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 Sujet du message: Re: Forêt de Jollarsyth
MessagePosté: Dim 17 Mai 2015 14:40 
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Forêt de Jollarsyth – Clairière.

    Le cheval prit son envol pour Fan-Ming (suite là-bas.)

[Therion : XP : 0,5 (post).]

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 Sujet du message: Re: Forêt de Jollarsyth
MessagePosté: Dim 21 Juin 2015 10:29 
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Forêt de Jollarsyth – Clairière de la chasseresse.

    Le cheval ailé amena Therion à l’endroit souhaité. La clairière était paisible, et ne semblait comporter nulle âme qui vive à l’exception de la jeune femme si peu habillée avec laquelle ils avaient déjà faits connaissance, et sa panthère s’abreuvant dans le calme petit étang.

    La chasseresse, à l’arrivée de la monture et à sa disparition, leva les yeux vers le lupin. Un regard plein d’interrogation, même si aucune question ne filtra ses fines lèvres.

[Therion : mot : dentelé.]

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 Sujet du message: Re: Forêt de Jollarsyth
MessagePosté: Dim 28 Juin 2015 17:23 
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Les voyages en cheval ailé finissaient par ne plus surprendre Therion, qui s’accommodait de ce mode de transport si pratique malgré son peu d’affinité pour la magie et la forme de la monture. Conformément à son souhait, il se retrouvait à nouveau dans la clairière où il s’était séparé de l’elfe et des deux autochtones. Il s’était attendu à retrouver le mâle, mais il ne restait plus que la femelle et son animal en vue – ce qui ne voulait pas pour autant dire que l’autre avait vraiment disparu, ou était loin. La femme ne prononça pas un mot, mais son visage tourné vers le lupin lui laissa penser qu’il avait son attention.

« Ton mâle a dit que la forêt, les arbres, les animaux, tout ça, ça peut se défendre contre les ennemis. Je veux réveiller cette forêt. Je veux aller à la chasse avec tous ceux qui chassent. Pour une grande chasse. Je veux chasser tous ces garozks qui m’ont traité comme un chien, et regagner mon monde. Tu peux m’aider ? »

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 Sujet du message: Re: Forêt de Jollarsyth
MessagePosté: Sam 4 Juil 2015 20:57 
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Forêt de Jollarsyth – Clairière de la chasseresse.

    « Je peux t’aider. »

    Les mots de la jeune femme étaient simples, et assurés. Mais c’était l’évidence même : ils cachaient un « mais », qui ne tarda pas à venir.

    « Mais je ne contrôle ni elfes, ni arbres, ni animaux. »

    à cet instant, un fracas venant de l’est fit trembler le sol sans que nul ne parvienne à en déterminer la source. Comme un tremblement de terre, mais qui se poursuivait en grondements sinistres, comme venus des entrailles même de la terre. La panthère tachetée releva la tête vers l’origine du bruit, tout comme sa compagne humaine. Ils étaient tous deux aux aguets, comme inquiets de ce qui venait de se passer et… attentifs à ce qui pourrait encore survenir.

[Therion : XP : 0,5 (post). Mot : 0xp. - joli.]

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 Sujet du message: Re: Forêt de Jollarsyth
MessagePosté: Mar 7 Juil 2015 07:47 
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La femme déclara au liykor qu’elle pouvait l’aider. A ces mots, simples et compréhensibles, malgré l’usage étrange qu’elle faisait de sa langue, Therion sentit une pointe de satisfaction – ou tout du moins le sentiment équivalent pour ceux de sa race : l’idée que les chasseurs sont prêts, forts, et que la chasse se passera bien. La subtilité suivante du langage ne l’aida pas vraiment. Le « mais » était un concept de la langue qu’il n’aimait guère, lorsqu’il s’agissait de parler de chasse. Cela voulait dire que quelque chose n’allait pas, qu’il y avait un obstacle, que le gibier était parti. Lorsque la meute se réunissait, en de rares occasions, il y avait peu de « mais » : les chasseurs énonçaient les obstacles, les difficultés, les menaces, de telle sorte que toute la meute, surtout ses éléments les plus forts, ceux qui ne tarderaient pas à s’affronter en d’autres circonstances, puissent les surmonter.

« Aide moi. Dis moi qui commande aux arbres et aux animaux. Les elfes, Celle Qui Chasse Bien est allée dans leur cité. Ceux qui vivent dans les cités meurent dans les cités. Je veux chasser, avec les bêtes, dans la forêt et dans la plaine, pour prouver au Père et à la Mère que je suis un digne Enfant. Une jolie chasse, où toutes les bêtes pourront manger, et les plus forts n’auront plus faim. »

Ces mots prononcés, un grand fracas vint troubler le calme de la forêt : cela ressemblait à un tremblement de terre, seulement Therion ignorait de quoi il s’agissait. Jamais la terre n’avait tremblé dans ses marais, jamais il n’avait perçu un tel grondement, sinon lorsque, parfois, s’aventurant vers les montagnes, il avait assisté au bouleversement d’un chaos rocheux, ou à une avalanche, au loin.

(Est-ce c’est une bête qui grogne ainsi ?)

« C’est quoi ? » demanda-t-il à la femme.

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 Sujet du message: Re: Forêt de Jollarsyth
MessagePosté: Lun 13 Juil 2015 12:11 
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Forêt de Jollarsyth.

Jet de poursuite : réussite partielle.

    Les paroles de Therion n’eurent pas grand effet sur la jeune femme. À sa dernière question, elle répondit simplement, l’air paniqué :

    « Allons voir ! »

    Et preste, elle se mit à courir en direction du bruit, bondissant agilement vers la forêt entre les branches et feuillages. S’il souhaitait la suivre, Therion devrait se prêter aux mêmes bonds et course rapide. Elle serait rude à suivre, et il la perdrait plusieurs fois de vue avant de se fier à son ouïe et à son odorat pour repérer la voie.

    Une fois qu’il la rattrape, elle est arrêtée sur un promontoire de pierre en hauteur, et regarde, atterrée, un monstre gigantesque en bordure de forêt. Un colosse de plus d’une cinquantaine de mètres de haut. Elle reste interdite, silencieuse et immobile, les yeux fixés sur le colosse.

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[HJ : je te laisse RP librement la course poursuite, si tu l’effectues. ^^ Sois inventif en fonction de ce que je t’ai donné, cela donnera lieu à des XP supplémentaires.]

[Therion : XP : 0,5 (post). Mot : 1XP.- banalité]

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 Sujet du message: Re: Forêt de Jollarsyth
MessagePosté: Mer 15 Juil 2015 11:40 
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A sa dernière question, Therion n’obtint qu’une réponse imparfaite : l’humaine proposa d’aller constater par eux-mêmes l’origine de ce bouleversement de la terre. Son ton ne semblait pas normal, pas proche de celui qu’elle avait employé jusque là, peu de temps avant, ou quand il l’avait rencontré pour la première fois, et que Celle qui se bat bien était encore là. Comme elle achevait de proposer ce nouveau plan, elle s’élança dans la direction supposée du bruit, à l’est, laissant le liykor noir dans la clairière, indécis quant à la conduite à tenir. Au moment où l’humaine et sa bête s’étaient mises en mouvement, il avait adopté par réflexe une position d’attaque, son instinct prenant le pas sur son appréciation de la situation, pour se tenir prêt au combat si les circonstances l’avaient exigé. Il n’en fut rien, et cette fois, son esprit lupin devrait tourner à plein pour prendre une décision, et vite : déjà il devinait la silhouette de l’humaine s’éloigner dans le couvert de la végétation luxuriante.

En moins d’une poignée de seconde, il opta à son tour pour la course, jugeant qu’il serait toujours temps de chasser là-bas, et de savoir de quoi il s’agissait. Sentir la terre trembler ne lui paraissait pas être un phénomène des plus normaux, et sa curiosité de chasseur prenait le pas sur son agacement vis-à-vis des relations sociales qu’il entretenait avec les êtres pensant des lieux : il fallait savoir, connaître le territoire de chasse pour mieux capturer les proies. Comme la foudre allume des feux qui chassent de grands cerfs vers les griffes de ceux qui savent exploiter cet avantage, ce qui avait fait trembler la terre pouvait aussi bien lui servir dans sa traque plus ambitieuse.

Le sillage de la femme et de son fauve n’était pas aussi net que celui que Therion allait se frayer. Le liykor noir pouvait sans trop de peine soumettre sa masse imposante aux contraintes de la discrétion, et cacher s’il le fallait à des poursuivants une part de ses traces, cependant cette préoccupation n’avait pas lieu d’être. A l’instar du brok’nud se frayant un chemin dans les halliers, de toute sa vitesse, de tout son poids et de toute sa détermination, il comptait bien malmener ce qui se trouverait sur son passage. Ses pattes musclées lancèrent ce projectile vivant vers son but, et trois branches basses d’un arbre en firent les frais alors qu’elles eurent l’heur mauvais de se trouver sur la trajectoire d’une épaule puissante. Des rameaux plus fins encore fouettaient le museau de la bête en marche, lui causant des douleurs pointues, un certain agacement, et le pantalon de toile hérité de l’asservissement d’Omyre subissait les outrages de certains épineux, d’accrochages forcés qui ça et là prenaient quelques lambeaux de tissu. De tout cela, Therion n’avait cure. Il dégaina la lame sombre, faucha quelques lianes sur son passage…

Et tomba droit sur le fossé creusé par un ruisseau. Emporté par l’inertie de sa course, trahi par son propre poids, il glissa le long de la berge, bascula vers l’avant. Couché comme un pont par-dessus l’onde, il se releva, prenant appui sur l’épée plantée dans la vase, et pesta contre cet obstacle, son imprudence passagère : il payait là le prix de son empressement, car les échos de sa traversée impétueuse de la forêt avaient couvert à ses oreilles le doux murmure du ru. En amont de la vase qu’il avait remué, il s’accorda quelques secondes pour laper l’eau claire. Quitte à avoir perdu du temps, autant que cela se soit fait à bon escient. Interrompu dans son élan, il faudrait bien au liykor faire le point, retrouver une trace, une piste. Sur la terre humide de la berge, il remarqua des traces, plus profondes que celles d’un pied : le cerf en laisse de pareille lorsqu’il s’élance par-dessus un obstacle. Dominant le ruisselet, un entrelacs de branches basses mais solides, offrent à qui le souhaite des prises sures pour s’élever dans les frondaisons.

Therion se souvenait bien d’avoir suivi l’elfe-bête et l’humaine dans leur course au dessus de sol, et il chercha les marques, pour les trouver vite : là des griffes s’étaient plantées dans l’écorce, sans aucun doute celle du fauve dont il percevait l’odeur puissante. Une nouvelle ardeur au ventre – la satisfaction d’avoir retrouvé une piste – le liykor noir s’élança de nouveau dans les buissons que l’humaine avait voulu éviter en choisissant le parcours des écureuils, impraticable pour quelqu’un de sa stature.

Par deux fois il prit une mauvaise direction, alors qu’il croyait entendre un mouvement dans le couvert : son odorat lui rappelait alors qu’il avait courru le mauvais lièvre, aussi fit-il deux fois demi-tour, pour mieux guetter les traces, et perdre encore de précieuses secondes. Pour autant, il ne s’en inquiétait pas : tant que la piste n’était pas froide, que rien ne venait troubler les marques olfactives laissées de point en point, quand la sueur s’était déposée sur les branches saisies, quand la bave du félin en course avait perlé sur le feuillage, il pouvait encore compenser la subtilité des parcours par la force brute et son endurance.

La traque se poursuivait encore, il haletait maintenant, hésitant un peu à abandonner la cotte de maille, mais négligeant toujours de respecter la quiétude du bois. La motivation lui manquait à peine : son retard, il l’avait repris, soit que la femme l’ait attendu pour rester en vue, soit que son parcours brutal ait compensé ses erreurs et errances passagères. La tache bondissante, la silhouette humanoïde plus claire sur la végétation, lui servait maintenant de repère, et ses oreilles pivotaient vers la respiration plus courte des deux êtres en train d’ouvrir la voie.

Une combe d’épineux redoutables, semblables à des ronces, disposant toutefois d’épines bien plus longues et acérées, mit sa patience à rude épreuve, et il fut tenté de laisser là sa poursuite. Pour laisser une humaine et son gros chat sauvage l’emporter ? Etre digne du Père et de la Mère lui donna encore la force et la détermination, et dans un rugissement il invoqua leur nom avant de contourner l’obstacle. Une fois de plus, il avait perdu ses guides de vue. Mais comme il avançait, mobilisant son flair pour n’être pas définitivement sur le carreau, un nouveau son se fit entendre, le roulement sec de la pierre contre la pierre, des rebonds et enfin le silence. Dans la forêt, c’était à ses oreilles incongru, assez pour qu’il se dirigeât vers cet élément auditif perturbateur.

Bordé de hauts arbres, les pieds pris de mousses, lianes, et racines, un promontoire rocheux semblait s’élever au travers par-dessus les cimes, et le liykor noir jugea qu’il pouvait faire un excellent observatoire de la forêt, voire de ses alentours. La petite végétation accrochée au roc portait des traces de passage, et à son tour il grimpa, plus lentement cependant que lorsqu’il progressait au sol, loin de se sentir la patte aussi sûr que le bouquetin.

Arrivé en haut, non sans peine, il découvrit une sorte de plate-forme où l’attendaient, figés la femme et son familier. Au loin, comme eux, il voyait se dresser hors du sol un amas de roche et de terre, emportant avec lui le sol et ceux qui le foulaient. Estimant la taille de la chose par rapport aux arbres de la forêt, Therion poussa un jappement étonné.

« C’est d’une grande banalité – littéralement, en liykor : ce qui est souvent sur le chemin du chasseur – cette chose là ? C’est de ça que parlait ton mâle lorsqu’il disait que la forêt peut se défendre ? »

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 Sujet du message: Re: Forêt de Jollarsyth
MessagePosté: Sam 25 Juil 2015 10:54 
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    Sans regarder le lupin, le regard toujours fixé sur l’immense colosse végétal, elle répondit simplement à sa question :

    « Non. »

    Puis, penchant la tête sur le côté, elle décréta :

    « Il faut aller voir. »

    Et elle bondit en bas de son roc, filant vers cet énorme monstre duquel la logique dictait sans doute de s’éloigner.

[Suite sur les rives du Fleuve Andel]

[Therion : XP : 1 (post) + 1(poursuite). Mot : 1XP.]

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 Sujet du message: Re: Forêt de Jollarsyth
MessagePosté: Sam 10 Oct 2015 10:20 
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    Les deux canassons ailés eurent droit, cette fois, à un traitement de faveur. Lorsqu’ils arrivèrent à proximité du gigantesque colosse minéral et végétal, ils prirent tous deux une vitesse de croisière maîtrisable par leurs cavaliers, au lieu de disparaitre comme ils le faisaient chaque fois. Apparemment, l’être qui leur avait fait ce présent désirait tout autant que les elfes mettre fin à cet éveil impromptu d’un titan des profondeurs. Et les aidait-il à sa manière, donnant exceptionnellement des propriétés différentes aux deux canassons.

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    Ziresh, comme il l’avait demandé, se trouvait juste devant l’énorme gueule du colosse. Ou ce qui lui servait de gueule, en tout cas : ce trou béant cerné de végétation à l’avant de ce qu’on pouvait considérer comme sa tête. Ce n’était pas vraiment un être humanoïde, aussi était-il complexe de replacer des caractéristiques leur étant propre sur cette énormité difforme. Le loup d’argent, monté sur son cheval ailé, allait à la même vitesse que le géant, qui semblait en avançant vouloir le happer.

    Mais celui qui attira particulièrement son attention fut Sirop, qui se retrouva à hauteur de ce que le canasson avait décidé être ses yeux. En vérité il n’en possédait aucun. Mais Sirop planait à proximité de ses deux antennes de bois immenses sur le dessus de sa tête. Comme s’il percevait les choses plus qu’il ne les voyait. Le monstre, l’ « apercevant », poussa un sombre grognement, qui fit trembler la terre et le cœur des deux arrivants de Yuimen, jusqu’au plus profond de leurs os. Et puis, il agita la tête, son attention irrémédiablement attirée vers Sirop et son cheval ailé, qu’il pilotait maintenant lui-même pleinement par la force de sa volonté.

    La sensation de vitesse était prenante, celle du vol vertigineuse. Le fait de n’avoir ni selle ni rênes n’améliorait rien dans le danger de la situation, surtout poursuivis par... ce par quoi ils étaient poursuivis.

    En contrebas, Ziresh put l’apercevoir plus aisément que le sinari, les arbres de la forêt semblaient vouloir s’accrocher aux pattes-racines de cette énormité surnaturelle, sans parvenir à le retenir pour l’instant, vu la force de la chose. Mais ils s’accumulaient sur ses racines noueuses et épaisses qui progressaient à vitesse rapide désormais dans la forêt. Il semblait avoir cessé la traque des gobelins. Les avait-il tous tués ? Et les géants avec ? Et le reste de l’armée ?

    Quoiqu’il en soit, ils étaient maintenant en pleine course-poursuite au cœur de la forêt. Et c’est Sirop, pour l’instant, qui menait la danse, son cheval tournoyant entre les cornes de l’animal pour en éviter les dangereux balancements. S’il poursuivait tout droit, il fonçait droit sur l’origine de la lumière verte qui recouvrait désormais le ciel partout au-dessus d’eux. Sur la droite, la forêt était plus dense, véritable jungle de lianes et d’arbres à haute canopée. Vers la gauche, c’était plus dégagé : un étang, une clairière… Un cours d’eau, peut-être même. Ils étaient deux… Et ils devraient en jouer pour vaincre leur ennemi antique. Sinon l’un d’eux risquait d’en payer le prix fort.

[Sirop : mot : Némoral.
Ziresh : mot : Tabouer.]

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 Sujet du message: Re: Forêt de Jollarsyth
MessagePosté: Sam 10 Oct 2015 14:20 
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Ziresh avait déjà vu ce géant, mais en volant de nouveau vers lui, il lui semblait le découvrir encore. Il n'avait pas pu l'observer d'en face, et ce n'était qu'en étant placé sur sa tête qui avait pu se rendre compte de son énormité. Mais à voir sa gueule, maintenant, presque prête à le happer avec son cheval ailé. Mais la véritable cible n'était pas ce qu'il pensait au départ. Quand il aperçut Sirop, au niveau des deux gigantesques cornes de bois, le loup d'argent comprit bien vite que c'était le sinari qui était visé. Au moins, ils pouvaient tous deux se dire que leur but était atteint : ils pourraient détourner le colosse de sa cible initiale.

En regardant en bas, Ziresh pouvait voir que la magie des elfes semblait opérer : les arbres semblaient s'animer pour attraper les pattes du monstres. Sans doute leur but serait-il de l'amener à s'assimiler de nouveau à la terre. Dans tous les cas, si ces êtres avaient décidé de tabouer l'existence même de la cascade que le loup et le semi-homme avaient visité, cela signifiait bien qu'elle devait être emprunte d'une magie bien particulière.

Puisque les arbres s'animaient, il semblait évident que c'était là qu'il fallait mener la créature. Alors Ziresh prit de l'altitude, jusqu'à atteindre le niveau de Sirop.

"A droite ! Il faut le mener vers les arbres !"

Ce faisant, il ralentit un instant sa progression afin d'amener la chose à le suivre également. Mais trop craintif, très vite, il décida de tournoyer dans les airs vers la direction proposée. Un battement de cœur intense lui prit quand il réalisa qu'il tenait à peine sur sa monture alors qu'elle tournait en laissant son corps à l'horizontale.

"Bon sang, faites que je ne meure pas aussi bêtement..."

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 Sujet du message: Re: Forêt de Jollarsyth
MessagePosté: Lun 12 Oct 2015 07:49 
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Cramponné à la crinière nacrée de son fidèle destrier volant, Sirop ouvrit les yeux et découvrit qu'il était apparu près de la tête du monstre qui poussa un grondement qui secoua le petit Hobbit de l’intérieur. Avec l'impression que ses intestins avaient prit la place de ses poumons, Sirop s'aperçut avec horreur qu'il avait plus que réussi sa diversion. Le titan agitait sa grosse tête cornue dans sa direction. Pour s'en éloigner son cheval fit alors une vrille éclaire pour aller se placer non-loin de la base de la tête de la créature alors même que son cavalier avait le souffle coupé par la frayeur.
Pâle comme un linge Sirop n'avait éviter une chute mortelle que grâce à ses petites mains crispées et ses jambes verrouillées à son destrier. Tel un bébé koala il était accroché à sa monture mais il eut malheureusement le temps d'avoir un bref aperçu du lointain sol ce qui lui donna la nausée et une trouille au delà des mots.
Le vent dans les oreilles, il entendit néanmoins la voix de Ziresh. Refoulant son envie de l'envoyer bouler et de dégager, le Sinari songea à aller là ou l'homme-loup lui indiquait et avant même qu'il ne se demande comment il allait faire pour l'expliquer à sa monture...
celle-ci s’exécuta.
Le cheval ailé fila vers les arbres sans demander son reste avec son petit koala tremblant agrippé à son dos.

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 Sujet du message: Re: Forêt de Jollarsyth
MessagePosté: Dim 18 Oct 2015 12:19 
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    Les deux montures bifurquèrent donc vers les arbres, et le colosse avec, fumant de rage, écumant de colère face à ces deux moucherons qui lui échappaient. Il envoya une liane monstrueuse vers les deux canassons ailés. À celle-ci, Sirop réchappa de justesse, mais elle percuta de plein fouet la monture de Ziresh, qui… chuta. À une vitesse vertigineuse, après que son cheval eut disparu, il se dirigea vers le sol en chute libre et désorientée. Une chute à laquelle il ne pouvait survivre.

    Il dut, heureusement, son salut à l’intervention de la monture de Sirop qui, de son propre chef, donna un coup d’ailes vers le bas pour arriver, à une vitesse non moins vertigineuse pour le pauvre sinari, à hauteur de la chute du Liykor. Il réceptionna ce dernier in-extremis, juste avant qu’il ne s’empale sur le faîte d’un arbre, menaçant de dégringoler entre ses branches, le corps perforé, avant de finir sa course écrasé la gueule contre le sol, brisé.

    Mais du coup, rien de tout ceci n’arriva, et il le dut à la chance plus qu’autre chose.

    Sur ces entrefaites, le colosse s’était approché de la partie plus dense de la jungle de Jollarsyth. Là où végétaux, lianes et rocs étaient épais et proches les uns des autres. Une épreuve qu’il ne parvint pas, grâce à la magie des elfes, à passer aussi facilement que précédemment. Les troncs et branches s’agglutinaient sur ses pattes, si bien qu’il finit par trébucher, et choir lourdement par terre, émettant un séisme qui fit trembler la terre et s’envoler les oiseaux des arbres sur plusieurs dizaines de lieues à la ronde.

    À deux sur le canasson ailé, les deux compères pure voir dès lors les arbres grimper sur le colosse de leur élément, et tenter de littéralement l’enraciner dans la forêt. Un spectacle insoutenable, qui était loin d’être à leur portée d’entendement. Car le colosse, immobilisé au moins temporairement, n’était pas encore vaincu. Mais pouvait-on réellement vaincre une telle chose ?

[Ziresh : 0,5 (post) + 0,5 (bonne décision). Mot : 0 (doit être placé dans les paroles du personnage). - Rabonnir.
Sirop : 0,5 (post). Mot : 0. - icelui.]

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 Sujet du message: Re: Forêt de Jollarsyth
MessagePosté: Mer 21 Oct 2015 13:13 
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C'était difficile de croire que de si petites choses étaient capables de mener un tel colosse dans ce piège, mais Sirop et Ziresh y arrivèrent. En passant du côté le plus boisé de la forêt. Mais cela aurait été bien entendu trop simple, si ce monstre n'avait décidé d'attaquer les deux compagnons. Sirop y échappa, mais la monture du loup d'argent fut percutée de plein fouet. Ce dernier chuta à une vitesse telle qu'il ne sut se rendre compte immédiatement de la teneur du danger, jusqu'au moment où le cheval ailé du sinari vint le cueillir en plein air, déjà beaucoup plus bas qu'à l'altitude où ils se trouvaient juste avant.

"Bon sang, j'ai failli y passer..."

D'en bas, ils pouvaient désormais voir la forêt s'animer et tenter d'attraper les pattes du géant grâce à ses propres plantes. Très bientôt, si elle gagnait cet étrange combat, le titan serait happé par la terre, mais les aventuriers le seraient eux aussi. Ils devaient s'écarter aussi vite que possible, avant qu'ils ne soient écrasés.

"Bon, on vient déjà de rabonnir nos actions passées... Il est temps de penser à nous : écartons-nous, mais restons à proximité tant qu'il est encore animé."

Il s'adressait maintenant à Sirop, puisque ce dernier étant l'invocateur de sa propre monture. Cela dépendrait certainement de lui, maintenant, à moins qu'il ait une meilleure idée.

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 Sujet du message: Re: Forêt de Jollarsyth
MessagePosté: Sam 24 Oct 2015 02:32 
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Le petit Hobbit n'arrivait plus à bouger. Même lorsque son cheval avait effectué une descente en piqué foudroyante il n'avait même pas pu décoller son visage enfouie dans ses doux poils, s'accrochant à lui de toutes ses forces même si ses muscles commençaient à brûler. D'ailleurs ils pouvaient bien prendre feu, pour rien au monde il ne relâcherait son étreinte.
Il ressentit à peine le choc du costaud Ziresh se réceptionner tel un sac derrière lui contrairement à la vague de soulagement qui suivit les dernière paroles de l'Homme-loup.

(Excellent idée.) commenta Sirop mentalement. Il avait la gorge beaucoup trop nouée pour que des sons sortent de sa bouche.

Alors que son destrier à ailes s'éloignait, agissant selon la conscience du Hobbit, ce dernier se détendit imperceptiblement et jeta un nouveau coup d’œil en bas. Là-bas, à une distance vertigineuse et c'était peu dire, le colosse de terre se faisait prendre au piège par des arbres et des racines, ces dernières enserrant ses pattes et le faisant rugir. Un coup des Elfes de la forêt à ne pas en douter. Avoir la preuve que ces derniers agissaient emplit le cœur du Sinari d'une joie euphorique. Il alla même jusqu'à se redresser pour se tourner vers son compagnon de vol derrière lui :

"Regarde ça ! lui crie-t-il d'un ton joyeux pour se faire entendre, Ça a l'air de bien marcher ! Cette saloperie ne sera plus qu'un foutu mauvais souvenir dans quelques instants !"

Le colosse poussa un grondement caverneux en gigotant massivement comme s'il avait entendu les fanfaronnades du Hobbit.

"Et si on se taillait ?"

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 Sujet du message: Re: Forêt de Jollarsyth
MessagePosté: Jeu 29 Oct 2015 10:18 
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Forêt de Jollarsyth.

    Le colosse gigantesque grognait, mais moins fort désormais. Sa voix, si on pouvait appeler ça une voix, n’était plus qu’un râle profond, un grognement sombre et passif. Son attitude aussi avait changé : de rage hargneuse, il était passé à une soumission forcée, un calme relatif. Abandonnait-il la bataille ? Était-il irrémédiablement vaincu ? Ou concentrait-il ses forces pour percer le puissant enchantement des elfes ? Il était bien dur de le savoir, en le voyant ainsi s’abandonner aux arbres qui l’ensevelissaient, le faisant petit à petit disparaitre sous une canopée dense et remuante.

    Les arbres… semblaient vivants. Comme dirigés par les elfes. La forêt se défendait contre son propre divin incarné en cette masse gigantesque.

    Et les elfes, allaient-ils se satisfaire de cette prison, ou prendraient-ils le risque d’aller plus loin dans l’éradication de cette chose ancienne ? Le pouvaient-ils, tout simplement ? Mais était-ce encore le souci des deux compères. De nombreuses voies s’offraient à eux, désormais. Et c’était à eux de choisir celle qu’ils emprunteraient. Rester dans la forêt, retourner à Fan-Ming, ou partir vers de nouveaux horizons encore inconnus… Où aurait-on le plus besoin d’eux ?

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