shaakt et sa condescendance hautaine ne restrait pas impuni. Sirat fit une moue réprobatrice aux réponses d'Endar.

Simaya part, seule et maintenant, elle n'a plus besoin de moi et je ne suis pas un traitre, je ne suis d'aucun camp, car aucun camp n'est vainqueur quand le sang coule en abondance. Il est triste que la vie d'autrui ne vous accable pas plus. À Andel'Ys ou à Fan-Ming, homme, garzok, elfe mourront dans une guerre qui n'est pas la leur. Je n'ai rencontré personnes qui a essayé de trouver une fin différente au conflit. Vous avez tous cherché à ce que les peuples de ce monde se battent aussi, pour faire plus de morts tout en priant vos dieux de lumière qu'ils vous pardonnent avec l'hypocrisie qui vous définit. Omyriens, Ynoriens les deux sont stupides, il n'y a pas de camp à avoir...

Il avait parlé avec sincérité, il répugnait cette folie et la bêtise de ces gens qui se lançaient dans la bataille pour d'autre. C'était écrit, c'était ce qui devait se passer et il s'y résignait, car il gardait l'idée que de tout crépuscule naît la lumière et que chaque acte intervient dans les rouages indéfectibles du destin.


Cela suffit, j'ai trop parlé...


Ce sera ici et maintenant se fit-il intérieurement. Il loua Zewen de sa grandeur et attrapa son fléau avant de se ruer dans une attaque rapide vers le shaakt. Il devait mourir, c'était écrit, le Zélote s'en était persuadé et rien ne pourrait maintenant le faire revenir en arrière. Le frapper en plein torse, aplatir sa frêle poitrine voila la seule chose que Sirat visait.

Citation:
Hrp : Attaque simple et utilisation pour le prochain tour de Capacité de combat :
"Modification temporelle" : une fois par combat, le Zélote peut ralentir le temps, lui permettant au choix : .... d'esquiver toutes les attaques du tour suivant tout en attaquant normalement.

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 Sujet du message: Re: Vraithel’Ar (Aliaénon)
MessagePosté: Mer 20 Avr 2016 10:46 
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Vraithel’Ar – Abords de la cité.

    La situation était tendue à l’excès, face aux chutes d’eau bordant la secrète cité elfique. L’archère camouflée avait laissé parler les deux acolytes sans agir, de même lorsque l’humoran invoqua le cheval ailé une seconde fois pour que Simaya y grimpe. Celle-ci regarda tour à tour Sirat et Endar avant de prendre sa décision, qu’elle exprima froidement, comme à son habitude.

    « Je ne suis en rien liée à aucun de vous deux. Votre dispute, au même titre que cette guerre, n’est que puérilité et destruction insensée. Je m’en vais rejoindre les miens, où ils ont besoin de moi. »

    Elle grimpa sur le cheval, et les deux aventuriers purent entendre qu’elle murmurait à son oreille, se penchant sur sa crinière pour lui indiquer la destination de son voyage :

    « Fan-Ming… »

    Elle s’envola dans les airs, laissant face à face Endar et Sirat, sans plus donner d’explication sur ses raisons et motivations, ne rebondissant pas plus sur les reproches d’Endar. Lorsque Sirat entreprit d’attaquer, une flèche vint se ficher dans son mollet, le faisant choir à genoux avant qu’il ait pu porter son attaque. La prévoyance du zélote de la réplique de l’elfe noir était présente, mais il n’avait pas pensé que l’archère pouvait attaquer avant. Un tir puissant, quoique plus incapacitant que mettant réellement ses jours en danger. La voix de l’archère tonna alors dans les sous-bois.

    « Nul non-elfe de Jollarsyth ne souillera de mort et de sang ce sol sacré. Allez-vous en, maintenant, ou préparez-vous à mourir. »

    Ce n’était plus vraiment un coup de semonce, cette fois : s’ils ne partaient pas, ils seraient lardés de flèches.

[Sirat : 0,5 (attaque) + 0,5 (appel du cheval pour Simaya) + 0,5 (discussion) + 0,5 (bonus longueur). Mot : 1 bon ! - contadin.
Endar : 0,5 (introspection) + 0,5 (utilisation de la pierre) + 0,5 (bonus longueur). Mot : 1 bon ! - lénifier.]

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 Sujet du message: Re: Vraithel’Ar (Aliaénon)
MessagePosté: Ven 22 Avr 2016 14:19 
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Localisation: Quête 35
Si la situation n'était déjà pas des plus agréables, cela se transforma vite en une vendetta personnelle de l'humoran à son encontre et par la lâcheté de Simaya qui, décidément, ne prenait jamais le parti ni de l'un ni de l'autre. Le shaakt aurait tort cependant de la critiquer sur le fait qu'elle se sert d'eux pour atteindre son ou ses objectifs: celui de sauver son peuple apparemment, car il faisait exactement la même chose de son côté en l'utilisant égoïstement pour réaliser son but. Les paroles de l'humoran résonnaient encore dans cette sinistre et à la fois magnifique forêt de Jollarsyth.

Leur point de vue sur la situation actuelle était irrémédiablement opposé en dépit de leur objectif commun de sauver les habitants d'Aliaénon contre les ennemis extérieurs à ce monde. Il ne voulait pas la guerre mais était pour autant avec ceux qui avaient attaqué en premier et qui avaient placé ou désiraient placer sous tutelle les peuples qui habitent Aliaénon. Quoiqu'il en dise, la guerre était nécessaire et peu importait le sang innocent versé comme tribut. La liberté désirée par Oaxaca était aussi illusoire que celle donnée par les Ynoriens et les kendrans. La véritable liberté était celle que l'on gagnait au prix des guerres, nulle justice n'émanait des mondes pour accorder une liberté effective aux pauvres hères obéissant aux autorités souveraines. L'humoran se plaignait que personne n'ait trouvé de fin différente au conflit, quelle pensée naïve et contradictoire pour une personne causant la mort et le chaos.

Endar avait su en regardant ses idées que l'issue de leur rencontre ne pouvait être que la mort de l'un ou l'autre des belligérants. Il ne se trompa guère puisque l'humoran déplaça sa masse de muscle, son marteau prêt à le fracasser alors que sa main glissait vers la garde de l'épée de Gorzol jusqu'à ce qu'il entende le sifflement caractéristique d'une flèche qui blessa légèrement le pacifiste armé. La voix de l'elfe retentit à nouveau empreinte d'une menace des plus sérieuse pour ceux qui souillent le royaume des elfes de par leur présence. Endar avait compris le message et porta son appeau à ses lèvres pour appeler son cheval pensant fortement au petit village sur la crête de la montagne de Colomir-Thrù.

- Si mon cher ami veut bien me laisser partir, je pars tout de suite de vos terre chère amie elfe.

Il posa de nouveau son regard bicolore sur l'humoran avant de répondre au discours qu'il lui avait concocté.

- La guerre est nécessaire dans toutes civilisations humoran, car nul bouclier sans la présence des épées et des arcs, nulle muraille sans la présence d'armes de siège. Je me fiche bien du sang qui est versé de l'un ou l'autre des côtés, car on n'obtient pleinement sa liberté qu'au détriment de celles des autres. Penses-tu encore humoran ou as-tu cessé de le faire pour suivre les ordres de Zewen ? La liberté ne s'acquiert que dans la douleur et le sang et Khonfas n'a aucun intérêt à défendre Oaxaca ou les Ynoriens. Ce monde mérite d'être purifié des présences des armées de la sombre déesse et celles de la République d'Ynorie et c'est exactement ce que je tente de faire.

- Tu n'es pas un traître parce que tu n'as pas choisi de camp mais tu t'es trahis toi-même en pensant que le monde a une finalité. Seuls ceux qui boivent à la source originelle du pouvoir sont les véritables détenteurs de la liberté et sont maître de leur destin. Le Sorcier Noir a été le premier à réaliser cet exploit, si bien que Zewen, mortifié que tout ne se passe pas comment il l'escomptait, a cherché à l'anéantir. Je compte bien être son successeur, qu'importe le prix de ce pouvoir.

- Libre à toi de me poursuivre, cela permet au moins à mes alliés de combattre plus efficacement l'armée de Vallel... Garde à l'esprit que nous désirons la même chose, la survie de ce monde mais nos moyens pour y parvenir sont apparemment diamétralement opposés

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